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Message Sujet: (fb) rose-colored boy ± peter pan   (fb) rose-colored boy ± peter pan Empty Ven 6 Sep - 1:18


rose-colored boy
Peter - La Guigne

« TIENS, TIENS, TIENS, JE DEVRAIS PÊCHER AU CROCHET, ÇA A L’AIR DE MORDRE ! » Peter-Pan.
Il y a bien longtemps, existait cette bande d'enfants. Tous malheureux si l'on les prenait séparément. Sept âmes si jeunes et pourtant abîmées ne sachant vivre qu'ensemble. Déjà si marginalisés dès leur plus jeune âge car trop différent de ce que la société pouvait apprendre d'eux. Trop brisés, bagarreurs, colériques, isolés, parfaits. Tout comme le breakfast club, vous aviez tous ce petit quelque chose vous rendant indispensable les uns aux autres. Et pourtant vous voilà éparpillés aux quatre vents. Comme si rien de tout ça n'avait existé. Car t'es bien trop en colère contre tes héros passés, tu as bien trop de rancoeur pour continuer d'être cette petite guigne aimante. Pendant combien d'années tu t'es contentée d'être cette gosse sage, suivant ses aînés dans leurs déboires pour soigner les bobos en compagnie de Wendy? Combien de fois t'as pardonné, tu as été présente, tu as cimenté le groupe qui menaçait de s'effondrer? T'as toujours été là, t'as toujours été présente. Membre moteur, prête à t'investir. Jusqu'à ce que tu te sentes trahie, bafouée. Jusqu'à ce qu'on te tourne le dos, que l'on t'abandonne. Parce que t'étais quoi toi, si t'étais pas cette gamine de la rue traînant avec sa bande pendant plus d'une dizaine d'année? Rien. Personne. Insignifiante. Bonne à jeter.

Et c'est ce que tu as cru, pendant longtemps. Lorsque Peter s'est faite incarcérée. Lorsqu'elle à fuit votre soirée vous vendre tu ne sais quoi à tu ne sais qui. Et que ça s'est retourné contre elle. Contre ton héros. Parce que tu trouvais ça étrange, qu'elle vous ait quittée toi et clochette. C'est pas quelque chose dans ses habitudes alors vous avez cherché dans le club, puis à l'extérieur. Jusqu'à tomber sur ce corps, et sur Shabh se faisant refaire le portrait. T'as empoignée tinkerbell, et tu l'as emmenée aussi loin que possible. Peu importe si vos poumons brûlaient, si votre note n'était pas réglée, que votre meilleure amie s'était faite emmenée. Vous ne pouviez pas restée ici. Car vous aussi, on vous aurait emmenée, et que toi t'étais même pas majeure. Que la fée de neverland possédait bien des substances sur elle. Vous ne pouviez pas rester. Alors t'as fais un choix et t'as fuis loin emmenant ta petite fée sous le bras. Parce qu'il valait mieux ça que de tomber toutes les trois pour une faute n'incluant que vôtre aînée. Vous êtes rentrées aux manoirs, et t'as appelée tout le monde. Tous sauf wendy, dont tu n'avais plus les coordonnées. Il fallait réunir la bande en ce temps de crise alors ta chambre a de nouveau servie de repère. Plume n'a pas supporté que tu aies tourné le dos à Pan sans essayer de l'aider. Etait-il là, cependant pour sauver Peter? En quoi était-ce à toi que la tâche incombait alors que tu es la plus jeune du groupe? Tu t'es insurgée t'es battue bec et ongles pour faire valoir ton jugement. Et depuis ce jour, les choses n'ont jamais été pareille.

Il est est tard, et t'as qu'une seule envie c'est que de rentrer chez toi. Il fait froid, et l'hiver bat son plein sur New-York. Tu sais même pas si tu vas arriver à rentrer chez toi tant la neige fait rage dehors. Au pire des cas, tu dormiras à l'étage dans ta piaule de secours. T'aimerais quand même pouvoir rentrer pour Salem, et surtout changer de fringues. Ça t'ferais bien chier que de devoir traîner la journée entière en sous-vêtements parce que t'as été obligée de laver ta tenue au boulot. Phil habitant à quelques rues d'ici est déjà rentré depuis un bon moment. T'as l'habitude de t'occuper de la fermeture du bar, c'est pas quelque chose qui te dérange tellement. Au moins, tu vas pouvoir profiter pour prendre ton temps et même te descendre un petit verre pendant ton ménage. Elle est pas belle la vie? Alors tu te sers un petit verre de whisky, pendant que tu t'affaires à nettoyer le sol humide des chaussures enneigées l'ayant foulé cette nuit. T'aimes ça, l'hiver et la neige. Ça te rappelles la Norvège et tes origines que tu n'as que trop refoulées. Parce que ça te fais toujours un peu mal d'explorer cette partie de toi, combien même tu restes persuadée être l'enfant de Siobbhan elle qui donnerait jusqu'à sa vie pour te protéger.

Il doit pas être loin d'trois heures du matin quand tu boucles ton ménage après le départ des derniers retardataires. Après tout, ça n'sert pas à grand chose de les presser à rentrer. Alors tu finis gentiment, et tu leurs indiques le chemin de la sortie lorsque tu finis de passer la serpillière derrière eux. T'as récupéré ton sac, tes clefs, t'as tout éteint. Tu mets viens verrouiller l'atelier pour affronter la neige mordant tes joues. T'avances sur quelques mètres le regard rivé sur ton téléphone. Les métros ne fonctionnent plus, bordel tout ça pour rien. Tu jures, lorsque ton regard sur une jeune carcasse non loin fouillant les poubelles pour trouver d'quoi manger sûrement. Il/elle risque de crever s'il reste dehors par un tel temps. T'es pas vraiment l'genre d'humain à être une bonne samaritaine, pourtant tu t'approches. T'fais si peu d'bruits, que la personne ne te remarque pas de suite. Et pourtant quand elle tourne la tête vers toi, ta mémoire photographique ne te fait pas défaut. "Eh toi! Qu'est-ce que tu peux bien foutre ici?!" Que tu viens la héler sans qu'elle ne t'aies reconnue. Pas après autant de temps, pas après que tu aies tant changé de visage. "Bordel reste pas là à fouiller les poubelles t'risques d'en crever! Viens boire un café et t'mettre au chaud. Suis moi!" T'peux pas laisser le héros d'ton enfance, c'est pas possible. Alors même si elle t'prend pour une inconnue pour l'instant, ce qui est tant mieux, t'la laisses te suivre alors qu'tu regagnes l'atelier. T'pourrais bien être la pire des psychopathes n'importe qui refuserait de passer un instant de plus dehors par ce froid mordant.

T'es frigorifiée, alors que tu n'as passée qu'une poignée de minutes à l'extérieur. Après vos deux carcasses mises à l'abri parce que de toute façon tu ne lui aurais pas laissé le choix, tu t'sépares de tes fringues recouvertes de cette neige tombant à gros flocons en instaurant quelques mètres entre vous. "Bordel, qu'est-ce que tu fous à fouiller les poubelles? J'pensais que le héros d'mon enfance valait mieux que ça Pan." Tu craches, parce que malgré tout ce temps tu restes hargneuse. Parce que c'est toi qui a dû endosser le rôle de la mauvaise personne. De celle qui a trahit le héros national le laissant en arrière sans se battre. Tu rabats tes cheveux en un chignon haut sur ton visage, comme lorsque t'étais gamine pour qu'elle se remémore tes traits dans la lumière tamisée des néons de l'atelier. Parce que tu t'tiens fièrement devant elle en tant que femme, et non en tant qu'enfant perdue. T'es plus la guigne muette, t'es celle qui as tenté de garder les pièces du puzzle non loin combien même t'aurais préférée te séparer de certaines en chemin.

(c) DΛNDELION / SCHIZOPHRENIC


@Shabh Gallagher enfants perdus back on the road (fb) rose-colored boy ± peter pan 3794924939
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Message Sujet: Re: (fb) rose-colored boy ± peter pan   (fb) rose-colored boy ± peter pan Empty Mar 17 Sep - 22:53

rose colored boy// La Guigne & P. Pan

J'regarde les Hommes se faire du sale, se faire du sale, se baratiner. Ça m'fait d'la peine, j'le montre pas, j'en ai la poitrine égratignée. Tous à la r'cherche d'un petit coin, d'un petit coin de paradis, ouais. Beaucoup de gens remplis de seum veulent à tout prix te parasiter


La nuit est froide ce soir. Tes pas tapent faiblement les pavés du Queens, trous dans tes bottes, chaussettes écharpées et pieds glacés qui n’arrivent plus à se réchauffer. T’erres dans les rues, ton corps maigre qui se cognent parfois aux passants, leur gueule écœurée qui t’rappellent que tu ne devrais pas être sur leur passage. Que tu devrais t’écarter de leur rire, leurs discussions, leurs vies raisonnables qu’eux ont réussi à construire.
T’es dans ta bulle, Pan.
T’erres dans le temps sans savoir s’il avance ou recule. T’es coincé dans le piège d’une société qui ne t’accepte plus. Qui avait déjà eu du mal à t’accepter.
Fallait voir ton arrivé sur le continent. Bébé tout droit sortit d’Algérie par des Américains blindés qui ne supportait plus leur infertilité. Fallait voir leur colère quand t’a échangé des culottes pour des slip, des robes pour des sweat et que t’a affirmé trop tôt ton amour pour les filles.
Fallait te donner la main quand t’es tombé dans ce foyer social, grilles comme porte d’entrée, numéro brodé sur ton pull pour te différencier des autres enfants. Une sonnerie sur mégaphone comme berceuse pour dormir.
Fallait une grande gifle dans ta gueule lorsque t’es tombé sur les mauvaises fréquentations qui t’ont poussé à dealer. Ton besoin d’adrénaline plus fort que ta raison. Au point d’être responsable de la mort d’une enfant dans un club qu’gérait ta meilleure amie.
Fallait t’écouter, t’apporter de l’amour lorsque tes nuits se passait derrière des barreaux, que ton sommeil était troublé par des cris et des pleurs. Que les coups martelaient ton corps amaigris, que tes heures passé en isolement t’ont fait perdre tout sens de réalité. Perde toute ta tête.

La suite logique, Shabh. Que demander de plus ? Alors tu te bats avec un autre pour récupérer sa couverture, tu te la fous sur ton dos pour te couvrir du vent. La nuit tombe petit à petit, les gens rentrent, les gens suivent le cours d’une vie tranquille. Toi, tu t’appuies contre un mur, enrobé dans ton édredon. Tu tentes quelques minutes de couvrir tes pieds et puis…et puis…t’attend. T’attend que le sommeil t’éclate la tête, t’attend de ne plus te réveiller, t’attend de réussir à faire taire ton crâne pour pouvoir lutter contre une énième journée.

La fatigue t’a assoupi. Tu ne sais pas quelle heure il est, mais la faim te dévore l’intérieur. Tu respecte avec le plus grand honneur le code de la rue et laisse la couverture derrière toi pour le prochain, en te dirigeant vers les ruelles où se rapatrient les étudiants bourrés. T’es encore dans l’coltard, à demi endormis. Tes pas te portent au-devant d’un bar avec l’envie étrange d’y rentrer. En comptant les pièces qu’on t’a laissé tu te rends compte que t’a même pas de quoi demander un verre d’eau alors tu passes par l’arrière, escalade un petit portail et te retrouves dans le local à poubelle. Tes bras plongent sans dégout, tu ricanes en pensant à la bouffe de prison qui t’a permis de savoir que tu pouvais tout avaler.
"Eh toi! Qu'est-ce que tu peux bien foutre ici?!"
Merde.

Tu restes immobile, prenant soin d’analyser rapidement la situation. T’a pas la force de partir en courant mais si cette voix appelle les flics, bordel tu ne t’en sortira pas. Alors tu te tournes très lentement pour observer l’interlocuteur. Hésitante à lui lancer une poubelle dessus pour fuir le plus rapidement possible ou la supplier à genoux de te laisser partir. T’es pas du genre à te plier, la première option te parait la plus sympa alors…."Bordel reste pas là à fouiller les poubelles t'risques d'en crever! Viens boire un café et t'mettre au chaud. Suis moi!" Tu restes sans voix. Ton cœur tambourine vite. Tu ne comprends pas trop ce qui se passe. Et cette voix…ce visage. Merde est-ce que t’es en train de rêver?
Ouais, t’es surement encore contre ce mur, c’est pas réel. Ça peut pas être réel. Mais même dans un rêve tu tuerais pour un café brulant. Alors tu avance lentement, les yeux pleins de méfiance pour la suivre et te glisser à l’intérieur.

Tu restes silencieuse quand elle ferme la porte derrière toi. Le chaud s’empare petit à petit de ton corps, tu te rends compte que tu cesses de trembler sans avoir même pris conscience que tu tremblais de tout ton être l’instant auparavant. De ta bouche s’échappe de la buée, t’es bizarrement apeuré, comme une gosse dans un putain d’énorme musée. Tu fais tache ici. Dans ce magnifique endroit que tu aurais pu côtoyer avant. "Bordel, qu'est-ce que tu fous à fouiller les poubelles ? J'pensais que le héros d'mon enfance valait mieux que ça Pan." Elle crache, elle dit. Tu crois louper un battement et quand ses traits se dégage et son chignon se forme, tu manque de tomber en arrière et te rattrapes de justesses aux chaises.  La peur, la surprise, le choc te saisissent et tu recules de plusieurs mètres loin d’elle, manquant de te casser plusieurs fois la gueule.
« non…non, non non…c’est pas possible. C’est pas réel, c’est pas réel réveilles toi putain. »
Que tu murmures à toi-même en secouant la tête, en fermant les yeux et t’éloignant encore, pour ne plus ressentir la présence de ton passé. Du seul passé qui t’avais rendu heureuse. Tu restes encore quelques secondes ainsi. Et tu re ouvres les yeux, la regardes, ses putains de yeux verrons. Merde. C’est elle. Alors tu t’approches doucement, comme un animal sauvage. Tu gardes encore un peu de distance, la peur qui te saisit les tripes. « Merde…la Guigne, c’est toi ? »

Le plus dur, c'est que c'est dans ses yeux que tu te rends enfin compte à quel point ce soir, tu es minable.





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@Nashandrä Ledottir  (fb) rose-colored boy ± peter pan 2625458459
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Message Sujet: Re: (fb) rose-colored boy ± peter pan   (fb) rose-colored boy ± peter pan Empty Mar 24 Sep - 4:04


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Peter - La Guigne

« TIENS, TIENS, TIENS, JE DEVRAIS PÊCHER AU CROCHET, ÇA A L’AIR DE MORDRE ! » Peter-Pan.
Lorsque tu as ouvert le bar ce matin en te battant contre la neige pour arriver jusqu'à L'atelier, t'as d'abord espéré pouvoir le faire en un seul morceau. Sans te casser une cheville ou un bras était bien mieux que de finir les quatre fers en l'air après une chute mémorable. T'as appelé Phil qui t'as dis que tu pouvais ouvrir si bon t'semblais. Qu'après tout, il pourrait bien y avoir des âmes errantes en quête d'un café brûlant. Toi tu penses surtout à tout ces gens qui crèvent de froid dans les rues de new-york lorsque l'hiver impitoyable s'en vient. Parce qu'il y a bien trop d'gens qui crèvent de froid, alors toi tu t'proposes d'offrir un café à tout ceux ayant besoin de se réchauffer. Peu importe s'ils ont de quoi payer ou pas, t'as déjà arrangé ça avec ton patron pour que ce soit retiré de ta paye si jamais vraiment il le désirait. Il est bougon Phil, mais loin d'être con alors il s'est contenté d'balancer ses bras en l'air faussement fatigué par tes agissements. Tu l'sais que dans le fond il est fier d'te voir agir comme ça, de façon aussi altruiste. Siobbhan aussi d'ailleurs, t'auras appris à bonne école au moins en ce qui concerne la compassion.

Alors t'as passée la journée à L'atelier, en te contentant de servir avec un sourire radieux les quelques clients cherchant un endroit à l'abri du froid et de la neige ne cessant de tomber en d'épais flocons pour gagner toujours plus de terrain. Se voulant toujours plus imposante, venant paralyser la vie new-yorkaise et en perturber le cours des choses le temps de plusieurs jours. En venant travailler, tu n'savais pas forcément si tu réussirais à rentrer chez toi une fois le soir venu. Faut dire qu'au pire des cas, Salem s'offrira un petit régime le temps d'une nuit. Tu peux tout à fait dormir à l'étage qui te sers de second appartement les soirs où t'arroses bien trop les soirées pour pouvoir réussir à rentrer chez toi en un seul morceau. Alors si la météo ne se veut pas clémente, tu dormiras au dessus Nash et puis c'est tout. Tu préfère mille fois te rendre utile que de te terrer chez toi à tourner en rond. Ici au moins, tu peux jouer de la guitare et t'occuper avec les rares âmes défilant au cours de ta journée. Alors tu restes fidèle au poste, tu cuisines même pour deux ou trois personnes au ventre vide. Tu ne peux pas t'permettre de les accueillir pour la nuit, alors tu fais au moins l'effort de nourrir tout le monde et de leurs donner de quoi se réchauffer. Tu distribues à tire larigot les vieux plaids et autres couvertures régnant à l'étage. Avant la tombée de la nuit, tu fais même le tour du quartier pour en déposer quelques unes aux habitués que tu ne connais que trop bien. T'aimerais pouvoir faire quelque chose pour eux Nash, mais t'es bien incapable de soigner la misère du monde avec tes deux maigres bras.

T'as quelques habitués qui te tiennent compagnie jusqu'à la fermeture après un boeuf musical des plus endiablés. Tu leurs souhaites la bonne nuit, le whisky au bord des lèvres alors que tu te mets à ménager dans l'atelier. T'es appliquée, vient chasser les traces de neiges boueuses après avoir nettoyer soigneusement les tables d'un coup de chiffon adroit. Déjà quelques années que t'arpentes ces murs jours et nuits. Ton ménage terminé et ton sky avalé tu viens finalement dire bonne nuit à ton bar chéri avant de t'enfoncer dans la nuit. Tu fais quelques pas à l'extérieur lorsqu'une silhouette fouillant dans les poubelles d'une rue adjacente attire ton attention. Au début, tu n'remarques uniquement une carrure féminine dans des vêtements bien trop grand. Tu hèles, te fais remarquer.  Il n'y a que lorsque Peter tourne la tête que tu ne la reconnais. Ta mémoire ne te trompe jamais, ô grand jamais. T'es foutrement bien sûre de qui il s'agit, ton sang ne faisant qu'un tour. Ton cerveau agit tout seul, prend le dessus sur la rancœur animant ton être entier. C'est de ta faute Peter, si les enfants m'ont rejetés. C'est de ta faute, s'ils en sont venus à me tourner le dos.

Combien même la hargne t'animes, tu peux pas laisser le héro de ton enfance crever dans l'froid de new-york. Alors tu l'invites à t'suivre, tu lui promets un café chaud persuadée qu'elle n'a pu te reconnaître après tout ce temps passé loin de Neverland. Loin des enfants perdus. Alors tu tournes les talons, reviens sur tes pas persuadée que Peter mordra à l'hameçon. Tu l'entends refermer les portes de l'Atelier derrière toi alors que t'allumes les néons un par uns redonnant au bar cette ambiance chaleureuse qui lui va si bien. T'es dos à elle, à quelques mètres lorsque ta voix reprend afin de se vouloir venimeuse. T'es pas quelqu'un de mauvais Nash, t'as appris à ne plus te laisser faire. A rendre les coups que l'on t'assènes. Et ça, ce n'est pas les garçons oubliés qui te l'ont apprit. T'as dû faire le reste de ta route seule, loin des tiens après avoir été exilée, bannie des terres de ton enfance. Tu t'retournes, laisses tes mains glisser sur ton crâne pour nouer un chignon fortement reconnaissable. T'as la haine, la guigne. T'as envie de lui rentrer dedans, de lui demander pourquoi. Pourquoi il a fallu que Pan quitte tes côtés lors de cette fameuse soirée? Pourquoi il a fallu que tu te retrouves seule, à devoir agir comme ton cerveau te le dictait pour sauver ta peau loin des indiens? Tu l'entends qui panique, tu la vois qui recule loin de toi comme si t'étais un putain de fantôme présent uniquement dans le but de venir la hanter. La pousser à la folie.

T'observes son petit manège qui te fait ni chaud ni froid. T'es bien trop en colère contre Shabh. Tu lui en veux tellement de t'avoir abandonnée, de t'avoir laisser porter le chapeau de ses erreurs. De ses décisions. Elle s'est quasiment reculée jusqu'à la porte de l'entrée alors qu'elle réagit enfin, en revenant sur ses pas. "Tu m'prends pour qui? Un des fantômes du passé issu du noël de Mr. Scrooge?" Que t'ironies en lâchant tes cheveux bleutés et en laissant rouler tes yeux sans vergogne dans tes orbites. Tu viens passer derrière le bar afin de rallumer l'énorme cafetière et placer deux tasses sous l'un des verseurs. Un grondement s'active lorsque t'appuies sur l'un des boutons pendant que tu te retournes une nouvelle fois vers ton ancienne amie et complice. "A croire qu'le hasard fait bien les choses Pan, j't'ai pas sauvé des poulets la première fois mais j't'aurais au moins sauvé d'une mort certaine provoquée par l'froid." T'as changé Nash, t'es plus cette petite guigne muette traînant dans les jupons de Wendy pour mieux s'y cacher. T'es plus cette gosse qui n'ose plus suivre les grands dans leurs bêtises et qui s'contente de regarder de loin. T'as dû finir seule, te laisser avoir par cette vie d'adulte qui vous effrayait tant. Loin de ce royaume où la colère, la tristesse et l'amour n'existent pas. T'as dû faire tes armes dans un monde bien plus impitoyable encore, livrée à toi même. Et tout ça pour quoi? Quelques billets? Un peu de came assurée pour la fin de la soirée? Elle peut bien fuir, ou décider d'rester. Les cafés sont finalement versés, fumants sur le comptoir où tu viens les déposer tout en désignant d'un coup de menton l'un des tabourets de bar face à toi.

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Message Sujet: Re: (fb) rose-colored boy ± peter pan   (fb) rose-colored boy ± peter pan Empty Mar 19 Nov - 22:47

rose colored boy// La Guigne & P. Pan

J'regarde les Hommes se faire du sale, se faire du sale, se baratiner. Ça m'fait d'la peine, j'le montre pas, j'en ai la poitrine égratignée. Tous à la r'cherche d'un petit coin, d'un petit coin de paradis, ouais. Beaucoup de gens remplis de seum veulent à tout prix te parasiter


C’est plus la même. La même enfant. La même vie. La même relation. Tu le ressens comme un coup dans l’ventre lorsque ses mots sortent comme des putains de poignard. Ca t’renferme, ça t’fout des idées encore plus sombre en tête. Loin des retrouvailles à se jeter dans les bras, à s’aimer, se pardonner voire même rire ou pleurer l’une scotché à l’autre. Nan. Là, y’a l’bar qui vous sépare, y’a un froid glacial dans ce café chaleureux. Y’a aucun sourire sur ses lèvres, sur les tiennes non plus. Tu t’avances lentement, les émotions qui t’chamboulent jusqu’à te laisser les jambes tremblantes. Tes coudes sur le comptoir, t’enfouie ta tête entre tes mains, te masse le visage pour t’aider à réaliser ce qui est vraiment en train de se passer. Sa voix cinglante qui retentit encore, "Tu m'prends pour qui? Un des fantômes du passé issu du noël de Mr. Scrooge?" T’aurais pu rire, la charrier, lui balancer un truc spontané qui l’a f’rait sourire elle aussi, un regard doux et une accolade amicale. Mais non. Le silence. Le grand silence qui t’rappelle trop de douleur. Plus de force pour le combattre. Tu l’observes s’agiter, préparer le café droite comme un balais, chaque passage de la cafetière, aux tasses, à toi, qui t’lance une bouffée d’irritabilité. Ton pied vient secouer ta jambe nerveusement, t’évites tout contact visuel. "A croire qu'le hasard fait bien les choses Pan, j't'ai pas sauvé des poulets la première fois mais j't'aurais au moins sauvé d'une mort certaine provoquée par l'froid."

C’est donc ça l’problème. Tes tripes viennent se tordre, t’aurais envie de balancer le tabouret et fuir si t’en avais la force. Il te reste juste de quoi te défendre, juste de quoi garder la face, la fierté et la provoc'. Ouais, ta plus grande force. Mais tu te contente de t’asseoir, tout aussi lentement, l’observer te toiser comme tu en a l’impression. « Merci, du coup. » Les tasses tombent devant toi, t’en prend une, porte le liquide à tes lèvres et tu sens ton corps se réchauffer à la première gorgée. De quoi renchérir « Du coup t’étais ici pendant trois ans ? Dans c’café j’veux dire… ? »  Mais son regard te tend, l’impression d’être autant jugé qu’à ton procès. Tu finis par reposer la tasse brûlante, un demi sourire aux lèvres et tes yeux plongés dans les siens. « Il est très bon. Beaucoup mieux qu’au parloir…oh mais tu ne pourrais pas savoir… » Parce toi aussi t’a l’droit d’être en colère, c’est ce qui t’anime, c’est ce qui te constitue. Et le conflit ne fait qu’engendrer ta connerie, elle devrait l’savoir La Guigne. Elle devrait savoir qu’l’abandon tu ne connais comme personne. Qu’aucun enfant perdu ne viennent te voir, t’écrivent, ou viennent te sauver n’a que remplacer Pan en sa terrible ombre.

C'est sortit trop vite. Tu regrettes de suite. La force d'être forte s'efface, c'est plus fort que toi. La réalité s'empare de toi. Tes cernes sous les yeux sont violettes. Tes côtes apparentes reflètent ta maigreur. T'es un putain de cadavre qui tient sur deux os. Joues creuses et teint livide. C'est la fatigue qui te laisse tomber les larmes sur les joues, des larmes que t'essaie d'effacer rapidement, coup de manche par coup de manche pour les faire rentrer et ne plus jamais sortir. Pourtant, les larmes tombent de plus en plus vite, s'accumule sur tes joues, ton sweat,  ta gorge se serre à t'en étouffer le sanglot. Tu fourre ta tête entre tes mains, enfant perdu, à nouveau gamine, incapable d'accepter d'avantage. Épuisée de tout, de tout, de tout.

Tu dois pas être très cohérente lorsque ta voix traverses tes lèvres tremblantes pour vider le reste. Voix sourde qui s'étouffe dans ton pull, dans tes bras.
« J’voulais pas qu’elle meurt putain. J’voulais pas…j’ai tout foiré putain et tu m’deteste ? Eux aussi pas vrai? C’était qu’du vent tout ça ? J'aurais du crever moi ! Pas elle. Y'avait des gens qui d'vait croire en elle. Pas moi putain pas moi...»
Tu pourrais t'endormir tant la fatigue vient soulever ton corps alors que ta tête plonge d'avantage entre tes bras, que tu te recroquevilles sur ce tabouret. T'en oublies La Guigne, sa colère, t'en oublierais où tu étais. Car merde. Ca fait plus de quatre mois que tu te bats contre la rue, le froid, l'isolement. Plus de quatre mois que les repas sautent, les lits aussi, et l'alcool non. Tu donnerais ton corps pour une réel nuit de sommeil. Mais ton âme pour retrouver la chaleur humaine que tu avais perdu. Ce qui t'a toujours maintenue en vie.
L'amitié perdu.




©crack in time


@Nashandrä Ledottir   (fb) rose-colored boy ± peter pan 3176379322 (fb) rose-colored boy ± peter pan 3176379322
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Message Sujet: Re: (fb) rose-colored boy ± peter pan   (fb) rose-colored boy ± peter pan Empty Dim 29 Déc - 6:47


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Peter - La Guigne

« TIENS, TIENS, TIENS, JE DEVRAIS PÊCHER AU CROCHET, ÇA A L’AIR DE MORDRE ! » Peter-Pan.
La guigne n'est plus. Elle a été bannie de Neverland, interdite de territoire. Son nom a été passé sous silence, quiconque osant la mentionner se voulant réprimander. Traîtresse méritant de se faire livrer au Capitaine Crochet pour la peine, elle qui a osé laisser Peter derrière. Sans même à risquer le moindre coup de main pour le sauver des indiens. Elle avait peur la guigne, jamais elle n'aurait dû se trouver là en premier lieu. Mais elle n'écoutait personne pas vrai cette gamine stupide aux boucles blondes. Personne si ce n'est Pan. Alors lorsque ce dernier est venu lui proposer une sortie forcément qu'elle s'est faite la belle loin de l'arbre au pendu et de la crique aux crocodiles. Mais rapidement les choses ont tournées au vinaigre, les deux enfants perdus se sont perdus de vue. C'est tard dans la soirée ou tôt le matin selon les points les divergences d'idées que les deux garçons de neverland se sont séparées. D'abord la guigne ne s'en est pas rendue compte. Bien trop alcoolisée et baignée dans la chaleur de la fête pour se rendre compte de quoi que ce soit. Ce n'est que de longues minutes plus tard qu'elle s'est sentie bien seule lorsque la blondinette s'est retournée pour chercher des bras son amie de toujours. Alors la panique est montée, l'enfant perdue s'est mise à implorer. A rechercher avec vigueur. Pour déboucher sur une ruelle sombre, théâtre d'un bien cruel spectacle.

La guigne était choquée, que de voir le héro de sa vie rouée de coups par quelqu'un qui semblait représenter l'autorité. La première idée de la gosse a été de foncer dans le tas. Sauter sur le dos de l'indien et lui croquer un bout d'oreille. Juste suffisamment pour que Pan puisse se faire la malle et toi aussi par la même occasion. Les pas de la gamine aux cheveux de blés se sont mit en marche avant que sa vue ne tombe sur la silhouette d'une enfant légèrement plus jeune qu'elle. Mal en point, la peau légèrement bleuie et les yeux révulsés. La guigne s'est sentie acculée, prise au piège. Que lui arriverait-il si elle tombait en compagnie de Peter? Elle possédait des faux papiers d'identité, un peu de drogue et un taux d'alcoolémie battant tous les records pour une jeune mineure de son age. Qu'aurait fait la pauvre Siobbhan si elle s'était faite attrapée? Quelle aurait été la déception dans son regard? Alors le cerveau de l'enfant perdu s'est comme arrêté de fonctionner correctement et ses jambes ont prit un tout autre chemin. Elle s'est mise à courir jusqu'à en perdre haleine, se perdant en excuses et sanglots alors que la jeune s'enfonçait dans un dédale de ruelles bien connu de la guigne et des siens. Persuadée que l'union faisait la force, décidée à rassembler les troupes pour faire brûler le campement des indiens et récupérer Pan coûte que coûte.

T'es amère, Nash lorsque tu repasses derrière le bar. Tout ça, c'est sa faute. Si seulement Shabh avait été capable de se tenir loin des ennuis. Des mauvaises fréquentations et des drogues dures qu'elle revendait sans même faire attention. Tu lances une pique, puis une autre alors que tu te retournes sur une gueule déconfite lorsqu'elle se rend compte de qui t'es. La guigne n'est plus, il n'y a plus que Nashandrä. Plus que cette gosse délaissée des siens ayant dû succomber aux mondes des adultes. Le chemin pour Neverland totalement oublié, souvenirs d'une autre vie profondément enfouis. Tu finis par faire glisser deux tasses de café brûlant contre le bois du comptoir. L'une des tasses ne manquant pas de se faire subtiliser par Peter qui en avale une longue rasade, totalement frigorifiée. Elle semble retrouver du courage, Gallagher au fur et à mesure que ses lippes trempent dans le liquide brun et fumant. Te rendant le moindre de tes coups ce qui ne manque pas de t'arracher un rire aussi glacial que la tempête faisant rage à l'extérieur. "Pardon? T'aurais voulu que je t'amène des oranges aussi?" Mauvaise, rongée par la rancune jusqu'à la moelle tu pestes. Mais les mots semblent lui manquer lorsqu'elle se rend compte de sa connerie. Comme si toi tu n'avais pas été la plus fidèle des amies jusqu'à ce que ses actions ne te coûtent le prix fort. Les tiens. Ta famille.

Les larmes roulent sur ses joues, tu ne peux t'empêcher d'émettre un souffle agacé. Bordel te faire le coup des larmes c'est vraiment dégueulasse de sa part. "J'ai tous les droits d'te haïr Peter. C'est de ta faute si les enfants perdus m'ont rejetés. C'est de ta faute si j'ai été bannie des terres de notre enfance." Tes yeux semblent la foudroyer sur place, l'accabler encore plus qu'elle ne l'est déjà, totalement recroquevillée sur son tabouret. Mais t'as accumulé tellement de haine, tellement de choses que tu pensais ne jamais pouvoir expulser une bonne fois pour toute. "C'est donc ça le héro de Neverland?" Ta voix claque comme un fouet dans le silence de l'Atelier. Résonne presque alors qu'elle percute les murs. "Une pauvre ombre tout juste bonne à s'laisser crever et à s'nourrir de poubelles de restaurant? Sérieusement Pan?" Qu'tu l'interroges très sérieusement, les bras noués contre ta poitrine et la mine refermée. C'est pour ça, que toi t'as vécu l'enfer également ces dernières années? Les moments de doutes, la solitude. Le rejet. Tu marques une brève pause, t'hydrates en trempant tes lippes dans le café bien chaud que tu serres entre tes doigts, menaçant presque d'exploser la porcelaine à la moindre occasion. "Est-ce qu'ils t'en ont parler seulement, au parloir? De la manière subtile qu'ils ont eu de me blâmer pour ce qui t'es arrivée?" Ta voix se brise, tes doigts se crispent. "Non bien sûr que non ils ne t'ont pas mise au courant... La guigne n'est plus Peter. Les enfants perdus non plus." Tu siffles, rageuse. Tu peux revoir le dégoût dans leurs yeux lorsqu'ils ont quittés un par un ta chambre pour disparaître pour de bon. T'abandonnant sans la moindre culpabilité.

(c) DΛNDELION


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