(until the stars burn out ) ft alexander.

(high-line park, manhattan.)Le moment des fêtes est toujours compliqué pour toi. sans ton père, sans ces bons moments de petite fille gravé dans ta tête. Les étoiles gravées en toi tout comme les tempêtes. Le manteau de nuit du Queens s’imposant, laissant tes opales s’habituer à la lumière vive des réverbères de la rue. Tes pas te mèneront au bon endroit. Balade permettant à tes songes de s’apaiser, d’oublier le manque du travail, de l’aventure enivrant ton myocarde. L’absence qui règne en toi est multiple, ton père, ta sœur et l’adrénaline que tu es obligée de faire naître. Ton dernier voyage forcément pas malin de toi cherchant à déstabiliser mère nature, si meurtri par ta population, t’avais envie d’affronter les mirages des vents une nouvelle fois, te faire emporter par une bourrasque, ce besoin de ressentir la vie gravant son amour sur ton cœur. T’aimes le danger, depuis petite, t’étais déjà prête à t’envoler parapluie en main, te laissant porter telle une feuille virevoltant autour de toi. tu n’as que ces souvenirs de main à main avec ton père, lui aimant ce qu’il faisait, chasser, chasser non pas la vie pour la prendre égoïstement, mais palper mère nature et cette colère qu’elle gardait en elle, comme la petite fille têtue que tu étais. Le métro et ses odeurs. T’as jamais vraiment aimé ces dernières, mais le supplice valait le plaisir d’aller observer de tes opales les étoiles séduisantes qu’offrait ce ciel sans nuage. La vague à l’âme que seul ces astres pourront effacer ce mal qui te gagne, le besoin de laisser ton myocarde se poser à tes pieds devant la beauté. L’endroit familier, l’endroit pourtant si loin de ton chez toi d’adolescente. T’avais toujours été à la high-line pour déposer tes opales sur la beauté du ciel quand la ville enfilait son manteau de nuit, la douceur de la nuit t’avait laissé penser à tout, bien plus que quand tu n’étais qu’une ado en manque d’aventure, en manque de sa présence, retrouvant d’autre personne qui aidait, qui guérissait, sans savoir. Chocolat chaud, plaid cocooning. Poupée devenue adulte, qui est désireuse de retrouver son âme d’enfant, d’adolescente, tu ne sais plus sur quel pied chercher tes réponses, tu veux juste te retrouver oublié cette peine que tu as de ne plus être sur ton chez toi, avec tes frères d’armes. Le ciel, la terre te manque pourtant tes pas et tes opales s’y déposent à longueur de temps, d’une manière juste différente. Arrivée au park linéaire, tu te sens un peu mieux, toujours le cœur au bord des lèvres, prêt à exploser sur le spectacle s’offrant à tes prunelles. Tu t’installes non loin des autres personnes, elles ne sont pas énormément et tu le sais qu’ils vont tous finir par déguerpir quand onze heures auront sonné, tel des cendrillon bien trop gelé, le temps durant la nuit tombant de plus en plus bas, mais tu as besoin de cette dose glacé pour apprécier la beauté. Les opales qui observent alors que tu finis par sentir une présence non loin de toi, des yeux qui t’observent dans la nuit. Tes opales qui se plissent pour savoir qui est ce personnage. Un sourire qui émane automatiquement sur ton visage. « Toujours à me suivre Stevenson ? » Les yeux qui sont déjà en train de le chercher, de jouer. Un être qui te ramènera forcément en arrière dans le passé avec plaisir.
@alexander stevenson

Alexander n’a jamais été le genre à passer sa soirée devant la télévision, il n’avait pas envie de s’abroutir et pour les programmes qu’il y avait. Il ne critiquait pas, parfois il y avait des bons films ou bien documentaires, mais là, il n’avait pas envie. Il avait beau faire frais ce qui était normal à cette période, il avait envie de prendre de l’air. De plus le ciel était bien clair, surtout pour regarder les étoiles. C’est pour ça qu’il décida d’emmener de l’équipement transportable et de se positionner quelque part ou il pourrait admirer le ciel. Cela ne le gênait pas d’être seul pour ça, il aimait bien le calme, même si parfois il ne disait pas non à de la compagnie, après tout il avait grandi dans une famille nombreuse, même si aucun d’eux n’avaient le même sang, cela n’avait pas d’important. L’astronome avait choisi l’endroit ou il devait se rendre, c’était un endroit qu’il connaissait bien et puis en pleine nuit, il n’y aurait pas grand monde voir personne. Il ne s’était pas trop encombré, il avait pris le strict nécessaire et avait quand même mis un manteau bien chaud. En effet il n’avait pas envie d’avoir à contacté ses supérieurs pour leur dire qu’il était malade, car il avait décidé de trainer dehors. De toute façon, il n’aimait pas être malade, pour lui ça l’empêcherait d’avancer s’il manquait trop de jours de travails, heureusement que la plupart du temps il était en avance. Il arriva sur place et reconnut une jeune femme, pas n’importe qui, disons qu’avec elle, c’était particulier, parfois il avait du mal à qualifier leur relation, disons que c’était ambiguë. « Te suivre, j’ai mieux à faire je crois, je me demande juste ce que tu peux bien faire ici en pleine nuit, ce n’est pas forcément prudent. » On ne sait jamais sur qui on pouvait tomber, Alexander commença à installer le peu d’équipement qu’il avait emmené. Il s’approcha ensuite de la jeune femme, il était proche de son visage. « Tu n’es pas content de me voir ? » Il s’éloigna ensuite, c’était une sorte de jeu, il faut dire que Chelzko était loin d’être repoussante et même si ne le dirait jamais, il la considérait comme une égale, elle avait du le talent elle aussi.

(high-line park, manhattan.)Prête à tout donner pour chevaucher le danger, pour retrouver le cadeau de la vie de l’adrénaline coulant dans tes veines. Le froid te tenant chaud étrangement, tu respires cet air glacial de Décembre, ce cher mois porteur de tellement de bonheur, le temps de la famille, des odeurs de sapin venant taquiner les nez. Tu ne voulais qu’à instant de répit dans ta vie qui te laissait à terre. Un petit instant pour taquiner les étoiles de tes opales, t’approcher de tes anges, ton père. Tenir une conversation banale avec lui, alors qu’il n’était plus sur terre. Tu passerais pour une folle, si on savait ce qui se tramait dans ta tête. Juste profiter du ciel, impressionnant tes opales pour te laisser loin des stigmates de tes maux. T’aimes les maux de la terre, de mère nature, tu t’y perds à longueur de temps, t’aurais pu étudier les astres, laisser autre chose t’emporter que le bulldozer de mère nature. Tu l’aimes cette nature qui se déchaîne se révolte contre vous, ton peuple dévalisant tout sur leur passage, créant parfois l’apocalypse qui pourrait vous foudroyer sur le champ. Installée sur l’herbe encore glacial de sa journée au gré du vent froid. Tu succombes instantanément à la magie de l’endroit. Ce parc c’est presque toute ta jeunesse, toi l’écumant dans tes moments de joie, de peine ou à chaque son de cloche de tes parents quand rien n’allait dans ton sens. Le feu qui se ravive dans ta poitrine quand tes opales se déposent sur Alexander. Le Stevenson. Le regard qui cherche déjà mille et une raison de troubler l’homme, de chasser la bêtise à faire. Sourire imposant sur tes lèvres, tu l’observes et tu ris. Ta cambrure donne déjà très peu cher de lui. « c’est mignon tu t’inquiètes presque pour moi ? » Que tu lui lances avec la douce mélodie de la taquinerie se mélangeant à merveille avec ta voix. « mais sache que je sais parfaitement me débrouiller face au charlatan … peut être même mieux que toi ! » ô que oui tu sais parfaitement te débrouiller seule, tu n’as pas besoin qu’on te protège des quartiers mal fréquentés, le regard toujours ancré dans le sien, la proximité qui ne s’estompe pas tout de suite, ça te fait sourire. Ravivant les souvenirs de magie entre vous, tout te revient comme une boule de neige laissant un gout d’envie de recommencer votre jeu. « je ne m’étais pas demandé si j’étais contente de te revoir … peut être si tu acceptes enfin de dire que je suis meilleure que toi … » Que tu souffles juste avant qu’il ne s’éloigne de toi, alors que tu le dévores des iris, tu te sers un chocolat chaud. « tu vois je peux prendre soin de moi comme une grande, c’est dingue pour une fille, hein ? » Un jeu de qui sera le meilleur se mélangeant à une ambiance toujours plus chaude entre vous.
@alexander stevenson (until the stars burn out ) ft alexander. 2465598603

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« Disons que ce serait dommage de perdre quelqu’un de ton genre. » Oui il s’inquiétait, mais il était peut-être un peu trop fier pour le reconnaître. C’était l’une des seules en dehors de sa famille à avoir réussi à abaisser ses barrières, il lui faisait confiance, ce n’était pas seulement une fille avec qui il passait des nuits de temps en temps, c’était un peu plus que ça, il n’en savait rien, il savait juste qu’il aimait sa présence, c’était étrange. « Te débrouiller, je serai curieux de voir ça et puis moi je suis bien trop malin pour me retrouver en situation délicate. » Légèrement prétentieux, mais en quelque sorte, il essayant de plaisanter, mais il restait convaincu qu’il s’en sortirait mieux qu’elle s’il se retrouvait en danger, il avait déjà plus de force, quoiqu’elle pouvait être surprenante elle aussi. « Meilleure que moi, tu as rêvé ma petite, je reconnais cependant, que tu peux être à mon niveau, tu devrais être flatté que je te dise ça, car ce n’est pas tous les jours que je le fais. » Autant être sympa avec elle, puis c’était la vérité, elle était son égal et il ne le disait pas à tout le monde, mais ça faisait des années que les deux se connaissaient. « Je ne sous-estime pas les femmes, surtout pas toi. » Il se permit d’ailleurs de poser ses mains sur la taille de la jeune femme, une sorte de jeu de séduction entre eux. « C’était peut-être une bonne idée de venir ici ce soir finalement. » Après tout, il était tombé sur elle et il y avait cette ambiance entre eux. Est-ce qu’il tenterait un peu plus comme l’embrasser ? Non il ne voulait pas passer comme le type très entreprenant, au contraire il voulait voir si c’est elle qui viendrait à lui.