Sujet: Une dette resurgit du passé [Cassey] Ven 13 Déc - 15:42
Une dette resurgit du passé × ft. Njáll O'Néill & Cassey Warren
Le voilà en Amérique du Nord, mais que ferait un homme tel que lui là-bas ? Déjà que la police américaine à déjà enquêter sérieusement sur sa famille et savent que c'est les siens qui dirigent la mafia irlandaise, fort heureusement pour lui la police américaine n'a jamais pu trouvait la moindre preuve de leur implication avec la mafia irlandaise. Mais pour répondre à la question, en réalité il est ici pour plusieurs raisons, la première et la principale c'est la succession au poste de chef de la mafia. Son père commence à être âgé et a décidé d'envoyer son fils aîné en Amérique pour le tester en réalité, il lui a chargé de prendre les commandes des affaires de l'organisation à travers l'Amérique du Nord, rien que ça. Il souhaite savoir s'il est réellement prêt à diriger et si durant toutes ses années à regarder et apprendre de son père lui ont servi, la réponse tombera dans quelques mois quand son père va prendre sa décision. La deuxième raison est pour sa petite sœur, depuis qu'elle a quitté l'île pour se réfugier aux États-Unis il ne la plus revue. Mais ce n'est pas pour autant qu'il la oubliait bien au contraire elle est surveillée jour et nuit part des hommes de la mafia en secret pour assurer sa sécurité. Mais alors pourquoi il n'irait pas la voir maintenant qu'ils résident dans la même ville que sa sœur ? Avez-vous vu deux Irlandais se disputer un jour ? C'est assez mouvementé et les deux O'Néil n'échappe pas à la règle, tous deux avec un fort caractère leur dispute a été très virulente, tous deux campant sur leur position, elle qui ne souhaiter plus voir un membre de sa famille mourir une fois de plus tandis que son frère à vue le départ de sa sœur comme une trahison envers sa famille et essayer de faire comprendre à sa sœur que la "cause" était plus important que sa propre personne.
ça fait seulement quelques jours qu'il est arrivé aux États-Unis, après s'être installé dans un appartement, il est allé voir Carl le chef de la branche de la mafia irlandaise installée aux États-Unis pour lui annoncer qu'il allait le remplacer. Les deux hommes discutèrent pendant de longues heures pour que Carl puisse raconter toutes les dernières actualités à Njáll pour éviter qu'il soit pommé, qui contrôle quoi, quels sont les rivaux gênant, les alliances conclues dernièrement, une mise à jour des activités de l'organisation et bien d'autres sujets ont été discuter. Il faut savoir que Njáll n'est pas un leader qui reste assis sans rien faire comme ont pourrait le croire d'un chef de mafia. Il est le genre d'homme à côtoyer ses hommes en soirée par exemple, parfois il s'occupe même d'affaire lui-même même s'il s'est qu'il risque de s'exposer encore plus. Oui, généralement la méthode utilisée des leaders des mafias est de s'éloigner le plus possible de l'organisation pour ne pas être soupçonné et commander à distance l'organisation. Mais Njáll est dans le fond un homme qui aime l'action et marche à l'instinct ce que lui reproche son père, mais il n'est pas pour autant quelqu'un d'imprudent et impulsif il sait très bien les risques qu'il prend à chaque fois qu'il fréquente des membres de son organisation qui sont connues de la police, mais c'est plus fort que lui, c'est sa deuxième famille pour lui.
Désormais il était assis sur ce bureau dans une grande pièce presque sombre, ses mains se saisirent du tas de paperasses pour feuilleter les dossiers qu'il devait désormais gérer. Autorisation d’exécuter une personne, accepter de nouvelle recrue est bien d'autres sujets divers et varie. Mais très vite son attention se focalise sur un dossier en particulier, celle d'une femme qui doit de l'argent à l'organisation, une certaine Cassey. Mais qu'est-ce qui a bien pu retenir son attention ? En réalité il ne savait pas vraiment, il faut savoir que quand sa curiosité est attisée il est comme obliger de l’assouvir et ça peut être sur des choses anodines comme des choses importantes. Et cette curiosité venait tout juste de s'enclencher en voyant tout d'abord cette photo accrocher sur le dossier d'une magnifique blonde et au fur à mesure qu'il lisser le contenu du dossier sa curiosité se renforça encore plus. L'organisation avait pris le soin de se renseigner sur elle après avoir donné de l'argent. Il en apprend un peu plus sur cette femme, en trotte qu'elle aimait s'amuser avec photo à l'appui et d'autres traits de caractère qu'apprécier grandement Njáll chez une femme. Charmante, qui ne veut pas s'engager et en plus sa vie est assez instable et elle ne sait pas ce quelle veut et donc facile à manipuler si le besoin s'en fait sentir si ça devient trop chaud ou sentimentalement. Mais voilà, arriver à la fin du dossier deux détails interpellent l'Irlandais, le premier est que l'homme chargé du dossier est qui à enquêter sur cette femme est porté disparut à L.A depuis un moment déjà, très étranges. Ensuite le second détail et pas des moindres c'est que le grand frère de cette femme est un policier. Il comprend mieux pourquoi Carl n'a pas encore réagi, un dossier délicat ! Il était clair désormais que tous les voyants étaient rouges pour agir, qu'il était mieux d'envoyer un tueur à gages pour régler le problème quitte à perdre quelques milliers d'euros, ce qui représentait pas une énorme perte à vrai dire. Mais voilà, sa curiosité revient à la charge quand ses yeux se reposèrent de nouveau sur la photo de la jeune femme, risque, challenge, parti de jambe en l'air, qu'est-ce que tu attends dit une partie de lui tandis qu'une autre lui disait que cela ne valait pas le risque. Il prit un verre de whisky en le buvant d'une traite pour oublier ce dossier et passe à autre chose.
Quelques heures plus tard la nuit tombe sur la ville américaine, après avoir passé toute la journée dans son bureau à lire tous les dossiers que son organisation doit gérer il avait fini, enfin pour aujourd'hui. Il monte dans une Mercedes noire accompagner de quelques gardes du corps pour faire un saut chez lui pour prendre une douche et enfiler un costume bleu avant de repartir aussitôt, oui après une journée dans la paperasse il voulait découvrir la vie nocturne de cette ville et s'amusait. Quand la voiture roule Njáll aperçoit un club sur le trottoir qui lui rappeler quelque chose, très vite il fait le lien, c'est en lisant le dossier de cette Cassey qu'il avait lu qu'elle aimait aller dans ce club le week-end, et ça tomber bien c'était le week-end. Il ordonna au chauffeur de s'arrêter, il hésita longuement sur la banquette arrière en regardant le club derrière le carreau tenté, est-ce que ça vaut vraiment le coup ? Son frère est un flic en plus ! Tant d'incertitude et de risque qui ne faisait qu'attiser sa curiosité et sa fierté d'irlandais, et puis zut ! Il ordonne à son chauffeur de le déposer dans la ruelle de derrière et descend finalement de la voiture, ses gardes du corps qui étaient dans une autre voiture descendirent aussi et se dispersent discrètement dans le club quand Njáll entré. Il y avait pas mal de monde à ce qu'il voit et de très belle femme mais la raison de sa curiosité qu'il chercher n'était pas là apparemment, mais très vite ses yeux s'arrêtèrent net, la voilà ! Il pouvait enfin mettre un visage à cette photo, un petit sourire satisfait se dessine sur son visage, elle était vraiment magnifique avec sa tenue, c'est bien dommage qu'elle est des ennuis avec son organisation se dit-il sinon il l'aurait abordé sans crainte et se serait amusé à assouvir tous ses penchants pas très catholiques avec elle. Qui aurait cru que ce visage d'ange cacherait un lien avec le milieu mafieux ? En voyant son visage heureux et insouciant en s'amusant dans ce club la réalité va aller à sa rencontre pour la réveiller ! Mais avant ça Njáll avait envie de jouer et son côté méfiant lui dicter de l'observer avant de faire quoique ce soit, chose qu'il fait en se tenant à distance de la jeune femme en allant de l'autre côté du bar où il peut la voir discrètement sans attirer l'attention, il commande un whisky pour se donner du courage de ne pas céder à sa curiosité, après tout la soirée vient tout juste de commençai ! Qui gagnera entre sa curiosité insatiable et sa méfiance légendaire ?
Samedi soir. Le soir où les fêtards sortent pour oublier tous les déboires de leur semaine. Les tourments qui hantent au quotidien mis de côté, dans le seul but de passer une belle soirée. Il y a ceux en quête d’une nouvelle proie, ceux qui ne veulent qu’une conquête d’un soir. Ceux, aussi, qui ont besoin d’une compagnie, oublier que c’est seul qu’ils mènent leur vie. Il y a ceux qui, simplement, ont besoin de faire la fête jusqu’au bout de la nuit. S’enivrer de tout l’alcool à leur disposition, pour mieux s’évader au milieu de toutes ces autres âmes en perdition.
Puis, il y a toi, Cassey.
Elle ne sait pas précisément pour quelle raison elle est sortie ce soir. L’envie de fêter sa liberté retrouvée, elle pourrait prétexter. C’est peut-être même ce dont elle est parvenue à se persuader. Elle est là parce que, durant tous ces mois, elle n’osait pas totalement se laisser aller. Elle ne vivait qu’à moitié. Peut-être pas pour le commun des mortels, mais indéniablement pour elle. Parce que Cassey, elle a besoin de vivre à toute allure. Vivre à en perdre l’haleine. Se laisser aller au sein de ses envies les plus extrêmes. Jolie papillon attirée par la flamme, tu te brûles trop souvent les doigts, mais peut-être qu’au fond, Cassey, elle aime ça. Peut-être qu’elle ne vit bien que comme ça. L’adrénaline qui coule dans ses veines, elle s’ennuie beaucoup trop au milieu de la banalité. Elle a besoin d’extraordinaire, besoin d’enflammer cet incendie en elle. Au risque de se laisser consumer, au risque de s’y brûler les ailes.
Parce que tu préfères vivre jusqu’à ne plus pouvoir respirer, parce que tu préfères avoir le souffle coupé, plutôt que de te contenter d’exister.
C’est même ainsi qu’elle a manqué de la perdre, sa précieuse liberté. L’oiseau aux ambitions trop élevées a voulu s’approcher trop près des étoiles. Elle n’a pas pu se contenter de les admirer de ses opales. Elle a voulu les frôler du bout des doigts. Mais les astres se sont avérés plus dangereux qu’elle ne l’imaginait. Elle s’y est laissée brûler. Car, à trop en demander, elle a manqué de voir tout lui échapper. Trop gourmande, certainement, trop désireuse surtout d’offrir le meilleur à celle à qui elle avait déjà fait le plus précieux des présents en lui offrant la vie. Elle souhaitait tellement rendre le monde d’Arya plus beau que tout ce qui existe, qu’elle a manqué de la perdre elle aussi. Perdre sa fille, perdre sa famille, à cause d’une dette dont elle était incapable de se défaire. La jeune femme s’est tournée vers les mauvaises personnes. Elle a demandé l’aide à ceux qui la voyaient comme un bon investissement sans conséquence. Ils ont vu les intérêts qu’elle serait incapable de verser. Tout l’argent offert qui les rendraient encore plus prospères. Elle ne savait pas dans quelle histoire elle s’engageait, Cassey. Elle ne sait toujours pas. Elle ne sait pas qu’elle a donné son âme au diable ce jour-là. Elle ne sait pas qu’elle a signé son arrêt de mort. Elle ne sait pas qu’elle a donné son plus précieux trésor.
C’est ton âme que t’as livré, Ta liberté que tu crois pourtant retrouvée.
L’oiseau libre est surtout beaucoup trop inconsciente. Son détracteur décédé, elle pense qu’elle s’en est sortie. Pas si bien que cela, en vérité, quand on voit combien elle peine à trouver le sommeil la nuit. Un rythme de vie plus décalé que l’antiquaire cache parfaitement sous une belle dose d’anticernes. Elle efface les signes de ses insomnies comme elle met le voile sur les tourments qui l’envahissent. Et, cette impression tout au fond d’elle, qui lui fait penser tout n’est pas terminé. Elle s’efforce d’éclipser ces idées beaucoup trop noires, Cassey, elle refuse de perdre cette lueur d’espoir. Mais elle ne choisit pas la bonne manière, peut-être bien. Elle se perd au milieu d’inconnus au lieu de se laisser aller auprès de ceux qui l’aiment. Elle refuse de se confier, veut juste oublier. Comme si c’était la solution, comme si c’était ainsi qu’elle pouvait passer à autre chose.
Si tu savais, Cassey, comme tu es loin du compte, Comme ton passé, encore aujourd’hui, te hante
Mais elle ne l’envisage pas. Ne le veut pas. Tout ce dont elle a besoin, c’est de s’aérer l’esprit, se sentir libre. C’est certainement pour cette raison, aussi, qu’elle a choisi d’écarter Owen de sa vie. Elle reproduit les mêmes erreurs, toujours, constamment. Elle chasse ceux qui lui font du bien, comme si ce n’était pas ce dont elle avait besoin. Comme si ce n’était pas ça, qu’elle veut. Et il lui manque, pourtant, Owen. Mais elle ne veut plus réellement l’approcher, comme s’il l’effrayait. C’est son amour qui lui fait peur. C’est de l’avoir vu lui donner aveuglément son cœur. La peur de s’engager, plus encore auprès du seul qu’elle s’était risquée à aimer. Elle n’est plus sûre d’en être capable, plus sûre de le pouvoir. Comme si son cœur était hermétique à l’amour, comme s’il ne suffisait pas à éveiller son âme, comme si elle avait besoin de quelque chose de plus intense encore. Il y a ses mots, aussi, qui l’ont atteinte un peu trop fort. L’idée qu’elle puisse le manipuler, se servir de lui comme un jouet.
Le besoin de t’éloigner, Le besoin de te retrouver.
C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée dans ce club au milieu de tous ces inconnus. L’envie de se retrouver, elle, après s’être trop longtemps perdue. Plusieurs cocktails alcoolisés dans les veines, elle déhanche son corps avec aisance sur la piste de danse. Elle est vêtue d’une robe moulante, un brin trop courte, aux tons dorés. Le sourire mutin sur ses lèvres couleur carmin, elle est plus lumineuse que jamais. Elle est belle, Cassey, parmi tous ces visages qu’elle ne connaît pas. Elle éclaire le monde partout sur son passage. Le soleil retrouve de son éclat, au rythme de ses pas. Au gré, aussi, de tous les regards qui se posent sur l’astre solaire. Elle danse, en compagnie de l’une de ses amies, relativement sage malgré les hommes qui gravitent autour d’elles. C’est son accompagnatrice qui lui lance soudainement qu’il y en a un, en train de la contempler, beaucoup plus loin. Ses prunelles se tournent, instinctivement, mais il y a beaucoup trop de monde. Elle continue de danser un bon moment, avec son amie, avec quelques uns de ces hommes qui les ont prises pour cibles aussi. Mais elle profite d’une danse entre elle et l’un d’entre eux pour s’éloigner en direction du bar. Elle se penche sur le bar, de sa sensualité féminine, pour attirer le barman jusqu’à elle. Quelques secondes seulement avant qu’elle ne fasse sa commande. Le serveur s’éloigne déjà alors qu’elle tourne les yeux comme pour observer les lieux. C’est naturellement que ses deux océans croisent les siens. Ces deux opales fixées droit sur elle, avec intérêt, avec curiosité. Elle vient de le prendre sur le fait. C’est peut-être l’homme dont sa copine lui parlait. Mais elle a oublié de lui dire le charisme qu’il dégageait. Le sourire ravageur qui vient se dessiner sur son joli visage, la blonde le salue d’un signe de la tête. Pas le cœur à charmer, en ce moment, tu te laisserais pourtant bien envoûter.
Sujet: Re: Une dette resurgit du passé [Cassey] Lun 6 Jan - 23:42
Une dette resurgit du passé × ft. Njáll O'Néill & Cassey Warren
La soirée battait son plein, la musique avait attiré beaucoup de monde sur la piste de danse, la jeune femme pour qui il est venue dans cet endroit avait elle aussi profiter de l'occasion pour aller danser avec une autre fille, certainement une amie à elle. On dit souvent qu'on peut en apprendre beaucoup en regardant une femme danser, ce qui n'est pas totalement faux. En regardant cette femme il pouvait constater qu'elle était sûre d'elle et de son charme qu'elle exerce sur les hommes, force de constater que sont physiques est dignes d'une déesse grecque et qui à un certain effet sur l'Irlandais, mais contrairement à tous ses hommes qui gravitent autour de sa cible et qui draguent à tout va, lui n'est pas de ce genre-là à draguer avec si peu d’élégance. Après tout pour lui s'il n'y a pas ce petit truc à quoi bon séduire une femme ? Il continue à la regarde comme si inconsciemment il essayer de deviner qui se cachait derrière ce visage d'ange, est-ce qu'elle serait compatible avec lui pour s'adonner à ses plaisirs particuliers ou bien est-elle le genre de femme qui comme disent les jeunes allume les hommes et rembarre au dernier moment ?
Alors que sa curiosité devenait de plus en plus impatiente à chaque fois que son regard se poser sur elle sa méfiance intervient aussitôt pour lui rappeler pourquoi il était là et que ce n'était pas le moment pour ce genre de chose, qu'on ne mélange pas boulot et sexe. Alors qu'il était perdu dans ses pensées l'Irlandais se rend compte que sa cible avait bougé jusqu'au comptoir du bar, mais la jeune blonde remarque assez rapidement qu'elle était observée. Il faut dire que l'irlandais n'était pas très discret en observant avec instance la jeune femme malgré sa distance, bon il est temps d'y aller . Alors qu'il s'enfile une dernière gorgée pour finir son verre de whisky pour ensuite se dirigea vers cette femme qui venait de lui faire un signe de tête. Sur le trajet c'était la confusion à l'intérieur de l'irlandais, doit-il aller vers elle est lui dire pourquoi il est là ou non ? Et puis merde, amusons-nous quelques minutes avant de lui dire, après tout rien ne presse. Il s'arrête à quelques mètres d'elle et affiche à nouveau sont sourire avec levant le bras droit avec délicatesse pour inviter la jeune femme sur la piste de danse. Avant même qu'elle ne lui donne une quelconque réponse il marche doucement vers la piste de danse tout en regardant la jeune femme, disons que ce n'est pas son truc les conversations et il ne voulait aussi peut-être pas s'exposer plus que nécessaire pour protéger son identité. Mais la principale raison est surtout que Njáll préfère apprendre à connaître une femme à travers un jeu de séduction qu'une banale conversation de comptoir. Que le jeu commence !
C’est peut-être bien le monde de la nuit qu’elle préfère. Surprenant, au premier abord, pour une femme aussi solaire. Mais pas quand on la connaît, Cassey, pas quand on prend le temps de l’observer. L’analyser. Et se rendre compte combien le papillon insouciant est surtout inconscient. Combien elle est attirée par les flammes qu’elle devrait éviter, inexorablement. C’est le risque qui la captive, le danger qui la retient. C’est de se sentir vibrer dont elle a besoin. C’est probablement pour cette raison qu’elle aime autant la nuit. Chacun oublie sa raison, la nuit. Il n’y a plus de place que pour l’envie. Les envies, celles que l’on se cache à la lueur du jour, elles viennent submerger une fois le soleil couché. C’est dans ces moments que l’on découvre, réellement, qui on est. Ce que l’on veut, ce que l’on cherche, quelque part dans l’univers. Cassey, elle sait ce dont elle a envie en cette belle soirée. Elle a envie d’être surprise, elle a envie d’être prise au dépourvu. Elle a envie de sentir cette adrénaline, pour oublier le pire. Elle a envie de frôler le danger, mais y échapper. Envie de se laisser envoûter par une nuit étoilée. Envie de se laisser envoûter, par lui ? L’homme qui n’a cessé de poser ce regard sur elle, fixe, prenant, pourtant pas insistant. Comme s’il essayait de la sonder, ou peut-être n’ose-t-il pas s’approcher. Les vautours sont de sortie, ce soir, mais aucun ne la surprend. Aucun n’éveille cette lueur en elle. Fragile, mais pas facile, Cassey. Elle se laisse approcher, elle se laisse aborder, elle se complaît dans les jeux de séduction avec une agilité remarquable. Mais rares sont ceux qui parviennent pleinement à la voir quand elle est le plus vulnérable. Elle n’en montre rien, là tout de suite, le sourire parfait de la Californienne qui a grandi au soleil. Les pupilles bleutées qui ont l’habitude de noyer ceux qui veulent trop s’y accrocher. L’assurance qui émane de ses gestes, elle attend patiemment qu’il la rejoigne. Comme si elle savait, comme si elle n’en doutait pas, pas un seul instant.
Et il vient le confirmer, Quand il commence à s’approcher.
Elle ne fait pas comme si elle ne le remarquait pas. Elle ne fait pas comme si elle était surprise, soudain, de le voir là. Elle ne fait pas semblant, Cassey, jamais. Elle a le regard trop transperçant, le cœur trop transparent. Elle le contemple, l’ombre d’un sourire sur les lèvres, désireuse de deviner comment il va l’aborder. Mais, à sa surprise, il ne dit pas un mot. C’est son bras qu’il lui tend, élégamment, comme pour lui faire signe de le suivre. Intuition vite confirmée, quand elle le voit s’éloigner. Il se dirige jusqu’à la piste de danse, alors qu’elle est toujours devant ce bar à attendre sa commande. Une fraction de seconde suffit à la jolie blonde, pour qu’elle se relève et rejoigne le mystérieux inconnu sur le dancefloor. Elle arrive à sa hauteur, sa silhouette frêle passant sans mal entre les autres danseurs, pour se retrouver soudain bien proche de lui. Elle relève ses deux océans vers lui pour le contempler un peu mieux. Il a ce regard ténébreux, envoûtant. Cette allure, grande, élancée, dangereuse. À la fois classe et impénétrable, il a tout de l’homme mystérieux. L’homme dangereux. L’homme qui sait animer, en elle, ce feu. C’est sur cette pensée qu’elle lui sourit, Cassey. – Originale, ton approche. fait-elle remarquer de sa voix sucrée, de celles que le silence déroute bien plus que n’importe quel échange. Elle commence à danser auprès de lui, avec lui, elle se déhanche au rythme de la musique sans le quitter une seconde des yeux. Son corps se rapproche du sien, le frôle à peine, comme pour le titiller. Mais elle se penche contre lui, près de l’oreille, pour lui susurrer. – Je suis Cassey.Et il le sait déjà. Mais toi, tu ne t’en doutes pas. Tu te laisses piéger par le loup, et pire encore tu lui fais même les yeux doux.