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 Et s'abat la foudre. [ft Côme]

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Message Sujet: Et s'abat la foudre. [ft Côme]   Et s'abat la foudre. [ft Côme] Empty Jeu 5 Déc - 2:59

Les pensées divaguent et les inhibitions s'lèvent. La raison dérive sur les flots d'ton être en perdition. Et c'est grisant d's'abandonner dans cette illusion. Celle où le monde est à pied. Celle de tous les possibles. Celle où tes rêves paraissent plus accessibles. Mais ça reste un mirage amplifié par l'alcool qui court dans tes veines. Une douce supercherie bien vite révélée par le retour à la réalité. Et le problème Jaz, c'est qu'tu la fuis plus souvent qu'tu le devrais. Tu te noies dans le déni et peines à retrouver la terre ferme. Les soirées s'enchaînent et les verres défilent, t'es constamment en pleine effervescence. Tu trompes volontairement ton esprit pour échapper à l'ennui et à ses préoccupations qui grignotent ta vie. Marquée au fer rouge par l'abandon d'tes paternels, tu t'rends insaisissable. Toujours à provoquer la faucheuse qui pourrait exaucée tes vœux si tu la cherches trop. Mais les œillères d'ton insouciance sont bien trop épaisses pour qu'tu prêtes attention aux diverses pièges du danger qui guette le moindre faux pas. Et c'pas faute de courir après. Comme quoi, tu as de la chance dans ton malheur. Une bonne étoile qui éclaire ta voie et t'éloignes, pour l'instant, des embuscades qu'la mort place sur ton chemin. Et tant qu'tu s'ras accro à l'adrénaline, rien ne changera. Tu pourrais dire que comme Astérix, t'es tombée dans la marmite quand t'étais p'tite mais à l'inverse du gaulois, l'effet s'estompe toujours à un moment donné. Et c'est cette quête d'cette dose salvatrice qui dérègle tous tes sens et bousille ton instinct d'préservation. Tu pourrais t'retrouver avec un flingue collé à la tempe qu'tu rirais à en agacer la mort. Les émotions pénibles, tu les as enfermé depuis longtemps dans un recoin d'ta tête. La déception comme prison dorée et le désenchantement comme garde lourdement armé. Une forteresse farouchement protégée contre les intrus qui tenteraient un assaut à coups d'fausses promesses et d'illusions.

Le Lux, cette boîte de nuit dans laquelle tu t'rends régulièrement et qui trône parmi l'un d'tes QG. Un endroit d'débauche à en faire pâlir le Viper. Boisson à volonté quand on sait à qui s'adresser et musiques endiablées. Un cocktail parfait qu'tu savoures avec une grande avidité. Ça aurait été plus amusant si ta comparse était présente mais les absents ont toujours tort alors tu t'en donnes à cœur joie, ne manquant pas d'faire regretter à Lilith son absence par des photos et des sms peu subtiles. C'n'est pas la première fois qu'elle n't'accompagne pas sauf que ça avait moins d'importance mais ça, c'était avant. Avant qu'elle entre dans ce cercle fermé : tes proches, la prunelle d'tes yeux. Une fois qu'vous y rentrez, difficile d'les chasser. C'est toujours un risque qu'tu prends, t'leur donnes la carte qui mène à ton cœur et les clefs d'cette porte qu'tu gardes résolument fermée pour les étrangers. Et c'n'est que lorsque ils l'ont franchi que tu donnes enfin plus qu'des miettes d'ta personne. Mais c'pas pour autant qu'tu t'mets entièrement à nue. Non, tu t'définis par énigme pour leur rendre la tâche toujours plus difficile. Un mystère qu'tu étends comme une ultime protection. Un brouillard épais qui s'dissipe par endroit quand ça te chante. La patience est mère de sûreté à tes côtés. Parce que t'es plutôt difficile à suivre Jaz. Et ça t'effraies d'les voir escalader les montagnes d'tes légendes qu'tu contes parfois parce qu'ils s'rapprochent toujours un peu plus d'la vérité. Celle qu't'es pas encore prête à raconter. Celle qu't'es pas prête à affronter.

En charmante compagnie, la soirée défile sans que tu n't'en rendes compte. Les verres s'enchaînent et les corps à corps s'électrisent sous cette ambiance festive. T'es dans ton élément et tu profites d'ta liberté sans d't'soucier du lendemain. Pourtant, y a une présence qu't'aurais dû r'marquer. Ces yeux qui t'observent comme si t'étais un putain d'trophée. La sentence n'tarde pas à tomber et les molosses débarquent pour défendre la propriété d'leur maître. Tes deux amants sont rapidement chassés et les bras t'agrippent, entravant ton libre arbitre. « Lâchez-moi bande d'sous merdes ! » Qu'tu brailles pour t'faire remarquer alors qu'tu t'agites, toi, le poisson qui aimerait qu'on l'remette à l'eau. Mais hélas, ces gorilles n'appartiennent pas à n'importe qui et leur propriétaire a le bras long. Tellement long qu'tu t'retrouves dans le carré v.i.p, balancée aux pieds d'ton présumé acquéreur. Un quiproquo qui a du mal à passer et ta patience qui s'effrite rapidement en sa présence. Tu fusilles du r'gard ses sbires de malheur avant d't'attaquer au vrai coupable d'cette arnaque. « Bordel Bennett, va falloir t'faire une raison ! J't'appartiens pas alors tu m'lâches la grappe putain ! » Tu tournes les talons mais ta tête se heurte aux mains d'fer qui t'ont brusquement coupée dans ton élan. Rien à faire, tu vas d'voir trouver une autre façon d'lui échapper. T'aurais jamais dû le laisser t'approcher, le voilà ce piège inévitable qui s'referme sur toi. Pourtant y en a eu des mises en gardes mais tu les as balayé du r'vers d'la main. T'es pas inquiète pour ta vie, t'es juste sacrément en colère qu'il s'arroge le droit d'te posséder. « Qu'est-ce qu'tu veux à la fin ?! J'suis pas ta chose alors t'es gentil et t'arrêtes d'me coller. D'là où j'viens ça s'appelle du harcèlement connard ! » L'insulte facile qui fuse et qui en appelle à d'autres. Tu cherches une issue pour r'trouver ta liberté. « Faut qu'j'aille pisser. » Tu t'plantes d'vant lui, sachant très bien qu'il te faudra sa permission pour te dérober. Une insulte à ta fierté et ton égo que d't'abaisser à quémander son approbation. Tes pupilles aimeraient le cribler de balles, cette conquête qui s'ancre un peu trop dans ton quotidien. Des ronces qui envahissent ton jardin et qu'tu n'arrives plus à repousser. Une menace qu'il te faut pourtant éliminer.

T'es personne pour moi, juste un insecte un peu trop collant que j'vais écraser sous ma s'melle sans sourciller. J'suis un électron libre qui ne souffre d'aucune attache. Et j'vais faire d'ta vie un Enfer si tu m'rends pas c'qui m'revient d'droit : ma liberté. Celle qu't'es en train d'me voler. Toi et moi, ça aurait jamais dû arriver. Une putain d'erreur dans mon tableau d'chasse qui fait tâche.
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Message Sujet: Re: Et s'abat la foudre. [ft Côme]   Et s'abat la foudre. [ft Côme] Empty Jeu 12 Déc - 20:50

Poignées de mains dolosives au milieu du cortège funèbre qui s’exaspère sur le rythme de frénésie. Les enceintes qui s’époumonent, couvrent les échanges silencieux en retentissant contre les coeurs. Les éclairages incandescents, elliptiques, qui marquent la sueur des âmes ivres de l’extase. Les neuroleptiques bataillent sur la piste comme contre leurs démons, aliénés par l’incoercible penchant des désirs inhumains. Une meute qui a gagné l’endroit, il y a bien longtemps, achevant les négociations de quelques corruptions. Et ce soir où la nuit déferle d’entre les pores de chacun, Côme se fait gardien. Chevalier des êtres de débauches, prêtresses du sexe et de l’orgasme au chiffre d’affaire faramineux. Le Protée des océans d’opium qu’il distribue comme la misère qui fait étalage dans les abîmes de ses cernes. « Écoute-moi bien fils de pute, il feule dans le bruit qui résonne, file-moi c’que tu m’dois où c’est ta salope de mère que j’vais démembrer », le cou qu’il agrippe entre sa palme déglutit et le palpitant tressaille. Succède quelques agitations maladroites, quelques billets froissés déposés par l’effarouché dans le creux de sa main. Il lâche l’emprise pour compter la verte monnaie, laquelle de peu a manqué d’être tâchée de vermeil. Il balance sauvagement son faciès pour sommer sa proie de déguerpir, et le bouffon s’exécute, disparaît dans une autre cour. Aussitôt, le rejeton coince le pactole dans la poche de son jean et relève la tête vers la scène du désastre. D’abord c’est son corps qu’il voit briser l’éclat des projecteurs de balancements indécents, ensuite ce sont les minables dans le sillage de son ombre qui empourpre ses rétines. Il siffle ses sujets qui relèvent leurs regards épars vers le roi qui pointe de son crâne l’objet de son courroux. Et si Côme en a clamé une autre, ses sbires ne rechignent pas aux demandes curieuses et déloyales de leur maître, car fidèle il ne l’est qu’à lui-même. Lentement alors qu’il entend ses remarques pourfendre la symphonie, il s’installe dans le carré, l’étincelle d’une cancéreuse entre ses lèvres asséchées des manipulations de l’enfant. À ses pieds enfin, comme il aime la voir, Jaz crache son venin de perfidie « - Bordel Bennett, va falloir t'faire une raison ! J't'appartiens pas alors tu m'lâches la grappe putain ! Du terme de ses palabres tente une échappée risquée, une fuite contrée des forces qu’elle ne possède guère. - Arrête ton cirque et assieds-toi, il ordonne mais la môme vitupère, infatigable. - Qu'est-ce qu'tu veux à la fin ?! J'suis pas ta chose alors t'es gentil et t'arrêtes d'me coller. D'là où j'viens ça s'appelle du harcèlement connard ! ». Elle a l’agressivité d’un caprice difficile à satisfaire, il l’observe s’agiter, feindre une envie qui justifierait qu’elle lui échappe, à nouveau. « - Qu’est-ce tu foutais avec ces pauvres merdes? Tu m’donnes envie d’dégueuler », regard endiablé qui n’exprime pas tant l’aversion que l’envie de bâillonner ses soupirs. « - Si tu t’casses j’leur règle leur compte, menace qui exaspère car elle sait qu’aussitôt qu’elle a été proférée celle-ci sera exécutée sans condition aucune, mais j’suis pas sûre qu’une p’tite midinette dans ton genre soit capable de porter un macchabée ». L’épineuse a joué du mauvais pion, condamnée sans le savoir les partenaires de cette mascarade qu’elle a naïvement initiée. Sur le damier, la reine vient d’être croquée par le roi. Comme jadis, aucune régence ne sera tolérée. Il siffle une seconde fois et ses bêtas musardent déjà dans la boîte, assoiffés du sang des victimes dont il vient de commander la mort. « - Peut-être que maintenant, tu n’recommenceras pas », il souffle en maintenant le charnel de son regard sur le faciès de la vénus.
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