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 On fait ce qu'on peut avec l'alcool que l'on a dans le sang.

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Message Sujet: On fait ce qu'on peut avec l'alcool que l'on a dans le sang.   On fait ce qu'on peut avec l'alcool que l'on a dans le sang. Empty Mer 30 Oct - 10:24

Ce que c'était bien d'avoir des personnes que tu payes pour faire les choses à ta place. Les choses chiantes en particulier, comme là, faire les courses. Et après les transformer en repas. Ada, t'es le cliché de la fille à papa qui ne sait rien faire avec ses mains. Mais, mais, quand tu fais l'effort de cuisiner, tu ne t'en sors pas si mal parce que t'as beau être un cliché, t'es quand même pas née de la dernière pluie. Et comme tout le monde, tu apprends, tu t'y fais. Même si ça te manque de te faire servir constamment. Pour tout ça tu dois remercier ta petite sœur qui t'a gentiment balancé aux parents. Le pire c'est que t'as aucune pudeur ou conscience de tes conneries, tu t'en fous qu'ils aient pu te voir dans une posture aussi peu avantageuse et clairement pas prévu pour leurs yeux. Tout ce qui t'importe c'est cette foutue punition. Adieu l'appart de luxe, adieu les services divers et variés qui font que t'avais plus de temps libre qu'un chat. Pourtant ils auraient pu marquer un point. Tu fais réellement n'importe quoi Ada, avec l'alcool dans le sang. Coucher avec n'importe qui, n'importe où. T'es même pas regardante, tu prends le premier qui passe, comme si t'étais une fille facile. Pour une nuit peut-être, dans la vie t'es autre chose, tellement exigeante, tellement pas prête à t'attacher. Tu prends, tu jettes, tu t'en fous bien de ce qu'ils peuvent éprouver. Des impressions que tu laissent derrière toi et des insultes qui fusent dans ton sillage. T'as pas toujours été comme ça, consumée par une rage intérieure qui fait que la moindre limite t'insupportes. Tu refuses les barrières, les tabous, les contraintes. C'est ta sexualité, ta vie amoureuse et tes soirées qui en sont les premiers cobayes pour le moment, parfois tes amitiés aussi. Tu sais que ça ne s'arrêtera pas là, que t'es une cocotte minute, alors que tu retiens, tu te retiens sans cesse pour faire bonne figure.

Ce n'est pas la nuit, sur les envies au creux de tes reins ni sur ton débit de boisson que tu vas te limiter. Tu fais tout ce qui te passe par la tête et t'es encore loin d'avoir tout exploré.

Tu t'énerves toute seule rien que de penser à tout ça, tout en posant un sachet de citron vert dans ton cadis remplis de conneries, de viandes, d'alcool et quelques fruits et légumes pas de saison. (Pas tant rempli parce qu'il faut porter tout ça après) Le citron c'est pour les mojitos bien sûr, ou la tequila. T'es pas trop de bon poil aujourd'hui, comme jamais les jours où tu remplis ton frigidaire et c'est presque si tu ne cours pas dans les immenses rayonnages afin d'en finir au plus vite. Tu fonces en tête de gondole vers les caisses, vire à toute allure. Évidemment que quelqu'un arrivait à ce moment là, évidemment que tu le percutes de plein fouet. Évidemment qu'il avait tout dans ses bras et que ce tout s'est fracassé sur le carrelage.

- Merde ! Tu ne peux pas regarder où tu vas !

En plus tu l'engueules alors que c'est de ta faute. T'as du culot, pour sûr. Et tu le tutoies parce que tu tutoies tout le monde quand t'as pas ton masque de jeune fille bien éduquée. Saupoudrer d'un langage châtier. " Meeeeerde, " tu recommences. Celui là il sort différemment, moins accusateur, plutôt pour signaler ton étonnement. Parce que vos regards se croisent et que tu le connais. T'as un moment d'hésitation quand même avant de te souvenir exactement, en toute subjectivité. Bien sûr, le blondinet, celui que t'as emballé comme une malpropre l'autre nuit en boîte. Tu ne te souviens pas de son prénom. Tu ne te souviens pas non plus que vous avez passé la nuit ensemble, rien, nada. C'est déjà un miracle que tu te souviennes de sa tête et du fait de l'avoir choppé. Ton souvenir juste après ça c'est ton réveil à une heure plus que tardive, seule dans ton lit, les draps froissés, la gueule de bois, les cheveux ébouriffés.

Tu te baisses pour l'aider à ramasser, tout de même.



@Bart Flaherty  On fait ce qu'on peut avec l'alcool que l'on a dans le sang. 3794924939
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