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(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !

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 dance with the devil (morgan)

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Message Sujet: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Dim 27 Oct - 13:44

Lumière tamisée, mouvements contrôlés, Lilith, elle avait le visage d'un ange aux instincts diaboliques alors qu'elle s'épuisait dans la danse, dans le dévoilement de ses courbes affûtées, crées pour attiser le désir qu'elle voulait révolter dans les pupilles éclairées de ceux qui la regardaient, hypnotisés par son charme exubérant, par son allure féline qui dessinait son apparence. Lilith, le sourire malin sur le coin des lippes, les mains qu'elle portait tout près de sa poitrine alors qu'elle jouait avec la barre de pole dance, l'esprit en transe, le coeur en souffrance. Elle s'approcha d'un client, le jeu se lisant dans ses opales sombres alors qu'elle récupéra l'argent, secouant la tête négativement quand il posa sa main sur sa hanche, la douloureuse brûlure d'un souvenir qu'elle préférait enterrer dans son esprit, le vestige de certains maux qu'elle entraînait dans son silence, incapable de laisser sa voix se faire entendre dès lors qu'on touchait à certaines cicatrices encore à vif dans sa conscience. Il se faisait plus insistant, revenant à la charge en empoignant son bras fermement, l'invitant à se courber pour approcher son corps du sien, cet inconnu qui s'octroyait Lilith comme s'il s'agissait de son bien.

- Lâche-moi, t'auras rien d'autre en agissant comme un gros con !


Les sourcils froncés, elle tenta de se tirer de son étreinte, sans succès, ses bras se renfermant sur elle comme si elle n'était qu'une proie face à un animal sauvage.


@morgan mcgrath
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Dim 3 Nov - 11:48

lilith & morgan / you're a poison and i know that is the truth. all my friends think you're vicious and they say you're suspicious. ( @two feet )

les temps difficiles d'une allure sur le point de tomber. il se morfond de cette incapacité à avancer. à tourner les pages d'un livre mille fois brûlé. amertume au bout des lippes qu'il tente de renier tandis que la routine, cuisante, reprend peu à peu sa danse. les mêmes journées, un peu moins éclairées par le jour assombri par la saison à venir. morgan déteste cette période. celles de fêtes, des retrouvailles familiales et ardues. autrefois, il les passait en bonne compagnie, avec des amis. maintenant, ce n'était plus que les souvenirs difficiles d'une vie de solitude, accompagnée de sa bouteille préférée. il se déteste d'agir de la sorte. de s'enfermer dans cette cage dorée sans apprécier ce que la vie a à lui donner. la vérité, c'est que morgan ne croit plus en rien. pas mêmes aux siens. encore moins aux actes qui le consument. il répète inlassablement les même gestes, les mêmes mots, espérant que le lendemain sera un jour meilleur. un jour avec à défaut d'avoir constamment des jours sans. t'es le métronome hurlant. celui qui divague d'un bout à l'autre. celui incapable de prendre une décision et de se réveiller. la musique en fond, dans le recoin du closer, le cul posé sur les sofas hurlant à la soif de luxure. il a les coudes vissés sur le velours rouge, scrute la pièce de ses yeux bleutés, incapable d'accrocher sur la moindre parcelle du lieu. il divague, s'octroie une bouffée de nicotine avant de laisser couler le liquide le long de sa trachée. y a rien dans son esprit hormis le chaos. la noirceur des temps passés et la déprime qui pointe le bout de son nez.
t'es bien incapable de te réveiller.
bien incapable d'aimer.

la cancéreuse, qu'il tient fermement entre ses phalanges, dégage assez de fumée pour le happer. il passe presque incognito dans le lieu, trop de fois foulé, trop de fois détester. il ne sait plus bien si c'est son purgatoire et son paradis. aimerai s'en détacher à défaut de pouvoir le révoquer. mais impossible. ça coule presque dans ses veines. irrévocable, les fois où il s'est dit qu'il ne finirait pas comme ses frangins. et pourtant, morgan est en plein dedans. ne sort plus la tête de ce qu'on lui a donné. n'arrive surement pas à faire sans. le closer, maison des paresses. son domaine. il est devenu excellent dans la gestion et pourtant, n'est plus que l'âme vaporeuse de la personne qui l'était. a s'en détesté. il s'en décolle les rétines, souffle inlassablement. tout ce qu'il attend, c'est la fin préméditée de cette soirée. la fermeture des portes pour enfin pouvoir sommeiller. après une tonne de somnifères ingurgités. le mégot qu'il écrase dans le cendrier posé sur la table et la dernière gorgée qu'il prend. le verre vide, comme toujours, comme à chaque fois. il est sur le point de se lever, d'aller s'enfermer dans son antre. sa chambre et son lit qui l'attend sagement, à défaut d'avoir un véritable appartement. de toute façon, il n'y serait jamais. serait bien incapable d'y entrer. constamment la tête en vrac. le pas houleux, les ambitions misent à bas, morgan tourne autour de la table et déplace son échine à travers la foule agglutinée au centre du closer, pousse les âmes qui chavirent, les âmes frivoles des souvenirs. la carcasse se stoppe tout à coup, en plein centre de la piste de danse improvisée, tout à coup happer par un recoin de la pièce. elle a les lumières rouges en plein dans les iris et les traits tirés par l'envie de frapper. il reste en suspens. un instant. le temps de contempler la scène qui se déroule sous ses yeux tandis que personne ne semble bouger. c'est comme une bulle que personne ne voit, sauf lui. et ça lui hérisse le poil de constater, que tout le monde semble s'en balancer. même les videurs. surement trop occupés à virer les plus ébréchés.
t'es prêt à tout balancer, à te laisser couler,
mais t'as aucune envie de succomber.

l'inspiration qu'il prend avant de s'en approcher de se stopper le moindre mouvement, d'une main apposée sur l'épaule du type malfamé. il l'oblige à se rassoir, à lâcher le corps de la nymphe. on touche pas. tu l'as lâche si tu veux pas finir ta soirée à l'hôpital. la voix rauque perdue dans l'atmosphère du closer et les pupilles qui ne divaguent pas. ancrées sur les traits tirés du mec qui vient tout juste de comprendre à qui il avait à faire. en règle générale, morgan n'a pas besoin de briser ses phalanges. rien que son nom suffit à faire fuir, rien que sa carrure suffit à faire taire les mouvements les plus malsain. de sa hauteur, il finit par s'avancer, juste assez prêt pour sentir le souffle du mec s'essouflé. le corps en avant, le dos tiré vers le bas. si tu veux toucher, tu t'adresse à la bonne personne et t'y mets l'prix. les règles sont apposées depuis des années. les strip teaseuses, les escortes. des cases bien rangées et des règles établies pour ne pas flancher. pas difficile à comprendre, pourtant ardue à mettre en place. morgan garde un calme olympien contrairement à d'habitude, se contente d'exposer les faits sans laisser passer, la moindre parcelle d'émotions. le visage fermé. d'un geste, il tape sur son épaule et finit par se relever, laissant le mec se tirait. surement la décision la plus saine d'esprit qu'il est prit ce soir. aucune envie de s'y frotter. de gauche à droite, morgan secoue vivement la tête et reporte son attention vers la brune échaudée par les évènements. sur le podium, elle est reine. pourtant, là tout de suite, elle n'en a plus l'allure. ses yeux se plissent et c'est un main qu'il lui tend. c'est bon, t'as fini pour la soirée. ça va ? il lui donne congés de son métier, se refuse à la laisser là. encore une fois. morgan ne lui laisse pas vraiment le choix. de toute façon, ils sont sur le bord de la fermeture. y a plus rien à voir, plus rien à faire. et y a ce pincement au coeur quand tu la vois. tu d'vrai pas lui infliger ça.
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Lun 11 Nov - 12:19

Le myocarde à l'agonie, Lilith, elle s'épuisait dans les battements anarchiques d'une vie à l'arythmie, l'électrocardiogramme qui frôlait trop souvent la fin d'un destin écrié dans les larmes d'un dessin malsain, le sourire qui s'évaporait dans les jours sans Soleil, la nuit noire qui s'abattait dans sa tête, loin d'elle le rêve à l’américaine, les billets qui pleuvait dans une réussite formelle. Non. Elle, c'était l'escort qu'on laissait sur le bas côté quand on en avait plus besoin, l'âme qui crevait pour de l'attention qu'on lui donnait jusqu'au petit matin, les cellules nécrosées par une mort lente qui résidait dans le rail de cocaïne qu'elle s'envoyait trop souvent dans les narines, comme dans une envie de se faire du bien dans le mal, de trouver le bonheur dans les vapeurs toxiques de la noirceur.

Reine sur son estrade égayé les lumières tamisées, elle laissait le diable animé ses courbes divines, admettant le désir dans les prunelles masculines qui ne faisaient que de la détailler, absorber par le spectacle qu'elle menait en rythme avec la musique. Lilith, elle était douée pour jouer, moins pour se révélé. Elle laissait des bouts de sa personnalité dans les mouvements contrôlés de ses hanches qui dessinait toute l'attention qu'elle désirait pour se sentir belle, réelle dans son Enfer. A force de jouer, elle se brûlait à un moment ou à un autre, la peau soudainement emprisonnée dans l'étau d'un homme en mal d'elle, la frustration d'avoir toujours plus et de ne pas pouvoir la posséder, elle l'ange qui n'avait plus d'ailes, le palpitant qui s'envolait et qui s'écrasait toujours au bout de la route.

Son regard agité se posa finalement sur Morgan, le protecteur de sa stature fébrile, lui qui d'un ton ferme avait réussi à la délivrer de l'emprise acérée du client impoli, du client trop investi dans Lilith qu'il voulait voir comme une conquête féminine. Elle tira froidement son bras pour se le ré approprier, les éclairs explosant dans ses opales sombres, consciente qu'elle refuserait toutes ses avances même dans la deuxième casquette de sa vie professionnelle. Lilith, c'était le coeur à l'abandon quand elle reposait ses yeux sur son patron, la vulnérabilité qui explosait le temps de quelques secondes et qu'elle balaya en secouant vivement la tête, reprenant ses esprits devant celui qui lui avait tout donné dans sa défaite.

- Ouais. J'ai l'habitude. Me demande juste pas de l'accepter entant que client pour les extras. J'ai pas envie de me retrouver avec un bras cassé. Surement que je l'aurais castré avant de toute façon.


Elle haussa les épaules, tentant de reprendre son rôle de femme indépendante, forte dans sa faiblesse d'être morte dans un amour inconscient.

- Tu peux me raccompagner ? A part si t'as mieux à faire...


Elle aimait ces moments qu'ils partageaient hors du temps, comme une envie de le voir sous un autre angle sans jamais oublier qu'il restait son supérieur.
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Mar 26 Nov - 16:06

lilith & morgan / you're a poison and i know that is the truth. all my friends think you're vicious and they say you're suspicious. ( @two feet )

tellement facile de se laisser couler dans cette violence qui lacère si son souvent ses traits. son échine se tend. il réfute l'idée de pouvoir s'y consoler. de se laisser aller à ce qui pourrait bien le combler. il vogue dans le sillage de ses problèmes. le comble pour un alcoolique chronique, un dépressif endiablé et un homme de violence que de gérer l'épine même d'un club de strip tease. c'est comme vivre au sein même de son propre enfer. son purgatoire personnel. tout ce que tu mérites. tout ce que la vie a à t'offrir. rien de plus. rien de moins. et tu péris. il n'a plus le goût de rien. retiens simplement le sang sur ses mains. il est indélébile. comme ancré dans le long de son échine. pour toutes les âmes qu'il a prit. que ce soit pour sa patrie ou sa fratrie. qu'importe, finalement, la raison. qu'importe s'ils étaient méchants ou importants. ils ont tous fini au même endroit. et c'est là bas qu'ils l'attendent. dans le chaos universel d'une fin sur le fil. des battements de cils, il donnera son dernier souffle et sombrera dans la l'obscurité d'une mort mille fois méritée. t'es damné. damné à l'enfer qui s'étale sous tes pieds.
le vice qu'il se surprend à contrôler,
tandis que ça bouillonne comme jamais.
morgan a le visage fermé et tiré. tiré par la fatigue et tout ce qu'il retient, les phalanges resserrés sur le tissu du mec qui n'attend rien. hormis les vacillements doux de la succube qui se déhanche face à lui. qui peut résister dans la fond, à l'envie d'y toucher et d'y goûter. la luxure même tapis, dans l'ombre des rideaux rouge velours du lieu. un péché auquel il ne peut goûter, à moins de payer. comme tout le reste du peuple qui foule le parquet. on s'offre tout avec les billets verts. même les âmes. même les humains. et les femmes, jouets perpétuels des années passées et de celles qui ne sont pas encore arrivées. marquer au fer rouge à jamais. comme si le monde n'avait jamais changé. morgan se déteste parfois de mettre à bas autant d'intention et de respect envers la gente féminine. mais l'appel du fric a été plus fort et quelques mois à peine après l'ouverture du closer, il a cédé aux demandes cuisantes des clients. il a cédé. comme il cède à tout et à tout le monde. même s'il s'évertue souvent à penser le contraire. pantin que t'es. marionnette à la culpabilité exacerbée. il ne met pas longtemps à se faire la malle, dans un silence qui a finit par combler le besoin de le frapper. les pupilles divaguent un instant, trouve le refuge du moment. lilith, droite sur ses pieds, encore barbouillée par ce qu'il venait de lui arriver. il lui tend une main, la fait descendre de son estrade improvisée et l'invite à prendre congés. assez d'émotions pour la soirée. et c'est la culpabilité qui refait son apparition, comme si chaque situation, le ramenait au fait qu'il n'est qu'un minable de plus profitant du luxe, de les vendre ouvertement. sa réflexion le fait sourire instantanément. elle et sa répartie cuisante, ce caractère si frais et entêtant. t'en fais pas, j'suis pas certain qu'il revienne de si tôt. et même si c'était le cas, il ne lui donnerait pas le droit d'entrer ou même de payer. ses doigts relâchent la pression autant de sa main et machinalement, il les fourre dans les poches de son jean délavé, scrute l'horizon sur ses deux pieds. les âmes comment à se faire la malle, prennent la poudre d'escampette et la musique, en fond sonore, se fait moins forte dans ses oreilles.
la fin toute donner,
elle est tout ce que tu attendais.

la bouche entrouverte, morgan revient bien vite à la succube face à lui, fronce les sourcils quant à sa requête. il avait pas prévu ça. a surement trop bu pour conduire. et les pensées le malmènent, l'emportent au loin tandis qu'il remet en question ses projets de sommeil salvateur et de solitude exacerbée. un haussement d'épaules plus tard, il finit par céder. ouais, bien sûr. dans le fond de ses poches, il se met à chercher les clés de sa voiture, attrape au passage son paquet de clope et c'est sans ménagement, qu'il glisse le tube endiablé entre ses lippes acérées. prenant le chemin de la sortie, attrapant au passage la main de lilith, se fraye un chemin à travers la foule sur le départ, prend la porte de sortie à l'arrière du closer. à l'abris des regards indiscrets et des questions dont il n'est pas prêt à répondre ni à trouver les réponses. le patron qui se fait la malle avec l'une de ses employés, certain que ça ferait un ragot indiscret au sein de ce lieu. l'air de l'extérieur est salvateur. la fraicheur emporte avec elle toutes ses peurs. même les plus inavouables. tu sais que j'sais même pas où t'habites. jamais il n'y a mit un pied. parce que les seules fois où ils se sont retrouvés, c'était dans une chambre d'un motel délavé. la potière qu'il finit par lui ouvrir, laissant la demoiselle prendre place. il rejoint le côté conducteur, allume le moteur, se tiraille de mille et une saveurs.
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Jeu 28 Nov - 12:11

Elle aimait porter ce masque de sensualité, ce démon fier qui imprimait ses traits, teintant ses prunelles qui s'illuminaient sous les lumières. Lilith, elle aimait tout simplement arrêter d'être elle-même, cette âme brisée sous les mains des autres, cet être troublé par son passé dévasté sous la mer de ses maux. Lilith, elle était de ceux qui taisaient leurs blessures, qui s'enveloppaient dans la chaleur d'un sourire obscur que seuls quelques personnes pouvaient décoder dans la similarité de leur bonheur déchu. Elle détestait laisser sa vulnérabilité transpercer son corps à la peau taillée dans le marbre de ses épreuves, ce coeur qui s'était mis à battre un peu trop vite, les souvenirs qui revenaient frapper son esprit, cette peur de se voir toucher contre son gré, de manière acharnée, elle, hypocrite dans son sombre instinct qui ne voulait que se détruire, puisqu'elle était salit depuis toute petite. Elle n'en parlait jamais, elle n'en avait pas envie. La brûlure était acide, comme si chacune de ses cellules se déliteraient une à une si elle laissait ces images s'infiltrer un peu trop profondément dans le creux de son plexus. Morgan intervint au milieu de deux êtres tendus dans leur position. Lui qui la voulait tout entière, elle qui voulait retrouver sa liberté piégée dans son poignet qu'il emprisonnait, et pour laquelle elle se damnerait. Elle aurait pu le dévorer sur place Lilith, tellement ses prunelles s'enflammaient dans la haine. Les opales valsant sur ses traits, la succube ne voulait s'abandonner à Morgan, ce soir, persuadée qu'il arriverait à lui faire oublier ce qu'elle venait d'expérimenter, et qu'elle avait déjà oublié dans la noyade de son regard clair et livide, comme un océan de lumière déchainé. Il avait raison. Ils ne s'étaient jamais abandonnés autrement que dans les draps un motel figé dans un bord de route évité. Mais elle avait envie de le laisser entrer Lilith. De se brûler un peu plus loin dans cette attirance interdite.

- Y'a une première fois à tout. On aura pas à payer au moins.


Dehors, sous le clair de Lune qui palissait leurs peaux, la brune se réfugia dans sa voiture, savourant l'intimité de l'habitacle, sa main remontant discrètement le long de sa jambe.

- Ca m'a manqué.


A l'abri des regards, ils pouvaient être ce qu'ils voulaient, sa chair quémandant souvent la sienne, dans le feu d'une étreinte qu'elle aimait faire naître.

- Je trouve qu'on se voit moins en ce moment. C'est dommage.


Elle bossait surement plus, enchainant les heures pour se payer un peu plus de drogues parce qu'il lui en fallait toujours plus pour s'imprégner de son addiction obscure. Sa main remontait sensuellement vers son bas ventre, s'amusant de son jeu qui le distrayait surement.

- J'ai envie de toi.
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Dim 1 Déc - 22:25

lilith & morgan / you're a poison and i know that is the truth. all my friends think you're vicious and they say you're suspicious. ( @two feet )

elle est la nymphe de son enfer personnel. le doux présage d'une vie qu'il tente d'oublier. parce que dans ses bras, y a aucunes pensées. juste le besoin de s'y laisser couler. pas de sentiments, pas de faux semblants. pas besoin de lui mentir non plus. lilith, elle n'attend rien. et ça lui va très bien. le coeur est déjà prisonnier d'un autre. il n'a rien à lui offrir hormis un job bien payé et de quoi la tenir en sécurité. parfois un tout, parfois un rien. difficile de comprendre ce qu'il veut vraiment quand lui ne le sait jamais vraiment. on le voit souvent comme le mec froid, sans foi ni loi, brisé par ce qu'il a. mais y a bien plus que ça. un tas de nuances parsemées, oubliées et finalement, totalement gâchées. tu n'montres que ce que tu veux. y a une tonne de préjugés qui gravitent autour de lui, autour de ce lieu emblématique, source d'envie. du mec qui se tape toutes ses employés à celui qui se laisse dépérir derrière une liqueur alcoolisée. du type aux phalanges mille fois brisées à celui qui se fou royalement de tout et de tout le monde. certaines sont vraies, d'autres totalement exagérée. et ça l'amuse d'y jouer. parfois. de rentrer dans une des cases préconçues par ce monde, cette société. oui, il reste un homme avec des envies, des besoins viscérales avec lesquels il ne peut pas lutter. oui, il a couché avec une employée. une seule sur l'échiquier, pas de quoi le revendiquer. oui, il boit souvent. surement trop. a un réel problème avec la boisson. oui, il a eu les phalanges de nombreuses fois brisées. mais même à l'armée, c'était déjà le cas. et oui, parfois, il se fou de tout et de tout le monde. se plonge dans cette solitude exacerbée, n'éprouve pas le besoin d'être entourer. il les coche toutes, de différentes manières. plus ou moins grandes. qu'importe au final. morgan le sait. depuis des années, il est jugé. a apprit à faire avec sans vraiment y regarder.
et c'est dans ses yeux ébènes que tu te laisses couler,
l'envie de réconfort et de compter.

y a l'habitacle de la voiture qui les réconfortent dans leur idée. bien des semaines qu'ils se sont pas côtoyés. en dehors de l'effervescence du closer et des lumières tamisées. en dehors du patron et de l'employé. trop occupés surement, à mener une vie d'illusions. à se conforter dans l'idée que leur vie n'était pas complètement gâchée. ils auraient pu avoir les discussions banales des autres gens. parler d'un tout et d'un rien. de ce qui rythme leur quotidien. mais des mots, y en aurait pas assez. pudiques surement, un brin secrets. des âmes cloitrées dans un monde à part, lorsqu'ils sont tous les deux, oubliant ce qui les entourent. vivre autre chose, une chimère, une utopie. se plaire dans une existence qu'ils n'auront jamais, avant de s'éveiller par un funeste matin. le moteur râle son dernier souffle sur le parking du closer, il est prêt à enclencher la première lorsqu'il sent sa main happer sa cuisse. un sursaut léger comme une surprise mal placée. des semaines qu'il ne s'était pas laissé toucher. ils sont encore au porte de l'enfer, n'ont pas atteint cette antre éternelle qui est la leur. un sourire en coin pour masquer le reste et ses yeux se tournent vers lilith, cadencée par les envies qui assassinent déjà ses traits. j'trouve ça dommage aussi. trop occupés. elle allume toujours en première, ce brasier cuisant qui se cache derrière sa poitrine. l'allure parfois glaciale qu'il donne, lentement dévastée, par ses gestes et ses regards. comme un combustible qu'on balance sur une petite flamme. à peine quelques secondes qui faut pour qu'elle s'embrase de plus belle. mais ils sont encore trop proches du closer pour y songer et morgan tient à son intimité. un vieux loup trop ancré dans ce qu'il connait. mais on va rattraper ça. il la fixe. longuement. se pinçant les lèvres et c'est un nouveau mouvement de surprise qui envahit son échine, lorsque la main de la brune entame une montée cuisante le long de son entre jambe. un sourire amère parcoure ses traits suivit par un rire qu'il aurait aimer garder pour lui. surement plus gêné qu'envieux de se la taper sur le parking d'un strip club bondé. il a trop de respect. ne veut pas rentrer dans cette case du parfait connard qui saute l'escorte du coin sur les graviers. aimerai juste en profiter. tout le long de ce que ça pourrait durer. alors, les traits du visage maintenant fermés, reprenant une inspiration et roulant des yeux jusqu'au pare brise face à lui, il dépose ses doigts sur la main de lilith, la retire avec précaution sans vouloir être brusque dans ses mouvements. pas ici. ça peut paraitre froid et brutal. la rejeter pour mieux la retrouver. ailleurs et loin d'ici. et c'est la bagnole qui se fait la malle, le moteur gronde, les pneus grinçant sur le macadam. c'quoi ton adresse ? il a déjà prit un bout de route, détourne ses yeux, fixe la succube planté dans le fond du siège, arque un sourcil. la musique en écho enveloppe leurs échines et c'est l'odeur de la nicotine qui perce en premier le silence imposé. la clope entre les lippes, l'allure douteuse du mec qui a surement trop bu pour conduire. qui est surement trop brisé pour se réparer.
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Mar 3 Déc - 16:05

Il y avait quelque chose qu'elle aimait voir dans son regard. Des nuances de ténèbres au milieu de ses yeux clairs, les tempêtes qui les traversaient sans qu'il n'émette le moindre mot à ce sujet. Il était secret, Morgan, un peu comme elle, cloisonnant ses pensées dans les méandres de son être décharné pour mieux se protéger, parce qu'elle craignait rien Lilith, si ce n'était qu'on ne vienne à l'utiliser, comme elle le faisait avec tous les coeurs qu'elle avait fini par ronger. Elle s'en voulait parfois, de rompre les espoirs pour y décimer de la déception mais Lilith, elle ne s'attachait vraiment qu'à ses démons, rien ne pouvait lui soutirer davantage d'émotions. Ou alors si. Mais elle préférait rester dans le déni, noyer cette sombre dévotion en pensant qu'à forcer, elle se verrait altérée, fissurée, mais il n'en était rien, elle était toujours éprise de son souvenir malsain. Elle oubliait, Lilith, dans les bras de Morgan, où dans le creux de la passion ils se délestaient de toutes les promesses qu'ils n'auraient de toute façon jamais pu se faire. C'était simple, c'était presque trop sain pour elle. La voiture avait démarré que sa main avait doucement ripé sur sa cuisse. Elle avait toujours préféré les actes aux paroles, comme le ravage de la drogue qui la condamnait souvent au silence, et à l'effervescence de son corps qui entrait en transe.

- J'y compte bien. Je compte pas te laisser rentrer sans que t'aies ma trace sur ta peau.


Elle aimait dominer la succube, déposer son rouge à lèvres carmin sur la pâleur de sa peau qu'elle aimait voir rougir sous sa fougue, la sienne perlant de sueur sous l'étau de ses bras qui sécurisait sa conscience semée par les maux. Elle jouait, le tentait, de ses doigts qui caressait son désir piégé dans son jean, comme pour lui donner un avant goût de la suite. Elle retira sa main à son rejet, et sans doute qu'elle en aurait été vexée si elle ne le connaissait pas, Morgan qui ne rigolait pas avec ses propres règles, lui qui désirait garder son intimité. C'était mieux comme ça, elle le savait, mais Lilith, l'impulsivité la démangeait.

- J'habite sur la cinquième avenue. J'te dirai quand t'arrêter.


Le regard happé dans le paysage qui défilait à la vitesse des roues qui avalaient les kilomètres, Lilith, elle s'imprégnait de la musique, de son parfum qu'elle avait apprit à connaitre entre les effluves de la cigarette.

- Je peux t'en piquer une ?


Sa main s'était déjà emparée de son paquet, piochant une cigarette pour l'enfiler entre ses lèvres, l'allumant avec son briquet.

- T'arriveras à rentrer vu ton état ?


La trajectoire qui déviait de temps à autre, Morgan, il avait surement un peu trop bu, et Lilith s'était bien vite aperçut que comme elle, il avait ses propres vices à gérer. Arrivés dans la rue où était placé son appartement exigu, elle repéra son immeuble dans la pénombre.

- Arrête toi là.

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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Dim 8 Déc - 15:11

lilith & morgan / you're a poison and i know that is the truth. all my friends think you're vicious and they say you're suspicious. ( @two feet )

ça brûle dans le fond de son échine. l'équivoque tentatrice juste assise à ses côtés. trop longtemps qu'ils ne s'y sont pas laissés plonger. dans cette acte charnelle aux biens faits revendiqués tandis qu'ils reniaient tous les deux l'évidence qu'ils ne faisaient surement pas les choses dans le bon sens. qu'ils ne devraient pas tout mélanger. il tient l'armure bien haut, revendique le souhait de ne pas tout y mêlé. du professionnel au charnelle. parce qu'il n'y a de personnel. ils ne sont personne l'un pour l'autre. juste deux échines en manque d'un amour certain, de sentiments oubliés et malsains. la solitude est lourde à porter. le silence aussi. dans le bordel oublié de sa chambre désavouée. il se sent seul. et c'est surement ce sentiment qui l'a mené tout droit dans les griffes de lilith. elle était là au bon moment, a comblé un manque un temps. et le comble chaque fois qu'elle dépose ses mains fraichement manucurées sur son cuir tanné. on a tous besoin d'être solliciter. que ce soit pour le bon comme pour le mauvais. d'avoir l'espoir vain et sinueux, d'être important, le temps d'une soirée. d'une nuit étoilée. un rapprochement soudain. souhaité et revendiqué. mais secret. ça ferait trop jasé dans l'enceinte du closer. de savoir que le patron se tape une de ses employés. ça ferait trop à supporter que les regards amères qu'il a déjà sur le dos et dont il n'est pas prêt d'en assumer l'entière responsabilité.
docile et effeuillé.
t'aimerai l'embraser.
la fumée brumeuse de la nicotine s'échoue dans l'habitacle. elle ne se sent pas froisser de son rejet et c'est toujours ça qui l'a fait capitulé. lilith ne se prend pas la tête. elle n'attend rien de lui. ne lui demande rien non plus. et ça lui va très bien. c'est tout ce qu'il attend de la vie. aucunes responsabilités parce qu'il est déjà noyé par les autres. n'est pas prêt à la supporter. elle a cet air désinvolte de tout. cette facilité déconcertante à prendre la vie comme elle vient. ça le fascine dans un sens. il aurait presque envie qu'elle lui apprenne les prémices de cette existence. bien plus jeune que lui aussi. l'insouciance nait au creux d'un regard. morgan est porté par ce qu'elle est bien prête à lui donner. se sent presque envieux d'en faire partit. de ces gens qui peuvent la toucher. un sourire à peine dissimuler au coin de ses lèvres et c'est l'adresse qu'il lui demande. pour une fois, il va avoir le loisir de contempler le lieu de son intimité. jamais ils n'ont été si proches. jamais ils n'ont autant partagé. des silences convenus pour ne faire que s'effleurer. ils sont surement fait dans le même acier. il finit par lui tendre le paquet de clope, la laissant se servir. il lui donnerai bien tout ce qu'elle voulait. parce que maintenant, il n'était plus le patron. simplement un grain de poussière dans son univers. sers toi. elle n'a pas attendu son approbation pour le faire. les yeux rivés vers le pare brise tandis que la pluie commence à s'abattre des cieux. les essuis glace qui s'agitent avec frénésie lui font presque mal aux yeux. ou alors, c'est toute la liqueur qui refait son apparition. lilith, elle a surement remarqué son état. bien qu'il essaie de le dissimuler. ne pas dévoiler qu'on a problème avec l'alcool. elle émet l'hypothèse. lui pose la question sans attendre une réelle réponse. parce qu'ils se sont toujours foutus de ce que l'autre voulait. parce qu'ils n'ont rien de secret et à la fois, rien de personnel. ils ne se connaissent pas assez. n'ont jamais voulu entamer ce bout de conversation qui les mèneraient vers les secrets le plus inavoués. j'suis pas à l'agonie. et j'pourrai te surprendre. vu mon état. un rire léger, un brin cynique qui s'immisce d'entre ses lippes. son regard suit le mouvement de ses pensées et se heurte, inévitablement, aux sulfureux traits de la brune endiablée. un haussement de sourcil pour lui faire comprendre son fond de pensée. t'es peut être bourré. peut être même que t'es brisé. mais t'arriveras encore à la faire danser.
et c'est la voiture qui se stoppe.
sur les graviers de sa vie.
il sert le frein à main avec force, jette son mégot encore fumant par la fenêtre et détache sa ceinture. un je m'en foutisme cuisant qui se lit à travers ses gestes. ses pupilles divaguent un instant, contemple les immeubles et les briques qui parsèment la ruelle silencieuse et dénuée d'un bien fait revendiqué. elle vit surement dans la misère de sa condition. mais la richesse d'une âme ne sait jamais jouer dans le fond de son porte monnaie. morgan le sait et n'a jamais jugé. bien qu'il vienne d'une famille aux ambitions grandissants au rythme d'un fric qui s'étale à leurs pieds. il n'a jamais aimé tout ce qu'on pouvait acheter. la portière s'ouvre dans un grincement grisant et il met le nez dehors, laissant la pluie coulait le long de son échine, déjà refroidie par le temps qu'il fait. pas une seconde de plus à attendre dehors que morgan se trouve déjà au pas de portière passager, délivrant lilith de son antre d'acier. il surplombe sa carcasse de la sienne, improvise à abris à son âme à l'aide de ses bras et de sa veste. jusqu'à ce qu'ils s'engouffrent dans l'immeuble silencieux et dévasté. morgan secoue vivement les bras pour se débarrasser des gouttes de pluie parsemant le tissu sur ses épaules et se retourne, encore une fois vers lilith. t'as dit que j'étais pas en état, c'est ça ? un brin de malice qui parsème ses pupilles avant qu'il ne s'abaisse légèrement, attrapant ses jambes. il vire le corps de la douce sur son épaule, la porte plus communément comme un sac à patates, avant d'entamer sa marche dans le couloir immense de son immeuble. c'est lequel ton appartement ? surement un peu perdu et perplexe quant on fait qu'il ne connait pas son chez elle. qu'il ne connait rien d'elle. hormis ce qu'elle veut bien lui montrer. hormis ce qu'elle lui autorise à toucher.
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Lun 9 Déc - 19:42

Lilith, elle était pas vraiment tombée du ciel, elle avait surgit des Enfers, sa génitrice ne la nourrissant que de haine par son absence maternelle, et Lilith, elle s'en était abreuvée, elle en avait consommé jusqu'à combler le vide, ce coeur comme un sac troué qui n'avait pourtant jamais eu que besoin d'un pansement pour lui éviter de se déverser, pour lui permettre de retenir le peu de sentiments positifs qui s'étaient échoués dans le fond de son âme consumée par la réalité aspergée de l'essence de tous ces inconnus qui avaient cru bien faire de toucher sa peau de porcelaine, Lilith, l'innocence perdue dans ses larmes, comme du verre pillé dans ses veines. Il y avait un manque à combler, il y avait un palpitant pétrifié par l'abandon qui ne savait plus aimer, et Lilith, tout ce qu'elle savait faire était de se noyer dans le fond de son verre alcoolisé qui éméchait sa douleur, pour stopper les rouages de ses pensées rouillées. Elle voulait s'oublier, sombrant une énième fois dans les bras de Morgan pour s'empêcher d'exister, se perdre dans un univers loin de ses ténèbres, coupant le temps lui-même de sa terrible latence, les minutes et les heures la mettant un peu plus en errance. Elle se servit dans son paquet, plaçant une cigarette entre ses lèvres qu'elle embrasa rapidement de son briquet, tirant dessus pour remplir son plexus, la fumée qui embrumait ses sens pour l'appeler à se détendre, le sourire s'en allant vers son patron alors que la voiture avalait les kilomètres vers son appartement.

- Surprends moi assez pour avoir envie de recommencer, encore et encore.


Son ton se voulait teinté de sensualité, Lilith qui se mordait la lèvre inférieure en se perdant ses prunelles claires, Morgan, il était beau à en crever, il suscitait le genre d'interdit qu'elle aimait briser, parce qu'elle était comme ça la succube, jouant de ses charmes pour attirer les autres dans ses filets, déployant ses intentions obscures tout ça pour se sentir un peu mieux, loin de cette vulnérabilité qui lui collait à la peau, qui pouvait se lire le temps d'un égarement dans ses yeux. Elle se débarrassa de sa cigarette par la fenêtre lorsqu'elle reconnut son immeuble, appréciant de voir Morgan lui ouvrir la portière, alors que sa carcasse frêle rejoignit la pénombre de la nuit habillée de pluie, abritée par le bras de Morgan et de sa chaleur qui la faisait frémir, jusqu'à entrer dans la cage d'escalier de son immeuble saccagé, éventré par les âmes peu soigneuses qui y régnaient. Elle arqua un sourcil curieux à sa question, le regardant de tout son long avant de lâcher un rire en sentant son corps se soulever jusqu'à son épaule.

- C'est bon tu m'as convaincu, même si t'as encore des choses à prouver.


C'était dans un rire taquin qu'elle le cherchait, s'accrochant à son épaule alors que le son de sa voix se percutait dans les ruines du couloir.

- Le numéro un. Comme le nombre de ta meilleure danseuse, hein. Tu devrais le retenir assez facilement.


Elle s'amusait, Lilith, qui voulait toujours être la première partout, qui arrivait pourtant à se saborder à force de laisser son inconscience vouloir son échec.

- T'es super confortable, mais t'arriveras jamais à ouvrir la porte si tu me lâches pas.


Elle sourit, glissant sur son torse pour revenir sur ses jambes avant d'ouvrir la porte par le biais de ses clefs qu'elle avait cherché dans son sac, poussant la poignée pour s'introduire dans la noirceur de son hall d'entrée.

- J'invite pas du monde tous les jours alors... Essaye de faire attention qu'à moi.


Qu'elle lâcha avec un léger sourire, son regard percutant ses opales avant qu'elle ne se jette sur ses lèvres, son souffle affamée venant se nourrir du sien.
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Message Sujet: Re: dance with the devil (morgan)   dance with the devil (morgan) Empty Mar 10 Déc - 21:04

lilith & morgan / you're a poison and i know that is the truth. all my friends think you're vicious and they say you're suspicious. ( @two feet )

dans ses bras, il panse une plaie. ordonne à son myocarde de cesser cette agonie latente qui l'empêche si souvent de respirer. parce que dans son coeur, y a qu'une âme qui bat. ses sentiments n'ont qu'un nom en émois. il n'a jamais pu entretenir une relation saine et sincère. comme si elle avait tout emporté avec elle. ne le laissant pas indemne. morgan n'a rien à offrir. même pas un bout d'émotions dans ce qu'il croit être une supplication. essayer de l'oublier. pour mieux respirer. essayer de l'effacer, pour mieux te contempler. alors, il se noie, coule dans les premiers bras qui tentent de l'apaiser. elle porte un nom. un seul. déjà difficile de subir cette vie cuisante, ne rendons pas les choses encore plus compliquées. c'est sur lilith que son dévolu s'est jeté, ne reniant pas l'effet qu'elle lui faisait. ils sont grands, les mots prononcés. le nombre de fois où on a essayé de le charmer. il ne le nie pas. s'en amuse parfois. mais n'a jamais été attirer par l'effet des succubes aux mains manucurées. a toujours préféré obtenir son dû, avec force et armée. ils se sont regardés, jaugés, des jours durant avant qu'il ne cède à cette tentation. elle semble aussi briser que toi. derrière ses allures de femmes fortes. elle est aussi fissurée qu'un mur sur le point de tomber. jardin secret qu'ils ont gardé, amèrement entre leurs doigts. une sphère rien qu'à eux. rien que pour eux. ils pourraient ainsi s'y sentir en sécurité. comme prisonniers de ce qu'ils avaient eux même engendrer.
la pluie s'abat,
comme les larmes qu'il garde ici bas.
pas longtemps qu'ils ont mit, à rejoindre l'endroit abrité. à se cacher des regards indiscrets. ça a une certaine excitation, il ne peut pas le nier. de devoir faire en sorte de ne rien montrer. l'alcool désinhibe les pensées. il a presque oublié qu'il était infiltré par l'éthanol qu'il a ingurgité toute la soirée. l'alcool ne semble plus faire d'effet dans son sang, comme s'il l'avait déjà filtré. alcoolique tu es. tu n'sens même plus l'effet. l'arrogance pointe le bout de son nez et d'un geste vif et contrôlé, il entame de porter la jeune femme sur son épaule. un rire strident mêlé au sien avant qu'il ne reprenne ses pas, les menant dans le long couloir à peine illuminé. une main vissée sur l'épiderme de sa cuisse, l'autre battant l'atmosphère. les pupilles sont aux aguets, attendent de savoir où s'arrêter. un haussement de sourcil avant qu'il n'essaie de la regarder. suivit par ses mots qui le font encore rigoler. la meilleure des danseuses, il n'y a jamais songé. n'établie pas un classement parmi ses employés. aimer être courtiser, quitte à l'réclamer. c'est vrai que t'as un sacré déhancher. morgan est avare en compliment. ne s'étonne parfois plus lorsqu'il peine à les sortir. elle est belle lilith quand elle danse. il l'a déjà regardé mais reste enfermer dans son rôle qu'il tente de sur jouer. pas de faveur, pas de rancoeur. juste une triste réalité. l'âme impénétrable à jamais dévastée. mcgrath ne met pas longtemps à arriver devant la porte vacillante, laisse glisser la belle le long de son échine pour qu'enfin, elle retrouve le sol de ses deux pieds. c'est fou comme elle semble minuscule à ses côtés. un grain de poussière face à ses yeux bleutés qui ne cessent de la contempler. sa main chute sur ses reins, venant se lover contre sa robe cruellement dénudée.
tu perds patience,
derrière ton arrogance.

la porte s'ouvre enfin laissant planer la noirceur dans laquelle ils vont s'engouffrer avant de les noyer. il suit le pas de la jeune femme, se perd sur ses courbes malsaines. il se fiche pas mal de l'endroit tant qu'il est dans ses bras. le bois grincent dans le dos tandis qu'il a déjà fermé la porte, reportant ses pupilles bleutées sur le lieu à peine illuminer. mais pas le temps d'y songer que déjà, elle s'y est jetée. à son cou. à ses lèvres. corps et âme, elle envoie valser toute sa curiosité. il y répond avec la même ferveur, à ce baiser, entame de consumer sa bouche enflammée. ses doigts retrouvent la chaleur de sa peau, dessus le tissu voilé de sa robe de soirée. il ne connait pas l'appartement, tatillonne pour trouver un chemin, menant la danse. elle recule, il avance. et sont bien vite percutés, par un mur isolé. lentement, le dos de la belle finit contre celui-ci et morgan réclame sa frénésie. sa bouche vient trouver refuge dans son cou, déposant ses lèvres sur son épiderme, dévoilant ses dents par moment. tandis que ses mains dévoilent la peau de sa cuisse, remontant la robe inquisitrice. jusqu'à son nombril, jusqu'à ce qu'il est accès à ce qu'il a tant rêvé. les respirations saccadées entremêlés et ses phalanges tapotent le mur juste derrière, tournant le réconfort salvateur de l'interrupteur. la lumière ébloui ses rétines, un plissement automatique de ses paupières et il revient à ses iris, détachant ses lippes de sa peau tannée par le soleil. tu m'fais visiter ? faire durer le moment. attente latente d'une insomnie. morgan c'est pas le parfait connard. il est bien trop éméché pour la traiter comme une putain de prostitué.
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