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 I'm your Robin Hood. [ft Morgan]

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Message Sujet: I'm your Robin Hood. [ft Morgan]   I'm your Robin Hood. [ft Morgan] Empty Jeu 17 Oct - 4:46

« Well I look like myself
but I'm somebody else.
Only it ain't on the surface,
well I talk like myself. »


Au début de ton immersion, les informations coulaient à flots mais dernièrement la source s'est tarie. Et maintenant, tes patrons te pressent de mettre fin à leur misère. De les achever pour de bon. Tu es la balle perdue qui paralyse mais ne tue pas complètement. Celle qui trouve sa cible mais qui nécessite un deuxième tir pour l'abattre réellement. Il nous faut plus de preuves pour les faire tomber Ava, sinon ça ne tiendra pas devant un juge et tu le sais ! T'as cru que ta détermination serait sans faille. Trouve leur faiblesse et sers-toi en pour les détruire de l'intérieur. Que tu ne laisserais rien ni personne saborder tes objectifs. Rapproche-toi d'un des frères si ça peut aider. T'as pensé que tu pouvais te duper assez longtemps pour parvenir à tes fins. Fais tout ce qu'il faut pour les mettre en pièce, tu as carte blanche. Mais t'as surtout oublié qu't'es humaine, qu't'es pas une putain de machine. Que ton empathie est ta plus grande faiblesse. Ava, on est à deux doigt d'y arriver, lâche pas maintenant ! Et qu'tu pouvais pas prévoir que tes entrailles te feraient aussi mal quand t'as commencé à leur accorder une place dans ton myocarde. Les laisse pas te duper, ce sont que des sacs à merde. Tu vas les livrer sur un plateau d'argent avec une innocence enfantine. Tu vas les jeter sous le bus. Pour quoi ? Ava, sérieusement, t'as intérêt à ramener de quoi se mettre sous la dent parce que le chef pense à tout annuler ! Voilà l'idée, donner un os à ronger aux chiens. Qu'ils te lâchent la grappe. Que tu puisses respirer.

Sans grand enthousiasme, tu te rends d'un pas hésitant au Closer. D'habitude tu te rues presque dans cette fourmilière qui grouille de vie. Un chaos qui t'empêche de penser à celui qui secoue ton être et ne laisse aucun rescapé sur son passage. Tu te pares d'un faux sourire et laisse la soirée t'enivrer un moment. Le temps d'un instant, t'oublies que ce soir tu vas devoir les planter dans le dos à nouveau. Que ce soir, ton autre vie va entrer en collision avec celle que tu t'es créée. Que ce soir, tu vas devoir mettre ton nez dans leurs petits papiers. Qu ce soir, tu vas commettre une autre perfidie. Une qui pourrait bien te coûter toute la confiance à peine gagnée. Une qui pourrait bien te couper le souffle. Le risque zéro n'existe pas et malgré tous les conseils dont on t'abreuve, de la théorie à la pratique, il y a un océan d'imprévus.

Le temps défile bien trop vite et bientôt, le bar se vide. La culpabilité enserre tes tripes lorsque tes mains indiscrètes s'aventurent dans des endroits dont elles ne devraient même pas avoir l'accès. Tes yeux scrutent chaque document qui leur passent devant, espérant y trouver un quelconque dîner à jeter aux requins affamés. C'est pas la première fois que tu répètes cette intrusion dans leurs affaires, que tu te permets de violer leur intimité. Mais pourtant, c'est bien la première fois que tu te sens aussi indisposée à accomplir cet exercice sordide. La première fois que tu doutes de ta mission. Tu as calculé ton coup. Tu t'es arrangée pour fermer la boutique. Il ne devait y avoir personne pour te surprendre dans ta fouille. Personne pour découvrir ta supercherie. Et pourtant, c'est bien la porte claquée que, soudain, tu entends.

Pas le temps de refermer un tiroir qu'il t'était interdit, ne serait-ce que, d'approcher. Tes yeux accrochent les prunelles inquisitrices du patron des lieux. Morgan était la partie la plus imprévisible de ton plan. Celui sur lequel tu ne pouvais prévoir le moindre mouvement. Toujours là où ne l'attend pas. N'est-ce pas ? « Je croyais que tu étais fatigué, tu sais qu'il faut t'accorder des pauses dès fois ? Tu te ménages pas assez. » Tu sais que t'es dans un sacré merdier mais tu te laisses pas démonter. Actrice née, on pourrait croire que jouer te colle à la perfection. Mentir est pour toi une simple respiration. Tu lui agites l'inventaire sous le nez, pas dupe quant aux doutes que tu vois naître dans le fond de ses opales. L'accusation au bord des lèvres, tu prends les devants pour lui montrer qu'il se trompe. « Ça fait des semaines que j't'en parle. Et des semaines que tu me dis que tu vas y réfléchir. » L'exercice est beaucoup trop facile, tu l'as tellement pratiqué que ce n'est même plus un défi. Et pourtant, il devient plus difficile de s'y appliquer. L'impression de vomir des mensonges à longueur de journée subsiste et te laisse un goût amer dans la bouche. Tu ne supportes plus cette mascarade mais tu ne peux y mettre un terme. Tu dois jongler entre tes devoirs et ton cœur sauf que les quilles sont plus lourdes à chaque lancer. Mais si tu ne parviens pas à maintenir cet équilibre, ton équipe entrera ici avec ses gros sabots et mettra en cage tous ceux que tu as dénoncé. Pas assez pour complètement les démanteler mais suffisamment pour les briser. Suffisamment pour qu'ils ne puissent pas se relever. De l'autre côté, tu seras reniée. Peut-être même qu'ils auront déjà creusé ta tombe et attendront juste la bonne occasion de t'enterrer pour de bon. « J'ai pris l'initiative, j'espère que tu m'en veux pas. » Ben voyons. Je suis tellement désolée. J'espère que vous pourrez me pardonner, c'est c'que ton cœur hurle à la mort. Tu te persuades que c'était pour les bonnes raisons. Que tout ceci n'était pas qu'une simple chasse aux chimères. Que nul n'est censé ignorer la loi. Mais comment pourrais-tu encore avaler ces salades sans te mentir à toi-même ? Ceux qui font les lois, sont aussi leurs plus fervents contrevenants. Ceux que rien n'atteint mais à qui tout sourit. Et cette fois-ci, tu n'as pas envie de les laisser gagner. Mais t'es toujours tiraillée entre cette vérité et celle que tu croyais appréhender.

Qui aura raison de toi en premier ? Le système ou les malfrats que tu croyais perdus, au-delà de toute rédemption ? Qui t'a finalement dupé ? Les méchants ou les gentils de tes contes de fées ?
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Message Sujet: Re: I'm your Robin Hood. [ft Morgan]   I'm your Robin Hood. [ft Morgan] Empty Jeu 31 Oct - 23:54

ava & morgan / have mercy on me. oh lord, won't you set me free, i'll say, every ocean and back. ( @james norton )

les pupilles divaguent de part en part de la pièce. elle est minuscule et il s'y sent à l'étroit. l'air manque et le peu qu'il parvient à bouffer de ses poumons, l'accule d'une odeur amère, lui restant sur l'estomac. un raclement de gorge. il pourrait bien cracher ses poumons là tout de suite, sur le sol en ciment s'il ne devait pas garder la tête haute et les idées en place. la seule lumière l'aveugle littéralement tandis que l'obscurité semble rester son amie en cette vaste soirée. les mâchoires serrées, il reprend contenance en relevant le bout de son nez. il est où l'fric ? morgan demande. exige. la question qu'il répète pour la énième fois de la soirée. ça commence lentement à la fatiguer. la patience n'est pas un de ses traits de caractère. il en est même tout le contraire. les iris fixent l'âme à l'agonie, en piteuse état, sur une chaise en bois. il a les paupières clauses des coups donnés et les hématomes qui perlent son cuir tanné. il est surement crevé de l'interrogatoire rudement mené par le moins fébrile des mcgrath. si seulement il savait. que face à lui, c'est bien le plus entêté. parce que t'as plus rien à perdre. ni ce soir, ni demain. ni même jamais. le silence, cousu de ses lèvres qui ne s'ouvrent pas, la patience s'effrite au rythme de son agonie et c'est en tendant le bras vers l'arrière qu'il capte tout à coup son attention. le coup est prêt à partir. prêt à bondir. lâcher l'adrénaline fébrile qu'il tient entre ses doigts. les frissons de son échine qui lui tendent les bras. attends attends. morgan fronce les sourcils, stoppe son membre en l'air. fatalité acerbe. il aurait pu lui mettre la gifle de sa vie et c'est avec un pincement au coeur qu'il finit par laisser retomber lourdement son bras le long de son corps. ça le fait tiquer un brin. il était pourtant bien partit. de ces états qu'il renie, inlassablement, au fait, que finalement, il aime bien ça. parce qu'il n'est plus lui même lorsqu'il reprend de la partie. il n'est plus celui qui foule le parquet solitaire du closer. ni même ce dépressif sans but. il est juste le malfrat sans foi ni loi. le mcgrath qui met en ordre les affaires de ses ainés et de ses cadets. tout à coup, la langue est délié. face aux coups qu'il aurait pu donner. face aux coups que le suspect refuse encore, de recevoir. et c'est le long d'un fleuve que l'affaire est réglée. quelques heures plus tard. un corps de plus entassé pour le nom de cette famille pourrie jusqu'à à la moelle. on ne vole pas les mcgrath. on ne ment pas. on ne trahit pas. le deal est signé.
la lune pour témoin,
la nuit en prend soin.

morgan s'est lavé les mains de ce crime. secoue vivement la tête de gauche à droite avant de renfiler le costume qui lui va bien. celui dans lequel on l'attend à chaque fois. celui que ses proches ont l'habitude de côtoyer. le dépressif, l'alcoolique notoire que plus rien ne semble affecter. pas même les insomnies et les coups de gueule invétérés. le closer l'attend sagement. continue cette péripéties sans fin. les voitures s'entassent encore sur le parking, tout comme le clignotement futile de la pancarte signalant l'endroit. il se gare sur la même depuis des années, celle qui lui est bien gardé. et c'est sans crier gare qu'il pousse la porte arrière du lieu, qu'il fait voler en éclat les poussières s'y étant loger. la musique bat encore son plein mais la soirée est sur les prémices d'une fin. ça se sent rien qu'aux lueurs des yeux, aux paupières lourdes qui se ferment lentement et au podium vierge des seules filles qu'il a accueilli ce soir. il ne tarde pas trop longtemps dans la pièce principale. préfère aller se réfugier dans le seul endroit qui est encore sien. la tanière solitaire du loup des lieux. repos salvateur qu'il va s'offrir, à coup de somnifères et de la bouteille de liqueur qui l'attend fièrement et sagement, sur le bois de son bureau. un nouveau coup de main sur la large porte en bois. il a les pupilles basses qui matent le sol juste avant de se rendre compte qu'une silhouette étrangère est déjà dans les lieux. les doigts s'affolent à refermer un tiroir et les iris remontent rapidement vers l'étrangère des lieux. morgan se stoppe automatiquement dans l'entrée, fronce les sourcils tandis qu'il dévisage le moindre de ses traits. j'le suis. t'es chez moi là. qu'il balance tout en refermant la porte dans son dos, désignant d'un doigt son lit dans un coin de la pièce. il est sur la défensive morgan. ne sait pas sur quel pied dansé avec ava. elle a débarqué du jour en lendemain dans sa vie. dans celle de ses frères aussi. elle s'y est accrochée comme une mouche s'accroche à une lumière. à quoi ? morgan saisit chacun de ses mots. n'arrive pas à les mettre en ordre dans son esprit. il n'est pas dupe. mais ne veut pas non plus l'accuser d'un tout et d'un rien. sans preuve exacte. ses pupilles se perdent sur les mains de la brune puis il s'avance, doucement, dépose sa veste sur une chaise avant de lui faire face pleinement. prendre l'initiative. ça le fait sourire un brin. un sourire étiré d'une amertume qu'il n'arrive pas à cacher alors qu'il baye déjà d'une fatigue accumulée. de fouiller dans mes affaires ? de faire comme chez toi ? t'es bizarre ava. tu cherches quoi ? il ne comprend que ce qu'il voit morgan. et en même temps, n'arrive pas à sonder ce qu'elle est. qui elle est. il n'est pas assez suspicieux pour se rendre contre de la supercherie qu'elle est. ni ce qu'elle est capable d'engendrer. une simple employée. c'est ce que t'aimes te répéter.  
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Message Sujet: Re: I'm your Robin Hood. [ft Morgan]   I'm your Robin Hood. [ft Morgan] Empty Mar 5 Nov - 20:29

Ils en veulent toujours plus. Ils s'en foutent des risques que tu prends tant qu'ils ont leur dose. Tu serais leur dealer que ça reviendrait au même. Une petite seringue par-ci, par-là pour les sustenter. Le problème dans ce genre d'affaires, c'est que les preuves doivent être nombreuses et recevables par un juge. Et malgré tout ce que vous avez accumulé, c'n'est toujours pas assez. Comme si on cherchait à leur donner une chance de rentrer dans les rangs. D'être moins bruyants. De faire comme leurs gouvernants. D'être des pions dociles et sages. Mais il est bien entendu que ce genre de malfrats ne souffrent d'aucune autorité. Et certainement pas de la leur. Alors ça les fait enrager ces grattes-papiers. Ils ne peuvent pas les laisser semer la zizanie. Ce serait mauvais pour leur image. C'est pourquoi tu te retrouves dans ce merdier. Essayer de sauver les apparences, d'enfermer les « méchants voyous » pour montrer qui sont les gentils. Et c'est cette hypocrisie que tu ne supportes plus. Comment peut-on condamner ces mêmes crimes qui restent impunis quand vos dirigeants les commettent ? Peux-tu décemment continuer cette mascarade d'une manière aussi abjecte ?

La vérité c'est que t'es plus sûr de rien Ava. Et c'est bien là le cœur du problème. Là où tout s'entremêle. Ce badge qui fut ta fierté, une sorte d'emblème. Il ne représente plus que de la honte à tes yeux. Cette insigne, qui symbolisait les valeurs que tu défendais, n'est rien de plus que déshonneur et regret. Regret d'avoir cru aveuglément que vous alliez pouvoir améliorer les choses. Les rendre meilleures. Mais si les données sont déjà faussées à la base, comment peux-tu encore qualifier ce système de vertueux ? Quand tout n'est que mensonges et manipulations ? Comment peux-tu prendre part, consciemment, à cette vaste blague ? Heureusement que tu ne t'es pas encore mariée avec ton métier, c'est sans mal que tu leur rendras la bague. En attendant, tu t'efforces de chanter encore un peu aux oreilles des plus désireux, histoire d'éviter que le piège se referme totalement sur ces chiens belliqueux que tu as appris à aimer. Tu n'es pas très bonne funambule et l'exercice se révèle assez ardu lorsque la honte et la culpabilité pèse toujours plus sur tes frêles épaules, t'empêchant parfois de garder l'équilibre. Et dans ces conditions, il n'y a que dans la pénombre que se révèle ta vraie ombre.

Ce soir, tu t'improvises actrice face au nez affûté d'Morgan. Heureusement que ton petit jeu est bien rôdé. Qu't'en connais les tenants et débouchés. Parce qu'tu serais pas aussi sereine en d'autres circonstances. Et ce n'est pas de gaieté de cœur que tu feins cette acte. Parce que Morgan, c'est ce patron un peu grincheux, vieil ours malheureux mais toujours alerte. C'est cet homme qui noie son chagrin dans un nombre incalculable de bouteilles et qui se révèle à la nuit tombée, lorsqu'on l'impute des sales besognes des McGrath. Ce linge sale qu'il est chargé de nettoyer. Un homme en proie au désespoir et qui se laisse aller. Et même si votre relation est mêlée de doutes et de suspicion, tu t'y es attachée. Parce que cette distance qu'il entretient, tu l'as méritée. « Je sais, loin de moi l'idée de fouiller mais mes collègues m'ont dit que l'alcool disparaissait vite dernièrement, d'où l'idée de l'inventaire. Pour pouvoir se réapprovisionner et savoir ce qu'on a. » Calmement, tu lui tends la liste validant ta légitimité. Tu n'en retires, cependant, aucune fierté. Il n'y a aucun mérite de subtiliser des soi-disant trésors que le propriétaire ignore posséder. Tes yeux se heurtent au battant clos derrière lui et tu comprends que tu vas devoir ramer encore un peu avant qu'il ne te laisse filer. Aucun problème. C'est même plutôt une aubaine. Il y a un sujet que tu brûles d'aborder mais tu n'as jamais eu l'occasion de te retrouver dans une telle intimité avec ton hôte.

« J'veux juste t'aider. » Jouer sur la corde sensible, histoire de l'amadouer. C'est répugnant à souhait mais pourtant, une part de vraie se cache. Une part qui prend de plus en plus de place. Celle qui t'empêche de te voiler la face. Et c'est bien cette vérité qui tâche. Celle qui tire ce vert fauteur sur ce bleu pur. Et dans tes prunelles, ce combat fait rage. « Pourquoi tu laisses la vie te malmener comme ça ? » Question soudaine mais sincère qui tend à aborder un mal nécessaire. Une connaissance que vous avez en commun. Une personne qui faisait partie des meubles dans un passé pas si lointain. Pourquoi tu l'as laissée partir ? Cette question qui se lit aisément dans tes opales tristes. Parce que voir leur déchéance au quotidien est quelque chose qui t'affecte grandement. Et loin d'oublier ta présence en ces lieux, c'est une fable qui te tient à cœur. Et t'aimerais que ces deux protagonistes puissent connaître un autre dénouement que deux âmes qui se meurent.

Ne te méprends pas, je ne suis pas qu'une voleuse.
De votre conte, j'aimerai en faire une fin heureuse.
Parce que je ne vous vois pas que comme des hors la loi.
Et j'aimerai que cette vérité fasse foi.
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Message Sujet: Re: I'm your Robin Hood. [ft Morgan]   I'm your Robin Hood. [ft Morgan] Empty Mar 10 Déc - 0:37

ava & morgan / have mercy on me. oh lord, won't you set me free, i'll say, every ocean and back. ( @james norton )

il ne songe pas une seconde qu'on pourrait bien le duper. il connait ceux qui en sont capables. les a déjà cerné. les a déjà contempler. les connait sur le bout des doigts. parce qu'ils sont son sang. l'évidence que la trahison viendrait dans son clan. pas besoin de se faire des illusions. pas besoin de faire semblant. sans doute un brin macho sur les bords, morgan, il n'imagine pas une seule seconde que la trahison se dessine parmi le regard le plus docile. le plus doux. des cheveux bruns et une peau porcelaine, n'émettant pas le doute sur le caractère qui se cache derrière. il arrive à lire, à décrypter les signes avant coureur d'une supplication, d'un brin de tristesse, d'une joie. des émotions qui divaguent dans les pupilles des gens. alors que lui même n'arrive toujours pas à trouver le chemin du réconfort envier, pas le moins mériter, mais envisageable quand il sait, que l'épuisement ne cesse de le tourmenter. avec ava, il n'arrive à rien. elle est comme une boule vide. elle est opaque à tout ce qu'il pourrait y déceler. ça le rend curieux et à la fois envieux. comment fait-elle pour paraitre et à la fois, disparaitre ?
les pupilles se croisent,
s'entrecroisent, s'afférent à se décrypter.
t'aimerai ne plus y songer.
le silence plane dans la pièce et morgan ne se sent plus vraiment chez lui. comme si ava s'était emparée du lieu sans sa permission. il tique. fronce les sourcils et referme la porte dans son dos. dépose sa veste un peu plus loin, ampli des interrogations. c'est malsain. sensation vaine d'esprit. déjà trop torturé par celles qui attendent encore des réponses. ça s'emmêlent et s'entremêlent, à n'en plus finir. le souffle coupé et le besoin de respirer. il s'emprisonne dans ce qu'il connait. refuse le changement et les prises d'initiative. il se la joue vieux de la vieille. ne pas ternir sa routine. ne pas balancer une vice qu'il sera bien incapable de rattraper. morgan se noie. morgan ne sait plus. et quand c'est le cas, la seule chose sur laquelle il peut compter, c'est la routine. rien que ça. presque sécurisante. presque familiale. comme à la maison. il ne se veut pas méprisant à son égard. adopte seulement l'attitude qu'il trouve louable, alors qu'il ne la connait pas. alors qu'elle est emprise d'un mystère qu'il ne saisit pas. ses mains ballotent le long de son échine avant de trouver refuge dans le creux des poches de son jean. il a les pupilles ancrées dans les siennes, cherchent la lueur si attendu d'un mensonge à moitié consumé. et c'est un rire strident qui sort en premier de ses lippes suivant de plusieurs mouvements de la tête. de gauche à droite. elle met le doigt, sans le savoir, ou en le sachant, sur un dilemme. c'est parce que je m'enfile toutes les bouteilles. la fatalité et la vérité. à moitié renier. à moitié chuchoter. il le sait, que dans son dos, les ragots vont bon train. qu'il n'est que le piètre frangin qui boit plus d'éthanol qu'il n'arrive à se relever. est-ce qu'elle l'a fait exprès ? de lui sortir ça ouvertement. de l'affubler de ses mots indiscrets. il attrape le bout de papier qu'elle lui tend. gage de sa bonne foi. un froncement de sourcil en le regardant mais aucun intérêt n'est porteur. il ne voit qu'un bout de papier et n'a clairement pas l'esprit de s'y jeter. c'pas ce qu'on dit dans mon dos ? ses iris remontent à ceux d'ava, l'air interrogateur. faisant mine de s'y intéresser. mais la vérité, c'est que morgan s'en fou royalement. de ce qu'on peut bien penser de lui. de ce qu'on dit à son égard, tandis qu'il peine déjà à faire face à ceux qui ont la bonne volonté de lui dire les yeux dans les yeux. bien vite, il dépose la preuve de ses méfaits sur le coin du vieux bureau en bois, inspire brutalement avant de laisser de côté ses idées de vouloir la piéger. il est soulagé. et à la fois étonnement inquiet. inquiet parce qu'il n'a toujours pas réussi à la cerner.
j'veux juste t'aider.
t'aider à te relever.

la sincérité perlée derrière des mots lourds de sens. il est si important que ça à ses yeux ? il compte vraiment ? morgan a toujours renié ce qui lui faisait du bien ou ceux qui lui tendaient une main. la rejeter, tellement plus facile à anticiper. de part en part de la pièce, il entame les cents pas, finit par se réfugier sur le fauteuil mit juste là. les mains posées sur ses cuisses et le paquet de clope qui trône à ses côtés. il ne met pas longtemps à en prendre une, la coincer sur le bout de lippes serrées. sa question le fait tiquer. elle n'a pas froid aux yeux ava. se contente de demander ce qui lui passe par la tête. une idée d'ella. une réelle envie de s'en soucier ? qu'importe finalement. il a toujours eu du mal à se confier. elle m'rend simplement ce qu'elle me doit. la vie. le temps. le destin. qu'importe le nom finalement. la fumée finit bien vite pas s'immiscer dans la pièce. évaporant des odeurs édulcorées de nicotine fraichement consumée. tu t'soucis de moi ou c'est simplement pour l'faire le rapport à ella ? morgan le sait, qu'elles sont amies. qu'elles se sont liées par il ne sait quoi. sur ses gardes. méfiants. avant de baisser les armes, lâchement. j'ai toujours été comme ça ava. le reste n'a rien à voir là dedans. le reste. ses frères. les affaires. le sang et l'armée. ça n'a été juste qu'une grosse vague de plus dans ce qu'il avait déjà piétiné.
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