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 I'll be there when you need me most.

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Message Sujet: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Mar 15 Oct - 18:28

I'll be there when you need me most

I can feel you lying there all on your own. We got here the hard way.
Morgan & Nina

I'll be there when you need me most. 22144b1b13a735b6e49a9317e936016eLe Closer était fermé. Maison encore silencieuse lorsque le soleil venait de se lever. On pouvait entendre ses talons résonner sur le parquet. Nina n’était pas venue travailler, mais bien pour le tirer de cet antre dans laquelle il aimait tant se terrer. L’image d’un Morgan brisé s’était imprimée à l’indélébile sur sa rétine. Donnait un gout amer à ses lèvres fines. La fleur s’inquiétait pour cet homme qui tenait une place particulière dans son cœur. Cet homme qui combla en un éclat, ce vide que son frère laissa. Elle avait l’étrange sensation de retrouver en lui, cet aîné que la vie lui avait arraché. Avec qui Nina se sentait en sécurité. L’épaule sur laquelle la blonde pouvait se reposer. Une personne sur qui compter. Il a été le premier à lui prouver que de bonnes âmes pouvaient se cacher dans l’ombre. Dans ce monde bien sombre. Elle revoyait son corps affalé à ce bar où ses coudes aimaient tant se planter. Où Morgan pensait pouvoir tout oublier. Il ressemblait à une âme perdue dans ce monde où son aîné l’avait précipité. Dans un gouffre dont le blond ne pourra jamais s’échapper. Dans cette arène où son frère lui ordonnait de se battre pour lui. Au nom des McGrath.

Elle pouvait presque voir les griffes du corbeau sur ses épaules accablées par la culpabilité. Elle lui en voulait. À cet oiseau de malheur qui en demandait toujours trop. Aveuglé par cette ambition qui lui faisait défaut. Elle sentait son palpitant au bord du néant. Au bord de ce précipice où Cahal n’hésiterait pas à le jeter. Morgan n’avait pas un cœur de glace. Ses yeux n’étaient pas gravés dans le givre. Il avait le sang chaud. Animé par cette humanité, ces sentiments qu’il désirait renier. Nina savait à quel point Ella pouvait lui manquer. Cette femme pour qui son myocarde ne faisait que toujours plus saigner.

Elle poussa la porte de l’arrière-boutique. Persuadée d’y trouver celui qu’elle était venue chercher. Tirer hors de cette maison du vice et du péché. La blonde posa une épaule contre l’encadrement. Habillée plus simplement. Jean sur les hanches et chemisier blanc. Elle n’était pas là en tant que Rose. Cette fleur qui brillait sous la lune, mais en tant que Nina. Le cygne aux ailes brisées. Ses perles bleues effleuraient ses yeux. Yeux cernés par les soirées trop animées. Derrière lesquels Morgan tentait de dissimuler cette fragilité que la belle pouvait presque toucher. « Hello sweetheart... » L’affection bordaient ses lèvres qui lui souriaient. Il n’y avait jamais eu de sous-entendus. Que cette amitié gravée au fer rouge sur le cœur de la fleur. « Je suis venue te chercher... » Rien que toi. « Te sortir de là. » Rien que toi et moi. Le blond passait trop de temps entre ces murs. Dans cet endroit où on le disait roi. À la couronne d’épines qu’on l’avait obligé à porter. Qui le faisait si souvent saigner.

Elle n’était pas très expansive Nina. Mais assez pour lui montrer qu’elle veillait sur lui. Qu’elle sera toujours là. « Et n'imagine pas que ta gueule de bois te servira d’excuse. » Sa voix se fit à la fois plus mutine et autoritaire. « Ce n’est pas comme si tu avais le choix. » C’était à son tour de l’aider. De lui montrer que sur elle aussi, Morgan pouvait compter. « Je t’amène dans un endroit qui me tient particulièrement à cœur... » Elle lui souriait tendrement. Avec cette moue à laquelle on ne pouvait rien refuser. « Encore un secret que j'aimerais partager. »

Avec toi.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Dim 27 Oct - 17:54

nina & morgan / feels like we're on the edge right now. i wish that i could say i'm proud, i'm sorry that i let you down. ( @nf )

soirée difficile. elles se cumulent le long de son échine. il n'arrive plus à respirer, ni même à se regarder. réveillé depuis des lustres, morgan n'a presque pas fermé l'oeil de la nuit. s'est contenté de regarder le mur de son plafond, sans osciller. la nicotine a longtemps envahit ses poumons rendant le réveil amer. le manque de sommeil, la gueule de bois -mais ça, il ne la retient pas-, la gorge sèche et les ambitions au plus bas. il ne voit plus le bout de cette léthargie et ne sait même pas par où commencer sa journée, lorsqu'enfin, il ose retrouver le sol de ses pieds. la mine en vrac, les pensées, elles s'allongent plus vite que le reste. comme si y avait plus de but à rien. plus de raison de se lever de bon matin. les yeux lui piquent et c'est machinalement qu'il se les frotte, baille un brin avant de remettre ses cheveux ébouriffés sur l'arrière de son crâne. la première pensée va vers le café. la drogue de caféine, troisième supplice de ses papilles. tandis qu'il cherche déjà son paquet de cancéreuse. morgan ne prend même pas la peine de s'habiller. enfile rapidement un bas de jogging avant de sortir de son antre et de retrouver, la froideur du closer encore éteint par la soirée passée. il ne quitte jamais le lieu, éternel supplice de son existence, venant même à l'habiter à défaut de se trouver un appartement convenable. et même si c'était le cas, mcgrath n'y serait jamais. facilité plus que raisonnable. après une bonne cuite, il n'a plus qu'à pousser une porte pour trouver un lit dans lequel s'étaler.
céder à la facilité,
tout ce que tu connais.

les prémices de la lumière du soleil n'ont pas encore taché les murs du closer lorsqu'il foule le parquet. l'âme encore ébranlée par le manque de sommeil perpétuel. dans son sillage, il traine l'odeur de toutes les liqueurs du bar. peut être qu'une bonne douche ne serait pas un luxe mais pour le moment, morgan est plus acculé par l'envie de se faire un café. derrière le bar il passe, s'affaire à la tâche, la clope déjà vissée entre ses lippes fermées. il ne sent même plus la nicotine s'infiltrait dans ses poumons et sa gorge s'asséchait au rythme de ses bouffées. la tasse fumante entre les mains, il continue son va et viens. jusqu'à se poser enfin, dans l'arrière du closer, près des stocks. âmes éradique qui n'a aucune envie de croiser une des filles pour la mâtinée. il n'a pas envie de les entendre blablater de leur soirée et espérer papillonner des cils pour quelques faveurs enviables qu'accepteraient le patron. oh qu'elle est longue cette dépression. oh que t'aimerai en finir une bonne fois pour toute. faire taire ce qui te tiraille. cesser de te battre pour une cause perdue. la main qui machinalement, écrase le mégot dans le cendrier avant de porter à ses lèvres le café dont il avait rêvé. le silence est salvateur. presque réconfortant, le sortant de sa torpeur. les cauchemars ne sont jamais bien loin. percutant son esprit lorsque la nuit tombe, lorsqu'il commence à s'allonger dans un lit défait. y a que le matin où la tranquillité des lieux l'apaise, où il ne demande rien de plus qu'un silence complet.
bien vite effacer par la blonde qui renait.
de sa voix, elle t'apaise d'une plaie.

morgan tourne le visage, ses pupilles bleutées suivant le sillage de la silhouette qui vient tout juste de s'inviter dans la pièce. sur la table, le paquet de clope en trophée. il vient pourtant, tout juste d'en éteindre une. mais finit par en attraper une autre. combler un silence. salut. qu'il souffle doucement, suivit par la brume cancéreuse. un demi sourire servit. il n'est pas très expressif morgan. pas très matinal non plus. pourtant, il pourrait lui dire tout un tas de choses positives à son égard. elle le sait. elle n'a pas besoin de mots pour les conter, ces sentiments amicaux. il reprend légèrement contenance, relève le dos droit sur sa chaise, précédemment avachi comme un ivrogne de comptoir. j'viens juste d'me lever. ou encore, une façon plus subtile de dire qu'il n'avait pas l'esprit à pointer le museau dehors. il est dans une de ces journées où il n'a envie de rien. pas même de sortir son chien. mais nina, elle a les cils qui papillonnent, qui battent l'atmosphère, balayant les poussières qui les entourent. un froncement de sourcil tandis qu'elle vient de piquer sa curiosité. tu m'rappelles quelqu'un quand tu dis ça. comme si tu n'avais pas l'choix. des paroles usées et abusées par le seul maitre de ce supplice sans nom. elle les a surement piqué à cahal, pas de doute sur le sujet. ça pourrait ressembler à une remarque remplie d'amertume mais il n'en est rien. morgan ne pourrait pas se montrer méprisant à son égard. il constate simplement. n'est pas dupe quant au rapprochement. ce n'est pas de la jalousie. non. plus complexe que ça. comme si cahal n'en avait pas le droit. ne l'avait pas mérité. ça l'irrite et l'inquiète. excuse, c'est pas ce que j'voulais dire. morgan se ravise presque aussitôt. de peur de l'avoir blesser. ses yeux percutent une dernière fois les siens avant qu'il ne souffle longuement, se mettant à scruter le fond de sa tasse presque vide de la caféine héroïque qui aurait pu l'aider à se lever. une autre bouffée du tube endiablé. j'dois m'habiller pour cet endroit ? surement oui. mais qui serait-il s'il ne demandait pas ? il a déjà capitulé. signe qu'il ne peut rien lui refuser.
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Message Sujet: Re: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Lun 4 Nov - 20:10

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I'll be there when you need me most. 22144b1b13a735b6e49a9317e936016eIl ravivait chez elle ce sentiment qu’elle tentait d’étouffer. Cette petite fille qui pleurait ce frère presque oublié. La peur au ventre que ce cauchemar puisse un jour se répéter. La rivière calme de ses yeux ne laissait rien paraître de cette crainte qui l’empoisonnait. Jamais la fleur ne cessera de s’inquiéter pour ses irlandais. Ces hommes en perpétuel danger que Nina avait appris à aimer. Elle arrivait à voir en chacun d’eux ce que les autres n’arrivaient pas à apercevoir. Ce reflet dans le miroir qu’ils ne saisissaient pas. Cette âme qui vacillait dangereusement entre les flammes. Héritiers de cet enfer que leur père avait dessiné. Terre aride qui fit pourtant éclore la fleur si fragile. Ils étaient sa nouvelle raison de vivre. Nina avait beau être réservée, il suffisait de la regarder, pour voir à qu’elle était leur dévouée. La loyauté gravée à l’indélébile sur sa peau immaculée.

Mais pour lui, son cœur s’agitait étrangement. Il était différent. Indifférent à cette soif effrénée de pouvoir qui animait ses aînés. Malade de devoir suivre les règles de cette dictature imposée. Pantin à la culpabilité immuable et au palpitant malmené. Morgan, elle voudrait le protéger. Le tirer de cette spirale infernale qui tentait de le broyer. Les addictions pour seule délivrance de ce piège qui s’était déjà refermé. Pour oublier tout ce que ses entrailles ne pouvaient supporter. Il était le plus humain dans cette meute de loups affamés.

La fleur le regardait avec toute l’affection qu’elle lui portait. « Tu viens de te lever ou Morphée n'est pas venu te chercher ? » La réponse noircissait ses perles bleues. Il avait ce teint grisé par les insomnies. Les traits tirés par la maladie. La dépression pour seule compagnie. Morgan semblait toujours plus vouloir s’isoler. Se laisser noyer sans que personne ne puisse venir le sauver. Mais Nina était prête à tout pour l’arracher de ce triste dessein. À lui tenir la main.

Elle arqua un sourcil en entendant sa remarque. Il faisait référence à un autre McGrath. À celui qu’elle aimait d’une autre façon. De celle qui faisait chanter les cœurs à l’unisson. La fleur s’était laissé cueillir par le roi, par le diable. Par celui qui rendait ce monde infâme. La culpabilité vint légèrement la raidir. Mais ses excuses finirent par la faire sourire. Sa main vint délicatement se poser sur l’épaule de l’écorché. « C’est plutôt à moi de m’excuser. » Elle avait la voix douce et ses yeux tentaient de lui exprimer tout ce que sa réserve l’obligeait à taire. « Tu peux rester en jogging si tu veux, aucune importance. » Elle avait son regard mutin, amusée d’attiser un peu plus sa curiosité. « Mais couvre-toi, il risque de faire un peu froid. » Nina avait prévu de l’emmener dans un lieu très précieux à ses yeux. L’éloigner de cet endroit et de tout ce qu’il pouvait représenter. « Je vais commander un taxi, je t’attends dehors. »

Elle garda le secret jusqu’au bout du trajet. Deux heures de route sans que Nina lui révèle où ils allaient. Ce lieu où son père l’amenait lorsque son pays lui manquait. Le taxi s’arrêta au plus près du phare. De cette plage de sable où tout semblait plus sauvage. Plus de bitume à l’horizon, rien que cet air pur et le chant de la mer pour seule chanson. Montauk était ce lieu où Nina aimait s’isoler, s’évader, le temps d’une journée. Cette quiétude qu'elle voulait maintenant partager.

Comme la Suède pouvait lui manquer.

La fleur paya le chauffeur qui était occupé à sortir de son coffre un panier. Morgan devait certainement se demander dans quoi sa protégée venait de l’embarquer. « On va passer la journée sur la plage, rien que toi et moi. J’ai tout préparé, même le repas... » Elle était heureuse de pouvoir passer un moment rien qu'avec lui. « Il m’arrive très souvent de venir ici, lorsque j’ai besoin de m’éloigner, de me ressourcer... » De réfléchir à cette vie qui semblait lui filer entre les doigts. « Viens avec moi. » Elle lui laissait le choix. Le choix de prendre cette main qu’elle lui tendait. Nina voulait l’aider, lui montrer que tout pouvait encore changer. Son sourire était celui d’une sœur sur qui Morgan pouvait compter. Elle n’était pas là pour le juger, simplement pour le réconforter, l’écouter.

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Message Sujet: Re: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Dim 24 Nov - 13:35

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s'enfermer, ne plus voir les prémices de la vie décousue qu'il s'évertue pourtant à mener. il est dans un de ces jours où plus rien ne semble compter. pas même le sommeil mêlé à la fatigue qui consume ses traits. il apprécie, cependant, ce silence qui s'est emparé du lieu. comme s'il avait cessé de vivre. comme s'il était autre chose qu'un club de strip tease. l'échine se tend à chaque mouvement, le fait souffrir des maux qu'il rejette lâchement. il déambule comme une ombre en péril, prend la tasse fumante entre ses doigts avant d'enfin s'installer, dans une pièce pas moins enviable que le reste du closer. la vaporeuse entre les lippes et l'inspiration grandissante. il est entre deux flots : aller se recoucher ou bien s'enfumer l'esprit des nymphes qu'il se fait. qu'importe de toute façon. rien de bien reluisant. rien de bien enivrant. et cette dernière la fumée de la cancéreuse entamée, que le visage de nina se dessine. laissant dans son sillage l'odeur de la bienveillance et d'un sentiment qu'il n'arrivait jamais à distinguer ou bien même à nommer. elle était arrivée dans sa vie comme une ombre silencieuse, avait illuminé un brin de son âme. il s'y était attaché. comme on s'attache à un souffle alors qu'on manque cruellement d'oxygène. elle l'avait prit comme il l'était, n'avait pas cherché à le changer.
et c'est surement la seule chose qui compter.
la seule chose dont il avait cruellement besoin.
morgan a encore les idées embrumées. et nina ne met pas longtemps à le remarquer ce qui le fit sourire automatiquement, secouant la tête de gauche à droite avant de s'octroyer une gorgée de café. il dépose avec précaution la tasse, tourne ses iris vers la blonde qui s'avance. il peut sentir son parfum, maintenant à sa portée. et une fraicheur qu'il lui envie. malgré tout le poids qu'elle semble porter sur ses épaules. malgré tous les maux qui semblent l'accabler. elle a la tête haute nina. elle est bien plus forte que lui. elle n'a pas voulu d'moi. comme à chaque fois. une habitude qu'il aimerai faire cesser mais c'est souvent à coup de somnifères qu'il y parvient. comme si un vice ne suffisait plus. et c'est sur une remarquer qu'il perd le sourire affiché, s'entiche à revendiquer la plus profonde de ses pensées. non sans le regretter. des questions percutent son esprit embrumé. il en perd le fil. songe à ce qu'elle lui trouvait. jamais il n'aurait imaginer qu'un jour, ça pourrait arriver. elle était la lumière, cahal n'était que l'ombre et l'obscurité. pourtant, ils semblaient tous deux s'être trouver. ça lui donne presque la gerbe de les imaginer. ensemble. ou alors, c'est le fait de le voir avec un coeur qui t'écoeures. des excuses pointent le bout de leur nez alors qu'il se met à contempler le fond de sa tasse, la clope fumante entre les lippes. morgan, il refuse de la blesser. des regrets, il en a des tas. jamais près de son minois. le silence qui s'empare de ses lèvres. il a déjà capitulé à sa proposition. sait que de toute façon, il ne peut rien lui refuser. pas même le coeur de son ainé. et pourtant, t'aimerai bien ne pas qu'elle s'y attache. réfuter l'idée que ça pourrait bien arriver. il la laisse voguer vers ton portable, commander le taxi tandis qu'il s'est déjà révélé, prenant le pas vers son antre, tentant tant bien que mal de se donner un peu de courage pour s'habiller. après tout, il lui doit bien ça. au moins une fois.
tout au long du trajet, il avait cédé.
céder au sommeil qui avait fini par l'emporter.
l'éveil fut ardu et compliqué tandis que la voiture se garait. un lieu inconnu s'offre à ses yeux. morgan se relève automatique, sort du taxi suivant les pas de son amie. l'air salvateur embaume ses poumons d'une douce alchimie. presque aussi doux qu'un sourire d'une brune au nom encore endolori dans son coeur. presque aussi doux que le désert de ses souvenirs. mais il ne comprend pas le pourquoi du comment elle l'a amené ici. au bout d'un monde qui s'échoue sur le sable de plage. au bout d'un paradis qu'il ne touchera surement jamais du doigt. morgan scrute le paysage. s'enivre de l'odeur d'écume qui perce ses poumons avant de tourner les yeux vers nina. et tu crois que j'ai besoin d'me ressourcer ? il réfute le fait qu'il est besoin d'aide ou simplement de se laisser couler à se pleurer. non. morgan, il garde tout. jusqu'à l'explosion qui n'est pas encore arrivé. jusqu'au point de non retour qu'il ne veut pas assumer. ses iris retombent sur la main qu'elle lui tend et c'est sans grande conviction qu'il la prend entre ses doigts, se laisse emporter par ce qu'elle voudra. il ne la suit pas parce qu'il pense qu'elle a raison. mais parce qu'il refuse de la froisser. de la contredire dans ses faits. ils descendent, alors, une vaste plaine jusqu'à arriver à la plage où les deux êtres se posent tranquillement, entre deux grandes herbes vacillent au rythme du vent. il est songeur et silencieux. se contente de scruter l'horizon. laisse planer le silence salvateur de leurs maux. il sent le regard de nina, sans doute prête à lancer les hostilités de ses états d'âmes. à lui tendre la perche de la confession. mais morgan rejette cette idée. il n'est pas prêt. pas prêt à se livrer. alors, tout en sortant une énième clope de son paquet, qu'il coince entre ses dents, il prend les devants. alors, d'puis combien d'temps tu t'es entichée de cahal ? ses pupilles bleutées se tournent aussi tôt vers la blonde et un sourire en coin évacué, pointe le bout de son nez sur ses traits tirés. parler d'elle au lieu de toi. et pourtant, tu sais que les réponses ne te conviendront pas. mais c'est surement mieux que celles qu'elle pourrait te poser. celles que tu refuses de solliciter.
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Message Sujet: Re: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Dim 8 Déc - 18:56

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I'll be there when you need me most. 22144b1b13a735b6e49a9317e936016eLe paysage change et défile à un rythme effréné. Mais Nina regarde celui que le sommeil a déjà emporté. Il parait si paisible dans les bras de Morphée. La fleur sourit instinctivement, soupire doucement. Elle aimerait le voir ainsi plus souvent. Que l’amertume cesse de l’accabler. Rien qu’un instant. Mais il y a toujours cette souffrance qui plane autour de lui. Ce mal dont il parait tant épris. Ça la rend malade de le voir dans cet état. Elle en a le cœur en miette Nina. C’est de l’inquiétude qui décime ses rétines. Qui met en berne son sourire, qui se réanime lorsque Morgan se réveille. Et il n’y a plus que de la tendresse dans ses prunelles. La fleur le love dans sa bienveillance. Dans ce regard échangé, une évidence, ce lien entre deux âmes écorchées. Mais l’une tente encore de se relever, pendant que l’autre se laisse sombrer.  

Puis le paysage se fige, on dirait presque une peinture à l’huile. Le soleil brille et le vent fait danser sa chevelure dorée. Fait planer la dentelle cousue à son chemisier. On entend plus que la mer qui chante contre les falaises. Ses yeux se ferment. Comme pour inspirer toute la magie et le calme du lieu. Son océan vient se jeter dans ses yeux. Elle souhaite juste lui donner la possibilité de s’aérer, de s’éloigner. Morgan, rien qu’une journée, prend le temps de respirer. De sourire à cette vie qui pourrait être autre chose qu’une fatalité. « J’ai envie de passer un moment rien qu’avec toi. En ais-je le droit ? » Ses lèvres se retroussent avec douceur. Mutine petite fleur. Nina ne fait jamais les choses à moitié, encore moins quand il s’agit d’aimer. Sous sa réserve se cache cette envie de toujours bien faire. L’imagination aussi vaste et lumineuse qu’un ciel étoilé. Seules férocités que l’on peut lui incriminer. Avec cette douceur qui a le don de déstabiliser. À qui on ne peut rien refuser. La fleur le sait et elle en joue. Cette main tendue pour garde-fou. Elle ne le laissera jamais tomber. Nina est prête à tout. Elle noue ses doigts contre les siens et c’est un sourire que son visage peint. Il accepte pour ne pas la froisser. Nina le sait, que ce privilège lui est accordée.

Ils marchent ensemble, dans un silence seulement brisé par les vagues qui grondent sur la plage. Pas besoin de mots entre ces deux êtres réservés. Il y a ce fil invisible qui noue leurs cœurs. L'irlandais attaché à sa fleur. Cette flamme éternelle, pour celui qu’elle considère comme son frère. D’un mouvement de pieds, la danseuse retire ses souliers et vient s’installer à ses côtés. Sur ce grand drap qu’elle venait de déposer. Le sable prend la forme de son corps maintenant allongé. Nina le regarde, se demande comment il était avant. Avant qu’il ne soit abîmé. Elle aimerait pouvoir l’aider à panser ces maux dont il n’arrive pas à parler. Que son palpitant n’arrive plus à supporter. Il fait rougir la mort entre ses lèvres qui viennent l’interroger. Prononcer le nom de celui qu’elle aime. Entichée, doux euphémisme pour parler de l’empreinte que ses plumes ont laissée sur son corps frêle. C’est toute son âme qui s’est mise à brûler pour Cahal. Mais la fleur se veut imperturbable. Elle fait semblant de réfléchir tout en se redressant. « Oh depuis toujours. » Deux années passées à son bras. N’être rien d’autre que ce bijou que le roi aimait tant porter. Pas plus que ce que son cœur pensait pouvoir supporter. « J’étais juste trop fière pour l’avouer. » A cause de son passé, de cette promesse déjà répudiée. Elle bat délicatement des cils et lance un sourire amusé. Il ne s’attendait certainement pas à la voir répondre avec tant de sincérité. Sans cette réserve derrière laquelle la blonde préfère habituellement se cacher. Elle ne sait pas lui mentir Nina, même si sa réponse ne lui plaît pas. « Et toi ? » Sa voix résonne à nouveau avant qu’il n’ait le temps de désapprouver. « Combien de temps penses-tu perdre encore loin de la belle Ella ? » Aucune amertume dans ses paroles. C’est de l’inquiétude qui vient l’ébranler soudainement. Sa presque sœur le dévisage tendrement. « Je t’ai parlé ouvertement, à ton tour maintenant. »
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Message Sujet: Re: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Mar 10 Déc - 18:26

nina & morgan / feels like we're on the edge right now. i wish that i could say i'm proud, i'm sorry that i let you down. ( @nf )

ça plane au dessus d'elle. une douceur incontrôlée d'une voix qui arrive toujours à l'apaiser. elle panse ses maux et ses blessures, les efface un temps de sa présence salvatrice. elle compte bien plus qu'elle ne l'imagine surement. s'est immiscée dans leur vie pour ne jamais en sortir. lâchement, morgan a toujours réfuté l'idée que l'amour pouvait papillonner au sein de la cage thoracique de son ainé. il déteste amèrement, autant qu'il pourrait aimer passionnément. il brise autant qu'il anime. des excès en tout genre d'une fratrie sur le fil, constamment sur le point de se briser. dans l'atmosphère, ils ne sont que des brins de poussières. devraient songer à redescendre sur terre. il a l'impression parfois, morgan, qui est le seul à voir la réalité en face. à contempler de ses iris bleutées, le mal émergé. le mal s'assouvir des passions les plus redoutables tandis qu'ils se contentent tous de prendre ce qui leur est dû, sans songer un seul instant à ceux qu'ils piétinent sur leur passage. il éprouve la culpabilité des autres, en plus de la sienne. lourd fardeau déposé sur ses épaules sans grande conviction qu'il tienne encore bien longtemps.
l'envie de tout laisser tomber,
le naufrage tant espérer.
les pupilles s'ouvrent sur le paysage. les dunes de sable et les plantes encore vertes. la nature est sur le point de changer. ça se voit à la façon si douce que les couleurs ont, de s'entremêler. des notes de vert parsemées par le marrons qui assombrit l'ensemble. comme si toute la beauté des choses allait venir à disparaitre. juste une question de temps. une question de seconde qui défilent autour du cadran. la fraicheur ne le paralyse pas non. elle l'enivre. le fait se sentir vivant. encore quelques secondes à songer. encore quelques secondes à respirer. bien vite évaporer par la cigarette fièrement allumée. elle se consume entre ses lippes resserrées, entame de le faire succomber. mais qu'importe si ce n'est pas la nicotine qui le fusille. il finira de toute façon à l'asile. nina s'inquiète. mais nina s'inquiète tout le temps. à croire que c'est devenu son passe temps. pour ses beaux, il est bien prêt à faire un effort. se laisser aller au réconfort. loin de leur quotidien et ce qui les maintient. les deux âmes s'échouent sur une couverture de fortune, scrutent l'horizon dans un silence de plomb. avant qu'il ne vienne briser l'écho des vagues, le premier. il le sait, qu'elle est sur le point de le questionner. alors, morgan prend les devants, espérant simplement que le sujet ne soit pas vite éclipser par les pensées que la blonde pourrait amener. le sujet de l'ainé revient vite au tapis. comme une évidence que seul lui n'avait pas comprit. ça le révolte dans le fond. ça le révolte parce que cahal ne la mérite pas. trop douce pour ce monde. trop douce pour les irlandais. oh, nina, tu as trop succombé. ses pupilles reportent alors, leur attention sur la belle. il esquisse un sourire mais n'en reste pas moins inquiet, presque révolter qu'elle s'y soit laisser piéger. du bout des doigts, il attrape la clope encore fumante, avale sa salive, attendant les réponses. mais tu veux pas les entendre. tu n'veux rien savoir. tu préfère te laisser aller au désespoir. il écoute chacun de ses mots. en pèse le poids et reste dans l'incompréhension. depuis toujours. le rire strident sort d'entre ses dents tandis qu'il secoue la tête vivement. il ne l'aurait pas cru pourtant. trop fière ou c'est lui et seulement lui qui n'voulait pas que ça se sache ? de son intimité, cahal y est farouchement attaché. alors qu'il se permet tous les jugements possible à l'égard de ses frères. alors qu'il se permet l'impossible du moment que ça sert sa cause première. il tourne la tête, efface le sourire indiscret qui lui colle à la peau avant de reprendre une dernière bouffée du cancer en tube. se remettant alors à contempler les vagues qui s'échouent face à lui. qui s'écrasent sur le sable humide de la pluie.
et les questions tant redouter,
elle les poses, sans s'en soucier.
il baisse la tête machinalement, se mord les lèvres assidûment. inspiration qu'il prend. et c'est les secondes qui s'écoulent. les secondes dans lesquelles morgan cherche ses mots. et les réponses aussi. elle a mit les pieds dedans nina. dans son incompréhension et tous ses ressentiments. la relation qu'il aimerai oublier autant que renier. mais ces actes ne vont jamais avec ses mots. à croire qu'il le fait parfois exprès. tu sais, c'pas juste une question de l'aimer encore ou pas. il met du temps. pèse chacun de ses mots. revenant à ses pupilles parsemées d'un bleu étincelant. j'lui en ai jamais voulu pour ce qu'elle fait. mais ce monde, ce bordel dans lequel on vit, j'ai aucunement envie d'le partager. il parle avec un certain recul sur les évènements. voit très bien que le chaos règne en son sein. ne veut pas le partager. refuse de l'y engouffrer. égoïste ou générosité. qu'importe finalement. son choix est déjà fait. alors j'dirai qu'on doit simplement tourner la page tous les deux et passer à autre chose. parce que t'es plus capable de le supporter, tout ce mal que vous vous infligez. t'as déjà le coeur trop lourd à porter. et, avec ces mots, il aimerai aussi que nina prenne conscience qu'elle s'est engagée sur une pente glissante avec l'ainé. qu'elle pourra peut être bien y perdre un bout de sa destinée.
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Message Sujet: Re: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Ven 27 Déc - 14:35

I'll be there when you need me most

I can feel you lying there all on your own. We got here the hard way.
Morgan & Nina

I'll be there when you need me most. 22144b1b13a735b6e49a9317e936016eIl y a ces évidences qu’on ne peut renier, cette affection que tu as pour lui depuis ce soir où vos chemins se sont croisés. Depuis que tu as trouvé ta place de rose auprès des irlandais. Morgan est le seul à connaître tous tes secrets. Tu lui as donné ta confiance, il a su effacer en toi toute forme de méfiance. T’as su le lire entre les lignes de ses silences. Voir sa fragilité si bien cachée à travers ce calme qu’il peint avec impudence. Tu voudrais lui arracher toutes ses souffrances. L’envoyer loin de ce roi qui fait de lui un martyr. Mais ton amour pour lui t’empêche de le trahir. De lui enlever ce frère qu’il semble pourtant aimer. T’aimerais qu’il puisse se voir à travers tes yeux. Lui prouver qu’il y a toujours un soleil derrière un ciel orageux. Qu’il mérite tellement mieux. Tu veux le secouer, l’empêcher de sombrer. Tu sais qu’il voudrait tout oublier, même ceux qui désirent l’aider. Même toi, Nina. Mai ça aussi tu serais prête à lui accorder, si seulement il te promettait de ne plus jamais capituler. Oh Nina, si seulement Morgan savait à quel point il est devenu indispensable. Mais t’es incapable de le dire à haute voix, c’est plus fort que toi.

Alors elle le regarde, le dévisage avec cette inquiétude qui jamais ne la quittera. Ils laissent la quiétude du lieu les emporter, dans un silence que la fleur n’ose briser. Elle espère que les vagues auront le pouvoir de le bercer. De panser ces plaies qu’elle n’est pas à même de cicatriser. Mais Morgan ouvre les hostilités en évoquant le nom de son aîné. Celui que Nina s’est hasardé à aimer. Elle joue la carte de la sincérité, étale cette vérité qu’il ne saurait contrer. Qui lui donne ce rire dénué d’affection, de toute forme d’approbation. « Je n’ai jamais dit que c’était réciproque... » Ses yeux se plissent et se jouent de lui. Il y a une part de vérité dans ce qu’elle vient de dire. Comment savoir si le roi ne se joue pas de la belle, depuis qu’il s’est emparé de ses lèvres. La peur au ventre de devenir ce pantin, cette vulgaire poupée qu’il pourrait briser. « Arrête de prendre ton air renfrogné. » Pourtant Nina, t’as si peur de ne pas être aimée. D’être à nouveau abandonnée. Tu sais qu’il désapprouva votre relation. Qu’il dénie chez son frère toute forme d’émotion. Mais tu n’es pas venue ici pour avoir cette discussion.

C’est à son tour de poser les questions. Celles tant redoutées, que son amie prononce en toute impunité. Nina le laisse chercher ses mots, l’écoute sans en prononcer. Les yeux inondés par la tendresse qu’elle éprouve pour lui, la fleur reste sage et tend une oreille à son cœur alourdi. Elle déchiffre ce qu’il tente de lui dire. Ce message passé, que son protecteur espère voir compris. Son bleu ne quitte pas l’irlandais, il se livre plus qu’elle ne l’espérait. Elle a ce sourire un brin amer. Nina se rapproche délicatement, sans un bruissement. Elle pose sa tête sur son épaule, avant de faire chanter son accent d’hiver et que leurs maux ne se frôlent. « La vie n’est qu’un piètre bordel Morgan, quoique nous fassions. » Sa voix se veut tendre, mais plus posée. Elle laisse un silence les envelopper avant de continuer. « J’avais beau mener une vie paisible, ce n’est pas pour autant qu’elle m’a épargnée. » Que la mort n’a pas essayé de l’emporter, que ses rêves ne se sont pas brisés. Sa main touche instinctivement sa cuisse alors que ses yeux s’assombrissent. « Ton monde n’est pas si horrible que ça, crois-moi. » Il est juste baigné dans l’obscurité, ne fait pas semblant de briller. Tout le monde sait à quoi s’attendre en y mettant les pieds. Pas comme ces étoiles qui ont tenté de te duper. Il y a cette rancœur qui vient la crisper. Qui fait redresse le cygne blessé. « Et toi, tu mérites bien mieux que ça. »  Elle a le regard limpide et bienveillant. « T’as le droit d’être heureux. T’es quelqu’un de bien Morgan. » Plus que tu n’oses l’imaginer. Nina déborde de sincérité. « Mais t’es trop bon pour le remarquer. Au point de préférer te laisser crever plutôt que de prendre le risque de l’aimer. » Les mots sont difficiles à prononcer. Elle déverse ce qu’elle n'est plus en mesure de supporter. « Tu t’obstines à vouloir l’oublier, alors que tu sais très bien que tu n’y arriveras pas. Pas comme ça. » Par en restant derrière ce bar, à tenter de rendre le réel dérisoire. Tu l'aimes trop Ella. « Tu vas me dire que tu n’as jamais demandé que je m’inquiète pour toi. Que je n’ai pas à me mêler de tout ça. Dommage pour toi, t’aurais dû me laisser dans cette ruelle me faire violer au lieu de venir me sauver. » Elle le provoque à sa façon, avec sa douceur et toute son affection. Ses yeux se brisent contre les siens. « Je tiens bien trop à toi pour te regarder sombrer. » Sa réserve se lève et Nina se tait. Sa tête se baisse contre ses bras noués, autour ses genoux relevés contre sa poitrine éreintée. T'oses plus le regarder. C’est un cri de détresse que tu viens de lui lancer.

(c) calaveras.
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Message Sujet: Re: I'll be there when you need me most.   I'll be there when you need me most. Empty Ven 31 Jan - 8:20

nina & morgan / feels like we're on the edge right now. i wish that i could say i'm proud, i'm sorry that i let you down. ( @nf )

il a le coeur épanché sur le reste de sa vie solitaire. morgan, il est comme dans une roue qui n'arrête jamais de tourner. incapable de se poser pour voir les choses concrètement, avec sérénité. il pose des cloisons, une à une, autour de lui. empêche n'importe quel être d'y pénétrer. une prison faite d'un tout et d'un rien. une culpabilité qu'il prend et ne rejette jamais. ses épaules sont lourdes. difficiles à porter. et jour après jour, il cumule un peu plus. se sent dépérir sans chercher à aller mieux. il croit profondément mériter tout ce qu'il lui arrive. surtout le mauvais. cherche toujours la faille dans le bon. le moment fatidique où ce sera trop beau pour être vrai. alors, inconsciemment, il ne profite jamais des bons instants. attend avec une certaine impatience, la seconde où tout va basculer. elle est inévitable, presque provoquée. dans les méandres d'un esprit torturé, y a plus rien à trouver. les trésors du monde se sont envolés. y a plus que le chaos et le désordre. la seule reconnaissance qu'il attend du monde et qu'il redemande sans rechigner.
t'attends la fin.
la fin d'un rien.

les pupilles divaguent, de l'horizon aux iris de nina. cherchant un repère auquel se raccrocher tandis que la conversation mène son chemin. ils passent d'une vie à l'autre, cherchent surement les failles. morgan ne comprend toujours pas l'engouement qu'à la blonde pour son ainé. ne cherche pas à le faire non plus. sa vie privée, pas la sienne. il espère simplement qu'elle ne s'y brûlera pas les ailes. il sait ce que c'est d'être proche de cahal. de s'aventurer dans les routes sinueuses de son esprit malmené. les conséquences sont ardues. parfois difficiles à encaisser. toujours proches d'un précipice jusqu'au point d'y tomber. mais nina n'est pas là pour parler d'elle. non. elle est là pour parler de toi. toi et tes sentiments. toi et ella. toi et cette histoire sans fin. sans foi ni loi. ses doigts cherchent où se placer. inspiration qu'il prend avant de peser chacun de ses mots. de délivrer un bon de ses pensées. il ne parle que très rarement, surtout quand il s'agit de lui et de sa vie privée. de ce qu'il ressent. percer un abcès encore béant. morgan n'en a pas l'habitude. se contente souvent de le camoufler derrière d'autres problèmes. mais ils ne sont que des échappatoires de plus pour ne pas mettre en avant ce qui ne va pas réellement. ça fait des années qui s'enlise dans ce mensonge vieux comme le monde. des années qu'il réfute l'idée que le contraire pourrait sans doute le sauver. alors, énumérer les faits n'est pas chose facile. il essaie. fait comprendre à nina les tenants et les aboutissants. se perd dans ses propres explications. il cherche une fuite, un excuse surtout. se contraint à porter sur ses épaules des problèmes qui n'existent surement pas mais qui sont pourtant là. au loin. dans cette brume épaisse qui l'entoure. la fatalité. il ne cherche pas à l'esquiver. veut simplement s'en abreuver. y a pas de destin, encore moins d'étapes pré établies. y a juste la vie et ce qu'il rejette platement. avec une certaine lâcheté. plus simple de fuir. moins facile de se rendre à l'évidence. c'est un cercle vicieux, sans fin. provoquer le chaos, comme un sale écho. tout ce que tu mérites, tout ce que tu dois au monde. des actes des uns et des autres, surtout des tiens, t'en prends le fardeau. y a ses iris qui se perdent sur le bleu de l'océan, reviennent à celles de nina avant de combler le silence de ses traits tirés. ce n'est pas un sujet sur lequel il aime s'étaler. parce que morgan se livre peu, donne juste assez pour faire taire les questions les plus sensibles. divague sur des mots, laisse les points en suspens. et la tête de la douce se repose doucement contre son épaule. en un pincement de lèvre, il comprend toutes les blessures qui semblent les submerger. cette douceur incontrôlée qu'elle fait passer et les mots qui ne tardent pas à être livrer. morgan les écoute. les prend en considération mais n'y croit pas pour autant. il reste persuader de ce qu'il est et de ce qu'il a engendré. même la plus docile des voix ne peut le faire changer d'avis. alors, il se contente du silence qui consume ses lippes, inspire lentement.
le compte à rebours à commencer,
tu l'sens se faufiler.

dans ses doigts, il emprisonne une pincée de sable, le laisse s'envoler entre ses phalanges blessées. il aimerai pouvoir croire tout ce qu'elle lui a balancé. toute cette mélancolie qu'elle fait planer au dessus de sa tête. y a longtemps qu'il ne croit plus aux contes de fée, ni même à l'amour inconditionnel. la vie parfaite, aujourd'hui révolue, jamais vraiment convenue. tu t'voile la face. qu'il finit par balancer, retrouvant la couleur si sinueuse de ses pupilles. tu dois l'savoir pourtant, que notre monde n'est pas bon. que ce qu'on fait n'est pas bien. elle en est la preuve ultime, finalement, nina. à écarter les cuisses pour un peu de fric, qui ne va même pas dans ses poches. à se complaire dans un univers surfaits, emplie de mensonges. elle ment tous les jours. sourit pour rien. se tue à la tâche pour des frères qui n'ont rien à foutre de sa docilité, si ce n'est gonflé un égo. ouvre les yeux. tu m'parles de te sauver et tout ce que j'ai à t'offrir c'est un bout de purgatoire. on a rien de bons gars. et ça le dégoutte un peu plus. ça le répugne. tout. absolument tout. ce qu'il est. ce qu'il a. ce qu'il fait pour l'obtenir. il pourrait s'en sortir. balancer les morceaux de son existence, redonner la liberté à ceux qui l'ont durement gagné. morgan n'en a simplement pas la force. se complait à se dire que le contraire n'est pas envisageable, qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. réveille toi nina. maitre d'un destin qu'il ne veut pas. doucement, il s'avance, dépose un baiser sur son front. un geste affectif qui le révolte. il l'apprécie autant qu'il déteste ce qu'il a fait d'elle. autant qu'il hait ce qu'elle, elle aime. il se racle la gorge, tasse la distance salvatrice avant de retrouver le sol de ses deux pieds. dans les méandres d'une confession que t'es pas prêt à livrer.
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