SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

Partagez

 

 (bronx), 'till i collapse

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




(bronx), 'till i collapse Empty
Message Sujet: (bronx), 'till i collapse   (bronx), 'till i collapse Empty Dim 29 Sep - 11:40

tu peux pas merder Vince,
pas encore, pas une nouvelle fois,
tu peux pas encore perdre un job.

tu peux pas faire comme la dernière fois, tout foutre en l’air pour les beaux yeux de ta belle, pour les beaux yeux de Céleste, tout faire valdinguer sans pensée aux conséquences. T’as besoin de fric, au moins pour payer ton appart, pour essayer d’avoir la vie de monsieur tout le monde, pour essayer de faire comme ces gens qui se lèvent chaque matin, travaille, mange, dorme. ouais voilà, ou t’en est, le petit extra de la bijouterie liquidé pour rembourser les Hell’s et le putain de business dans lequel tu’avais plongé. de mauvais choix, en mauvais choix, pour une mauvaise vie. et tu te retrouves encore coincé ici, loin de ta vie rêver, de tes plages de rêves et de tes cocotiers. tu continues à la rêver ta vie ailleurs, à l’espérer, avec la certitude qu’un jour tu finiras par l’avoir, que tout cela restera loin derrière toi.

mais ce soir encore tu traînes devant l’entrée du club, les mains dans les poches, les nuits sont de plus en plus fraîches, et te paraissent de plus en plus longues. tu laisses passer des visages qui te dégouttent, des yeux lubriques qui viennent ici chercher un peu de compagnie, de belles créatures à regarder, à toucher, parfois. ça te donne envie de vomir tout ça, ces vieux pervers qui n’ont rien su fait de leur vie, encore moins trouver une belle fille à serrer dans leurs lits chaque soir. ça te dégoutte autant de savoir que ces filles-là, qui se déshabillent pour un peu plus de billet n’ont, pour la plupart jamais choisie d’atterrir ici. mais tu joueras le preux chevalier plus tard Vince, pas ce soir, pas demain, pas la semaine prochaine non plus, parce que t’as besoin de ce fric, et parce que tu sais que tout le monde ne peut être sauvé.

Quelques mots électroniques échangés, une bouteille à la mer lancé dans l’espoir qu’elle s’y accroche. c’est ce qu’elle a fait, elle a répondu, d’abord de son attitude que tu détestes, quand elle joue les divas, reine de glace qui donne froid au coeur, puis elle s’est adouci. jusqu’à te demander si elle te manque. jusqu’à ce que tu lui dises que oui, qu’en retour elle te réponde qu’à elle aussi. bien sur que vous vous manquez, vous n’avez pas appris à vivre sans l’un ou sans l’autre, vous n’avez pas appris à être séparé si longtemps. cette fois-ci ta crue que c’était la bonne, la seule et unique fois où il n’y aurait pas de pardon, de nouvelle chance, de nouveau départ. la seule et unique fois où tu l’aurais perdu, pour de bon. et tu ne peux t’y résoudre, la vérité Vince, c’est que tu ne peux laisser partir Céleste. tu ne traînes pas après la fin de ton service, t’engouffre dans le métro pour retrouver le Bronx et ses rues agités, les impasses sales et ton immeuble, au milieu de tout ça. tu n’as pas le temps de te poser qu’on frappe déjà à ta porte, découvre ta belle que tu laisses passer, invite à entrer dans l’appartement qu’elle connaît bien. “Installe-toi, je viens de rentrer”, tu ranges rapidement quelques affaires qui trainent, laisse sur un coin de la table les quelques effets personnels qu’elle est censée reprendre ce soir. “tu veux boire un truc ?”, t’as déjà une main sur les bières, parce que tu la connais par cœur Céleste, parce qu’elle est surement la personne qui te connaît le mieux en retour. parce que vous êtes fait pour être ensemble.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




(bronx), 'till i collapse Empty
Message Sujet: Re: (bronx), 'till i collapse   (bronx), 'till i collapse Empty Sam 12 Oct - 23:54

tes pas te guidaient naturellement vers cette destination que tu ne connaissais que trop bien. rues empruntées des centaines de fois, la ligne de métro où tu reconnaissais les habitués, l’arrêt que tu connaissais par coeur.

28 minutes, c’était exactement le temps qui séparait ton appartement de celui de vince. 28 minutes, ce soir, ça te paraissait si long. certainement parce que ce soir, tu te posais mille questions.

est-ce que tu avais bien fait de venir ?

tu n’aurais pas pu faire autrement, tu te refusais à vivre une journée de plus sans lui. ce soir, la nuit, tu voulais la passer dans ses bras. et une petite partie de toi n’était pas d’accord avec cette option, une infime partie de ton cerveau te demandait de résister, de ne pas y retourner, de trouver quelqu’un d’autre. un homme qui ferait attention à toi, qui te ne blesserait pas et que tu ne blesserais pas en retour. mais c’était vince que tu voulais. c’était lui que tu aimais, il était ton avenir et tu en étais certaine. tu ne savais pas comment ça allait se passer, vraiment pas, et ça te terrifiait un peu. tu sortais de la bouche de métro, airpods dans les oreilles et tu marchais vite, pas franchement rassurée de te trouver seule en plein milieu du bronx à cette heure là. tu atteignais l’immeuble de vince, et tu montais les marches deux à deux. tu frappais finalement et tu attendais quelques secondes.

tu avais hâte de le voir. vraiment hâte.
il t’avait terriblement manqué.
terriblement.

il venait ouvrir, et tu enlevais tes écouteurs pour les mettre dans la poche de ton jean. tu esquissais un sourire et tu entrais dans l’appartement. il rangeait quelques affaires et tu l’observais, alors qu’il posait tes affaires sur la table basse. tu tournais la tête quand il parlait de boire un coup, et tu acquiesçais lentement. « oui, une bière s’il te plait. » tu soufflais en t’installant dans le canapé et en soupirant un peu. il amenait déjà le pack et tu souriais un peu. « comment tu vas ? » tu demandais alors tout doucement en l’observant de longues secondes. tu avais l’impression d’avoir été séparée de lui pendant des années. c’était trop.

qu’est-ce qu’il était beau.
« tu m’as manqué, tu sais. »
murmures sur les lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




(bronx), 'till i collapse Empty
Message Sujet: Re: (bronx), 'till i collapse   (bronx), 'till i collapse Empty Mar 5 Nov - 20:00

tu sais ce qu’on dit de vous,
de celeste et vince,
d’une putain de relation sans logique.

c’est pourtant indissociable. Vince et céleste, Céleste et Vince. comme Roméo et Juliette, Bonnie et Clyde, ou même la belle et la bête. Y'as pas à se demander qui est la bête dans votre relation Vince, tu sais depuis toujours que c’est toi, tu sais bien qu’elle ne serait pas comme ça si tu ne l’étais pas, tu sait bien que si tout est foutu par terre c’est ta faute, uniquement ta faute. T’as beau raconter à tes potes qu’elle est folle, invivable, complètement cintrée, qu’elle te mérite pas, tu sais que c’est faux. c'est toi qui la mérite pas Vince. Et t’es qu’un putain de con.

pourtant c’est une évidence, tu l’aime, c’est même inévitable.

aussi évident que toutes les vérités du monde, et vous revenez toujours l’un vers l’autre. poussé par la nature de vos sentiments, par le manque de l’autre. bien sur qu’elle te manque, bien sur que tu’as encore de la rancœur, des sentiments amers, des relents de méchanceté. paradoxe des sentiments que tu éprouves pour elle. tu voudrais l’éloigner, une fois pour toute qu’elle s’en aille, sans jamais se retourner, sans jamais revenir. tu voudrais qu’elle reste, pour toujours, ne jamais plus la voir passer la porte de ton appartement. qu’il ne reste que vous. un cocon délicieux, des heures à traîner dans le noir, à s’enlacer dans les draps défaits, à fumer les quelques joints qui traîne. comme avant. comme au début. comme quand tout été plus simple. un message pour tout recommencer, qu’elle revienne à toi, un prétexte, des affaires à récupérer. et ça marche, elle débarque, peu de temps après ton retour à l’appartement. tu l’invites à entrer, lui propose à boire, attrape déjà les bières dans le frigo.

retour au salon, tu lui tends la bière fraîchement ouverte, t’installe en face d’elle, sur la table basse. elle t’observe, te demande doucement comment tu vas. un haussement d’épaules alors que tu trempes tes lèvres dans la mousse. “ça va, comme d’habitude”, ça va toujours Vince, c’est la vérité, peut-être parce que tu sais que tout pourrait aller bien plus mal. tu ne lui parle pas pourtant d’ada, de ton nouveau poste au Closer, du reste. de tout ce qui s’est passé pendant ces longs jours, ces longues semaines loin d’elle. elle confesse céleste, que ces jours lui ont paru longs, une éternité probablement, assez longtemps pour que tu lui manques vraiment. tu l’observes, le regard plus doux que lors de vos dernières altercations, “toi aussi”, réponse sincère, presque muette, parce qu’il faut ranger sa fierté de coté pour le dire un peu plus fort, parce que t’en est incapable. oui elle t’a manqué, terriblement. pas tous les jours, pas toutes les heures, mais celle où tu pouvais être seul, pensé librement, celle où l’Étreinte de ses bras devenait un manque cruel. comme une partie de toi que l’on aurait violemment arrachée. t’inspire, derrière une nouvelle gorgée. “j'sais pas ou ça nous mène tout ça Cel'...”, tu dois l’avouer, tu as rarement été aussi perdu, plongé dans un néant dramatique, sans savoir si votre relation est sur le point de s’éteindre, ou au contraire, de renaître. tu cherches les réponses, espère qu’elle pourra t’en donner.

@celeste warner
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




(bronx), 'till i collapse Empty
Message Sujet: Re: (bronx), 'till i collapse   (bronx), 'till i collapse Empty Jeu 2 Jan - 17:22

tu esquissais un petit sourire quand il répondait qu’à lui aussi, tu lui avais manqué. tu te mordillais les lèvres et tu jouais quelques instants avec tes bagues, cherchant tes mots. tu ne savais pas vraiment par où commencer, tu avais tant à lui dire. et finalement, c’est lui qui se lançait.

où ça vous mènerait, cette histoire ? t’en avais aucune foutue idée.
« je ne sais pas non plus. » tu soufflais doucement en haussant un peu les épaules.

mais il y a une chose que tu savais, c’est que tu l’aimais. indéniablement, irrémédiablement. et tu ne pouvais pas continuer à vivre sans lui, même si ça signifiait souffrir, encore un peu plus. tant pis pour la souffrance, tant que tu l’avais à tes côtés. tu glissais doucement ta main sur la sienne, la serrant un peu du bout des doigts, en reposant ta bière sur la table basse.

« je ne veux plus vivre sans toi, vince. j’y arrive pas, faut bien se rendre à l’évidence. j’ai fais que danser, danser, danser ces derniers mois, pour ne pas penser à toi. à nous. et même en dansant… j’arrivais pas complètement à ne pas penser à toi. » tu soufflais doucement en haussant les épaules. tu soupirais un peu et tu te mordillais les lèvres en l’observant de longues secondes. « je sais que tu ne peux pas me promettre que tout ira bien, que ça ne sera pas compliqué mais… je m’en fiche. je t’aime… » tu ajoutais dans un soupir, ne parlant pas trop fort, comme si tu lui faisais une confidence. il le savait, que tu l’aimais, tu lui as toujours dit, jamais caché. pourtant, tu n’arrivais pas à revenir, parce que tu estimais que c’était à lui de faire le premier pas, parce que toi aussi dans le fond, t’as un égo démesurée et une fierté un peu trop présente. tu avais attendue son message pendant tous ces mois, ne sachant même pas si il allait reprendre de tes nouvelles un jour. t’aurais pu le laisser s’échapper, avec une autre. partir au bout du monde, comme il le souhaitait à un moment donné. et en y pensant, ça te rendait malade. tu n’acceptais pas qu’il puisse aimer une autre. toucher une autre.

tu l’observais de longues secondes, et tu tournais lentement sa tête vers la tienne, pour venir l’embrasser délicatement. tu ne savais pas quoi lui dire d’autres, tu étais prêt à tout quitter pour lui, même si ça n’avait aucun foutu sens. mais si il te le demandait, là tout de suite, tu le ferais. tu le suivrais, où il le désirait. tu fermais les yeux en l’embrassant une nouvelle fois et tu mordillais sa lèvre, la tirant un peu avant de glisser ta langue contre la sienne, pour un baiser plus langoureux, que tu rompais au bout de longues secondes. « et si on arrêtait de réfléchir juste un peu ? » tu demandais alors.

juste un peu vince, quelques minutes, quelques heures.
oublier nos erreurs, nos faiblesses.
juste s’aimer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




(bronx), 'till i collapse Empty
Message Sujet: Re: (bronx), 'till i collapse   (bronx), 'till i collapse Empty Jeu 30 Jan - 10:42

Céleste c’est l’antidote,
et le putain de poison qui coule dans tes veines,
comme si elle était la seule à pouvoir te sauver

Ce n'est pourtant pas comme si tu ne connaissais pas les conséquences à tout ça, comme si tu ignorais ce qu’il adviendrait de vous en continuant sur se lancer, la pente descendante qui vous pousse chaque jour un peu plus dans une spirale infernale. Ce n'est pas non plus comme si tu n'avais pas la volonté pour tout arrêter, t’es de ce genre à avoir une idée en tête, à te lancer sans penser aux conséquences. et pourtant tu n’en fait rien. épris d’elle, de votre relation, de tout ce que vous formez ensemble, de vos hauts, de vos bas. et puis tant pis si chaque jour est un peu plus difficile, si chaque engueulade est a chaque fois un peu plus douloureuse.

mais cette fois-ci t’a l’impression que c’est différent, qu’il n’y aura pas de retour en arrière, pas de seconde chance. T’as l’impression que cette fois c’est la dernière l’ultime possibilité de faire quelque chose de tout ça, de votre relation. un nouveau départ ou le gong final.

planté en face de toi, Céleste partage ses craintes, les mêmes que les tiennes. une main se glisse dans la tienne, serrant un peu plus fort le bout de tes doigts, son regard ne te lâche plus. elle confie Céleste, de ne plus pouvoir vivre sans toi, de ne pas t’effacer de ses pensées, de penser à toi, constamment. elle veut une nouvelle chance, un nouveau départ, un regain d’énergie et puis advienne que pourra. elle t’aime. Elle n’a jamais eu de mal à le dire Cel, ces petits mots faits de pas grand-chose et qui pourtant ont un porté si important. ces petits mots que tu’es bien incapable de prononcer parfois. souvent. trop surement. elle voudrait bien l’entendre un peu plus, que tu lui dises un peu plus souvent, que tu sois comme ces mecs dans cette foutue série télévisée, prêt à ouvrir leurs coeurs en deux pour dégouliner d’amour.

sauf que toi t’es pas comme ça, sauf que toi t’as toujours cette fierté qui racle la gorge, l’arrache au passage, empêche les mots de sortir, ou bien même des prononcés. sauf que toi tu sais pas lui dire je t’aime avec des mots, lui offrir des fleurs ou l’invité au restau. T'es pas capable de tout ça, voilà tout. sauf que toi tu restes la sans bouger, la regardant faire, s’approcher, la tête incliné pour t’embrasser. baiser au coin des lèvres, son odeur contre la tienne. comme avant. un deuxième baiser, fiévreux, désireux de vous retrouver enfin, de redevenir ce que vous avez toujours été.

Vince et Céleste,
Céleste et Vince.


arrêter de réfléchir. arrêter de se poser ces questions qui vous torturent, vous jette un peu plus à chaque fois vers la fin. arrêter de penser à tout ça, aux conséquences, aux questions qui ne se posent même pas, qui se poseront peut-être demain. si seulement vous arrêtiez de réfléchir. elle a raison Cel. elle dit vrai et tu l’embrasses. À ton tour. une main glissant sur sa joue, son cou, la rapprochant de toi, la gardant là, tout contre ton souffle. tu l’embrasses comme si elle t’avait manqué pendant des années et des années, et encore bien des années durant. comme si elle avait disparu depuis des siècles. tu l’embrasses, encore et encore, glissant tes mains contre sa taille, la rapprochant de toi toujours assis au bord de la table basse. et soudain, pour la première fois depuis longtemps, t’a l’impression d’enfin faire quelques choses de sensées. comme si arrêtait de réfléchir été la solution, comme si elle était si simple, si évidente. comme si elle avait toujours été là, sous vos yeux...




Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






(bronx), 'till i collapse Empty
Message Sujet: Re: (bronx), 'till i collapse   (bronx), 'till i collapse Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
(bronx), 'till i collapse
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #15 et #16 :: RPS
-
Sauter vers: