SAVE THE QUEENS
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 On a frôlé la vie.

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Message Sujet: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 10:00

save the queens ---- / TORBJÖRN KARLSSON

26 ans ---- / Ace of hearts ---- / MS

identité complète - Sans surprise, on te surnomme Thor. Combien même ton prénom ne comporte pas de h, puisque tu t'appelles Torbjörn. Tu affiches fièrement tes origines suédoises. Avec ton nom aussi, Karlsson. Les classiques noms suédois qui se terminent en -sson. lieu de naissance et origines - T'es né à Stockholm dans les années 90. T'es un suédois pur souche qui n'est arrivé aux Etats-Unis qu'en 2017. Le besoin de fuir ton pays natal que t'aimes sincèrement, pour reprendre ton souffle. Pour échapper à l'amour étouffant de tes parents qui ont cru te perdre quand tu souffrais de leucémie. Tu les aimes mais tu ne pouvais plus supporter qu'ils te surveillent constamment. T'es parti en promettant de régulièrement aller voir le médecin pour t'assurer que tout va bien. études ou métier - T'es un touche à tout. T'aimes tellement de choses que tu fais en sorte de cumuler les petits boulots sans pour autant y perdre ta santé et tout ton temps. C'est pourquoi tu ne bosses que deux à trois jours par semaine dans le salon de tatouages de Joanne et que le week-end tu te places derrière des platines dans les boîtes de nuit, en tant que DJ. Il t'arrive également de donner des cours de boxe pour des enfants, ponctuellement. Sans parler de ton instagram sur lequel tu t'es fais connaître grâce aux tatouages et sur lequel désormais tu vends des produits pour te faire un peu d'argent. orientation sexuelle - Tu n'as toujours été attiré que par les femmes. T'es hétéro. statut civil - T'as beau t'éprendre trop/très facilement, t'es célibataire à l'heure d'aujourd'hui. Pour la simple et bonne raison que tes relations ne fonctionnent pas. Tu donnes trop peut-être, tu ne choisis pas les bonnes personnes sans doute. pi, scénario ou prélien - Inventé.

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère /- T'as la tête sur les épaules. Tu sais qui tu es. Tu sais où tu vas. Tu sais ce que tu veux. Et tu fais en sorte de toujours aller au fond des choses. Tu ne sais pas faire autrement de toute façon. T'aimes pas ne faire les choses qu'à moitié. Tu termines tout ce que t'entreprends.
- Pendant des années, à cause de la maladie, t'as survécu plus que tu n'as vécu. C'est pourquoi désormais tu profites plus qu'il ne faudrait. Faisant malgré tout en sorte d'avoir une hygiène de vie irréprochable. Tu ne fumes pas, tu bois peu d'alcool, tu dors 8h par nuit et tu fais pas mal de sport. Pour autant, ta vie est loin d'être chiante pour un jeune de ton âge, contrairement à ce que l'on pourrait penser. Tu profites juste "autrement".
- T'es un type bien paraît-il. Parfois trop au goût de certaines femmes qui te laissent tomber parce qu'elles estiment que t'es "trop gentil". T'as jamais trop compris mais ce n'est pas pour autant que tu veux et vas changer. T'es bien comme t'es. Tu pourrais te suffire à toi même. T'as pas besoin de t'entourer de centaines de personnes. Combien même tu es sociable.
- T'es généreux, t'es à l'écoute, t'es facilement protecteur, t'aimes bien rendre service. Ce n'est pas pour t'oublier toi ni pour répandre l'amour et la joie. C'est juste que t'es pas prise de tête, que t'es tranquille, que tu t'en fous. Tant que ça ne te retombe pas dessus et que t'es pas malheureux tout de suite derrière, tu ne vois pas de raison de ne pas le faire.
- T'es fidèle en amitié autant qu'en amour. T'as pas mal de "potes" mais peu de vrais amis. Tu leur dis facilement qu'ils sont importants pour toi et que tu les aimes. Mais t'es pas le genre à balancer ces mots là à tout le monde. Pour t'assurer leur fidélité en retour ou parce que t'es du genre à t'attacher trop fort pour un oui ou pour un non. En ce qui concerne l'amour, tu tombes trop facilement. T'es capable de dire les fameux trois petits mots et les penser, dès le premier mois. Chaque rupture est une déchirure. Jusqu'à la rencontre suivante, la relation suivante, l'amour suivant.
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 10:01

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share
2002.

T'attends.
Les pieds chaussés de tes récentes baskets encore d'un blanc éclatant, qui se balancent dans les airs, t'attends.
Les mains sagement croisées et posées sur tes cuisses et le regard posé sur l'horloge accrochée au dessus de la porte, t'attends.
Y'a un petit sourire sur tes lèvres que t'arrives pas à faire totalement disparaître et qui en dit long sur la joie qui est en toi. La joie ? A ce niveau là  on parle davantage d'euphorie.
C'est bien la première fois depuis longtemps que les choses au creux de ton ventre ne sont pas douloureuses ou négatives. Si t'as la boule au ventre, c'est uniquement parce que t'es surexcité. Dans quelques minutes, maman, papa et Miléna arriveront par cette porte. Et ils t'emmèneront avec eux pour une petite sortie en famille. C'est la première fois depuis des semaines que t'es autorisé à sortir. Alors tu comptes bien en profiter, sans surprise ! Vous allez passer quelques heures dans un parc pour enfants qui se trouve juste  à côté de l'hôpital.  Après quoi vous irez manger dans un "chouette petit restau" comme dit papa. Il a toujours de drôles d'expressions papa. C'est comme quand il dit qu'on a "fait un sacré p'tit bonhomme de chemin" depuis le début de la maladie. Tu sais pas ce que ça veut dire. Tu comprends pas le rapport entre le bonhomme et le chemin. Mais papa te fait toujours rire et c'est bien là l'essentiel. La porte s'ouvre d'ailleurs sur lui. Enfin c'est son visage souriant et éclairé que tu vois en premier. Ensuite la mine plus terne et plus triste de maman. Et enfin, les boucles blondes de ta soeur jumelle qui déboule comme une furie. Tu sautes de ton lit et cours à sa rencontre. T'as pas la force de la soulever de terre comme tu le faisais avant. Mais t'arrives à la serrer fort contre toi. Et serrer sa main dans la tienne quand vous quitter l'hôpital.
Tu fatigues vite alors papa doit te prendre sur ses épaules. Quand tu ne t'accroches pas à son dos comme un adorable koala à son arbre. L'année a plutôt mal démarré pour toi. Mais dans un moment comme celui là, tu te dis que ça va. T'oublies presque que t'es malade. Ce sont les gens qui te le rappellent. Ton crâne lisse en dit long et t'en es conscient de ça. Y'a les gens compatissants qui offrent des regards désolés à maman et à papa. Y'a les parents qui éloignent leurs enfants comme si la leucémie était une maladie contagieuse. Y'a les curieux. Et y'a les enfants qui montrent du doigt et demandent pourquoi t'as pas de cheveux. Si eux aussi vont un jour perdre les leurs. Sans parler des gamins qui se moquent. Y'en a un bien qui te traite d'extra terrestre quand vous vous croisez dans les jeux. Une remarque blessante qui rend bien terne ta joie du jour. T'as alors vite fait de rejoindre tes parents pour retrouver la chaleur réconfortante de leurs étreintes. Tu sais pas pourquoi c'est toi qui es tombé malade. Tu ne la comprends même pas vraiment ta maladie. T'as lu des livres avec maman, papa, Miléna et une infirmière. T'as surtout compris quand le médecin t'a dit que t'étais costaud et que t'allais la battre la maladie. L'éliminer pour de bon. Mais quand même il a un peu mentis le médecin. C'est pas vraiment toi qui te bats. C'est plutôt les produits qu'ils mettent dans ton sang. T'aimes pas ça quand tu dois subir tes séances de chimiothérapie. Parce qu'après t'es malade. T'as mal à la tête et tu vomis. Sans parler de tes cheveux. C'est bizarre qu'ils ne soient plus là. Et il fait froid sans eux. Quand t'as dis ça à maman, elle a rit puis pleuré. Puis rit encore. Tu les comprends pas les adultes. Et Miléna non plus. Tu le sais parce que quand maman fait des trucs bizarres comme ça, vous vous regardez tous les deux et vous levez les yeux au ciel en même temps. Heureusement qu'elle est là ta jumelle. Sans elle, tu sais pas comment t'aurais fais pour supporter maman et ses bizarreries.

2002. 2003

Les mois passent.
Tu te retrouves dans le bureau du médecin et t'as l'impression d'être un enfant pas sage à l'école qui se fait gronder par le directeur. Pourtant il est gentil le monsieur en blouse blanche. C'est lui qui a  pris le temps de t'expliquer pourquoi la chimiothérapie te faisait sentir plus malade que la maladie elle même. T'as pas tout compris. Seulement quelques trucs. Tu sais que le produit il tue les trucs pas bons dans ton organisme. Mais qu'il est tellement puissant, qu'il arrive qu'il abîme un peu des parties en bonne santé chez toi. T'as eus peur quand il a dit ça. Mais il a vite fait en sorte de te rassurer quand même. Alors t'as confiance.
Ce matin là, le docteur a expliqué à maman et à papa que rien ne se passe encore. Que la maladie ne progresse pas et qu'elle ne régresse pas non plus. T'es pas plus malade. Mais pas moins non plus. T'es encore là à attendre qu'elle veuille bien s'en aller. T'as l'impression d'avoir plein de petits soldats super méchants et super agressifs qui te rongent à l'intérieur. Ces mots là par contre, tu ne les as pas partagé avec maman. Tu veux pas qu'elle ait peur à l'idée de ces méchants qui évoluent dans ton organisme.
Alors t'en as parlé à Ivan. Il est gentil Ivan. Il a deux ans de plus que toi et il est arrivé là avant toi. Il a pas de papa Ivan. Juste une maman qui travaille beaucoup et qui vient le voir tous les trois jours. Il a une grande soeur aussi. Mais elle ne vient plus depuis quelques temps. Sa maman lui a dit qu'elle fait quelque chose comme des crises de l'adolescence et que du coup elle ne veut plus rien faire d'autre que regarder la télé et manger toute la journée. Qu'elle n'a plus envie de la suivre à l'hôpital non plus. Mais que ça lui passera. T'as eus un peu peur quand t'as entendu ça. T'as alors attendu le départ de la maman pour lui demander à Ivan tu crois que c'est grave les crises de l'adolescence ? parce que toi t'imagines des crises très dangereuses. T'as vu une fille faire une crise d’épilepsie une fois. Tu  te demandes si ça ressemble à ça. Je sais pas. Mais maman a pas l'air de savoir quoi faire. Tu t'es montré compatissant avec lui. Et tu t'es promis de souhaiter un bon rétablissement à sa fille quand elle viendrait rendre visite à ton ami. Ce jour tu ne savais pas encore que la maman ne reviendrait pas. Parce que Ivan a disparu un jour. Il n'est jamais revenu de sa séance de chimiothérapie. Et t'as mis des semaines avant de comprendre qu'il n'avait pas survécut. Et puis t'as vu le temps passer encore. Papa vient tous les jours te rendre visite. Avant et après le travail. Il a aménagé ses horaires qu'il t'a dit. Avant de préciser que maman ne peut pas et que c'est pour ça qu'elle ne vient plus si souvent. Mais toi, t'as eus comme un doute. Papa ? Est-ce que maman elle fait une crise de l'adolescence ? que t'as alors demandé. Il a levé haut les sourcils papa et t'a demandé une crise d'adolescence ? D'où te vient cette idée ?. T'as hésité. parce que tu veux pas que papa soit déçu. Et si maman est malade, c'est pas à toi de lui dire. La soeur Ivan elle venait plus parce qu'elle avait de l'adolescence. Elle voulait plus venir ... Alors papa t'explique tranquillement. Que maman est fatiguée, surmenée et angoissée. Que maman a peur de te perdre. Qu'elle ne supporte plus de te voir comme ça. Seul. Dans ton lit d'hôpital. Papa ... Tu pourras lui dire de venir me voir avant que je parte ? que t'as demandé quand papa s'est levé pour partir. Il a posé un regard surpris sur toi. Partir où ? Tu sais pas s'il a pas compris ou s'il a fait semblant. T'as souris et t'as haussé les épaules. Papa, je serai pas toujours là tu sais ? Parce que t'as vu plus d'enfants disparaître, emportés par la maladie, que d'enfants totalement guérit. Parce que t'en as vu qui sont revenus après quelques semaines d'absence, plus malades que jamais.
Quand ils reviennent les enfants, ils ne rient plus devant les pitreries de Magdalena l'infirmière et Viktor l'aide soignant. Pourtant ils sont gentils et très marrants. Ils font tout pour rendre votre vie à l'hôpital plus distrayante. Et dans l'ensemble ça ne fonctionne pas si mal. Toi t'es toujours content quand ils font un spectacle de marionnettes par exemple ...

2003.

De la chimio encore.
Des maux de tête et des nausées, souvent.
T'es qu'un fantôme parmi les fantômes. On voit tes veines à travers ta peau translucide.
T'as des cernes qui mangent la moitié de ton visage.
T'as les joues creuses parce que c'est compliqué de bien manger quand on est malade tout le temps.
Mais y'a du changement. Enfin. Le médecin annonce ta rémission quelques jours avant noël de l'année 2003. Après presque deux ans de lutte acharnée, t'as la permission de partir. De mettre fin au traitement. Bien sûr tu dois aller le voir souvent le docteur. Il faut surveiller. Mais au moins tu retrouves ta famille pour les fêtes. Maman à la bonne humeur exagérée. Papa et son humour éternel. Miléna devenue enfant rebelle.

2004. 2005

Les mois passent et t'as l'impression d'être relativement en forme.
Tu commences ton adolescence sur un mauvais pied mais au moins t'as la chance de la commencer. T'écoutes maman quand elle te demande de faire attention à ceci et à cela. Elle a tendance à te surprotéger mais tu l'écoutes. Parce que t'es trop content de la retrouver maman. Même si tu vois bien que papa s'éloigne d'elle avec le temps. T'es assez grand pour les voir ces choses là. Maman en fait trop avec toi. T'es pas en sucre qu'il n'arrête pas de lui dire. Et à côté de ça, y'a Miléna. Elle quitte la maison familiale la nuit pour rejoindre ses amis, du haut de ses douze ans seulement. Tu ne dis rien, uniquement parce que t'as envie d'être un bon frère et que tu crois que t'en es un en taisant ses escapades nocturnes.  Mais tu sais que Miléna file un mauvais coton. Elle en fait une vraie, elle, de crise d'adolescence. T'es triste quand papa hausse le ton sur elle. Et quand maman pleure parce qu'elle ne comprend pas pourquoi elle fait ça. Pourquoi elle n'est pas simplement heureuse de vous voir à nouveau tous réunis, tous les quatre. Maman elle se rend pas compte qu'elle délaisse autant Miléna que papa, pour s'occuper toujours de toi.
T'es en train de les écouter se disputer, quelques jours avant votre treizième anniversaire à ta soeur et à toi. Derrière la porte entrebâillée de ta chambre, t'entends Miléna qui reproche le thème de votre fête. C'est vrai que maman n'a encore une fois pensé qu'à toi. T'es désolée pour ta jumelle. Mais y'a rien que tu puisses faire toi. Pourtant, tu les entends les mots acides qui te sautent tout de suite au visage. Eh ben j'aurais préféré qu'il soit mort ! Et tu le croises son regard enragé quand elle traverse le couloir. Regard qui se fait désolé. Mais tu fermes la porte. Et ne lui adresses plus la parole pendant des semaines.

2006. 2007.

Et il y a la rechute.
Cette fois c'est cuit. A treize ans tu crois que t'es plus réaliste avec tout, avec la vie, avec les gens, avec toi même. T'es tout de suite très fatigué quand tu reprends les traitements aussi coriaces que la maladie. Et très vite on parle de greffe. Ton corps ne réagit pas trop mal. T'es un jeune homme plein de vie à ce qu'il paraît. T'avais pas du tout remarqué ça toi, pourtant. Toi qui es tout le temps fatigué, qui n'a de nouveau plus tes cheveux, qui perd à nouveau du poids.
Le temps passe encore. On parle très vite d'une greffe. Tu comprends pas tout encore. On parle de cellules souche. Mais on pourrait te dire qu'on va te mettre une autre maladie dans le corps pour tuer l'autre, que tu te laisserais faire quand même. T'y comprends rien mais tu sais que t'as pas le choix. Que tu ne peux que tout accepter et prier très fort que ça s'arrange. Tu sais plus le nombre de fois où, au cours de ta vie, on t'a demandé d'être fort. De lutter contre la leucémie. Petit tu montrais tes biceps comme pour montrer que oui, t'allais te battre parce que t'étais très musclé. A treize ans tu n'es plus que pâles sourires las. Oui oui tu dois te battre pour tes parents et pour ta soeur. Miléna qui s'est avérée compatible. Greffe envisageable. T'as pas voulu au début. T'avais peur qu'elle ne le fasse que pour se faire pardonner de ses mots durs. Ou parce que papa et maman l'y forçaient. Mais elle est plus têtue que toi Miléna. Elle t'a tenu tête et finalement ça s'est fait. T'as encore eus du mal avec cette aiguille plantée dans le creux de ton coude. Tu t'es dis que si cette fois n'était pas la bonne, t'abandonnerais. A seulement quinze ans la lassitude prend le pas sur l'envie de te battre.

De 2008 à 2013.

Mais tu te relèves. Tu vas mieux apparemment. Le médecin est positif. Plus encore que la fois dernière. Alors toi aussi t'es plus motivé à aller de l'avant. A aller mieux. Tu fais en sorte d'avoir la vie la plus saine qui soit. Quand bien même t'es en pleine adolescence, tu ne sors pas des masses pour faire la fête. Tu manges sainement et tu t'es mis au sport. T'as la sensation d'être vivant comme jamais tu ne l'as été. Et plus tu te sens ainsi, plus t'es motivé à poursuivre tes efforts. Ça devient une façon de vivre. Une philosophie de vie. Là où Miléna ne contrôle plus rien et fait tout l'inverse. Tu ne la comprends pas Miléna. Tu vois bien qu'elle prend ta vie comme excuse pour justifier sa crise d'adolescence. Alors même que de ton côté tu gères plutôt bien la situation. T'as moins peur de la rechute. Tu sais que ça peut  arriver n'importe quand. Mais tu sais aussi que vivre avec la peur ne peut aider. Alors t'es là à te battre et à avancer toujours plus. Le sourire aux lèvres en toutes circonstances. A chaque nouvelle visite chez ton médecin, il est un peu plus enthousiaste encore que la fois d'avant. Il affirme que tu retrouves pleinement la forme. Que t'as presque la santé d'un jeune de ton âge. Que ce n'est qu'une question de mois avant de pouvoir dire que t'es tout à fait hors de danger.
Alors les mois passent. Sur ton crâne les cheveux reviennent peu à peu. T'es pas mécontent de les retrouver ceux là. Avec un peu de chance tu cesseras d'être une bête de foire quand tu mets le pied hors de chez toi. En attendant, tu suis tes cours par correspondance. T'atteins et obtiens le bac de cette façon. Et ce, malgré le divorce de tes parents qui finis par ébranler de nouveau votre vie. Pas tout à fait la tienne dans le fond parce que toi, t'es pas surpris. Miléna en revanche, c'est une autre histoire. Elle passe son temps à se disputer avec votre mère. T'as pas le courage d'intervenir. T'as pas envie de recevoir quelques piques toi. Même si elle fait attention avec toi. Même si elle tente encore de se faire pardonner de ses mots difficiles  à ton encontre indirecte. Elle suit votre père quand il déménage. Alors que toi t'es là avec ta mère. L'espoir de la voir se relever enfin. Parce qu'elle ne vit plus que pour toi et tu sais que c'est ça le problème. Que c'est la raison de la rupture familiale. Papa  ne peut plus supporter la fin de leur vie de couple. Miléna ne peut plus supporter d'être à ce point mise de côté. Et toi tu ne peux plus supporter de n'être encore vu que comme une bombe à retardement. Tout le monde s'attend à une rechute sauf ton médecin, sauf toi.
A l'obtention de ton bac, tu dois insister auprès de ta mère pour qu'elle te permettre de rejoindre une université. Elle n'est pas trop chaude à l'idée que tu te mêles de nouveau aux jeunes de ton âge. Alors tu ne lui laisses pas le choix. T'es pas loin d'être majeur alors t'as le droit de décider. Tu fais pression, quitte à émettre l'idée d'aller vivre chez ton père toi aussi. Alors elle capitule et te permet d'entrer à la fac. Dans une licence d'économie et gestion. Tu sais pas encore ce que t'as l'intention de faire avec ça parce que tu ne vois tes études que comme un moyen de retrouver pieds dans la réalité. Et te mêler enfin pleinement aux gens de ton âge. T'as moins l'apparence d'un grand malade depuis quelques semaines. T'espères donc pouvoir te faire passer pour un type tout à fait lambda qui ne vient pas de connaître des années pour le moins compliquées. Tu commences une vraie vie de jeune. Tu connais même enfin tes premiers émois amoureux à l'âge de dix-neuf ans. Avec une jolie brune un peu plus âgée que toi. Avec qui tu vis une idylle sans nuage jusqu'au jour où elle doit déménager avec ses parents.
Et finalement l'année fatidique arrive. La cinquième. Celle qui se conclut par un terme qui fait naître le sourire sur tes lèvres qui n'affichent désormais plus que ça. "Rémission totale". Ta mère hurle sa joie puis fond en larmes quand le résultat de tes derniers examens tombe que le médecin utilise ces mots pour t'annoncer la chose. Ton père aussi a bien une petite larme à l'oeil même s'il prétendra plus tard que "ce n'était rien qu'une poussière". Miléna n'est pas là. Elle préfère te voir dans un autre contexte et entendre ces mots de ta bouche. Elle est plus en phase avec elle même après ça ta soeur. Mais elle ne parle plus à votre mère. Tu dois souvent faire l'intermédiaire entre elles. Tu ne le vis globalement pas si mal que ça. Même si t'aurais préféré que les choses s'arrangent.

De 2013 à 2017.

Les années passent relativement tranquillement. Tu mènes toujours une vie relativement sage. Même si t'acceptes un peu plus les sorties désormais. Sorties au cours desquelles tu te contentes d'un ou deux verres d'alcool parce qu'il ne faut quand même pas exagérer ! Tu fais toujours pas mal de sport. Et parce que tes études ne te plaisent pas tant que ça, tu testes d'autres options. Tu te perfectionnes dans le dessin et bientôt, tu commences des petits stage dans des salons de tatouage. A cette même époque t'en fais poser un sur ta peau. Le premier. Sur ton torse. Ta mère frôle le malaise quand elle le découvre. Mais tu ne t'arrêtes pas là et tu continues d'encrer ta peau à mesure que toi même t'apprends à le faire sur d'autres peaux que la tienne. T'obtiens ta licence avec brio après trois ans d'études mais tu décides de t'arrêter là.
Tu finis par te faire embaucher dans un salon de tatouages. En parallèle tu fais tes premières expériences devant une table de mixage. T'apprends les ficelles de plusieurs métiers pour être bien certain de ne jamais manquer de rien. Pour être sûr de faire le tour d'un maximum de choses. Ta mère se fait des cheveux blancs. Tant que tu vis chez elle, elle t'épie constamment, t'appelle toutes les heures quand t'es pas à la maison ... Alors finalement tu craques et te prend un appartement. Tu comprends que ce n'est pas assez quand, au bout de deux semaines, tu peux déjà compter le nombre de ses visites surprises sur tes deux mains. Tu déménages encore. Plus loin cette fois. Toujours pas suffisant. Elle s'inquiète trop, tout le temps. Alors tu décides de fuir une bonne fois pour toutes. Papa a refait sa vie et a eut une petite fille avec une femme plus jeune que lui. Il est heureux et votre relation est toujours aussi belle. Et Miléna semble s'être relativement calmée. Elle travaille et elle a de grands projets d'avenir. Elle veut faire un enfant toute seule Miléna. C'est son nouveau truc. Tu ne comprends pas forcément mais t'es personne pour juger. Tu décides de traverser le monde pour guérir maman de toi et de ta maladie. Tu te prends d'envie de vivre l'american dream toi aussi. Alors c'est plusieurs avions plus tard que tu t'installes à New-York. Chez l'ami d'un ami, d'une ex d'un ami de Miléna. Quelque chose comme ça quoi.

Depuis 2017.

Très vite tu parviens à te faire une petite place dans une boîte de nuit. Et dans la foulée, te faire un petit nom dans le milieu de la nuit. T'es DJ certains week-end et ça te comble de bonheur. Mais financièrement ce n'est pas assez alors tu cherches ailleurs. Et tu ne tardes pas à faire la rencontre d'une tatoueuse d'origine italienne. Elle se lance à ouvrir son propre salon et t'aimes son projet alors t'aides. Sans rien demander en retour. Mais très vite, il est décidé que tu viendras y bosser. A quelques conditions toutefois. Tu ne veux travailler que deux à trois jours par semaine. Parfois pas du tout quand il te prendra l'envie de traverser le pays avec simplement un sac sur le dos. Parce que t'as besoin d'avoir le temps de vivre. C'est bien pour ça que tu te contentes de si petits contrats. Que ce soit dans le salon ou dans les boîtes. De toute façon Joanne elle se lance alors elle n'aura pas les moyens de sortir tant de salaires complets au début. Le temps que ça fonctionne.
Maman a enfin ré-apprit à vivre. Elle est de nouveau en couple et elle t'appelle un peu moins souvent. Parfois, c'est même toi qui dois la contacter pour prendre de ses nouvelles et t'assurer que tout va bien pour elle. C'est le cas. Elle s'en veut de t'avoir tant étouffé. Au fond d'elle elle espère quand même que tu vas rentrer au pays. Mais toi qui pensais ne partir qu'une petite année, t'es plus sûr de vouloir regagner la Suède. Pas encore. Pas alors que les Etats-Unis ont tant à offrir. Et puis y'a Miléna qui a fini par te rejoindre. Enceinte de quelques mois, mine de rien. Elle n'en parle pas beaucoup mais tu sais qu'elle a fait appelle à la médecine pour cette grossesse. Tu sais aussi que toi tu ne pourras jamais avoir d'enfant. Ce sera ton seul séquelle après cette maladie et ces traitements coriaces. Alors tu ne le vis pas si mal que ça. T'acceptes même sans rechigner. Mais tu te demandes parfois si ce n'est pas pour cette raison que Miléna a été prise d'une si soudaine envie de procréer. Si elle n'a pas réalisé plus tôt que prévu, qu'un jour elle voudrait des enfants. Quoi qu'il en soit à l'heure actuelle vous vivez ensemble. Toi, ta soeur et ton neveu. Un adorable gamin qu'elle a appelé Mason. Alors soit t'es pas encore en âge de regretter le fait de ne pas avoir de môme et de ne pas pouvoir en avoir un. Mais ça ne veut pas dire que t'es pas complètement gaga de ce mioche qui vous ressemble comme deux gouttes d'eau à vous quand vous étiez gamins.
Ta mère profite de tes quelques visites chez elle de temps en temps, pour te demander dans le blanc des yeux si t'es vraiment heureux et si t'es vraiment en bonne santé.
Et à tous les coups tu lui réponds avec le sourire que, tu vis ta meilleure vie.
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Morphine ---- / 28,5 ans ---- / rpgiste

ville - ARA. études ou métier -Couturière de luxe. avis général sur le forum - Blblblbl. le détail qui t'a fait craquer - CF les autres. fréquence de connexion - Tous les jours. Tout le temps. Trop. crédits des icons - chrysalis le mot de la fin - écrire ici.

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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 10:21

On a frôlé la vie. 1948873765 On a frôlé la vie. 3176379322 On a frôlé la vie. 2288768012 On a frôlé la vie. 1774268211 On a frôlé la vie. 1712875017 On a frôlé la vie. 3556163343
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 10:33

Rebienvenue avec encore un beau perso barbu ! On a frôlé la vie. 2781936883
J'aime beaucoup son côté sentimentale, c'est assez rare au final chez les personnages masculins. J'espère qu'il ne se fera pas trop maltraité par la gente féminine On a frôlé la vie. 1948873765 car c'est le genre de gars qu'on a bien envie de croiser.

Bonne rédaction, je viendrais lire son histoire sans faute. On a frôlé la vie. 1009508692
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 11:08

@Pearl Campbell On a frôlé la vie. 3794924939 On a frôlé la vie. 3794924939

@Maxine Flanagan merci bcp bcp On a frôlé la vie. 946831849 On a frôlé la vie. 3176379322 j'essaie de diversifier un peu On a frôlé la vie. 3176379322 On a frôlé la vie. 3176379322 (vu que c'est pas niveau avatar que je vais le faire xD)
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 11:17

alors
j'suis shook
j'suis même pas ta preums
j'vais te faire souffrir la prochaine fois qu'tu passes sous mes aiguilles
t'vas voir. On a frôlé la vie. 2625458459
naméoh. On a frôlé la vie. 2746359131

(rebienvenue quand même bb.
même si t'm'as pas attendue On a frôlé la vie. 3794924939)
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 11:43

Re bienvenue chez toi On a frôlé la vie. 805256838
en lisant j'ai l'impression de voir mon pauvre kéziah I' incomprit des filles car trop respectueux On a frôlé la vie. 7591526
bon courage pour la suite On a frôlé la vie. 3227196488
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 12:39

c'te face,
cette plume, la citation de fight club.
encore un personnage qui en jette,
rebienvenue à toi On a frôlé la vie. 3227196488
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 17:32

Rebienvenue On a frôlé la vie. 3227196488
J’aime beaucoup sa personnalité, hâte d’en lire plus. On a frôlé la vie. 3176379322
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Message Sujet: Re: On a frôlé la vie.   On a frôlé la vie. Empty Mer 18 Sep - 20:39

@Joanne De Luca la prochaine fois alors On a frôlé la vie. 4113627247  merci  On a frôlé la vie. 3794924939

@Tazmin Milwok ces pauvres mecs trop gentils On a frôlé la vie. 3476085353  merci !

@Nicola Martel c'est adorable, merci beaucoup On a frôlé la vie. 3794924939

@Evpraksiya Tsareva merci beaucoup On a frôlé la vie. 3794924939
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