just as lions in cage (cahal)

i've been sleepless at night, cause i don't know how i feel. i've been waiting on you, just to say something real.

Ambre tourne en rond. Comme un lion en cage, comme un vulgaire clébard qui s'ennuie. Ses pensées tournent en boucle, encore et encore, inlassablement. Elles déraillent, comme un putain de disque rayé, mais en revienne toujours au même point, au même nom. Macon Grime Elle hésite. Elle revient sur ses pas. Elle se parle à elle même. Fronce les sourcils. Puis elle recommence. Elle a probablement déjà fait le tour de son salon une bonne douzaine de fois, pourtant, elle recommence. La brune réfléchit trop. Elle le sait, et ça lui colle la migraine. Elle finit par s'affaler sur son canapé. Macon Grime, elle marmonne pour la énième fois. A peu près la seule information importante qu'elle a réussi à extraire de la tonne d'interrogatoire qu'elle a fait passé ce mois-ci. C'est peut-être même la première fois depuis une éternité qu'une petite lueur d'espoir surgit. Mais non, Ambre, elle n'est pas dupe. Il fût un temps où ces petites lueurs se comptaient par centaines. Et puis, une par une, elles avaient disparus, pour la laisser dans un noir complet, une obscurité loin d'être réconfortante, mais à laquelle elle avait finit par s'habituer, assez pour ne plus s'accrocher au premier faux espoir venu. Il y en avait déjà eu, à ne plus savoir qu'en faire, et pourtant, dès que chacune de ces pistes s'étaient avérées inexactes, la brune avait sentit une partie de son cœur crever en silence. Elle se sent comme un animal renversé au bord d'une route : il faut qu'on la sauve, ou qu'on l'achève. Macon Grime, elle répète un peu plus fort. Lug, le gros chat sauvage et râleur qu'elle a adopté quelques mois plus tôt sursaute, la fusille du regard, et se rendort presque automatiquement sur l'accoudoir du canapé. Même lui ne comprend pas pourquoi elle se torture. Ambre a déjà entendu ce nom avant aujourd'hui. Elle le sait, elle le connaît. Elle est persuadée qu'elle a déjà entendu Cahal, ou l'un de ses frères le prononcer. Le problème, le voilà. Cela ne fait que se rajouter au peu de pistes qui se sont avérées, jusque là, ne pas être des cul-de-sac ; elles mènent toutes au nom de Mcgrath. Nom que dans une autre vie, elle avait l'habitude de porter. Nom qui, aujourd'hui, ne reflétait plus que l'échec qu'était devenu sa vie. Macon Grime. Ça la torture, ça le triture, parce q'au fond d'elle, elle sait où le trouver. Ou au moins se renseigner. C'est une idée qui est loin de l'enchanter.

La brune passe encore une bonne heure à se torturer avant d'abandonner toute raison. La raison ne l'a jamais mené nulle part. Surtout pas ces dernières années. Elle finit par se redresser et jeter un coup d’œil aux tic tac redondant de l'horloge. Elle n'a pas mis les pieds dans une boîte de nuit depuis ce qui lui semble être une éternité. Pourtant, elle en a écumé des ruelles sales et des bars dégueulasses à la recherche de réponses. Elle grogne. Ambre, elle a plus l'âge pour ces conneries. Elle se sent beaucoup trop vieille, plus qu'elle ne l'est vraiment. Elle a tout sauf le cœur à ça, mais elle se change, elle se maquille même un peu, et colle un sourire sur son visage. L'accessoire indispensable pour avoir l'air un peu gourde, un poil séductrice. Juste ce qu'il faut pour obtenir des réponses d'un abruti alcoolisé. Ça fait des années qu'elle n'a pas mis un pied au Closer. Après son divorce, elle n'a jamais vraiment eu de raison d'y retourner. De toute façon, ce genre d'endroit, ça a jamais été trop son truc, qu'elle porte le nom des Mcgrath ou pas. Devant le club, elle se force à agir comme une habituée, mais la brune est loin d'être à l'aise. Elle n'a pas trop de mal à rentrer. La musique lui éclate les tympans, elle a du mal à s'y habituer. Il n'y a pas autant de monde qu'elle l'espérait. Pour se fondre dans la masse, c'est raté, elle pense en avançant en direction du bar. Ambre, elle n'est pas vraiment connue pour avoir de la chance, mais elle se dit qu'elle ne peut pas être si poisseuse que ça. Elle peut rester une petite heure dans le coin sans réussir à croiser quelqu'un qu'elle connaît. Elle l'espère, surtout. Un whisky avec des glaçons, commande la brune quand l'un des barmans se dirige vers elle. Pêché de la boisson, pêché de la passion. Gentiment transmis par son cher ex-mari. Ambre l'observe parler à des clients tout en lui servant son verre. Il à l'air de connaître du monde, du moins, les habitués. Bon point. Tu saurais pas où je peux trouver Macon, par hasard ? elle demande en lui tendant deux billet pour régler sa conso, et peut-être une réponse au passage. De suite, un air méfiant se dessine sur son visage. Elle comprend qu'elle a merdé. Barman ou pas, il travaille pour un Mcgrath après tout. Elle se penche un peu plus en avant sur le bar, histoire de mettre le peu d'atout qu'elle a en valeur. Le truc c'est que ... elle reprend avec un air gêné,j'ai passé une nuit avec lui, la semaine dernière, et j'ai pas eu le temps de lui glisser mon numéro. Qui aurait cru que ces années d'enquêtes auraient fait d'elle une si bonne menteuse, elle qui avait, jusque là, toujours prêché la vérité ? Aie l'air gourde, aie l'air gourde, elle pense. Et comme par magie, son vœux se réalise. D'un mouvement du visage, le barman lui indique l'un des coins réservés aux privilégiés, aux habitués. Merde. Elle le remercie d'un sourire, prend son verre, et se retourne pour faire face à un regard glacé qu'elle ne connaît que trop bien. Merde, c'est le cas de le dire.

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macon. j'ai pas toute la nuit. un geste vif du menton en direction de celui qui semble avoir les doigts pétrifiés - par la peur de s'retrouver fauché ou p't'être celle de n'jamais s'réveiller. mcgrath s'impatiente avec le calme qui lui incombe. on n'dirait pas. il n'bronche pas. pas un trait qui se tire. pas une ride qui s'étire. figé. gelé. prit dans la glace qui peu à peu envahit sa cage thoracique. prit dans l'horreur qui anime ses envies erratiques. cahal. en chaque jour, en chaque instant, il semble être l'impassible couperet qui tombe sur quiconque lui déplaît, avec l'irrésistible besoin d'faire durer. c'est bien plus que viscéral. bien plus que pulsionnel ; c'est une évidente philosophie. celle d'faire d'la cruauté un profit. celle de faire des sourires une hérésie.
parce que tout est cramé d'puis qu'elle s'est tiré.
emportée avec elle ton humanité.

sans prévenir c'est l'ambiance obscure de la petite pièce qui vient d'se faire violer. la porte ouverte lentement et la gueule tuméfiée d'un molosse du club qui fait son entrée. vers lui tous les visages se sont tournés et dans son regard bovin pas une once de gêne. il fait un pas, puis deux, en direction de l'irlandais et s'arrête à distance raisonnée. mademoiselle levy est au bar. une grande inspiration bloquée au moment où elle commence à asphyxiée et ses mâchoires carrées qui se serrent pour éviter d'imploser. pas l'nom qu'elle devrait porter. pas la raison pour laquelle elle devrait s'pointer. mcgrath sait. mcgrath n'a que trop pratiqué l'ingéniosité de celle qui pense que le closer ne l'a pas remarquée. son regard tombe et il attrape le cancer entre ses lippes pour l'écraser dans le cendrier. ses cartes qu'il balance avec rage sans qu'elle s'aperçoive sur son visage. quinte flush royale à découvert. la sueur des adversaires.

aux chiottes sa démarche brumeuse. pas ce soir l'ombre qu'on ne saisit pas ; cahal il brise la foule avec détermination. il bouscule les uns, ferait tomber les autres. rien à foutre. l'objectif est en vue et il se penche langoureusement sur le bar. le barman en pali d'envie. elle ferait presque choir son collier dans son whisky. et soudain les pulsions meurtrières ; la gueule du type imprimée dans le bois, les morceaux de verre qui lui écorchent les doigts et les supplications balbutiées dans sa voix. il en a crevé pour moins qu'ça. cahal s'approche encore, replace son col fermé pour occuper ses poings agacés. il est assez prêt lorsqu'elle s'apprête à décamper ; l'ego rassasié. je crois qu'il n'a pas bien vu ce que tu essayais de lui montrer à l'instant. regard pétrole vers l'employé. buste statue pour empêcher ambre de passer. ton décolleté c'est ça, hum ? le doigt dans la plaie pour qu'elle se sente coincée. les yeux happés par que soudain, il pourrait perdre pieds.

meurs d'envie d'lui balancer qu'y'a rien à r'garder.
pourtant tu t'y aies paumé dans c'que tu voulais pas trouver.
échec et mat. c'est elle qui t'a planté.
l'irlandais retient son acerbe venin et son cynisme grinçant. il sert les dents et lève une paume vers le siège qu'elle vient à peine de quitter. impossible pour elle de s'extirper. la même chose. sans les glaçons. bien assez gelé dans son coeur tout fripé. le barman s'exécute sans répondre ; effrayé de n'avoir reconnu celle à la couronne au diable balancée. cahal s'installe lui aussi, un coude sur le bar et le whisky déjà entre les doigts. tu ne viens pas me voir alors, tu cherches qui ? l'évidence qui transpire : longtemps qu'elle n'enfile plus ses escarpins pour le rejoindre à la volée et l'enlacer dans son illégalité. elle a troqué sa sensualité pour une enquête dont l'issu est scellée. mcgrath il en est persuadé ; y'a plus rien à sauver.

i've been sleepless at night, cause i don't know how i feel. i've been waiting on you, just to say something real.

Et c'est en l'espace d'une seconde que l'expression un lion en cage prend tout son sens. Ambre passe du rôle de la prédatrice à celui de la proie en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Les yeux qui papillonnent pour séduire finissent par s'écarquiller de surprise. Surprise qui n'en est pas vraiment une. A l'instant où son regard croise celui de Cahal, elle sait qu'elle est fichue. Adieu futiles espoirs de tranquillité. Des bâtons dans ses roues, directement envoyé par le destin, dessinés sous une mâchoire saillante et deux yeux glacés qui la fusille sur place. La brune, elle a bien envie de jurer. Elle aurait préféré croiser l'autre frère Mcgrath, elle n'aurait pas eu à se justifier. Prise au piège, elle n'a d'autre choix que de reculer. Il se dresse là, comme un mur qui l'empêche de passer, un mur qui la sépare de la vérité. Parce que la vérité, lui, il n'a jamais vraiment fait mine de la chercher. Fataliste à la froideur béante, c'était presque comme s'il s'était contenté de hausser les épaules. Rien que d'y repenser, Ambre, elle sent son cœur se fissurer. Le nom qu'elle portait il fût un temps avec fierté, ne cesse à présent de la hanter. Et là, qui lui fait face ? Les vestiges d'un amour fracassé, pas totalement effacé. Les souvenirs d'une famille horriblement déchirée. Ce qu'il reste à présent d'un bonheur envolé.

L'éclair de surprise qui traverse le visage de la brune disparaît, aussi vite qu'il est arrivé. Peut-être qu'elle aurait dû y penser. Fichus Mcgrath, partout où on ne les veut surtout pas. Ce visage fermé, et ces yeux presque aussi sombre que son cœur, elle les connaît déjà sur le bout des doigts. Elle le sait, elle retrouverait ces traits même dans la plus lourde des obscurités. Les effluves de tabac, d'alcool, et de colère à peine déguisée qu'il dégage ne la trompe pas. Il ne veut pas d'elle ici, et ce n'est en rien une surprise. Le regard qui lance des éclairs, un peu à elle, et beaucoup au barman, qui, derrière s'est figé, la cherche. Il la provoque. Je crois qu'il n'a pas bien vu ce que tu essayais de lui montrer à l'instant, ton décolleté c'est ça, hum ? lâche Cahal sur un ton qui montre bien qu'il arracherait les yeux du premier qui les poserait dessus. Ambre prend un air faussement surpris, et baisse les yeux sur son décolleté, pas si plongeant que ça. Quoi que. Elle accepterait sans broncher l'oscar de la pire actrice qui ait jamais foulé cette terre. Si le barman n'avait pas cillé, elle connaissait assez bien son ex mari pour savoir que son sarcasme l'agacerait. C'est l'effet escompté. Quoi ? elle fait faussement déçue.Mince alors, moi qui pensait qu'il aimait juste me regarder dans l'blanc des yeux. La brune, elle refuse de se laisser intimider. Plus d'un grand bonhomme le serait probablement, mais pas elle. Ce n'est pas parce qu'ils agissent comme des inconnus qu'ils en sont vraiment. Il y a une éternité, ils étaient même tout l'inverse. Comme quoi, parfois, le temps faisait vraiment mal les choses. Elle finit par se tourner vers le barman, qui, toujours figé, se demande probablement s'il ne devrait disparaître de la circulation dans l'heure qui suit. Il lui ferait presque de la peine. Pourtant, elle le condamne d'un battement de cils. Si tu voulais regarder, suffisait de demander, elle fait en attrapant le bas de son tee shirt. Elle ne va pas jusqu'à le lever entièrement. Elle sait que des mains froides vont se refermer sur elle dans l'instant. Mais Ambre, elle s'en fiche. Elle n'a plus vraiment rien à perdre. Elle ne peut pas s'en empêcher, de jouer. Elle ne veut provoquer que la colère, la jalousie, ou la rage, parce qu'elle sait que du cœur glacé de Cahal, elle n'obtient jamais rien d'autre.
Quelques mots, une commande froidement ordonnés, et voilà le barman disparu. Elle finit par se rasseoir, parce que, de toute façon, entourée du clan Mcgrath et de leurs gorilles innombrables, elle n'a pas une chance de passer inaperçue dans le coin. Il s'assoit à son tour, près, trop près. Son cœur a envie de s'emballer, mais la brune en tient fortement les rênes. Elle s'y accroche, comme à une bouée de sauvetage. Ses doigts se resserrent autour de son verre. Elle n'ose même pas y toucher. Il finit par lui demander ce qu'elle est venue faire dans le coin, qui elle est venue voir, puisque ce n'est définitivement pas lui. Son cœur aurait pu l'y pousser, mais il ne se trompe pourtant pas. On est vendredi soir, je suis là pour m'amuser. Elle ment, et ne fait même pas semblant de s'appliquer. Cahal voit toujours clair dans son jeu, mais cela ne l'empêche pas de vouloir le faire tourner en rond quelques instants. C'est ce que les gens font non ? C'est pas ce que tu fais, toi ? Ambre attaque, parce que c'est le seul moyen qu'elle connaît pour se défendre. Elle veut le faire culpabiliser pour la douleur qu'il n'a pas l'air de ressentir, alors qu'elle, elle la ressent pour deux.

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ça y est. c’est fait. il sent la bride écorcher son visage creusé. il sent le mors lui arracher les gencives et ces putains d’rènes qui se tendent à s’en briser de violence. il sent l’odeur du cuir abîmé, la rugosité des montants contre ses tempes et la sueur de l’effort qui lui brûle les yeux. c’est inconfortable. c’est insupportable. d’se sentir contrôlé. le moindre de ses mouvements brimés. et au bout, tout au bout d’cette poigne nerveuse, ce sont les doigts fins de la souveraine. elle tient avec élégance, à peine posées entre les pulpes de son pouce et de son index, les rênes trop ajustées d’son ex-mari aux renaclements énervées. elle le sait pas. elle a oublié, c’foutu pouvoir qu’elle met exercé. elle sent plus la force dans ses paumes. pourtant en un battement d’cils, elle fige l’irlandais. l’fait buguer. elle bouffe son arrogance et sa supériorité. réprimande son indocilité. la seule à l’avoir un jour dressé.
étalon brutal d’puis qu’elle a fuit.
fierté écrasée lorsqu’elle s’approche de ton lit.

une fois debout et le nez face au mur, ambre brandit son sarcasme faussement camouflé derrière une pitoyable tentative spectaculaire. elle joue l’idiote. bien plus qu’elle ne l’est. elle enfile sa peau de naïve ; celle avec laquelle elle les enivre. ils sont nombreux, ceux qui se sont laissés prendre. pour une info, un tuyau ou même pour le plaisir de les entendre. cahal offre ses yeux au ciel dans un soupir contrôlé -et surtout de contrôle. mais il garde le silence. ambre enchaîne sans attendre de réponse en se tournant vers l’indésiré qu’elle assène d’un sourire. arrête. cahal lâche l’ordre avec fermeté. et dans sa mâchoire résonne l’écho d’son autorité. mais elle s’en fout. elle s’en cogne. d'puis longtemps qu'elle s'est mise à ignorer ce danger dont elle est la seule à être épargnée. les mains de levy glissent contre son ventre et empoignent avec dédain le tissu qui la couvre. le regard toujours ailleurs et l'audace pourtant adressée à l'ancien amant, ses coudes se plient et la peau se dévoile. j'ai dit arrête. les crocs qui viennent de claquer en même temps que ses paumes qui se sont refermées sur le haut déjà trop relevé. à peine le nombril dénudé ; bien assez pour le faire grogner.

y'a l'temps qui s'est arrêté au moment où leurs corps se sont posés. la joue de la brune vient s'échouer avec grâce sur sa main manucurée. quelques boucles s'échappent de ses cheveux sauvagement attachés -avant, il aimait sa main y glisser. elle a l'sourire poudré. elle a l'sourire amusé. l'arrogance qu'il attendait. foutaises. une gorgée noie ses plus sombres insultes et cahal réfute d'un balancement de mâchoires le mensonge -même pas éhontée- d'la parfaite désabusée. de profil, il visse ses deux coudes dans le bois et continue sur sa lancée. je ne suis pas en train de m'amuser, ambre, ses rétines qu'il offre à l'ancienne mariée, comme une offrande à celle qu'il s'était juré d'protéger, surtout quand tu traînes dans mes pattes pour résoudre une affaire qui n'a jamais existé. une autre gorgée. pour anesthésier son coeur tout cramé. un autre gorgée. parce que ça f'sait trop mal d'espérer. arrête d'espérer, elle reviendra jamais. quelques mots jetés au fond d'son verre de whisky. l'envie avec.
oh, bien sûr qu'il a espéré
les premiers temps, les premières années.
le deuil qu'il avalé
pour éviter d'croire qu'ils auraient pu s'aimer.
encore.