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 (hot) flag of the beast ± trishua

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Message Sujet: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Mar 20 Aoû - 17:20



flag of the beast
Joshua - Tri

«Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès.» thucydide
Tes yeux parcourent la salle du strip-club dans lequel tu t'trouves. Tu l'sais bien que t'es en territoire ennemi, que ta présence nargue et crée l'énervement. Tu te contentes de foutre tes bottes de motarde sur l'une des chaises comme un putain d'parrain tout en accueillant une magnifique créature aux cheveux de jais dans tes bras. La blanche présente en forte dose dans ton organisme, tu t'laisses aller un moment à son corps qui s'frotte au tiens, tentant de t'hypnotiser de ses courbes refaites. T'as bien une main qui s'perd vite fait tout contre son cul histoire de voir de quoi il en retourne, pendant que tu continues de scruter la pièce attentive au moindre mouvements des irlandais. Bien avant les hells et les outlaws, tu ne pouvais pas encadrer ces connards à l'accent mâché. Encore moins maintenant que vous vous tirez dans les pattes au sens propre comme au figuré du terme pour pouvoir étendre vos trafics et écraser toute concurrence. C'est là que t'entres en jeu d'une certaine façon, puma fou s'abattant sur ses proies avec violence lorsqu'on relâche la chaîne reliée à son cou. T'es celle qui vient faire taire ceux qui pourraient s'avérer devenir trop bavards, ou inutiles. Celle qui met le coup de pieds volontairement dans l'essaim d'abeille pour laisser la reine sans défense et mieux l'écraser d'un coup fatal.

Les moindres de tes faits sont surveillés, jusqu'à ta main libre venant saisir ta vodka pour le porter entre tes lippes. Un sourire mauvais s'étire sur le coin de tes lèvres lorsque le verre retrouve ta table. Tu l'sais bien, comment ça va se finir. Ils te laisseront pas repartir avant de t'avoir fait danser un petit peu, juste pour voir si les rumeurs sur la morana sont vraies. Tu t'cales un peu d'coke dans la narine, ayant l'effet d'une bombe sur ton cerveau. Tes pupilles noircissent à vue d’œil, et ta poigne se resserre contre le muscle généreux entre tes phalanges. Elle piaille, la pétasse. Tu lui fais mal, qu'elle te dit. Tu lui susurres de dégager si elle est pas contente, qu'elle peut aller s'le faire mettre son billet. La poulette se relève, offusquée. T'auras au moins eu le plaisir de pouvoir foutre un peu le bordel avant d'retrouver l'air frais de l'extérieur comparé à la moiteur des lieux. La gonzesse aux cheveux noirs commence à péter un scandale, t'insulte d'camée. La dernière personne à avoir osé s'est retrouvé couché sur le pavé et tu peux presque parier qu'il s'en souvient encore. Tu t'relèves d'un bond qu'elle a pas vraiment le temps d'calculer, et c'est ta main qui s'abat contre sa joue violemment venant siffler dans l'air. Ton sang bouillonne, sale pute. Elle se tient la joue tout en continuant d'brailler, chialant presque. Plusieurs gros bras débarquent, les clients commencent à prendre peur lorsque d'un coup de bottine tu viens retourner la table devant toi laissant les verres venir s'écraser au sol dans un fracas.

T'as juste le temps d'choper ta bouteille de vodka, pour l'écraser contre le crâne du premier gars qui s'jette vers toi. T'auras pas eu besoin d'le forcer beaucoup pour le pousser à fauter en se jetant tête baissée. Nouveaux éclats, l'alcool qui s'repend partout au passage. Tu t'laisses consumer par ta bestialité, ce soir t'es prête à buter tout les bleus venant s'en prendre à toi laissant dans ton sillon autant de cadavres qu'il le faudra. Les clients commencent à fuir, tenant très certainement à leurs vies insignifiantes. Les strippeuses filent se cacher, y compris la putain d'pleureuse. T'es prise rapidement d'assaut par une dizaine de mecs, la faveur numérique ne tombant pas en ton sens. Deux d'entre eux te choppent rapidement pour te faire voler contre le bar. Un juron prononcé dans un grognement secouant ta poitrine, tu te relèves tout en crachant sur le sol le sang gagnant ta bouche laissant un gout de rouille sur tes papilles. Ta main passe contre la poche de ton jean pour venir se parer de ton poing américain.

Trop vite repoussée vers l'extérieur, craignant sûrement trop pour l'intérieur de leurs club merdique, tu retrouves les rues pavées de new-york. T'auras même pas eu l'plaisir de casser une chaise ou deux pour en embrocher quelques uns, si c'est pas triste. Pourtant, ils ont pas l'air de vouloir en rester là comme tu t'y attendais un peu plus tôt. De nouveau, les échanges de violence reprennent. T'esquives les poings filants en ta direction, essayant de faire de ton point faible de l'instant l'une de tes forces. Certes ils sont dix Tri, mais ils sont désorganisés. Ils ne savent pas comment t'prendre ou comment t'bloquer. Tu les laisseras pas faire, tu les éclateras tous jusqu'au dernier. Les voix s'élèvent, plusieurs tentent de te railler de façon cynique. Petite russe égarée bien loin de chez elle, si tu les écoutais. Ils savent pas eux, quel monstre se cache derrière tes traits froids. Ils savent pas, ce que Tri peut faire lorsqu'elle se laisse aller, qu'elle perd le peu de contrôle qu'elle peut avoir sur elle-même. Ton poing vient trouver une mâchoire qu'il vient percuter dans un bruit d'os se brisant, douce mélodie à tes oreilles. Tes prunelles folles parcourent la scène, c'comme pour les services municipaux ça, t'en à trois qui s'y collent et le reste qui regarde. Goguenards, l'envie de te voir te vider de ton sang comme une vulgaire truie. Tu t'laisses pas faire, t'en as déjà couché un. L'un des deux autres venant s'essayer à ta troïka inversée mais néanmoins endiablée. Le poing américain vient frapper des côtes de plein fouet, faisant résonner le choc dans l'entièreté de ton bras t'arrachant un juron sourd. Putain d'enfoirés.

Tu te manges un coup bas, heurtant ton crâne par l'arrière. Tu titubes, tes genoux venant gagner le sol. Ta tête vrombit d'une douleur irradiante faisant bourdonner la totalité de ta matière grise. Un bras se passe autour de ton cou gracile pour créer une asphyxie l'un des corps devant se coller contre ton dos. Tu grondes, animale, refusant de leurs laisser ne serait-ce qu'un instant l'avantage. Ta main libre vient glisser le long de ta jambe pour venir y chercher ton couteau à lame rétractable planqué le long de ton mollet tout contre tes bottes de moto. La lame s'abat, impitoyable sur l'avant bras pour venir s'y planter profondément. Ton pouce vient rappeler la lame dans ce qui lui sert de court fourreau, te libérant de toute emprise. Tu tentes de te relever, rappelée au sol par une main venant saisir ta crinière de feu fermement. "J'vais tous vous buter un par un bande d'enculés, et j'enverrais vos têtes à vot' patron sous merdes" que tu grognes entre tes dents à l'intention de ceux présent. Tu le sens arriver, ce point de non retour où tu deviendras incontrôlable pour venir tous les faire saigner comme les adorables petits porcelets qu'ils sont. On t'claque la gueule, te rabaissant à ton stade de femme et que t'as rien à foutre là. Les autres s'ramènent, impatients de pouvoir eux aussi venir te cogner rageusement. Tu lâches l'arme blanche, tes doigts se faufilant vers la boîte métallique accrochée à ta ceinture, planquée par ton lourd blouson de cuir. Il est l'heure de faire parler le poison.


(c) DΛNDELION


@Joe Beckford (hot) flag of the beast ± trishua 4011222921 (hot) flag of the beast ± trishua 4011222921
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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Mer 21 Aoû - 17:06




Flag of the beast.
It's the moment of truth and the moment to lie
The moment to live and the moment to die
The moment to fight, the moment to fight
To fight, to fight, to fight!



A peine remis sur pieds que t'es déjà en train de traîner dans les rues du Queens. Tu n'sais vraiment pas t'en empêcher Joe. T'as enchaîné les soirées à cogner et à t'faire cogner. Et maintenant que ton corps s'est remis, que t'as repris le sport, le boulot et les soirées, tu rôdes de nouveau. A la recherche d'un peu de violence à te foutre sous la dent. Tu ne cherches pas vraiment à te faire éclater bien comme il faut cette fois. T'as bien assez encaissé ces dernières semaines. Mais si tu pouvais au moins briser une mâchoire ou deux pour libérer le trop plein de tension et de rage que t'as engrangé en plus de deux semaines, tu ne dirais pas non. Au contraire. T'aimes bien trop ça. T'en as trop besoin. T'as pourtant les poings qui te lancent encore. Les phalanges encore marquées des derniers coups que t'as donné. Mais t'es rien qu'un camé en manque de sa dose. Tu te shoots à la violence, sans pitié. Animal assoiffé de toutes ces bagarres interminables qui laissent forcément quelqu'un sur le carreau. Du coup tu traînes dans les rues du Queens, sans but véritable. Tu n'as que trop laissé de mauvais souvenirs de ta petite personne dans la plupart des bars qui ont vu ta gueule plus d'une fois ou deux. T'es persona non grata pour l'instant. Mais tu sais que ça reviendra. On oubliera ta gueule et tes agissements. On passera outre, t’accueillera de nouveau ... Et puis tu recommenceras. C'est toujours ainsi que ça se passe. Pas de quoi se rendre malade.

T'es en train de rôder encore, la clope au bec et les mains dans les poches, quand t'entends du bruit dans une petite ruelle mal éclairée. C'est le genre de son terriblement jouissif pour toi, qui t'interpelle tout de suite. Tu t'arrêtes, recules de plusieurs pas pour revenir en arrière et jeter un coup d'oeil à la scène. T'as beau aimer les bastons, t'as pas pour habitude de te mêler à celles des autres. Surtout pas quand il s'agit d'un groupe aussi gros. Tu comptes une petite dizaine de personnes dans la mêlée. A observer avec insistance, il te semble comprendre que la plupart des personnes concernées sont concentrées sur une seule personne. Une certaine rouquine dont la voix se fait bientôt entendre. Juste de quoi t'arracher un ricanement. Y'a pas que sur tes nerfs à toi qu'elle tape cette minette. Y m'semblait bien avoir reconnu ta voix mélodieuse ... Que tu balances, ironique, en t'approchant. Tu prends ton temps. T'es tranquille toi. Pas concerné par ce qui est en train de se passer. Et tu ne lui dois rien à elle. Si elle se fait exploser la tronche une bonne fois pour toute dans cette ruelle, c'est qu'elle l'aura mérité. Tu sais très bien que ça ne te regarde pas. Alors t'hésites un peu à rester. D'un côté, t'es pas contre mater le spectacle. T'aimes bien, ça aussi. Rester là à contempler. C'est un beau programme aussi, pour quelqu'un comme toi. Le truc, c'est que même en proposant ton aide, t'es pas sûr qu'elle soit bien partante. Tu doutes qu'elle ait envie de te voir débarquer à ses côtés pour cogner sur ces types. Non seulement parce qu'elle doit avoir une sacré fierté elle aussi. Mais aussi parce qu'ils sont certainement ses jouets tous ces types.

T'approches encore de quelques pas pourtant. Le regard qui va de l'un à l'autre, fait des allers et retours sans s'arrêter. T'as vraiment l'impression que ça va mal se terminer pour elle. Ils sont quand même dix à se relayer sur sa gueule. Quand ils ne s'y mettent pas tous ensemble pour être certains de pouvoir l'atteindre bien comme il faut. Autant dire qu'elle a peu de chance de s'en sortir. Tu doutes pourtant qu'elle ait la moindre intention de le reconnaître. A ton avis, elle va plutôt le nier et continuer de se démerder toute seule. Tu le sais, parce que c'est ce que toi tu ferais. En bon crétin irréfléchis que t'es. J'pourrais t'aider. Faut juste me d'mander gentiment. Que tu proposes finalement. Persuadé qu'elle ne fera rien de tel. Mais au moins t'auras gentiment proposé ton aide. T'auras pas de raison de culpabiliser du coup ... Non pas que tu sois du genre à culpabiliser, mais soit. Au moins t'es là, t'es dispo, tu peux toujours filer un coup de main. Pour ça, elle n'a rien d'autre à faire que de te signifier qu'elle a besoin de cette aide. Et à t'offrir "le mot magique" par dessus le marché. Parce que toi t'es toujours très poli bien sûr. Toi, tu respectes la politesse. Toi, t'es un gentil petit mec tout lisse et bien comme il faut. Ou t'es juste un enfoiré bien décidé à jouer avec ses nerfs Comme t'as déjà eus l'occasion de le faire. C'est plus fort que toi. Faut dire que tu trouves quand même assez rarement des gens comme elle. Des gens qui n'ont pas peur de te dire merde et de te rendre toute la violence que t'évacues continuellement. C'est rien que pour ça aussi, que tu te dis qu'il te faut lui filer un coup de main. T'as pas envie qu'elle crève ce soir en fin de compte. T'iras pas jusqu'à dire que tu l'aimes bien. Mais ce serait dommage que la Terre perde une telle emmerdeuse. Tout ça parce qu'elle a certainement cherché les mauvaises personnes.

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@Houna Tchernychev
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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Mer 21 Aoû - 21:35



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Joshua - Tri

«Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès.» thucydide
S'ils avaient étés sages et qu'ils s'étaient tous alignés pour venir trouver la mort de tes poings les choses auraient étés bien plus simples. Infatigable, t'aurais bien réussi à coucher ces dix énergumènes avant de ne serait-ce que t'arrêter un instant pour reprendre ton souffle. Ça t'aurait clairement moins demandé d'efforts de les affronter à la loyale plutôt que de devoir essuyer la pluie de coups s'abattant sur toi. T'es jetée contre le sol, ta tignasse fermement empoignée. Tu feules, bestiale, menaçante comme à ton habitude. Ton crâne te fait mal, bordel avec quoi est-ce qu'il a pu cogner ta caboche pour la faire résonner autant? Une barre de fer? C'est ton cul qui amortit le coup cette fois, avant que ta jugulaire ne soit prise d'assaut par un bras se nouant dans un étau. Ces fils de putes mériteront bien la branlée qu'tu comptes leurs imposer une fois qu'ils auront fini de jouer aux malins. Un poing s'abat sur ta gueule pour te répondre lorsque tu les menaces en grondant de façon sourde. Petit à petit, tu sens la colère noire venir. Le point de non retour s'offrir à toi, libre de le franchir ou pas.

Y'a une voix, qui retentit pendant que tes doigts filent contre ta ceinture afin de libérer la première de tes seringues prêtes à être dégainées. La surprise te ralentit un instant, nouveau poing s'abattant sur ta gueule. Putain c'est bien ta veine de voir l'autre chien fou débarquer. Il te veux quoi, l'louveteau? S'foutre de ta gueule lui aussi? T'es pas assez occupée comme ça? "Qu'est-ce tu viens branler ici l'tatoué, j'ai pas prévue d'orgies avec ces messieurs pourtant" l'cauchemar toi. Et puis, t'es pas si acculée que ça, pas vrai Tri? Si t'arrives à articuler ce qui pourrait r'ssembler de près ou d'loin à une blague. Tes pupilles noircies viennent s'poser sur le tatoué s'avançant lentement presque goguenard lui aussi. Tu craches de nouveau le sang présent dans ta bouche sur le sol en réprimant un juron. Ta main s'abat contre la gorge de l'un des types fonçant sur toi, l'aiguille de ta seringue serrée fermement vient trouver place dans l'artère et y injecter la totalité de ton petit cocktail maison préféré. Un second tombe au sol, bientôt secoué de violents soubresauts. Le compte à rebours de deux minutes se met en marche. T'essuies de nouveaux coups, pendant qu'ils beuglent en t'demandant c'que t'as foutu. Les insultes fusent, tu sens l'une de tes côtes se briser. Bande d'enculés. La douleur se veut plus forte, pourtant tu t'relèves tant bien que mal. La voix de Joe reprend, juste pour t'énerver ce qu'il fallait pour t'faire péter les plombs. Soixante, cinquante neuf, cinquante huit...

Tu contrôles plus grand chose, l'un des enfoiré vient t'clouer au sol d'un coup dans l'arrière du genou te forçant à trouver une énième fois le sol. T'envoies tes poings voler, autant que tu n'en reçois. "C'comme ça qu'tu m'remercies après l'autre nuit?" que t'adresses au tatoué se tenant en retrait. Juste assez pour se délecter de la scène et de ton visage venant se couvrir de sang. T'as l'souffle court, ta cage thoracique te fait un mal de chien. Le mec que t'as planté de ta seringue a agonise, ses yeux se sont injectés de sang pour venir les remplir de rouge pendant qu'une épaisse écume blanchâtre vient gagner ses lèvres. Quinze, quatorze, treize... L'un de ses accolytes remarque son état, s'doute bien que quelque chose cloche. Bien trop tard, le dernier souffle de l'irlandais disparaît dans la nuit, ses mains s'accrochant fermement à son cou. T'essaies de venir tirer une deuxième seringue, les faisant reculer tous d'un pas. Bah ouais, ça serait dommage de finir comme ce connard au sol pas vrai? Tu reprends petit à petit l'avantage, ton aiguille scintillante dans la nuit prête à déverser son liquide bleuâtre bien au chaud dans une veine ou une artère. Pas d'Atropine cette fois-ci, mais quelque chose de bien plus ravageur encore. Ayant décimé bien des personnes avant cette nuit.

Les échanges reprennent, leurs but étant de te faire lâcher la fiole de verre maintenue entre tes griffes. Ou p'têtre même de la récupérer pour venir te l'administrer. Qu'ils essaient, c'est pas comme si tu ne l'avais pas expérimenté sur toi même pendant des années quotidiennement pour le parfaire. Véritable psychopathe prête à mettre sa vie en jeu pour trouver l'excellence. La grande-ciguë n'a plus d'effet sur toi, et depuis bien longtemps. Ton poing américain vient casser une arcade sourcilière, aux vues du craquement émit et à la résonance dans ton bras de nouveau. "T'sais si t'attends trop, j'vais finir par tous m'les faire. Et ceux là, t'as l'droit d'leurs faire leurs peau." c'est pas que t'as besoin d'un coup de main, mais huit contre un reste encore totalement défavorable. Avec l'étendue de tes blessures, tes capacités se voient déjà réduites. Après tout, si il est prêt à attendre la nuit entière que tu viennes à bout de ces salopards libre à lui. T’aperçois enfin l'objet métallique ayant servit à heurter ton crâne plus tôt. Ni plus ni moins qu'une batte de base-ball. Pas très inventifs, pour des mafieux qu't'en serais presque déçue. Y'a bien un des mecs qui s'retourne vers le tatoué pour lui d'mander c'qu'il fait là, lui beuglant qu'si lui aussi il fait partie des blousons de cuir, il dérouillera juste après. Ton rire fend la nuit. Joe? Faire partie des hells? Qu'on te laisses rire.

"Il en aurait même pas été capable, même s'il l'avait voulu!" que tu t'esclaffes provoquant l'étonnement général. Parce que Saraï, elle ne s'entourait que des meilleurs. Quand bien même Ezéchiel et sa trahison, Lina et son retournement de veste. Vous êtes tous, aussi puissants les uns que les autres. Joe n'est que du menu fretin. Faire partie des outlaws et devenir ton propre chien fou serait bien plus intéressant en revanche. Parce qu'il a besoin de quelqu'un, pour lâcher la bride. Les regards se tournent un instant vers lui, te laissant une fenêtre de temps assez grande pour venir vider une seconde seringue. Nouveau chronomètre mit en route. Tu t'prends un revers automatiquement, te faisant chanceler. Ton regard tombe sur ton couteau, que t'as du lâcher pendant les précédents assauts, venant glisser contre ton visage. Tu sens la coupure le long de ta joue, que t'arrives à esquiver de peu. Ils en ont rien à battre, du tatoué restant en retrait. Tout ce qu'ils peut leurs importer, c'est d'te voir sombrer. Plus que sept. Le deuxième touché par ton poison s'effondre, il ne te reste plus que trois seringues. Le choix sera compliqué. Tu t'retrouves plaquée au sol, saisie par tes jambes pour venir t'aplatir lourdement sur le goudron. Les coups sont désordonnés, t'as pas le temps de venir voir grand chose. Tu t'débats comme un diable, lâchant la seringue dans ta main pour la laisser rouler au sol dans une impulsion pour l'envoyer rouler aux pieds de Joe. Parce qu'à contre cœur, il s'avère être ton unique coup de bluff. Deux paluches viennent saisir ton cou pour faire claquer ton crâne contre sol. T'sais pas vraiment si ta voix se porte aussi loin qu'tu l'voudrais, pourtant t'essaies d'trouver un peu de force pour articuler. "Fais en bon usage, s'te plait..." car s'il rentre dans la danse, les dés seront relancés. Car s'il rentre dans la danse, t'pourrais bien lui montrer la voie. Lui apprendre certains rouages. Faire de lui quelqu'un d'indestructible, n'écoutant que sa hargne lorsque tu lui intimeras.


(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Jeu 22 Aoû - 20:57




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Tu te fous pas mal d'attirer l'attention sur toi alors que tu te permets de t'approcher de la scène de violence. L'un de tes nombreux soucis, c'est que t'as pas facilement peur. Souci qui t'attire bien trop souvent des problèmes, sans surprise. Ce n'est pas pour rien que tu finis souvent dans un sale état, le corps en vrac et la gueule en sang. Tout ça fait partie de ta personnalité. Assumé. Même quand t'es en train de te faire buter. La rouquine a bien faillit en arriver là lors de votre rencontre d'ailleurs. T'as pas encore tout à fait compris la raison pour laquelle elle t'a épargné. Parce que t'es certain que c'est ce qu'elle a fait. Elle aurait pu te tuer une bonne fois pour toutes, plutôt que de simplement t'endormir. Tu ne la connais pas encore très bien Houna. Mais t'as bien pigé le genre de personne qu'elle était. Et t'en découvres un peu plus encore ce soir. Tu l'imagines du genre à s'être jetée tête baissée dans la gueule du loup, pour se retrouver ainsi entourée de dix gars enragés. Et non, ça n'a rien d'une soirée sexe qui a mal tournée. J'me serais pas arrêté pour ça. Y'a pas assez d'nanas, t'sais bien. Que tu fais remarquer avec ironie. Elle s'en doute que t'es bien trop excité par les gonzesses pour avoir un jour le moindre petit penchant pour un mec. Mais peu importe, puisqu'il n'est pas vraiment question d'une quelconque orgie. T'as pas l'impression qu'il y ait grande tension sexuelle par ici.

Tu la vois jouer de ses aiguilles, comme elle a pu le faire avec toi. De trop près et de façon trop soudaine pour que t'ais vraiment le temps de te rendre compte de ce qu'elle faisait d'ailleurs. Là que tu peux voir la scène de l'extérieur, tu dois bien reconnaître que c'est chouette à voir. Même si le résultat n'est pas le même qu'avec toi. Son intention n'est pas d'endormir ce mec pour le ramener chez elle et le chevaucher toute la nuit durant. Plutôt de le buter une bonne fois pour toutes. Alors qu'elle est de nouveau bien malmenée par tous les autres types, elle t'interpelle encore. Te r'mercier pour quoi ? La seringue dans le cou ou l'orgasme ? Comme si tout allait au mieux, tu prends le temps de discuter. A croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. C'est le cas pour toi. Tu vas bien. T'es pas en train de te faire malmener par une armée de mecs rageurs qui ont bien l'intention de te faire la peau, toi. Pour elle, c'est différent. Et tu vois bien qu'elle a de plus en plus de mal. Elle s'épuise et en retour, les types en profitent pour lui offrir toujours plus de coups bien sentis. Elle va finir sur le carreau ce soir si tu laisses faire. Mais t'es un connard fini. T'as envie qu'elle te le demande. T'attendras pas qu'elle te supplie, parce que tu sais très bien qu'il ne faut pas trop lui en demander. Une demande officielle devrait te suffire. Un petit moment, elle a l'air de reprendre le dessus avec une seconde seringue entre les doigts. T'es presque déçu, à te dire que tu vas juste pouvoir repartir finalement.

Tous, vraiment ? J'demande à voir. Que tu marmonnes, le doute en tête malgré tout. Mais ouais, tu commences à croire qu'elle peut le faire. Elle est givrée cette nana. Le pire c'est qu't'en serais capable putain ... C'est que, ouais, elle commence quand même bien à t'impressionner la rouquine. C'est rare que tu te laisses impressionner par qui que ce soit. Mais t'as jamais vu de gonzesse se battre aussi bien faut dire. T'as eus le temps de découvrir ses talents quand vous vous êtes cognés dessus tous les deux. Mais à voir, c'est plus impressionnant encore. Tu prends plaisir étudier cette façon qu'elle a de bouger. Féline rageuse. Qui n'a pas peur de foncer dans le tas, encore et encore. Il faut bien de ça pour affronter autant de mecs d'un coup. T'es tellement occupé à observer, que tu remarques pas tout de suite que l'un d'eux te parle. C'est la réponse de la rouquine qui t'interpelle. T'ignores complètement de quoi ils parlent. Tu comprends juste que t'es rien qu'un louveteau dans l'univers qui semble être le sien. Tu sais pas trop si tu dois ou non te vexer, vu ce à quoi t'es en train d'assister. De nouveau, elle se fait plaquer au sol. Le crâne qui heurte férocement le béton. Cette fois tu sais que tu vas devoir intervenir. Ouais, t'as pas tellement envie de la voir crever. Elle fait d'ailleurs rouler une seringue vers toi. Le "s'il te plait" ne se place pas comme tu l'aurais voulu, mais tu passes outre.

T'as tout juste le temps de te pencher pour attraper la seringue, que l'un des types te fonce droit dessus. Un geste aura suffit à te faire entrer dans la danse. T'es plus frais qu'eux et en bien meilleur état; T'as donc aucun mal à éviter le premier coup. T'en profites pour envoyer valser ton pied dans son flan pour le faire basculer. Le temps pour lui de pivoter pour te faire face, t'enchaînes avec un coup de poing dans la gorge qui l'assèche un bon coup. Assez pour que tu puisses plus ou moins éviter le coup du second qui te fonce dessus. T'es pas mécontent qu'il ne s'agisse pas que d'armoires à glace. Tu te dis d'ailleurs que le mieux serait d'utiliser la seringue sur le plus costaud. T'es pas suicidaire ce soir. Et t'es trop en forme pour les laisser te foutre mal. Tu te prends quelques coups, quand même. Parce qu'ils sont putains de nombreux ces crétins. Mais t'es pas mécontent quand t'arrives à te libérer assez longtemps pour planter la seringue dans la gorge du mastodonte qui tente d'exploser, littéralement, la cervelle de la rouquine sur le bitume. Tu prends pas le temps d'apprécier ou flipper de la sensation d'ôter une vie, que t'es de nouveau en train de foncer dans le tas avec l'espoir de tous les étaler une bonne fois pour toutes.

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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Sam 24 Aoû - 6:01



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Joshua - Tri

«Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès.» thucydide
Tu t'doutes bien, qu'ta victory doit pas ressembler à grand chose maintenant. Car ils t'ont sûrement vu débarquer dessus comme une guerrière amazone prête à foutre le monde à feu et à sang. Tu t'doutes bien que ton bébé à dû manger aussi par ta faute et rien que ça, ça t'fous les nerfs. T'es tirée par ta rêverie par une voix que tu connais bien, pour l'avoir entendu feuler de rage et de plaisir. Par tous les dieux, sur tout les êtres humains possibles il fallait que ce soit Joe qui vienne trouver ta carcasse acculée pour s'en moquer. Tu lui fais noter que tu l'as pas invité à une éventuelle orgie, bien que là ça ai tout l'air d'un gang bang prêt à t'foutre la misère de ta vie. Il t'répond qu'autant d'messieurs c'pas vraiment son truc. T'peux pas t'empêcher de rire, d'autant plus lorsqu'un nouveau poing vient trouver ton visage pour s'y loger avec violence tout contre ta mâchoire. Tu grognes, ton rire étant interrompu par la soudaine douleur lancinante sur ta gueule. Ta colère brûlant dans tes entrailles, t'fais ta première victime par poison depuis bien longtemps, trop excédée pour tenter de te contenir. Dans les deux minutes ta victime vient rendre l'âme, son dernier soupir t'offrant presque une demie molle invisible.

Il se contente d'assister à ta branlée, l'tatoué. Tu lui balances qu'il pourrait t'remercier, ne manquant pas de prendre le temps de papoter comme si vous en aviez le temps. T'as pas le temps de répliquer à sa raillerie, parce combien même tu viens de faire ton premier mort, les huit autres semblent bien décidés à te faire manger le pavé à l'irlandaise. L'une de tes côtes vient à se briser sous l'un des impact, te faisant chanceler de nouveau. Tout n'est que coups de poings retentissants et d'avant bras vibrants sous les chocs. Véritable furie, tu n'en restes pas là prenant même le temps de venir attiser l'envie de Joe quant au fait de te filer un coup de main. Après tout, faire disparaître un ou plusieurs cadavres n'est pas une chose bien compliquée pour toi. Mais il s'en fout, l'baraqué. Reste en retrait, ses prunelles se délectant du spectacle que ta carcasse se faisant amocher lui offre. De nouveau t'as le temps de répliquer quand l'un des mafieux s'approche de ta victime/conquête d'une nuit pour le menacer. Tu peux pas t'retenir de mourir de rire, lorsque le nom des hells est rattaché à Joe. Comme si. Il pourrait bien trop s'entendre avec les bikers que ça pourrait réellement devenir intéressant, en revanche.

Une seconde seringue s'abat, seconde victime pour toi. Nouveau compte à rebours enclenché, la mort ne tardant pas quand il s'agit de venir faucher les âmes impures qu'tu lui envoies volontiers. La coupure précédemment infligée à ta pommette saigne abondamment. Aussi chiant que quand tu te casses le nez ça. Il t'reste plus que trois seringues, et c'est en venant en saisir une nouvelle que tu t'apprêtes à laisser éclater ta rage. Cependant, c'est celle de trop étant donné ton état passant d'à peine relevée sur tes deux jambes pour goûter au sol une énième fois. T'as à peine l'temps d'envoyer la seringue voler en sécurité aux pieds de Joe alors que deux énormes mains viennent saisir ton cou claquant avec violence ton crâne contre le goudron de la ruelle. T'essaies d'te faire entendre, d'le pousser à agir pourtant c'est comme si ton cerveau s'était déconnecté le temps de quelques minutes. Assez longtemps pour t'permettre de retrouver tes esprits, ton corps compressé par celui du baraqué poussant son dernier souffle avec une mine des plus horrifiées. Et de trois.

Ton crâne vrombit, et c'est une Tri que tu ne connais que trop bien qui fait immersion. Te relevant en un bond malgré tes blessures à ton tour tu fonds aussi dans le tas plus vengeresse que jamais, ton visage totalement déformé par la haine et la douleur que tu ne ressens plus la douleur tant elle se veut vive dans tout tes membres. Rien qu'un petit rail de blanche ne saurait arranger après que vous les ayez tous démontés. "T'vois, j'savais que t'avais envie d'danser" Plus que six, ça sera à celui qui s'la jouera le plus vite. D'un geste rapide tu balances l'une de tes dernières seringues en direction de ton allié de la nuit. Deux minutes, ni plus ni moins. Le peu de temps qu'il suffit à ton arme redoutable pour agir. La dernière de tes fioles en verre coincée fidèlement entre tes dents, pendant qu'elle habille tes lippes scintillant comme un bijou de son liquide turquoise. T'envoie voler ton pied dans un estomac, l'épaisse semelle de ta botte de motarde venant percuter l'irlandais de plein fouet. Tes talents d'ambidextre était pourtant inconnus, tu viens enfiler à ta main gauche ton poing américain serré fièrement contre tes fesses pour l'abattre en plein crâne, ne serait-ce que pour le faire vibrer autant que le tiens. Crevez bande d'enculés.

"J'pensais pas t'dire ça un jour, mais va j'vais t'redevoir ça." que tu lances à l'intention d'un Joe plus chien fou qu'il ne t'ai été donné de le voir lorsqu'il s'est mit à échanger les coups avec toi il y a de ça quelques semaines. T'échappes à un coup bien placé de justesse, laissant ta concentration uniquement se porter sur le combat en cours. T'abats rapidement ta dernière seringue, plus à l'aise vu le nombre d'assaillants diminuant petit à petit. Faut dire qu'il est utile, quand il s'lâche le baraqué. Ton regard parcourt la ruelle, maintenant jonchée de nombreux cadavres ayant succombé à ton poison pour ton plus grand plaisir personnel. Te remettant dans l'action, t'as le temps d'intercepter l'un des derniers fils de putes cherchant à attaquer le tatoué dans le dos. Parce qu'tu peux pas saquer ça, toi Houna la lâcheté des hommes. Tes phalanges meurtrières viennent saisir l'ennemi se voulant assailllant. Et c'est avec amour et violence, que ton poing gauche vient s'abattre tel un éclair contre un arbre, ne manquant pas de le fendre en deux. "peut-être pas, finalement." que t'rajoutes en faisant écho à tes dernières paroles. Après tout, tu défends ses arrières aussi non?

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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Dim 25 Aoû - 13:57




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Tu te reconnais autant dans la rage qui anime Houna, que dans le plaisir qu'elle prend à recevoir quelques coups bien sentis. Le poing qui vient furieusement heurter son visage, semble autant la ravir que l'énerver un peu plus. T'assistes à la chose avec un certain plaisir toi même. C'est beau à voir les coups qui pleuvent. Surtout quand ils viennent esquinter ce visage là. De cette emmerdeuse notoire. T'as forcément envie de contempler un peu plus longtemps le spectacle. Alors même que dans ton esprit il se fait aussi évident que tu ne vas pas la laisser se faire buter pour de bon. Parce que ce serait dommage de juste la laisser se faire buter. Tu penses à toutes les occasions que tu vas perdre, de vous foutre sur la gueule tous les deux. Ce serait dommage de passer à côté de toutes ces magnifiques occasions juste parce que tu te seras amusé à la voir se faire buter une bonne fois pour toutes. Tu prends sur toi pour ne pas te laisser aller à cette envie là. Et surtout, l'idée de te lancer dans une guerre de ce genre, ça t'excite forcément. Alors ouais, tu finis par t'en mêler. Surtout quand elle t'offre l'une de ses fameuses seringues. Tu ne peux définitivement pas rester sage plus longtemps. Alors tes poings et tes pieds sont de nouveau en action. T'évites bon nombre de coups et ne prends que ceux que tu ne peux éviter et ceux qui t'arrangeant. Qui sont là pour te permettre de rendre plus fort et de reprendre le dessus.

La seringue se vide bien vite dans le corps du mastodonte qui s'écroule sur la rouquine. T'as pas le temps de te foutre d'elle que t'es de nouveau en train de cogner dans le tas. T'essuies quelques coups bien senti. Le genre qui coupent le souffle un bon moment, plus qu'ils ne risquent de briser quoi que ce soit. T'évites de finir trop abîmé cette fois. C'est presque ton nouveau jeu ça. Faire en sorte de sortir en pas trop mauvais état de toutes ces petites guerres sans fin et sans douceur. Pour avoir l'air parfaitement sain d'esprit et de nouveau intégrée à la vie "normale" quand tu dois aller retrouver ton agent de probation. J'suis toujours partant pour une p'tite danse ! Que tu rétorques sans grande surprise. T'as toujours envie de te foutre sur la gueule avec tout le monde. Tu sais pas faire autrement. Surtout quand y'a une telle scène qui s'offre à toi. Avec cette petite emmerdeuse de Houna qui sait te faire rager. Mais c'est pas avec elle que tu te bats c'est soir. C'est pour et avec elle. Tu rends service. C'est normal pour toi quand il est question de cogner. En dehors de ça, t'es pas le genre à rendre service à qui que ce soit, sans surprise. T'es pas sûr qu'on vous y retrouve tous les deux, à vous battre ensemble de cette façon. Mais t'y penses pas alors que t'envoies une nouvelle fois ton poing dans une tronche. Avant d'enfoncer une nouvelle aiguille dans la gorge mise à nue. Seringue que la rouquine a pris le soin d'envoyer dans ta direction juste avant que cet enfoiré ne te fonce dessus et n'te rendre dedans.

Sourire sur tes lèvres quand elle mentionne le fait qu'elle va lui en redevoir une. C'est vrai. T'y avais pas pensé. C'était presque un acte désintéressé. T'as pensé qu'au fait de prendre ton pied. Et t'es pas mécontent du résultat final. T'es bien là. T'es dans le mood. T'es dans l'excitation du moment. A tel point, qu'elle doit intervenir pour te débarrasser d'un crétin qui arrive dans ton dos apparemment. T'affiches une moue de gamin déçu à sa réflexion. Tu plaisantes j'espère !? Que tu grondes en regardant le dernier type s'écrouler. Ce s'rait pas arrivé si j'étais pas intervenu pour t'porter secours de toute façon. Alors ouais, tu m'en dois une ! T'as aucune idée de ce qu'elle pourrait faire en retour. Mais il faut toujours avoir quelqu'un qui te doit un service, dans les parages. T'extirpes une clope de ton paquet, que tu files glisser entre tes lèvres tandis que tu t'adosses au mur, une jambe repliée, le pied posé contre. T'allumes le bâtonnet de la mort en contemplant ces types qui n'auront plus l'occasion de vivre ce genre de petit moment d'extase après s'est bien foutu sur la gueule. C'est la première fois que j'butais quelqu'un. Que t'avoues, sans grande émotion dans la voix qui pourrait laisser penser que tu regrettes ou que ça te trouble. C'est jouissif ... Que t'ajoutes dans un soupir qui te fait recracher un nuage de fumée grisâtre. C'est encore peu dire en vérité. T'as sacrément pris ton pied. Et ça perdure alors que tu contemples les corps morts. J'suppose que t'es une habituée d'la chose et que tu sauras faire disparaître toutes les traces. Ouais là pour le coup, tu t'en remets un peu à elle. T'as pas l'intention de finir ta vie en prison. T'aurais jamais tué qui que ce soit si elle ne t'avais pas refilé ces seringues pleines de mort en liquide. Non pas que t'avais peur d'ôter des vies. Tu ne voulais juste pas risquer de briser la tienne. En la finissant derrière les barreaux. Ce n'est pas tellement ton but ultime ça ... Mais tu sais que la mort fait partie intégrante de la vie de Houna. Facile à deviner.

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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Dim 25 Aoû - 21:23



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«Quand on peut user de violence, il n'est nul besoin de procès.» thucydide
Enfin tu retrouves la liberté de tout mouvements. Tes esprits te reviennent peu à peu malgré l'asphyxie t'ayant coupé ton droit à l'oxygène pendant quelques instants. Ton crâne te fait mal, ta côte te lance avec violence. Au moins, t'es vivante. Pas tout à fait en un seul morceau, mais t'es en vie c'déjà ça. Ta vue s'ajuste au fur et à mesure, un nouveau crachat de ta part atterrit contre le sol pour le venir le tinter du rouge de son sang. Tu fonds sur les six hommes restant, retenus à l'écart par un Joe des plus déchaîner. Les poings s'envolent, les grognements viennent tapisser les murs de la ruelle de cette hargne secouant vos carcasses. T'as le temps de rajuster ton poing américain que tu l'envoies de nouveau voler. Le tatoué rétorque qu'il est toujours prêt à se mettre à danser. Ca t'amuses, tes lippes violacées par les coups que tu t'es ramassées s'étirent dans un sourire mauvais laissant s'échapper un rire gras. "Décidément, j'suis la seule à payer mes tournées!" Qu'tu lui balances tout en esquivant l'un des gros bras tentant de venir te soulever du sol. Tu te laisseras pas avoir une nouvelle fois, à leurs tours, de saigner comme d'adorables petits porcelets.

Les corps continuent de tomber au sol, et l'excitation reprend le dessus sur la douleur. Tu n'avais pas laisser exploser ta rage comme ça depuis ton retour sur le continent il y a quelques mois. Qu'il est bon de pouvoir t défouler une bonne fois pour toute. T'sèmes les cadavres, les seringues chutant au sol les unes après les autres en même temps que les victimes. Tes motardes viennent cogner de plein fouets des cages thoraciques, cassent des genoux. T'es là pour les annihiler jusqu'au dernier, bien décidée à faire de leurs derniers instants un cauchemar. T'as le temps d'apprécier cette vision délicieuse étant celle du tatoué venant abattre généreusement une seconde seringue dans une carotide à découvert. Le poison est une arme vicieuse, intelligente, qu'il faut savoir manier. Absorbée par ce spectacle du baraqué ôtant une seconde vie, t'relâches le corps inanimé serré entre tes griffes bien des secondes après qu'il ai rendu l'âme. T'es pas peu fière d'avoir permis au chien fou de trouver un défouloir sur lequel extérioriser toute sa hargne. Il le fait si bien. Revenant dans la danse, le nombre de vos adverses s'abaissent à trois. Reste à savoir qui de vous deux en enverra le plus six pieds sous terres. Tu montes le nombre de victime à huit, plus que deux et le compte sera bon. Tes mains quittent la nuque que t'viens d'agresser de ta dernière aiguille, laissant tomber le corps du mafieux d'une façon lourde sur le sol agités de ces spasmes que tu apprécie tant lorsque t'apperçois Joe menaçant de se retrouver attaquer de dos.

Violente, extrêmement rapide, tu t'rapproches du faiblard venant abattre ton poing américain dans l'arrière de son crâne. Tu t'acharnes, même lorsqu'il est au sol incapable de se défendre laissant sa matière grise venant recouvrir le bitume tout comme il l'aurait fait avec ta caboche rousse si le tatoué n'était pas arrivé pour sauver ta soirée. Ça t'fais chier de devoir l'avouer, mais il est foutrement bien tombé. Il se retourne vers toi, après en avoir fini avec sa dernière victime l'visage satisfait combien même essoufflé après cette violente gymnastique. Tu t'relèves du corps sans vie tout en l'salissant même après la mort, lui crachant contre son visage méconnaissable. Ton avant bras tremble encore de la résonance des coups que tu lui as adressé furieusement en venant extraire les dernières onces de vengeance venant grignoter ta folie. Joe s'allume une clope qu'il laisse pendre entre ses lèvres. Petit à petit, le noir de tes yeux redevient vert car rien de ce qui est sombre ne perdure. Tu l'écoutes déblatérer sur le fait que tu lui en dois toujours une, lorsqu'il ajoute presque le souffle coupé que ces hommes étaient ses premières réelles victimes. Un nouveau sourire mauvais étire ton visage lorsqu'il ajoute dans un souffle grisâtre qu'il a trouvé ça jouissif. T'viens lui voler sa cancéreuse de tes doigts ensanglantés pour l'amener entre tes lèvres.

Ton corps entier te fait mal, tirant une longue taffe sur la clope de Joe, tu viens lui replacer entre ses lèvres tout en te laissant glisser lourdement au sol. Ton cul ayant mangé cher se retrouve sur le sol, accompagné de ta respiration saccadée. Tu l'écoutes difficilement, lorsqu'il te laisse sous entendre la partie du nettoyage. D'abord, t'as besoin de constater l'étendue des dégâts. Non sans mal, tu viens ôter ton fidèle blouson d'cuir pour l'envoyer voler à quelque mètres. T'jures de nouveau en constatant une voie lactée d’ecchymoses violacés recouvrant tes bras à présent nus. L'une de tes mains vient soutenir ton poids te baissant légèrement vers l'arrière pour soulever ton débardeur blanchâtre à présent tâché de sang et de matières neuronales pour laisser découvrir ton ventre musclé et meurtri. Tes côtes se sont tintées de noir, et vu ta difficulté à respirer tu dois bien avoir une ou deux côtes en miettes. Tes doigts relâchent le tissu à l'origine blanc pour venir attraper le petit pochon d'poudre dans la poche de ton jean tout contre l'une d'tes cuisses. Machinalement, sans même prendre la patiente de te tracer une des plus jolies lignes bien méritées qu'il soit, t'amènes directement le sachet à ta narine pour venir inspirer d'un coup sec ces cristaux magiques. Te relever s'ra bien compliqué, vu la lourdeur de tes jambes ayant essuyés les coups elles aussi. T'es dans sale état, mais encore consciente. Encore une fois, c'est déjà ça.

Tes yeux s'reportent sur le tatoué tirant nerveusement sur sa cigarette. Après un moment de silence de ta part le temps de calmer ta respiration, ta voix vient finalement casser le silence. "L'avantage, quand on en est à mon stade, c'est qu'on s'occupe plus du nettoyage. J'paye des gens assez grassement pour ça." Qu'tu laisses sous entendre après avoir essuyé ton nez blanchit. T'regardes Joe et cette fois ci c'plus un regard mauvais, mais clairement intéressé qu'tu lui portes. Faut avouer que ses qualités de chien fou ont été prouvées ce soir, et que tu t'demandes très franchement ce que ça pourrait donner avec un peu plus d'entraînement. S'il te laissait passer la muselière, vous pourriez faire de grande choses. "T'm'aides à m'relever?" Qu'tu lui demandes en lui tendant ta main après y avoir ôté le poing américain trempé de sang. Véritable boucherie, il vous faut mieux ne pas traîner sur les lieux trop longtemps pour autant.

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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Dim 25 Aoû - 23:45




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T'as bien fait de traîner de cette façon dans les rues du Queens. Tu ne t'attendais certainement pas à tomber sur cette nana en particulier, occupée à se foutre sur la gueule avec tant de types. Ça a presque l'air d'être fait exprès, tant c'est fort. Mais peu importe. Ce qui compte, c'est le fait que ça t'arrange bien. Si ça peut te permettre de te mêler à une petite gueguerre sans même avoir à chercher pour ça, tu ne vas pas t'en plaindre. Par dessus le marché, elle t'offre la possibilité d'ôter des vies. Si t'as souvent flirté avec la chose, t'as jamais eus l'occasion d'aller au bout. Parce que tu tiens bien trop à ta liberté pour prendre le risque de terminer ta vie en prison. T'as certainement pas envie d'y finir, à l'image de ton père. Qui n'est pas prêt de revoir la lumière du jour, de l'autre côté des barreaux qui le maintiennent captif. Tu ne vas certainement pas vivre de cette façon. La seule chose qui te maintiens captif, c'est la rage qui vit en toi. Il n'y a qu'à elle que tu obéis continuellement. Sans ça, tu deviendrais complètement dingue. T'aurais sans doute commis plus d'un meurtre si t'avais pas eus une façon d'évacuer. Une façon certes violente. Mais une façon comme une autre en tout cas. Tu cognes fort. Tu te bas à t'en briser les phalanges. Ce soir encore tu le fais. Tu prétexteras ne l'avoir fait que pour rendre service, si ça signifie que la rouquine a une dette envers toi tout de suite derrière.

C'est quand même avec plaisir que tu flanques tes poings dans les gueules et les estomacs qui se présentent à toi. Quand ce ne sont pas tes genoux ou tes pieds qui filent fracasser les corps déjà pas mal abîmés par les soins de la rouquine enragée. Tu prends beaucoup trop de plaisir à cogner. Plus encore à entendre les os se briser et les plaintes de douleur qui arrivent forcément dans la foulée. Tu te déchaînes, ce soir comme tous les autres soirs. Tu découvres tout de suite derrière, le plaisir que c'est de contempler des corps sans vie. Sans aucune hésitation, tu t'es laissé aller ce soir. Pas uniquement parce qu'elle t'a invité à le faire. T'es partie du principe qu'elle avait une solution pour faire disparaître ses traces par la suite. Vos traces. Parce que t'as pas d'autre choix que de lui faire confiance ce coup ci. T'es obligé de compter sur elle pour ne pas te faire un sale coup. Parce qu'elle le pourrait. Tes empreintes digitales sont enregistrées bien sûr. Et la justice n'attend qu'un geste de ta part pour te récupérer et t'enfermer pour le restant de tes jours. T'es encore en train de contempler la beauté de ce tableau nouveau pour toi, la clope au bec, quand Houna s'approche pour récupérer le bâtonnet qu'elle porte à sa propre bouche. Tu ne ronchonnes pas, tu te contentes de darder ton regard sur le sien. Vous avez échangé "pire" qu'un peu de salive tous les deux après tout. Des trucs bien plus sales encore.

Ta cigarette retrouve sa place au coin de ta bouche avant que la rouquine ne disparaisse de ton champ de vision. Tu tires longuement dessus pour emplir tes poumons de fumée nocive, regard toujours perdu sur les corps dont certains se vident salement de leur sang. T'as pas besoin de regarder ce que fait la rouquine pour piger ce qu'elle est en train de faire. T'entends le petit sachet entre ses doigts. Et le reniflement qui suit. Sa façon à elle de retrouver un peu de sa forme sans doute. De façon artificielle, soit. Mais au moins, de quoi se remettre un bon coup sur pied. Quand enfin tu poses tes yeux sur elle, t'as un vague aperçu de l'étendu des dégâts sur son corps. Y'en a une qu'a pris vraiment cher à c'que j'vois ... Que tu ne peux t'empêcher de commenter. Tu trouves ça salement sexy. T'es tordu à souhait. C'est pas une nouveauté. Tu te contentes d'un hochement de la tête quand elle mentionne les personnes qu'elle paie pour s'occuper du nettoyage. Grand bien lui fasse. Grand bien te fasse surtout ... A sa demande, tu balances ton mégot au milieu des corps, d'une pichenette. Bientôt, ils ne seront plus là. Et avec eux disparaîtront toutes les autres traces de votre passage. Tu pivotes pour te placer devant elle, refermer ta main autour de la sienne et l'aider à se relever. Faut aussi t'ramener chez toi princesse ? Que t'ironises, le sourire provocateur dans les yeux et au coin de tes lèvres. Tu sais pas comment elle s'est retrouvée là au juste. Tu te doutes qu'elle s'est débrouillée pour venir. Tu te doutes aussi qu'elle saura repartir. Tu te demandes juste si son corps peut encaisser ça aussi. Non. En fait, tu t'en tapes. Tu viens même filer un coup de langue provocateur sur le sang qui macule son visage. Juste de quoi rappeler à son cerveau la douleur, les blessures, le sang. T'as pourtant surtout envie d'y appuyer pour lui faire mal, espèce de détraqué. De foutre ta main sur ses côtes salement assombries, pour voir si elle est vraiment blessée à ce point. Et lui filer l'envie de t'en coller une en retour aussi. T'aimes beaucoup trop jouer avec le feu, avec elle. Jouer au con, surtout. Tu prends juste ton pied comme tu peux.

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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Lun 26 Aoû - 4:29



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Tu ne laisseras pas l'un de ces enculés s'en prendre à Joe. Lorsque tu abats celui que tu espérais être ta dernière victime, tu ne peux t'empêcher de bondir contre l'homme venant attaquer le tatouer de dos. Ornant ta main de ton poing américain, tu sautes tel une furie sur son dos pour venir lui fracasser le crâne du bout de ta pièce de métal. L'homme tombant sur le ventre, pendant que le baraqué s'retrouve bien trop occupé à botter le cul au dernier des mafieux se tenant debout. Amortissant le choc de la chute avec la carcasse à laquelle tu es fermement accrochée ton poing ne cesse d'aller et venir, ne manquant pas de venir t'éclabousser de plusieurs gouttes de sang pendant que son liquide cérébral vient s'écouler sur les pavés froids d'un Queens impitoyable. Ton bras résonne, même une fois les coups s'étant calmés. Vous avez réussi à tous les terrasser, deux contre dix. Tu restes un instant à purger ta haine à son summum jusqu'à ce que la boîte crânienne de ta victime ne ressemble à une compote de pommes pour personnes du troisième age. Bande d'enculés, tu les avais prévenus Tri que d'une manière ou d'une autre, t'prendrais l'avantage.

Tu t'relèves, vole la cancéreuse entre les lèvres de Joe après cette dure bataille pour venir tirer une longue taffe ne manquant pas d'embraser la fraise au bout de la blonde. Tu t'laisses finalement glisser lourdement au sol, ton corps entier t'faisant un mal de chien. Bordel c'que t'as ramassé quand même, ça f'sait bien longtemps que t'avais pas mangé cher et à côté ton petit échange de poings avec le tatoué d'il y a quelque semaines semble être une entrée comparé au plat de résistance offerts par les irlandais à coups d'recettes locales toutes plus dégueulasses les une qu'les autres. Le tatoué s'veut bavard, pour l'instant t'es bien trop occupée à venir constater l'étendue des dégâts infligés de façon violente sur ta carcasse. Bordel c'que tu donnerais pas pour retrouver la virulence de tes vingt ans. Dix hommes n'auraient pas suffit à te stopper, loin de là. Il faut dire que si t'avais pu t'y préparer, tes poisons auraient été ta seule et unique arme, te permettant de frapper rapidement sans avoir besoin d'en venir au corps à corps.

Tu t'débarrasses de ton cuir qu't'envoies voler à tes pieds et tu commences à inspecter ta peau déjà bien parsemée d'ecchymose sous le regard de ton chien fou s'pourléchant les babines. Sa voix traînante vient t'faire remarquer à quel point t'as dérouillé, et ton regard sombre vient l'percuter d'façon animale. "J'ose à peine imaginer à quel point ça à pu t'faire bander d'les voir me démonter ne serait-ce qu'un instant." Qu'tu balances de la façon la plus innocente. T'sais que vos bois n'sont pas bien éloignés si vous n'êtes pas faits du même. Tu l'vois que l'animal est bien trop excité par la vue d'ton corps tuméfié après ce ballet endiablé qu't'as livré. La coke que tu t'es empressée de t'foutre dans le nez vient te mettre une balle, te soulageant petit à petit de toute douleur lancinante. T'envoies ta main dans l'air, d'mandant un coup de main au baraqué pour t'relever. Vu ton état, un coup d'main est plus que l'bienvenue. Il cherche pas bien longtemps, envoie volé son mégots vers le mont de cadavres vous tenant compagnie puis vient saisir ton bras pour t'aider à te relever. Tu peux pas t'empêcher de grogner lorsque ton poids se retrouve une nouvelle fois réparti sur tes deux jambes te faisant un mal de chien. Mais c'est sans compter sur une nouvelle raillerie de la part du tatoué suffisant à te remettre ce coup de fouet nécessaire pour t'remettre en selle de la meilleure des façons. "Et bien vu qu'tu t'proposes si gentiment, j'te files les clefs de mon bébé et tu m'ramènes chez moi? J'suis incapable de la rentrer, et ces enculés me l'ont sûrement bien éclatée." Tu pourrais presque verser ta larme, ta moto étant ton bébé absolu, la chose à laquelle tu fais le plus attention au monde et pourtant ces enfoirés n'ont sûrement pas manqué de venir la trouer.

Joe n'en reste pas là, ton corps s'retrouve attirer contre le sien par l'impulsion servant à te relever. Son souffle caresse son visage rapidement suivit par sa langue venant récupérer un peu de ton hémoglobine sur la commissure de tes lèvres juste ce qu'il faut pour venir réveiller les blessures que t'as tenté d'anesthésier avec les cristaux blancs ayant gagné ton nez un peu plus près. Rageusement, ta main vient gagner la chevelure du baraquer, tes doigts rougit par le sang, bleuit par les hématomes venant se nouer autour de ses mèches. "Si j'dois être une princesse, j'suis celle qui déchaîne les enfers l'tatoué." Morana, déesse de la mort et de l'hiver. Tu laisses tes dents venir chercher la pulpe de son cou offerte au bon vouloir de tes canines. Putain c'qu'il réveille tes instincts les plus primaires, tes envies les plus sauvages. L'une de tes mains vient s'abattre contre son entre-jambe avec fermeté pendant que ton souffle vient à présent titiller le lobe de l'une de ses oreilles. T'pourrais bien venir le posséder ici, parmi les cadavres de vos ennemis d'une nuit. Pourtant l'confort de chez toi t'appelles jusqu'ici et de plus comme tu l'as précédemment mentionné, ça serait idiot pour vous d'traîner dans l'coin.

Tu passes un coup d'fil à ton équipe de nettoyage, pas besoin de parler un simple appel leurs suffit à te géolocaliser pour envoyer leurs équipes de rats venant grignoter preuves et évidences afin d'laisser une ruelle bien plus propre qu'à vôtre arrivée. Ta main vient ranger ton portable dans ta poche pour chercher les clefs d'ta victory combustion qu'tu finis par balancer au tatoué non sans mal. "Tu l'abîmes encore plus qu'elle ne l'est, j'te pète la gueule au centuple et peut importe si tu m'as filé un coup d'main." Tu titubes, non sans mal l'un de tes bras venant soutenir ta poitrine douloureuse, noircie par cette vilaine côte cassée. T'es incapable de piloter ton deux roues dans c't'état, alors tant pis tu t'laisseras t'ramener par Joe, qui lui aussi dans l'fond, t'en dois une belle pour avoir réussi à laisser le chien fou s'exprimer uniquement de par ses crocs.

(c) DΛNDELION


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Message Sujet: Re: (hot) flag of the beast ± trishua   (hot) flag of the beast ± trishua Empty Lun 26 Aoû - 23:30




Flag of the beast.
It's the moment of truth and the moment to lie
The moment to live and the moment to die
The moment to fight, the moment to fight
To fight, to fight, to fight!



La voir se déchaîner avec une telle haine dans les poings et le regard, aura vraiment eut le mérite de t'exciter toi. C'est plus fort que toi. Faut dire que t'as pas l'habitude de voir une gonzesse se déchaîner avec tant de violence. Surtout, une gonzesse qui n'a pas le corps plein de muscles démesurément apparents au point de faire disparaître ses courbes. Elle est sexy Houna. Pas pour rien que tu l'as baisé. Que vous vous êtes baisés l'un l'autre, plus précisément. Mais ça t'arranges, sans surprise, de te dire que c'est toi qui as eus le dessus tout au long de cette étreinte animale. Toi, le mâle dominant. Qui a pourtant pris beaucoup de plaisir à encaisser ses coups et le fait qu'elle reprenne le dessus. Parce qu'elle sait y faire. Et parce qu'il y a un côté maso chez toi, que tu ne saurais étouffer. Que tu ne peux nier. Ne prends-tu pas plaisir à recevoir quelques coups quand tu te bats ? Avec Houna c'est sexe et violence ensemble. Indissociables l'un de l'autre pour ton plus grand plaisir. Pas pour rien que ça t'excites tant de la voir exploser le crâne de ce type qu'elle a crevé depuis un petit moment déjà. Elle s'acharne pourtant encore. Et encore. Au point de rendre toute potentielle identification du corps, impossible. Il ne reste plus grand chose de ce type qu'elle vient de finir une bonne fois pour toutes. Et c'est étrange comme tu le vis bien tout ça. Toi qui n'avais pourtant jamais ôté la moindre vie, avant ce soir. Tu le vis bien de voir tous ces cadavres.

Vos regards se croisent alors que, assise à même le béton froid, elle inspecte l'étendue des dégâts sur son corps. Tu t'amuses de voir qu'elle est bel et bien dans un sale état. Qu'elle va avoir besoin de quelques semaines, certainement, pour se remettre tout à fait sur pieds. Et un peu plus encore pour que les marques disparaissent tout à fait. C'était jouissif, j'vais pas prétendre le contraire. Que t'avoues sans honte, le sourire mauvais au coin de tes lèvres qui n'ont pas été abîmées ce soir. C'est assez rare pour être noté ça. Contrairement à la dernière fois, c'est bien elle qui est la plus esquintée de vous deux. La dernière fois, elle t'a quand même bien achevé après une première sale bagarre. Sans parler de cette foutue seringue qu'elle a utilisé contre toi la garce. Rien que pour ça, elle méritait bien de finir sur le carreau ce soir. T'es ravi au plus haut point de voir sa peau marbrée. N'empêche que tu l'aides à se relever. Avant de proposer avec ironie, de la ramener chez elle. Tu sais même pas pourquoi tu proposes ça. Ou si. T'es déjà en train d'imaginer finir ta nuit entre ses cuisses qui affichent une tonne de couleurs différentes, à l'image du reste de son corps. Tu réponds pas à sa question par des mots. Le sourire au coin des lèvres, tu te contentes de hocher la tête de haut en bas.

Tu profites du soudain rapprochement entre vous pour lui offrir une nouvelle pique. De la pointe de ta langue qui serpente sur la plaie de sa joue. Qui récolte quelques gouttes de sang pour emplir ta bouche de ce goût de ferraille parfaitement reconnaissable. T'es salement excité Joe. Par tous ces bleus sur son corps, par ce sang qu'elle perd, par sa gueule tellement amochée. Tu pourrais la baiser ici et maintenant sans te faire prier, s'il n'y avait pas cette scène à fuir dans les plus brefs délais. Tu laisses échapper un rire sincère quand elle referme ses doigts autour de tes cheveux, par réflexe. Elle n'y va pourtant pas avec douceur. Ou c'est justement bien ça qui te plait tant. J'en n'attends pas moins d'toi. Que tu réponds alors que son visage disparaît du côté de ton cou. Ses dents provoquent la peau tatouée. Ton coeur s'emballe. Un peu plus sûrement encore lorsque sa main chaude vient envelopper ton entrejambe. Bien fermement. De quoi faire gonfler plus encore ton excitation. Mais sans surprise, elle s'échappe à demi pour passer son fameux coup de fil. T'en profites pour t'allumer une seconde clope, sur laquelle tu tires fort. Le regard rivé sur le corps féminin esquinté mais ô combien désirable en cet instant.

Y'a qu'toi qu'j'ai envie d'abîmer là ... Que tu rétorques avec ironie, en refermant tes doigts autour des clés de sa bécane. J'vais t'baiser si fort que j'vais t'la réduire en miettes cette putain d'côte. T'as le sourire provocateur surtout. Alors que tu désignes d'un vague mouvement de menton son corps en souffrance. T'as envie de l'entendre geindre de douleur pendant que tu t'occuperas de son corps. C'est plus fort que toi. Et en même temps, tu te fais presque gentil alors que tu te proposes de la raccompagner. Que tu grimaces à la vue de sa moto effectivement bien amochée. Qu'on ait envie d'te cogner la gueule j'comprends. Mais c'était obligé ça ? Que tu râles en laissant glisser tes doigts tatoués sur la ferraille esquintée du deux roues que tu viens de relever. T'y vas presque en douceur quand tu prends place dessus. Comme s'il s'agissait d'un animal à amadouer. Avec douceur, tu la fais ronronner. Elle d'vrait survivre. Elle... Nouveau coup d'oeil entendu en direction de son corps. Et ton putain de sourire impertinent qui s'étire. Allez grimpe, princesse des enfers.

CODAGE PAR AMATIS



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