Sujet: Lying is the most fun a girl can have ± Lina Ven 16 Aoû - 6:58
lying is the most fun a girl can have without taking her clothes off
Lina - Tri
«Si la confiance savait ce que la trahison lui réserve, jamais elle ne lui laissera la chance d'exister.» Ahcene Ait Yahiatene
La tête trônant entre les cuisses d'une nouvelle putain à ajouter à ta collection, ton début de soirée se passe relativement bien. Pas farouche, elle t'as laisser coller à son cul rapidement sûrement charmée par ta classe légendaire. T'ignores son âge, jusqu'à son prénom qu'elle à sûrement dû roucouler dans l'creux de ton oreille pendant que tes opales obscurcies par la cocaïne dans ton organisme s'occupaient à balayer la salle du club à la recherche d'une seconde poulette pour égayer ta soirée. Tu t'donne à coeur joie de satisfaire la gazelle ondulant entre tes doigts sur le cuir de ton canapé. Parce que t'as pas eu besoin d'beaucoup pour ramener son cul jusqu'à chez toi pas vrai? Elle s'est laissée attirée dans tes filets, poupée de chiffon entre tes doigts meurtriers saisissant sa gorge avec fermeté pendant qu'elle perd pieds. Tes phalanges libres viennent se joindre au ballet effréné rendant la brunette chose, à la recherche de la moindre prise à laquelle se raccrocher. Ton cul s'met à vibrer, sans gênes aucunes t'abandonnes la poulette à son triste sort. Tu quittes son corps pour te relever et chercher ton téléphone serré contre la poche arrière de ton jean. P'tain. Tu jures, à haute voix en grognant. Elle choisit toujours son moment, Lina. Tu l'attendais, ce message. Patiemment, prête à revenir au moment opportun la vengeance dans l'âme. A écraser de ta botte ceux ayant tenté de près ou de loin de comploter contre la princesse des enfers. Celle t'ayant sauvé la vie, Tri.
(QG DES HELLS ± 2009)Tes paupières sont lourdes, l'entièreté de ton corps douloureux. Peu à peu, la lumière t'éblouit te forçant à quitter la pénombre voilant tes opales. Tu grognes, ton abdomen douloureux vient te secouer. C'est dur pour toi d'te redresser, ça te d'mandes bien toutes tes forces. Tu t'questionnes rapidement faisant aller tes méninges à toute allure. Tu t'souviens du Suisse, celui que tu filais discrètement dans le noir. Tu t'souviens de ce bruit de moto dans la ruelle, et des coups de feu. Tout finit par t'revenir, cette motarde imprudente, la castagne s'en étant suivie. "T'auras mis l'temps" qu'elle te balance, un sourire de coin venant étirer ses lippes brunes. C'bien elle, la gonzesse de l'impasse. "T'pourrais être plus prudente, j'ai bien cru qu't'allais tout défoncer avec tes conneries." que tu siffles entre tes dents, venimeuse. Ton ventre te fait un mal de chien, parler t'essouffles. Tu t'es mangée une balle, qui est ressortie qu'elle trouve bon d'ajouter sur l'ton de la blague. Tu jures, lui d'mandes qui sur terre elle peut bien être. C'pas l'envie qui t'manques de lui rentrer dedans, ne serait-ce que pour lui apprendre les bonnes manières. "Lèves-toi, mon père t'attends." qu'elle te dit. T'arques un sourcil, qu'est-ce qu'il peut bien t'vouloir son géniteur à toi? Et puis, pourquoi elle t'a pas laisser caner dans cette ruelle en t'vidant de ton sang? Tu lui jettes un regard noir, tentant d'extirper ta carcasse de ce canapé moisi dans lequel elle semble t'avoir laisser t'reposer. Tu pèses près d'une tonne a cet instant précis d'ta vie. Tu cherches ton sac à dos des yeux, posé non loin. Tu perds pas de temps avant de t'en foutre plein l'nez, ça au moins ça aura l'mérite de faire passer la douleur de façon agréable. T'sais pas vraiment si c'est de l'amusement dans son regard, ou quelque chose d'plus malsain encore. Y'a qu'l'avenir qui t'le dira, pas vrai Houna?
Elle s'amuse, d'te voir galérer comme la vulgaire chienne de l'armée que t'es. Ta blanche t'as fait du bien, petit à petit tes membres viennent se raidir d'une façon plus familière, ne manquant pas de t'afficher sous ta posture la plus défensive que possible. Parce que dans l'fond, t'sais pas encore où t'es tombée. Tu dois avoir la possibilité d'pouvoir t'échapper en cas de besoin. Vous traversez une longue cour pour accéder à c'qui peut ressembler de près ou de loin à un bar. Elle pousse la porte, t'invites à la suivre. Un rire de bonhomme se met à résonner de façon grasse, léchant les murs abîmés des lieux bien plus fortement que les beuglements des hommes rassemblés. Il t'demande si c'est toi, qui t'es occupée du Suisse. T'réponds que ouais, c'bien toi, d'un ton très calme. La cohue s'calme, on t'regarde mauvais. Tes babines s'retroussent, il te fait face à présent l'imposant bikeur aux nombreux tatouages. Il enchaîne par une seconde question, si c'est bien toi qui as aidé la dénommée Sarai à s'en sortir vivante. Tu réponds honnêtement, que si il s'agit de la brunette à tes côté, son absence dans ton chemin aurait permis à ta mission d'être exécutée sans que tu t'manges un coup d'plomb. Il t'assure que des soins t'ont étés prodigués pendant ton sommeil, que la balle était de toute façon ressortie sans trop de dégâts. Bref silence, avant qu'il n'ajoute que jamais il ne pourra te rendre la pareille pour avoir sauvé la vie de sa fille.
Ton moteur se met à vrombir sous tes coups d'accélérateurs révélant ton état d'énervement. Chevauchant fidèlement ta victory combustion ton blouson de cuir sur les épaules, tu t'enfonces dans la nuit tel le monstre rampant sous le lit des enfants. Tes virages toujours prit au ras du sol, tu fonces à toute allure vers ce bar que t'avais l'habitude de fréquenter avec Lina pendant les belles années des hells. Dix ans de loyauté envers les bikers, pour voir ton retour se révéler totalement chaotique. Saraï envolée, l'organisation sans dessous ni dessus. T'sais pas vraiment à quoi t'attendre, t'étant laissée captivée par ton jeu avec l'agent Cohle. Car les faux ne sont pas loin, et tu sais que tes frères peuvent venir compléter le tableau de l'apocalypse ici, à New-York. Cavaliers inséparables couvrant le monde de désolation. Peu à peu, t'arrives vers ce bar mentionné plus tôt par texto, quittant le queens dans lequel tu te réfugies en te noyant dans les nuits fauves. Quitte à crever demain, autant en profiter. Pourtant, ça t'bouffe le crâne. Lina sera t'elle un oiseau de bonne, ou de mauvaise augure? Viendra t'elle t'apporter de douces nouvelles, ou bien d'amères résolutions? Tant d'questions qui te fusent en tête. Une chose est sûre, si tu dois bien rester fidèle à une putain de personne sur cette misérable planète, ça serait la fille Barger. Car c'est devant son père, que ton genoux à ployé pour la première fois de ton bon vouloir.
Tu franchis la porte comme si les lieux t'appartenaient, de ton habituelle démarche féline. Toutes canines dehors, ton visage s'étirant dans un sourire de coin, tu cherches des yeux ce doux poison que tu as eu l'occasion de voir mûrir. Lina l'astre lunaire, Lina la tentatrice bornée à la gâchette maîtrisée. Femme dangereuse, épineuse. Rares sont les femmes dans vos rangs, tu les apprécies d'autant plus lorsqu'elles ont du répondant comme l'enfant blasco. T'as connu son père aussi, rapidement, sbire du vieux Barger. T'as pas été là aux moments clés d'la vie de la brune, trop souvent rappelée par ta patrie ne cautionnant pas tes longues absences sans nouvelles de ta part. Pas qu't'aurais aimé être là pour elle, son caractère volcan comparé au tien n'aurait pas fait bon ménage dans ses temps de crises. Mais tu revenais, et t'prenais l'temps de l'écouter. D'casser des gueules en sa compagnie de bâtards qui l'avaient bien cherchés. C'était simple, avant. T'la vois enfin, accoudée au comptoir. C'qu'elle aurait presque tenu sa promesse de t'attendre sagement. Puma mêlé à la foule, tu te faufiles dans son dos venant pointer le bout d'un de tes ongles dans le creux de sa jugulaire une fois à sa hauteur. "T'serais morte, si t'étais pas ma pote." que tu susurres à son oreille faisant allusion à tes poisons. Cependant, ton petit doigt te dis que la brune a un plus d'un tour dans son sac elle aussi, et que tu ne devrais pas trop jouer avec le feu. Peut-être car tu sais que le glock n'est jamais loin, lui non plus.
Légèrement à contre cœur, ta carcasse se décolle de son corps brûlant pour te laisser t'échouer sur l'un des tabourets de bar sur sa droite. D'un geste de main t'interpelles le mec au bar. "Mets moi une bouteille de vodka et deux verres. Si tu m'sors un truc à température ambiant, j'te péterai une dent." ta main vient aplatir un billet sur la surface collante, pendant qu'le mec s'échappe vers c'qui doit lui servir de réserve ou d'arrière salle. T'viens reporter tes opales noircies par la blanche sur la beauté au teint doré. T'essaies de déceler quoi qu'ce soit, pendue à ses lèvres en attente de plus d'informations. Bien qu'tu l'sais pertinemment dans l'fond, qu'elle est partie pour de bon. Reste à savoir qui, est à l'origine de tout ça.