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 la lune viendra lui tenir compagnie (milo)

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Message Sujet: la lune viendra lui tenir compagnie (milo)    la lune viendra lui tenir compagnie (milo)  Empty Lun 5 Aoû - 22:45


la lune viendra lui tenir compagnie
Fais toi belle, ce soir, c'est la déchéance qui frappe à la porte. Il lui avait lancé ces mots, à la hâte alors qu'il prenait son manteau et qu'il partait travailler, lui volant un baiser avant de claquer la porte. Elle ignorait même qui il avait invité, elle savait de source sûre - parce qu'elle avait reçu des messages - que ses amies seraient présentes ; elles ne rataient jamais aucune fête, et ça depuis leur adolescence alors ce n'était sûrement pas près de changer. Elise et les filles avaient toujours été des fêtardes invétérées, elles étaient ces filles populaires qu'on invitait à toutes les soirées. La jolie blonde avait été une étudiante exemplaire dans ses notes mais une des plus fêtardes de sa promotion. C’est d’ailleurs comme ça, qu’elle avait fini par sortir avec Noa, autre figure emblématique des populaires du lycée. Il était sportif, et ils représentaient presque un cliché : la peste populaire avec un sportif sexy. C’était du vu et du revu dans les films et les séries qui passaient à la télévision et qu’elle aimait regarder avec ses amies les après-midis où elles ne savaient pas quoi faire d’autre. Et elle savait que c'était sûrement grâce à Noa qu'elles avaient pu intégrées la plupart des soirées, au départ. Il avait toujours eu le don pour organiser les meilleures soirées, c’était pour ça qu’il était connu dans tout le lycée à l’époque, ceux qui n’étaient pas invités à ses soirées étaient considérés comme les parias de l’école. Elle devait s’estimer heureuse d’en avoir toujours fait partie, au départ parce qu’il voulait la faire tomber dans ses bras, difficile à avoir la reine du lycée. Il avait mis longtemps, ils s’étaient même perdus de vue avant de se retrouver il y a cinq ans, et là il avait réussi. Et elle ne l’avait plus quitté depuis. Elle était heureuse, Elise, elle était persuadée de l'être. Et en enfilant sa robe, elle avait aperçu le coup bleu qui lui faisait mal depuis plusieurs jours. Noa et elle, ils étaient ce couple qui criait beaucoup. Elle avouait sans peine qu'ils se disputaient souvent, pour se réconcilier le plus souvent sur l'oreiller. C'était leur façon de fonctionner, leur façon d'être et ils avaient toujours fonctionné comme ça depuis le début de leur couple. Ils avaient crié, elle ne savait plus exactement pour quelle raison : sûrement une histoire de flirt, de jalousie ou quelque chose du genre. Et Noa l'avait poussée, la blonde avait heurté le coin de la table en marbre, la douleur avait brûlé dans son dos, et la sensation était toujours présente. Elle soupire, la jolie blonde en enfilant sa robe correctement, cachant ce bleu à son regard.

L’alcool qui coulait à flot, les couples d’une nuit qui se forment au détour d’un verre, posés dans le canapé ; Elise connaissait tout ça. Et ce n’est pas parce qu’elle était plus âgée qu'elle n'appréciait plus ces festivités : si elle était plus calme, peut-être dû à son boulot, la mise en ménage avec Noa, etc, lui n’avait pas changé pour autant. Il était toujours jeune et profitait beaucoup de certaines soirées avec ses amis, elle l’avait surpris à flirter avec d’autres filles en étant alcoolisé mais qui ne l’a jamais fait après tout ? Ils s’étaient déjà disputés à ce sujet, et il lui avait bien expliqué qu’il n’y avait qu’elle qui comptait pour lui. Ça faisait peut-être un peu trop longtemps qu’elle n’avait pas, elle aussi, profité de sa jeunesse. Et elle se retrouvait, la jolie blonde, perchée sur des talons aiguilles rouges et vêtue d’une robe courte et moulante de couleur noire, sans décolleté, au milieu de tous ces visages connus pour la plupart. La sobriété avait toujours été le maître mot de sa garde-robe, son style classique et chic, un indémodable. S’il y a bien quelque chose qu’elle savait, c’est que ça ne changerait jamais, elle a bien trop admiré les tailleurs et les jolies robes de sa mère quand elle était enfant. Et autour d’elle, des visages connus, d’autre inconnus, tous avec un verre à la main. Et elle se doutait bien, la jolie blonde, que ce n’était pas de l’eau ou du soda dans les verres de leurs amis. Noa avait nommé cette soirée : « retour vers le futur » et elle devait avouer que redevenir l’étudiante qu’elle était ne lui déplaît pas non plus.  Elise n’avait pas salué tout le monde, occupée à servir les verres par dizaines, avant de délaisser ce service pour rejoindre la piste de danse. La musique est au fond, passant des hits de leurs années lycées, nostalgie qui la prend. Elle retrouve les mêmes sensations, les mêmes pas de danse et le même sourire, elle ferme les yeux et se revoit dans les mêmes soirées, entourées de ses amies. Oh elles en avaient fait. Et elle aimait toujours ça, mais au fond, peut-être qu’elle aurait préféré simplement passer sa soirée avec son fiancé à regarder « La Casa de Papel » sur Netflix. La belle blonde cherche son fiancé des yeux, elle qui ne l’a pas croisé depuis un long moment et qu’elle commence à avoir chaud à danser, et elle le trouve entrain de rigoler avec un groupe d’amis. Et derrière lui, surtout, elle aperçoit une silhouette bien connue, assis dans le canapé avec un verre de bière à la main. Elle s’approche, essayant au mieux d’écouter la conversation des hommes, discrètement pour satisfaire sa curiosité et avoir des dossiers croustillants à raconter aux filles. « Allez vas-y. J’t’offre trois verres. » Elle a pas vraiment besoin d’entendre autre chose : ils sont déjà tous alcoolisés et ils ont toujours eu des défis stupides pour des verres. Et lui, il avait toujours été le premier à foncer, tête baissée dans tous les paris, alors elle plaignait même la pauvre fille qui en ferait les frais, tout en espérant qu'ils ne se retrouveraient pas dans le même lit.

Et ses pieds la traînent, la font s'asseoir à côté d'un homme qu'elle aurait reconnu entre mille : et jamais, ô grand jamais, la petite blonde - la reine du lycée ne se serait assise à côté de lui, de son plein gré. Milo Andrews et Elise Steadworthy ne s'entendaient pas, ce n'était pas un secret : c'était même plutôt d'ordre publique. Les deux jeunes ne s'entendaient pas, ça avait toujours été et pourtant, ils avaient encore à se tolérer, mais les piques et les disputes avaient toujours fusé dans les couloirs du lycée. C'était bien quelqu'un qu'elle ne s'attendait pas à trouver chez elle, même s'il était l'un des meilleurs amis de son compagnon, donc finalement pas si étonnant. Elle finit son verre rapidement, et le pose sur la table juste en face d'elle, en face d'eux. « Et tu n'es pas avec eux, à le défier de draguer la plus jolie fille de cette soirée ? » Elle parle de Noa, et le brun le sait. Il a toujours été dans ce groupe, dans ces défis d'adolescents. Mais ils sont adultes, et peut-être qu'il a changé. Peut-être qu'il est l'un des seuls présents à cette soirée à avoir changé, comme elle, à avoir grandi finalement. « Tu t'ennuies tant que ça, que t'es assis là tout seul ? » Et pour la première fois depuis leurs années de lycée, la blonde n'a aucune animosité dans la voix. Comme si ce n'était plus son rôle, plus sa place.

@Milo Andrews (@Shabh Gallagherla lune viendra lui tenir compagnie (milo)  946831849



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Message Sujet: Re: la lune viendra lui tenir compagnie (milo)    la lune viendra lui tenir compagnie (milo)  Empty Ven 9 Aoû - 15:16



la lune viendra lui tenir compagnie

Milo & Elise

◊ ◊ ◊

Renton Noa et Andrews. Joyeux gamins délurés. Première ivresse partagée. Un trio de boy qui vit à cent mille à l’heure, lancé sur l’autoroute de la vie sans freins ou airbag. T’es coincé dans ce beau triangle amicale depuis plus de quinze ans maintenant. A suivre Noa dans ces folles idées de soirée. A se droguer avec Renton, le camé par excellence. Noa la prétention, Renton l’ivresse et Milo le roi des conquêtes. Rien ne pouvait vous arrêter. Rien n’allait perturber votre joyeux manège enchanté.  A voler dans les épiceries, courir pour fuir les flics, organiser des combats de boxe illégaux, à voler les poches des parieurs et s’enfuir avant que ceux-ci s’en rendent compte. A s’infiltrer dans des club échangisme pour faire du chantage à un riche patron marié, à coucher avec la fille du directeur du lycée pour la pousser à vous faire passer en troisième année, à rassembler les troupes pour se retrouver dans les gradins ennemis d’un match de football, pour tout foutre en l’air et démarrer les plus belles bastons du queens.   Et Milo, t’étais le premier à foncer, à hurler, à sauter à pied joint dans l’inconnu. T’a toujours épaté les gars, impressionner les girls avec ton calme lorsqu’une situation devenait trop délirante.

Mais ça fait un mois maintenant. Un mois que tu te tais. Que tu ne repond plus à leur appel. Que tu t’assagis lentement, que tu t’enfermes dans ton appartement minable à tourner en rond comme un lion dans une cage. Huit heures, pilule bleue. Dix heures, pilule bleue. Midi, check up avec le médecin traitant. Quatorze heure, réunion d’information et thérapeute. Seize heures, pilule bleue. Dix huit heures, piqures.  Et le téléphone qui sonnent chaque heure, la tête de Noa sur l’écran du téléphone qui te rappelle tout ce que t’a perdu. Tout ce que tu penses avoir épuiser.

Une soirée. Noa t’harcèle et tu réponds enfin après avoir ingérée ta dernière pilule de la journée. Tu te dirige jusqu’à ta salle de bain, la voix de l’hyperactif en haut-parleur. « Allez putain Andrews, ça va faire un mois que tu m’évites qu’est-ce que tu branle ? T’es tombé amoureux ou quoi ? » un ricanement amer s’évade de tes cordes vocales. Un silence suit, tu commences à t’épuiser. Tu laisse tomber ton cul sur le rebord de ta baignoire et passe une main sur ton visage fatigué. « Nan. J’serais là oK ? Je viendrais. » Le cri de joie du gamin te perce les tympans. Il te sort quelques conneries et vous raccrochez, le silence qui revient hanter l’appartement. Tu ne sais même pas comment tu vas tenir la soirée. Si tu t’écoutais, tu t’écroulerais maintenant et ne te réveillerais pas avant demain après-midi. Mais Noa n’est pas idiot, les questions allaient finir par tomber. D’autant plus vue ta gueule de camée en manque. Tes cernes violettes, tes joues creuses, et ton teint livide que tu trimballe comme une putain de fantôme.

◊ ◊ ◊


Noa est en train de draguer. Tu reconnais son regard parmi des milliers. Il parle fort, il fait des grands gestes et excuse ses murmures dans l’oreilles des jolies filles par la musique trop forte. T’a une bière dans la main, et ton cul posé sur le beau canapé du salon. Les gens hurlent, dansent, chantent trop fort. Et t’aimerais t’enfuir, loin de toutes ces conneries qui autrefois te faisais vivre. Tu te sens carrément seul. Renton avait passé tout le début de soirée à essayer de comprendre ton nouveau physique de malade, que t’avais justifiée par de la drogue. Il avait l’air triste de comprendre ou plutôt croire que toi aussi t’étais tombé là-dedans. Noa avait simplement soupiré puis t’avais pris dans ses bras en lançant un « tu m’avais manqué vieux ! » avant de rejoindre sa vodka et ses donzelles. Tu te demandes ce qu’il fout à charmer d’autres nanas quand tu vois au loin la Steadworthy errer entre les groupes. Ses cheveux sont lâchés et des mèches lui tombent devant ses yeux tristes. Elle s’efforce de sourire mais tu remarque tout de suite ses regards en coin qui s’arrête sur Noa. Quel con. Tu bois une gorgée et continue d’attendre la fin de la nuit sur le canapé soigneux du couple de l’année. Et tu repenses au lycée, à Steadworthy la pouffe par excellence que tu aimais tous les jours emmerder. Sa gueule ne te revenait pas, sa superficialité encore moins. Mais sa repartit t’avais toujours beaucoup amusé. Elle s’approche de toi, t’es pas sûr de comprendre. Tu commences à croire qu’elle va te demander de partir mais la petite blonde vient simplement se poser à côté de toi après avoir posé son verre de tu ne sais quoi. « Et tu n'es pas avec eux, à le défier de draguer la plus jolie fille de cette soirée ? » Tu ris tristement, le souvenir de ce genre de soirées te semblent de plus en plus flou et inexistante. Et ta méfiance envers les aventures ou la drague de plus en plus handicapante. Tu te rends compte qu’Elise est la première fille qui ne soit pas de ta famille à qui tu parles depuis longtemps. « Il n’a pas besoin de moi pour draguer. »
Tes mots s’échappent trop vite, tu te rends compte de la bourde. Noa ne s’est jamais calmé et encore moins pour Elise. Alors tu baisses un peu la tête, et évite le regard de ton ancienne Némésis. Tu t'ennuies tant que ça, que t'es assis là tout seul ?  Tu ne comprends pas trop ce qu’elle cherche. Vous n’avez jamais été du genre à faire attention l’un à l’autre. T’hausses des épaules et reprend une gorgée. « J’m’ennuie pas. J’suis juste fatigué » Et la conversation pourrait s’arrêter là. Point barre.

Un petit silence vous accompagne et tu ressens étrangement le besoin de discuter un peu avec elle. Vous avez grandi, et Steadworthy t’a toujours intriguée. Ça serait l’occasion, sachant qu’il n’y a ni drague ni ambiguïté. Ca te rassure bizarrement de discuter sans cet aspect-là. Alors tu le balance enfin « J’suis malade. Dis rien à Noa. Ca l’foutrait mal ou je sais pas. J’veux pas qu’il le sache. Mais bref, j’suis malade et depuis qu’j’le sais…bah j’sais plus trop comment vivre ma vie normalement…tu vois ce que je veux dire ? »  En parler te soulage et tu sais pas vraiment pourquoi c'est à elle que tu balance tout. Mais tu te sens bien et t'avais besoin de lui dire. Tu ne la regarde toujours pas, un sourire en coin apparaît sur ton visage.
« C’est comme si je voyais le monde autrement et…j’me rend compte comme tout est futile maintenant. »
Tu plonge enfin tes yeux dans les siens. Et tu ressens instantanément un drôle de picotement au cœur.




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