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 a long time ago (maden)

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Message Sujet: a long time ago (maden)   a long time ago (maden) Empty Ven 2 Aoû - 18:33

la musique étreignait désormais tes oreilles sans aucune douceur. ce n’était même pas une musique que tu appréciais particulièrement, mais l’alcool que tu avais ingéré tout au long de la soirée ne te permettait plus vraiment à ton cerveau de prendre en compte la musique, ou les personnes autour de toi. tu dansais simplement, verre d’alcool à la main. tu profitais. et ça faisait longtemps que tu ne l’avais pas fait. ces derniers mois, tu les avais passé principalement à l’opéra, à danser, à répéter, à te perfectionner pour être la meilleure possible. tu n’avais pas assez de ton rôle de danseuse. tu voulais devenir une étoile, avoir un grand rôle à jouer. tu voulais être sur le devant de la scène, mais ça demandait énormément de sacrifices et de travail. tu étais prête à les affronter, à les surmonter. mais là c’était l’été, et tu comptais bien profiter de ces deux mois de trêve pour sortir et t’amuser. tu n’en oubliais pas la danse, mais tu avais vraiment besoin de décompresser. tu soupirais un peu en te déhanchant sur la piste et tu accrochais ton débardeur dans le blouson d’un jeune homme. tu riais et tu te tournais sur place, essayant de te sortir de cette situation embarrassante, ne faisant pas du tout attention au jeune homme en question. tu buvais dans ton verre en commençant à te coller contre lui et tu soupirais, la vue un peu trouble. tu te déhanchais contre le jeune homme, distinguant mal son visage à cause de la pénombre de la boîte de nuit. « salut ! » tu hurlais alors en le regardant et en dansant encore un peu plus, glissant une main sur sa taille. tu étais bien décidée à faire un collé-serré avec lui, il avait l’air plutôt attirant. tant pis pour vince. tu ne savais même pas exactement où vous en étiez, et tu étais certaine que de son côté, il ne se gênait pas. alors pourquoi tu te gênerais, toi ? tu te mordais les lèvres en terminant ton verre d’une traite et tu soupirais, avant que la lumière dans la boite ne soit plus claire et que tu réalises vraiment ce qui se passait. cet homme, c’était pas n’importe qui. il avait beau avoir mûri, tu l’aurais reconnu entre mille. maden. tu t’arrêtais de danser aussitôt et tu le regardais longuement, comme choquée. « maden. » tu murmurais plus pour toi même qu’autre chose, vu que la musique couvrait absolument tout. tu fronçais les sourcils et tu sondais son regard, avant de te mordiller les lèvres. merde alors. tu t’éloignais alors un peu, soudain vraiment gênée de t’être comportée aussi ouvertement avec lui et tu désignais la sortie du bâtiment. là, c’était clair que vous ne pouviez pas discuter de quoi que ce soit, et le moment était bien trop important pour que vous vous contentiez de vous parler au milieu de ce joyeux bordel. tu n’en revenais pas. maden avait été si important pour toi, dix ans en arrière. tu avais manqué de fuguer avec lui, un jour. et tu t’étais souvent demandé ce que vous seriez devenus si vous l’aviez vraiment fait. tu terminais par sortir de la boîte et tu le regardais longuement, avant de venir le serrer dans tes bras, sans un mot.
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Message Sujet: Re: a long time ago (maden)   a long time ago (maden) Empty Dim 4 Aoû - 23:00

Le frottement des peaux les unes contre les autres ne faisaient que nourrir cette fièvre ambiante. Les corps s'échauffaient, se mêlaient à plaisir, s'embrasaient. Les flashs aveuglaient tes traits fins, spiritualisant presque ce regard féroce d'être damné. C'est peut être ce que tu étais à ce moment là, dans un lâcher prise total où les limites s'écrasent. Chronos n'est plus, perdu dans les abysses de ces chairs déchainés. Les notes de musique éclatent tes tympans et seuls tes doigts délicats prennent la mesure d'un tempo envoûtant. Les reins d'une demoiselle à ta merci tu la rapproches d'une manière suave contre ton corps chaud alors que tes lèvres s'amusent à insuffler un baiser inexistant contre sa peau nue. Tu n'as plus la notion de l'espace non plus, peut être même que le trou noir t'a rattrapé depuis longtemps. C'est un beau bordel mais pour rien au monde à ce moment là tu ferais machine arrière. Tu ne connais ni regret ni remord mais seulement cette envie dévorante d'en vouloir plus. Une soif insoumise, un appel de la nuit déchirant. Les mélodies s'enchaînent les unes après les autres sans même que ton esprit embrumé par l'alcool n'enregistre ces métamorphoses mélodiques. Sans que ta personne ni la créature contre toi contrôle ce qui se passe, vos corps commencent à entamer une danse magnétique, presque même diabolique. Tu l'entends hurler quelque chose mais à cet instant ton bassin prend le pas sur le raisonnement de quelques mots barbouillés. C'est seulement lorsque les notes se taisent que vos chairs se décollent à contrecoeur, tu sens un vide froid, insolent. Ses pupilles dilatées rencontrent finalement les tiennes. Putain. Tu délires. L'hallucination d'un spectre passé, c'est presque commun que ça t'arrache un sourire. Et si ordinairement ce n'est qu'un spot, un signal d'alarme d'une fraction de seconde, cette fois ce n'est pas le cas. Cette vision céleste n'en est pas une, drôle d'ironie quand tu connais le blase de la personne qui te fait face. Tu te mords l'intérieur de la lèvre, conscient que l'instant qui se joue n'est peut être qu'un labyrinthe créé par ton cerveau démuni. Peut être que si tu tends la main alors ce ne sera qu'une fumée blanchâtre, de celle qui t'embrume assez souvent. Maden Et là tu percutes. Ou plutôt c'est comme une force insupportable qui te percute. Tu as presque une impression dégueulasse de manquer d'air mais ce n'est pas le cas. Un uppercut en plein dans l'estomac. Il n'y a pas de doute, ni le liquide ambré ni même le reste tous tes excès de ces dernières années ne pourront changer cette réalité. Céleste. La dernière fois que tu l'as vu, tu t'apprêtais à quitter ciel et peut être même terre à ses côtés. On vous a rattrapé. Pas besoin d'être devin pour savoir que de ta faute elle a morflé. Peut être même qu'elle aurait pu y passer, dans le fond cela a toujours été une éventualité. La tienne. Tu n'as pas réalisé à l'époque les dommages d'une telle décision. Les ravages. Tu en faisais parti aussi. On t'a arraché de cette ville et de ces décisions. On t'a puni d'avoir vouloir fuir une vie qui n'était pas la tienne. Pas la vôtre de toute évidence. Céleste Elle te prenait par la main et tu te laissais faire sans un mot. Quelle autre solution ? C'est comme un fantôme revenu te hanter sans le côté lugubre et funeste. Juste un retour en arrière. Le vent glacial extérieur ne t'aide pas vraiment à remettre un semblant d'ordre dans tes pensées. Ses yeux cherchent les tiens et bien qu'ils les trouvent, tu sens bien que t'es absent. C'est seulement lorsque ses bras t'encerclent que l'électrochoc a lieu. Putain. Elle est vivante. Au fond tu le savais ou du moins, comme un crédo tu essayais de t'en persuader mais parfois ça sonnait creux. Comme une chanson enfantine où les propos ne semblent plus qu'un doucereux souvenir. Le déclic met du temps mais quand il se fait tu as l'impression de ressentir un truc qui craque à l'intérieur. Une allumette, celle qui allume un brasier. Là tu te recules légèrement, suffisamment pour que tes prunelles se posent sur la femme face à toi. Sans réfléchir tu chopes son visage entre ses mains, doucement pour ne pas la brusquer mais le geste est d'une fougue et d'une sensualité sans nom. De la protection à l'état pur mais qui va bien au delà. L'instant est fébrile, tellement que ce qui suit est d'une violente évidence. Vos lèvres s'entrechoquent, se froissent, se respirent. Comme un air qui t'a trop souvent manqué. Les minutes, les heures peut être, passent avant que tu te retires, conscient que vous allez crever à force de vous posséder. Le souffle court, vous vous dévisagez, sans comprendre la puissance de ce qui vient de se passer.
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Message Sujet: Re: a long time ago (maden)   a long time ago (maden) Empty Mer 7 Aoû - 19:50

maden. tu n’arrivais pas à croire qu’il était là, face à toi. ça te paraissait totalement irréel. blottie dans ses bras, au pied de ce feu rouge, à la sortie de cette boite de nuit, tu ne comprenais pas ce qui t’arrivait. tu fermais les yeux en le serrant fort, vraiment fort contre toi, parce qu’aucune autre réaction ne te venait, pour le moment. tu le laissais reculer, il avait le regard toujours absent et tu te demandais, le temps de quelques secondes, si il t’avait reconnu. si il était si heureux que toi de te revoir. et la réponse arrivait finalement, quand il prenait ton visage dans ses mains avec une infinie douceur, avant de venir t’embrasser. tu fermais les yeux en soupirant contre ses lèvres et tu répondais à son baiser en glissant ta main contre sa nuque. tu avais besoin de le sentir, de sentir qu’il était là, que c’était bel et bien lui et non une quelconque chimère. peu importe combien de temps ça durait, peu importe si vous importuniez les gens non loin de vous. peu importe si tu avais vince dans la vie, peu importe. plus rien ne comptait, à part le fait de le sentir, et de profiter de ces retrouvailles totalement impromptues. tu l’embrassais lentement, longuement, jusqu’à ne plus réussir à respirer correctement et tu rouvrais les yeux en te détachant de ses lèvres. tu plongeais ton regard dans les sien, dans ses yeux verts si perçants, et tu caressais sa nuque de ta main, sa joue de ton pouce très lentement. « j’arrive pas à le croire. » tu soufflais en te pinçant les lèvres, le gardant contre toi. maden, il était ton meilleur ami. il était bien plus que ça. tu avais été prête à tout quitter. il t’avait convaincue  de fuir, loin de ton père violent, loin de ta vie un peu trop merdique à l’époque. mais ça ne s’était pas fait. à la place, tu étais rentrée, la tête baissée, et tu avais reçu une énorme raclée par ton père. l’unique fois où ton père avait levé la main sur toi, un peu trop violemment. et slade qui était finalement venu à ta rescousse. vous ne vous vous étiez jamais revus, et vos retrouvailles de ce soir te laissait penser qu’il pensait certainement que tu étais morte. ou partie, loin. peut-être qu’il pensait que tu avais fuis sans lui. sauf que tu n’avais jamais bougé de new-york, et tu trouvais ça fou que vos chemins ne se soient jamais recroisés avant. « t’es si beau. comment tu vas ? je… t’étais où pendant dix ans ? » tu demandais, les larmes aux yeux. tu savais pas pourquoi tu lui demandais ça. c’était sans doute pas le plus important. t’aurais simplement aimé que vos chemins ne se séparent jamais.
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