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| Sujet: nightmare (morgan) Ven 19 Juil - 2:42 |
| nightmare / morgan & sloan dix-neuf semaines après sa libération. ☾ la cigarette entre les doigts, sloan profite du calme environnant. en semaine tout est si paisible, ça ne s'essaiera jamais de l'étonner. le week-end dernier, les rues grouillaient encore de monde : ils s'agglutinaient les uns contre les autres - bruyants, sans-gênes. aujourd'hui, seuls quelques couche-tard veillent. des étudiants pour la plupart. dans le club ce n'est pas différent, il n'y a pratiquement que des habitués. sloan, ça l'arrange : d'une humeur ombrageuse depuis le réveil, elle apprécie la paix que ce morne lundi lui offre. moins de taff, plus de pause clope. à cette pensée, un sourire en coin vient habiller son visage. seulement, il s'éclipse bien vite ; la faute au bruit sourd qui lui parvient aux oreilles. c'est fort et ça vient du closer. agacée, elle écrase une sèche à moitié consumée avant de se ruer à l'intérieur. à peine entrée, elle remarque une table renversée. la cause du fracas sans aucun doute. son attention se fixe alors sur quatre hommes qui hurlent à tout-va - près de l'abaque en question. les yeux plissés, elle cherche à comprendre de quoi il en retourne mais rapidement, elle lâche l'affaire. ils ne font que s'injurier, un peu plus grossièrement à chaque seconde. "il se passe quoi ?" la question, c'est à piper qu'elle l'adresse et ce n'est pas pour rien : lorsqu'elle est sortie, elle lui a demandé de garder l'oeil ouvert. et ça, c'est parce qu'il n'y a personne d'autre pour le faire : jax a pris sa journée et malo a dû s'absenter une petite heure. ce sera pas long, il a assuré. persuadé que morgan était dans les parages, il est parti sans se faire de soucis. sloan s'est rendue de compte de son erreur quelques minutes plus tard - lorsqu'elle a toqué à la porte de l'arrière boutique. il n'a pas répondu et le clébard, il n'a pas aboyé non plus. alors, elle en a déduit qu'il était sûrement allé le promener. ça ne l'a a pas inquiété sur le moment : elle se débrouillerait avec les filles, point. c'est ce qu'elle a fait depuis lors et ça se passait bien. jusqu'à maintenant. "j'ai pas tout compris mais j'crois que la partie de poker a mal tourné. y'a un tricheur dans le lot." super la soirée tranquille... un signe de tête esquissé en guise de remerciement, sloan se penche par dessus le bar - le bras étiré jusqu'à attraper la batte de baseball. elle ne compte pas s'en servir, non, il ne s'agit là qu'un moyen de dissuasion. à moins que les choses ne dérapent bien sûr, là, elle n'aurait aucun scrupule. près de sa bouche, le pouce et le majeur forment un o et elle siffle bruyamment, pour attirer l'attention des fauteurs de troubles. "on se calme messieurs. on voudrait pas que ça dérape, n'est-ce pas ?" du haut son mètre soixante-cinq - pour cinquante kilos - elle parait fluette sloan. le genre de nana qu'on aime regarder, qu'on considère inoffensive. pourtant, y'a quelque chose dans son regard, une lueur terrible qui oblige ceux qui la croisent à la prendre au sérieux. elle intimide - pire - elle inspire même la peur chez certains. les filles du club elles-mêmes ont mis plus de trois semaines à trouver le courage de lui adresser la parole. alors quand elle leur parle, ils l'écoutent. tournés vers elles, ils se taisent, le regard braqué sur la batte. elle savait que c'était une bonne idée de s'en saisir. pour autant, ils n'ont pas dit leur dernier mot. "j'veux pas de problèmes moi m'dame, je refuse juste de payer cet enfoiré de tricheur." le madame lui hérisse le poil mais elle n'a pas le temps de s'en formaliser parce que le dit enfoiré, il s'enflamme. il menace de son poing l'accusateur, rouge de colère. "appelles-moi comme ça encore et tu vas voir, j'vais te..." cette fois-ci - excédée - elle stridule presque. "teuh teuh teuh, pas de ça dans le club. j'ai dit : on se c.a.l.m.e." la batte maintenue en l'air, bien en évidence, son regard menaçant ne les lâche pas une seule seconde. et ce petit jeu continue pendant une dizaine de minutes : elle fait tout pour les calmer sloan, l'air résolu. on ne la penserait pas une seconde inquiète ; au contraire, elle semble imperturbable - intrépide. pourtant, en son fort intérieur, elle sait que la situation peut lui échapper à chaque instant ; elle a beau savoir se défendre, elle ne fait pas le poids face à quatre molosses enragés, faut pas se voiler la face. alors qu'elle pense avoir réussie à désamorcer la situation, on lui tapote doucement l'épaule. "morgan est pas là ?" c'est bonnie et étrangement, elle le sent mal. "non qu'est-ce qu'il y a ?" les yeux levés vers le ciel d'un air irrité, elle explique. "le client refuse de payer. il veut rien entendre. il est toujours dans la chambre là, je lui ai dit de m'attendre." un rapide coup d'oeil jeté vers les piaules, sloan pousse un grognement guttural furibond. "c'est une blague ?" prise en étaux par deux situations plus que problématiques, elle se retrouve coincée sloan et ça l'emmerde, ça l'emmerde vraiment. ça devait être une soirée tranquille bordel. "piper, appelles morgan et passes-le moi." sans attendre une réponse qu'elle considère superflue et sans jamais lâcher du regard les joueurs agacés, elle s'approche de l'épais rideau rouge qui sépare les chambres de la salle et l'ouvre en un claquement sec. "il est dans celle-là ?" le téléphone en main, bonnie secoue la tête avant de montrer du doigt la pièce d'à côté. alors, elle n'hésite pas un instant sloan, elle actionne le verrou extérieur et enferme le pauvre gars. qu'est-ce qu'elle pouvait faire d'autre ? y'a les autres couillons qui menacent de se sauter à la gorge toutes les trois secondes, fallait qu'elle agisse. en tout cas, il n'a pas l'air très content et tambourine à la porte frénétiquement. des insultes fusent et pas que de son côté ; dans la salle, les esprits s'échauffent à nouveau et un coup de poing part. piper laisse échapper un petit cri, bonnie s'éloigne et sloan, elle se jette dans la mêlée pour les séparer - sa fidèle batte à la main. mais la tension est montée d'un cran et il devient de plus en plus dur de les maitriser. elle ne s'en sortira pas seule et elle le sait - pas sans faire des dommages. heureusement pour elle, ils semblent tous éprouver quelques scrupules à frapper une femme alors ils s'éloignent quand elle se met entre eux. "voilà restez là, loin, c'est bien. on va régler le problème." elle expire bruyamment quand ils acceptent de s'asseoir - à l'opposé les uns et des autres. "bonnie, le téléphone." le ton sec, elle perd patience. "j'essaie, il répond pas... ah ! attends... morgan ?" sauf qu'elle ne peut plus se permettre de perdre du temps sloan, surtout que d'autres clients - à côté - attendent leur lap dance, interrompu par le grabuge. ils ne sont que deux, certes, mais tout de même, avec les quatre gugusses et le pingre, ça commence à faire beaucoup. beaucoup trop. alors, toute politesse oubliée, elle aboie presque. "piper, le putain de téléphone !" et elle lui passe à la hâte, la main tremblante. "morgan, faut que tu te ramènes fissa. j'suis seule avec les filles et c'est le bordel. le gros bordel." elle n'en dit pas plus, elle n'en a pas besoin.
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| Sujet: Re: nightmare (morgan) Dim 21 Juil - 22:24 |
| — There's a church bell screaming On the steeple high Gather ye children of men [ sloan & morgan ] @jamie commonsla chaleur qui s'accumule à souhait dans la ville de tous les mirages. les prémices d'un été de toutes les illusions. il délaisse le closer pour quelques temps, quelques heures à peine. le besoin vivace de se retrouver avec ses démons personnels et cette envie fugace de nature. de grands airs et d'une bonne randonnée. de quoi lui donner un coup de fouet. loin de la réalité qui tapit ses pas, l'entraine dans son sillage. alto aux aguets et aux pieds. le berger allemand qui n'écoute que son maitre. un chiot qu'il a éduqué dans les terres de l'armée pour finalement l'emmener avec lui. son plus fidèle ami, celui qui le décevra jamais. qu'il pourra pas blesser non plus. l'humanité qu'il fuit, par mesure de précaution et parce qu'il en a tout simplement assez. de ce vacarme incessant et de cette danse endiablée avec les abysses dans lequel il se confond. morgan a laissé, quand même, son portable allumé. bien qu'il doute de capter quoi que ce soit où il se trouve. on ne sait jamais. il a donné les rennes de son antre aux personnes de confiance, celles en qui il croit encore. sloan, jax et malo. il peut partir l'esprit tranquille. de toute façon, c'est pas comme si ils avaient besoin de toi. le closer est et sera avant et après toi. il n'est qu'un meuble de plus, une âme égarée qui s'octroie le droit de penser. rien de plus. le sac sur le dos, les rangers bien attachées et la foret qui lui ouvre les bras. il s'y engouffre sans sourciller, lâche le cabot à la queue agitée. le laisse se satisfaire de l'espace qui ne manque pas. des heures s'écoulent au rythme de ses envies de passades. ça a toujours été une véritable bouffée d'oxygène pour mcgrath. et ceux, depuis sa plus tendre enfance. s'il s'écoutait réellement, il partirai vivre à la campagne. balancerait ce qui lui reste pour un ranch dans un coin paumé. la solitude, celle qui réclame, celle qu'il adule. et tu t'perds dans l'immensité du monde, s'remplies des bonnes ondes. la clope entre les lèvres et un rocher pour siège, morgan s'octroie une pause bien méritée après avoir sillonner bon nombre de kilomètre. pas qu'il est fatigué loin de là. mais s'il ne veut pas rentrer trop tard ce soir, il va falloir se stopper. c'est lorsqu'il vient à écraser sans mégot dans le gobelet qu'il tient entre ses mains que son portable se met à vibrer. morgan sourcille, souhaite balancer l'objet de satan par dessus son épaule mais c'est lorsqu'il contemple le nom de l'interlocuteur qu'il décroche vivement. ouais ? le brouhaha général, il entend rien. capte surement pas assez. alors il lève sa carcasse et son portable aussi. cherche quelques barrettes de plus en marchant et en tournant en rond. c'est bien le truc qui a le don de l'agacer mais ça semble important. piper ? le téléphone qu'il remet à l'oreille et il entend plus rien. seulement quelques voix qui s'élèvent, rien de compréhensible qui viennent à ses oreilles. il se gratte l'arrière de crâne, peste dans sa barbe des insultes et est prêt à balancer le mobile dans le fond de la rivière face à lui. sans le savoir, l'anxiété fait son chemin, de l'autre côté de fil ça semble le bordel intégral. et c'est lorsqu'il entend la voix suave de sloan qu'il se penche en avant, qu'il comprend enfin qu'on l'attend. qu'on l'attend vraiment. pas de temps de réagir ou d'épiloguer sur la situation, mcgrath lui raccroche au nez et siffle le berger allemand. de la sueur de ses traits, il s'éprend à courir vers les astres désenchantés. morgan avait bien mit une heure pour faire sa randonnée. il n'en a pas fallu plus de trente minutes pour qu'il rejoigne sa bagnole, qu'il y fourre le cabot et qu'il s'élance vers new york. le pied au planché et surement les idées bien loin. il aurait pu se faire arrêter pour excès vitesse et feu rouge cramé. les doigts qui serrent le volant et la colère entame son bout de chemin le long de son échine, la faisant frissonner. dans la hâte, sur le parking du closer, la voiture dérape sur les graviers et c'est à l'aide du frein à main qu'il stoppe sa course, non loin, de la porte arrière du bar. la cancéreuse vissée sur les lèvres et le chien à son pied, morgan pousse la porte dans un vacarme sans nom. elle s'échoue contre le mur et vu le bruit, il pourrait jurer d'y avoir percer un trou. il remarque sloan avec une batte de baseball à la main et des types pas très sains. quoi que, t'as pas l'air mieux. mcgrath s'approche, lentement. il scrute les visages, les gestes de chacun et sent la froideur de l'atmosphère. y a des problèmes qu'ils ont dit. la cancéreuse qu'il attrape entre ses deux doigts et ses pupilles qui reviennent vers sloan. qu'est-ce qu'il se passe ? le closer muet. dénué de musique et de chaires presque nues pour le combler. il s'en pincerai presque le bras pour arriver à y croire. le cabot se met à aboyer, une fois. une seule et unique fois ce qui réussit à interloquer les moins habitués. jerk. couche toi. un pas encore et il se trouve nez à nez avec la mini foule qui s'est créé près de la brune. des mecs pas foutus de se retenir alors qu'il constate la table de poker échouée sur le sol en parquet. rien rien. qu'un des types siffle à ses oreilles. ça le fait tiquer. ça lui fait tourner la tête. et c'est sans lui répondre qu'il se retourne encore vers sloan, vraisemblablement plus apte à lui répondre sincèrement. |
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| Sujet: Re: nightmare (morgan) Jeu 8 Aoû - 13:26 |
| nightmare / morgan & sloan il est difficile de maintenir le calme jusqu'à l'arrivée de morgan. il y a les joueurs furibonds qui ne passent pas une minute sans se bouffer le nez - obligeant la beauté malsaine à intervenir toujours un peu plus durement - le pingre qui s'affaire à mitrailler la porte comme si sa vie en dépendait, et les filles qui - prises d'une nervosité grandissante - deviennent tout aussi difficiles à gérer. le cocktail est explosif, l'ambiance électrique et la seule chose qui empêche tout ce beau monde d'imploser, c'est sloan. ironique quand on y pense : la plus bousillée de toutes se retrouvent à prévenir l'anarchie. "oh mais bordel tu vas te calmer le frustré ? continues à faire ton cinéma, j'vais venir te voir et crois-moi tu vas pas apprécier." la voix gronde, tremblante de rage. l'impétueuse hurle pour tempérer celui qui ne cesse de tambouriner à la porte. elle espère le dissuader de sa menace, même s'il ne s'agit là que de paroles en l'air. oui, parce qu'en tant normal elle n'aurait pas hésité sloan - elle serait allée le prendre entre quatre yeux - mais rien n'est normal ce soir alors elle ne peut que s'abstenir. la batte invariablement érigée entre les sanguins compagnons de jeux et elle, elle se doit - eux aussi - de les gérer. et ils représentent bien le plus grand de ses problèmes : si elle venait à les quitter des yeux ne serait-ce qu'une seconde, dieu sait ce qu'ils seraient capables de faire. du coup, elle baratine benson, elle bluffe. et ça fonctionne, jusqu'à l'arrivée salvatrice de morgan du moins. tel une véritable furie, il offre un spectacle à couper le souffle : une entrée des plus fracassantes. la porte de bois s'ouvre avec grand fracas et beaucoup en tressaillent alors que sloan - elle - soupire de soulagement. t'es là. les secondes s'égrènent, l'impulsif prend le temps d'observer le tableau qu'il lui est offert. ses yeux minutieux se fixent sur chaque détail, chaque recoin. "qu'est-ce qu'il se passe ?" enfin il parle, sa voix prenant l'allure d'un glas qu'on brandit - promesse d'inévitables représailles. et pour répondre, la bouche de la venimeuse s'ouvre mais elle est interrompue, par un aboiement strident. satané clébard. "jerk. couche toi." il l'écoute le canidé, s'allonge et ne bouche plus d'un poil. sloan, ça lui arrache une grimace dédaigneuse parce qu'il n'y a bien que lui qu'il écoute. ça ne fait plus aucun doute, elle déteste ce cabot. "rien rien." le sourcil levé, la tête brune se retourne vers la voix qui soudain s'élève - ingénue au possible. et elle est surprise benson, surprise de voir le type tout candide. le grand méchant loup est arrivé et maintenant on a la pétoche ? à vomir. ses yeux noircis par l'irritation s'élèvent et il se retourne pour lui faire face morgan, bien décidé à ce qu'on lui dise enfin ce qui se trame dans son bar. "tu m'as jamais autant manqué." le sarcasme sort sans qu'elle y réfléchisse, comme une seconde peau dont on ne peut se défaire. "par rien rien, monsieur veut dire qu'il accuse son copain de..." on la coupe. encore. "c'est pas m..." à la limite de la crise de nerf, sloan fait tinter la batte contre le bar, juste assez fort pour que le bruit sourd résonne dans la pièce entière. "tu veux vraiment t'en prendre une toi, c'est pas vrai !" cette fois, la corrosive hurle, d'un ton qui ne laisse aucune place à la discussion. tout penaud, le rouquin se tait pour de bon - ce qui fait immanquablement rire son adversaire. et bien évidemment, il réagit, menaçant de s'emporter à nouveau. le torse se bombe dans une posture qui se veut agressive mais il se calme bien vite ; lorsqu'il croise le regard assassin d'un morgan tout sauf commode, il se recroqueville inévitablement. pathétique. "tu vois ce que je dois supporter ?" la tête penchée sur le côté, elle prend à partie son patron d'un air excédé et avant de continuer, se racle la gorge - comme pour se donner une contenance. "breeeeef, je disais que gugusse n°1 pense que gugusse n°2 a triché alors il ne veut pas lui donner son fric. et comme personne ne leur a appris les bonnes manières, ils ont pensé que la meilleure solution pour régler ça, c'était de foutre le bordel dans le club." elle se tourne un instant vers eux et le regard qu'elle leur jette est à glacer le sang. "j'ai été obligé de les séparer. plusieurs fois." et elle agite alors la batte de baseball sloan, comme pour illustrer ses propos. "oh et en parlant de fric, un client refuse de payer la petite prestation de bonnie. je l'ai enfermé dans la chambre." visiblement contrariée, elle hausse les épaules d'un air désolé. aussi étonnant que ça puisse paraitre venant de quelqu'un qui jamais ne s'excuse, elle est ennuyée la virulente. ennuyée de ne pas avoir su gérer plus efficacement cette situation délicate. il y a quelques semaines, lorsqu'il l'a engagé, elle le lui a assuré : il pourrait toujours compter sur elle. pourtant - en cet instant - elle se donne l'impression de lui refiler le sale boulot et ça ne lui plait pas. pas du tout. "je savais pas quoi faire d'autre." inutile de préciser l'absence de malo ou celle de jax, elle n'est pas du genre à se retrouver des excuses sloan. ou à rejeter la faute sur les autres. un problème s'est présenté et elle s'en est occupé comme elle a pu. point. |
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| Sujet: Re: nightmare (morgan) Mer 11 Sep - 15:14 |
| — There's a church bell screaming On the steeple high Gather ye children of men [ sloan & morgan ] @jamie commonsles illusions, des mirages sans foi ni loi. il pensait pas un jour, être à la tête d'un club. devoir s'occuper des autres alors qu'il peine déjà à se regarder dans le miroir. à se satisfaire de ce qu'il a entre les doigts. difficile cette rengaine perpétuelle, de jouer le méchant, de donner des règles un tant soit peu nettes et précises alors que morgan parsème sa vie d'incompréhensions et d'omissions. les problèmes qu'il n'est pas prêt à gérer et pourtant, il y court sans sourciller. connait les conséquences d'un oubli et des individus qui parasitent sa vie. c'est fou comme il simple de laisser s'installer le chaos alors qu'il est bien plus difficile de s'en défaire. il en par dessus la tête, ne sait plus comment s'en sortir. mais dans le fond, tu l'sais que tu veux pas t'en sortir. ce serait avouer que t'es mieux que ce que tu prétends. la violence qui s'avance, elle s'enlise. s'infiltre. incapable de faire marche arrière, incapable même, de contrôler la moindre de ses pulsions amères. la merde qu'il sent venir dans le fond de ses narines et les poings qu'il serre déjà, avant même d'avoir mit un pied dans l'enceinte du closer. cette foutue fatalité. comme un coup du karma pour toutes les fois où il a juste baissé les bras. la fuite qu'il prendra pas. c'est dans l'effervescence qu'il racle le macadam. le closer, étonnant silencieux. comme brisé des minutes qui s'écoulent au rythme des pas qu'il dépose sur le parquet alcoolisé. le chien le suit à la trace et les yeux sont tout à coup, tous tourner vers lui. maitre de cérémonie, la cancéreuse coincée entre ses lippes serrées et cette impression que le calme va pas tarder à se tirer. il demande, observe, scrute les visages. le moindre faits et gestes sans en trouver, pour le moment, la moindre signification. la cabot dans son sillage, il aboie, suit les pas de son maitre avant qu'il ne l'incite à se coucher calmement. d'égale à égale. comme toujours. il l'écoute sans rechigner, c'est bien le seul a faire ce qu'il souhaite sans sourciller. bien dresser. loyauté aveugle qu'il lui porte. ça le ferait presque pleurer. le rien rien. il sort des âmes apeurés, des lèvres tremblantes qui peinent à parler. un rictus qu'il n'arrive pas à dissimuler, reprenant une bouffée de la fumée. ses yeux se déportent rapidement vers sloan, tenant toujours cette batte de baseball entre les mains, prête à bondir à chaque instant. il pourrait s'étouffer de rire, au vue de la situation mais constate rapidement, dans les yeux de la brune, que l'agacement a, depuis un moment, tracé son chemin le long de son épiderme et qu'il ne lui en faudrait pas plus pour envoyer tout balader. c'est surement pour ça qu'il l'a engagé. recluse de société, comme lui. femme de poigne, comme il l'a surement jamais été. le confiance aveugle, qu'il lui a bizarrement confié. comme une évidence qui a pointé le bout de son nez. morgan écoute attentivement, les pupilles qui divaguent sur l'une et sur l'autre, cherchant un point d'accroche tandis qu'il perd le fil rapidement. les esprits s'échauffent et c'est repartit. l'un contredis, l'autre s'énerve. ça lui brise les tympans. ses lippes tout à coup, dans le silence le plus complet alors qu'il étouffe son mégot enfumé dans un cendrier qui trainait par là. un raclement de gorge de plus, sloan s'exprime. expose la situation. ça l'emmerde dans le fond. ça l'emmerde parce qu'il voudrait crier qu'il s'en tape le coquillage de toutes ces histoires d'argent. de cette sérénade dont il n'a jamais voulu faire partit mais qu'on lui a refilé sans qu'il n'est son mot à dire. d'un geste vif et épuisé, mcgrath se passe la main dans sa barbe, frotte plusieurs fois son visage. réveille toi putain. les problèmes s'accumulent à un rythme effréné au fur et à mesure qu'elle les expose. ça lui fou un mal de crâne sans nom. putain les gars, votre mère vous a jamais apprit qu'il fallait bien s'tenir en société ? les pupilles, il les tournent vers les deux intéressés tout à coup tendu comme deux ficelles d'un string. un pas, puis un deuxième avant de rejoindre la jolie petite troupe agglutinés au milieu du closer, près des tables échouées sur le sol avec une arrogance sans nom. l'fric c'est à moi que vous allez l'donner. et puisque vous trouvez ça amusant de vous battre dans mon club, vous allez plus y remettre un pied. il tranche, ne demande l'avis de personne. pas d'oscillation, morgan veut en finir rapidement. les deux billes bleutées toujours plantées dans le regard des tricheurs. la vérité, il s'en branle, ne souhaite pas l'écouter. morgan, j'te promets qu'il a triché ! et ça se met tout à coup à bouillonner. je m'en tape ! c'est clair ?! le ton de sa voix qui grimpe dans les tours. il est à deux doigts d'exploser. de frapper des poings sur le premier qui osera encore sourciller. contiens toi, retiens toi. t'as pas envie de faire ça. les doigts qu'il tend en direction des deux mecs et le fric qu'il attend. il ne changera pas d'avis. n'a aucune envie d'une énième discussion sur le sujet, réfute l'idée de leur cadeau de quoi que ce soit. ils sont allés trop loin et le comprennent rapidement. les billets verts glissent d'une main à une autre jusqu'à filer entre les siennes. et les carcasses masculines s'en vont sans rien ajouter de plus, laissant dans leurs sillages le goût amer et le bordel des tables échouées sur le sol. morgan prend le temps de compter soigneusement le fric, billets après billets avant d'en saisir la moitié et de les tendre à sloan. tiens. pour l'bordel. il lui doit bien ça. malgré le fait qu'elle est dû l'appeler, la brune a géré comme une chef. s'est donnée corps et âme pour faire régner un ordre plus que succinct. ses pupilles bleutées glissent sur les siennes et il prend une nouvelle inspiration, secouant légèrement la tête, vraisemblablement toujours agacé. y a encore un truc qui traine dans le passage, un mec à mettre dehors. il sait faire preuve de générosité, voir les gens qui valent la peine. à défaut de toi. et t'en fais pas. t'as fait ce qu'il fallait. un brin rassurant. mcgrath n'a aucune envie qu'elle se tire au premier débordement. sloan, il sait qu'il peut compter sur elle, c'est surement ça le plus important. les yeux divaguent vers le couloirs condamné pour l'occasion, là où traine celui qui a refusé de payer la prestation d'une de ses filles. ils ont quoi les mecs en ce moment ? ça lui donne des envies de meurtres. tu veux faire quoi pour l'type que t'as enfermé dans la piaule ? il demande, le regard échappé. peut être qu'elle a une meilleure idée que lui. peut être qu'avec elle, pas besoin de lever les poings. les femmes et leurs idées subtiles. |
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| Sujet: Re: nightmare (morgan) |
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