SAVE THE QUEENS
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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Dim 3 Juin - 11:25

save the queens ---- / LES PRÉLIENS

libre ---- / family matters
sexe / féminin. tranche d'âge / 19/20 ans.
infos importantes / lily carlyle est née à bay shore, petite ville de 25 000 habitants à l'est de new york. elle est issue du remariage de son père avec une professeure d'anglais. elle a un demi-frère de 9 ans son ainé, finn. le reste est assez libre (je me garde un petit droit de véto). je l'imagine un peu lunaire, rêveuse, casse-cou, anticonformiste, curieuse, attachante.
description du lien / lily a pris l'habitude de se réfugier chez finn à chacune de ses grosses bêtises. avant même que ses parents ne lèvent la voix, elle prend le train direction le queens où son demi-frère a fini par aménager une chambre pour elle dans sa petite maison. ils n'ont pas grandi ensemble. finn est parti à new york avec sa mère quand il avait 15 ans, ils ont appris à s'apprivoiser au fil des visites mensuelles de finn chez leur père. finn la trouve un peu délurée, il trouve qu'elle se fout dans des situations pas possible. lily trouve finn un peu coincé, elle aimerait qu'il lui parle de ses problèmes comme elle lui confie (de force) les siens. ils sont très différents mais ils s'aiment beaucoup. cette fois-ci, lily a vraiment besoin de son grand frère et compte s'installer pour une durée indéterminée chez finn. LA grosse bêtise de trop. celle-ci elle libre à votre imagination on peut en parler ensemble pour savoir ce qui pousserait lily à quitter définitivement sa petite ville. (+ prévoir un lien avec @leomi curtis, elles sont amies et lily a proposé à leomi de vivre chez elle et finn)
style d'avatar / c'est très très libre, dans la mesure où ils sont demi-soeur/demi-frère faites-vous plaisir / FAMILLES. 3794924939
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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Mar 4 Sep - 15:05

save the queens ---- / LES PRÉLIENS

libre ---- / courte citation
sexe / féminin. tranche d'âge / 24-26.
infos importantes / Seconde enfant du couple Saint. saint, une bonne famille du queens. Un père professeur d'histoire, spécialisé sur l'Italie des Borgia et Médicis. Une mère dont la carrière n'a pas été définie. Le caractère de la demoiselle est totalement libre, tout comme son histoire mais je voyais bien quelqu'un de joviale, qui aime la vie.
description du lien / petite-sœur et pourtant, la terrible impression que tu dois jouer la grande-sœur ne cesse te grandir en toi. Tu sais qu'il ne t'a rien demandé, il ne le ferait jamais, cosimo, mais c'est plus fort que toi. Qui serait-là pour lui si tu n'étais pas là ? Tes parents, bien sûr. Eux aussi, ils font tout pour lui, leur fils. Mais toi, t'as cette impression que tu peux changer les choses. La bombe, lui-même, pouvait péter à tout moment et tu t'inquiètes, parce que tu l'aimes. Parce qu'il est ton sang. Parce qu'il est simplement ton grand-frère. Depuis l'incident lors de l'une de ses missions en Afrique, tu sais qu'il n'est plus le même. Vous n'avez eu que les grandes lignes mais vous n'avez jamais su ce qu'il s'était réellement passé. Son meilleur ami est mort dans ses bras et tu penses qu'une partie de ton frère est morte avec lui ce jour-là. Comme n'importe qui d'autre, tu n'as jamais pu rentrer dans sa tête mais tu l'as vu, cette bataille en lui. Tu doutes, comme tes parents, qu'il puisse avoir des envies suicidaires. Il n'en a pas mais t'as simplement peur, peur de perdre ton frère. Alors quand il rentre de mission, tu fais tout pour qu'il ne soit pas seul, tout pour qu'il se sente bien, pour qu'il pense à autre chose. Mais, t'as une vie, toi aussi. Tu ne peux plus tout stopper comme ça. Alors t'as proposé cette histoire de colocation. Au début, c'était juste pour t'assurer qu'il ne soit pas seul chez lui et qu'il ne commette rien de terrible. Au début oui car quand t'as rencontré Emeraude, t'as su qu'il y avait un truc. Ouais, t'avais assuré que t'allais lui trouver un mec. T'avais juste pas promis. Parce que la Hamilton, t'as su qu'elle avait un truc pour ce frère que tu connais si bien. Pour ton Cosimo. C'était risqué, ça passait ou ça cassait. Toi, t'étais sûre du premier. En attendant, tu attendais.
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / @emeraude hamilton est la colocataire qu'elle a trouvé pour lui.
style d'avatar / totalement au choix, tant que la poupée aille un peu avec Daniel / FAMILLES. 3227196488
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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Mer 26 Sep - 17:39

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2/2 ---- / harder, faster, stronger

informations générales / (McLaren) la puissance, la vitesse. McLaren ou l’empire familial. Plus qu’une famille un clan. Passation de main en main d’une entreprise fructueuse depuis des générations. McLaren le respecté, l’imposant. McLaren où là où on n’en oublie son intimité à mesure que l’on devient un personnage public. Des parents qui on transmit à leurs enfants leurs passions pour la beauté et le raffinement qu’es une voiture sportive de luxe. Esthétique, mode et vitesse. Une maman super model et fan d’automobile et un père à la tête d’un groupe international. McLaren Automotive Group. Anglais de base ils sont tous tomber amoureux de l’Amérique et de New York. Une famille proche et soudé qui a toujours vue au-delà des frontières. Une famille avec des valeurs ou seule travail et la détermination paye. Un savoir et une passion qui se passent de génération en génération.
(m) / Orion McLaren / 35-38 ans / en passe d'être le PDG de McLaren Automotive Group/ au choix / libre.
L’aîné des trois ou le pilier. La fondation pas qu’il était le plus doué pour raisonner tout le monde au contraire il était même du genre à attiser les tensions plus jeune mais il a appris à prendre son rôle de grand frère à cœur. Le cerveau de la famille, le plus intelligent. Oh il aurait bien voulue être celui qui foulerait les pistes de course mais ils c’est faits une raison quand son petit frère à montrer un réel talent pour la vitesse. Lui, il était bien mieux derrière un bureau et à apprendre au côté de son père. Il ne croit fermement que chacun à sa place dans le puzzle. Il pourrait se frotter les mains de voir son frère sombrer mais il tient tellement à l’équilibre de la famille et surtout de l’entreprise qu’il ferait tout pour lui faire remonter la pente, même lui forcer la main. Mais encore, faudrait-il qu'il accepte de lui parler ! Atlas à toujours rendu les choses compliquées entre eux.  
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / @jihane al masrí.
type d'avatar / chris evans, ryan reynolds, joel kinnaman... que des suggestions pour vous faire une petite idée le choix est totalement libre.

(f) / Cassiopée McLaren / 28-30 ans / top model et gère le département créatif de McLaren / au choix / libre.
Cassie ou la sagesse, le haut de la pyramide. Celle qui a toujours su créer l’équilibre entre chacun des membres de la famille. Toujours là pour raisonner ces frères et surtout Atlas et son tempérament difficile. Elle aime ces frères et sa famille d’un amour profond et indéfinissable. Prêtes à se sacrifier pour eux. C’est la positive et l’enjouée de la famille. La créative, celle qui regorge d’idée en permanence. Le diamant brut. Pourtant suite au drame que vit Atlas elle ne sait pas comment s’y prendre pour le soutenir. Elle se sent impuissante et désemparée. Elle se convainc qu’il a besoin de temps mais elle sait au fond d’elle qu’il s’éloigne car il se sent coupable. Elle s’est gérer beaucoup de chose mais la descente aux enfers de son frère semble être au-dessus de ces forces.
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / @jihane al masrí @alana krueger.
type d'avatar / amber heard, teresa palmer, astrid berges frisbey... que des suggestions pour vous faire une petite idée le choix est totalement libre.
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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Sam 26 Jan - 20:57

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libre ---- / you and i until i die
sexe / masculin. tranche d'âge / la vingtaine, bientôt vingt-et-un. dans l'idéal, meera et xander sont jumeaux.
infos importantes / papa a toujours rêvé d'un fils. alors meera, elle compte pas. pas vraiment. elle est belle, elle est intelligente. mais elle n'a pas ce qu'il faut, pour être une marks. xander, il a tout ce qu'il faut pour reprendre le flambeau de papa. digne héritier des entreprises marks et de toutes les magouilles qui s'y font, effacées des livres de comptes. il est beau xander, comme les statues grecques. il a le charisme de papa et manque parfois de la douceur de maman. c'est un gamin xander, malicieux, agaçant, arrogant. un gamin à qui on a confié un bien beau destin beaucoup trop tôt.
description du lien / xander et meera, main dans la main. ça a toujours été comme ça, deux ombres blondes ravageant tout sur leur passage. fusionnel comme on en a rarement vu, ils assurent leurs arrières, montrent les crocs et montent la garde. tandem ravageur, ils laissent des traces sur leur passage, laissent tomber le masque d'enfants chéris pour celui de petits diables. ils le savent, xander et meera, que jamais rien pourra se mettre en eux. rien, à part peut-être l'entreprise de papa.
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / c'est compliqué avec les rosenwald, en particulier avec le fils @bear rosenwald, tombé à cause des manigances de papa marks.
style d'avatar / la frimousse malicieuse, genre tom webb, jordy baan, arthur gosse, matthew bell, et d'autres auxquels je pense pas.
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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Mer 13 Fév - 18:33

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6/7 ---- / hoenikker boys.

informations générales / les hoenikker ne sont pas de là. les hoenikker viennent de hongrie — et ça s’entend dans presque tous leurs accents. les plus jeunes seulement ont réussi à s’en débarrasser, sans pour autant perdre de cette langue maternelle qu’ils continuent d’utiliser dans la plupart des repas de famille. pourtant, les hoenikker, ils n’ont rien de plus que le hongrois pour les souder. rien d'autre que l’argent — celui qu’ils amassent, celui qu’ils dépensent, et celui dont ils hériteront tous un jour. golden boys, qu’une main ne suffit pas à compter.

les parents, fortunés. le père, qui avait finalement choisi de foutre le camp de son pays natal pour des raisons qu’il n’a jamais crachées à ses enfants. les états-unis lui ont ouvert les bras — et ils avaient de l’argent à leur offrir. beaucoup d’argent. maman en a profité, elle aussi. prenant un poste d’attaché à l’ambassade de hongrie, pour officialiser ce départ dans les règles et ne laisser aucune amertume à leurs compatriotes. aujourd’hui encore, maman se faufile dans les couloirs l’ambassade américaine de hongrie. papa passe ses journées on ne sait trop où, à remplir les fonds de cet héritage que dilapident progressivement ses enfants.

sept. sept garçons. ç'a fait beaucoup de conneries à la maison. pas tous des anges — mais pas non plus tous des démons. des gamins pleins aux as, qui ont toujours su tirer leur épingle du jeu. éviter les scandales, pour la plupart. s'en sortir haut la main, pour certains ; s'enfoncer, pour d'autres. sept garçons aussi différents que possible les uns des autres. sept garçons qui n'ont pourtant pas la langue dans leur poche, ou l'intelligence en berne. faut s'en méfier, des hoenikker. y en a pas un pour rattraper l'autre — et même les plus lisses ont leurs problèmes. they all like to play with fire.
avant tout — les idées de personnage proposées ci-dessous sont des ébauches, et peuvent tout à fait être modifiées ou ajustées (voire interchangées). l'esprit d'un pré-lien lui-même n'est pas obligé d'être respecté, si vous avez simplement un âge/un numéro que vous convoitez, et que votre idée de personnage colle à la famille hoenikker. n'hésitez donc pas à proposer vos propres pistes.  / FAMILLES. 3227196488

pistes d'avatars (en vrac pour tous) : fionn whitehead, vinnie woolston, richard madden, matthew bell, xavier serrano, joe collier, henry cavill, daniel sharman, richard harmon, sholto price, max riemelt, sam claflin, taylor kitsch, sam way, aaron taylor johnson, elias bender rønnenfelt. // note : éviter les blonds dans la mesure du possible.  / FAMILLES. 3227196488


(m) / benjámin, numéro 1 / trente-cinq ans environ / métier au choix / statut civil au choix / libre.
qui dit l'aîné dit le modèle. dans la plupart des familles, à tout le moins. chez les hoenikker, on dirait plutôt que benjámin a donné le coup d'envoi aux bras cassés, et aux golden boys débauchés. il a toujours su garder un minimum la face, pour ses parents. toujours su se tirer des situations les plus délicates, les plus compliqués. magouilleur sans grande ambition, il a fait figure d'ombre plus que d'aîné. les autres hoenikkers le savent, et l'apprécient pour ça. savent que lorsque ben n'a pas d'argent sale à leur prêter, il va devoir le leur en emprunter. pas vraiment un modèle de stabilité. mais il sait tirer du fric à sa mère quand ses frères n'en ont pas à lui refiler — et ça lui suffit tout à fait.
type d'avatar / au choix, tant que ça colle un minimum avec le reste de la famille.

(m) / lászló, numéro 2 / trente-trois environ / métier au choix / statut civil au choix / pris, @laszlo hoenikker.
il est pas con, lászló. loin de là. il s'est toujours faufilé dans le sillage de ben, le regardant s'enfoncer et n'ayant pas peur de le suivre pour marquer la différence entre eux, et remonter. il a mis très vite les pieds dans des milieux à faire frissonner — et il s'en tire comme un requin dans un océan de poissons rouges. le type dont les sourires adoucissent. qui n'a pas nécessairement un mauvais fond. mais qui vous bouffera les deux bras et les deux jambes sans hésitation, si vous menacez ses affaires ou sa maison. et il ne partage pas lás. son fric, c'est le sien. sa réputation, la sienne. et s'il apprécie ses frères, il ne verra pourtant pas l'intérêt de leur tendre la main s'il ne voit pas en quoi ça pourra servir ses fins.
type d'avatar / au choix, tant que ça colle un minimum avec le reste de la famille.

(m) / henrik, numéro 3 / la trentaine / études ou métier au choix, en rapport avec l'automobile / statut civil au choix / pris, @henrik hoenikker.
henrik, il a la fête dans le sang. l'alcool, la musique. le besoin d'être entouré. besoin de vitesse, aussi. il a trouvé un boulot honnête, qu'il dit. usant de son nom, de son fric, de son influence. revendeur de voitures volées, à ses heures perdues. l'anguille qui se glisse dans toutes les soirées, et repart avec une bagnole neuve à chaque fois. un petit malin, y a pas à chier. avec un penchant pour l'alcool sûrement un peu trop prononcé — mais il prend garde à ne pas s'attirer d'ennuis. aucune envie de finir en désintox' comme flip l'a fait avant lui. trop épris de sa liberté pour ça. et il a des tendances violentes, henrik. des tendances à la colère. au mensonge. à ne pas aimé être dupé. charismatique. romantique. mais manipulateur, à ses heures perdues — et ça lui a attiré une ou deux sales histoires avec ses exs. c'est le genre de gars dont il vaut mieux se méfier.
autres liens / @agnes delacroix (son ex, qu'il a « par mégarde » poussée dans les escaliers après l'avoir trouvée en train d'embrasser flip ; aujourd'hui amnésique, elle a rompu quand elle a appris qu'elle n'était pas vraiment tombée d'elle-même, contrairement à ce qu'il lui disait)
type d'avatar / au choix, tant que ça colle un minimum avec le reste de la famille.

(m) / dani, numéro 4 / entre vingt-huit et trente / études ou métier au choix / statut civil au choix / pris, @dani hoenikker.
dani, c'est le type des secondes chances. pas naïf pour autant — simplement bon négociateur, et bon parleur. il sait tirer les choses à son avantage, les manipuler avec une douce mais ferme efficacité. il n'essaie pas de recoller les morceaux — pas vraiment. sait juste ce que chacun de ses frères vaut, et n'a pas laissé tomber flip quand celui-ci s'est enfui du centre de désintox' et a eu son accident. il était son numéro d'urgence à l'hôpital, et il l'a ramassé. le gardant aujourd'hui dans son appartement, et s'arrangeant pour lui dégeler un peu d'argent et l'entretenir ainsi. mais qui prend doit donner aussi, pour dani. oeil pour oeil, dent pour dent. rien n'est gratuit. et il n'a jamais eu le moindre scrupule à le rappeler à tous ceux qui se frottaient à lui en pensant pouvoir le berner.
type d'avatar / au choix, tant que ça colle un minimum avec le reste de la famille.

(m) / filip, dit "flip", numéro 5 / vingt-sept ans / scandale déshérité / coureur de jupons / pris, @flip hoenikker.
flip, c'est le coureur de jupons — et dieu sait qu'il est doué. le gamin qui a toujours fait rire ses frères dans leur barbe, à le voir évoluer aux côtés de la gente féminine avec tant de facilité. flip, il aurait dû devenir avocat, mais il a tout foutu en l'air. pour la drogue, pour le sexe. il a tourné des sex-tapes avec une de ses régulières, et ç'a fini par mal tourner. les mini-pornos se sont retrouvés sur internet, et le vrai visage des hoenikkers s'est trouvé exposé pour l'une des premières fois. ça n'a pas plu aux parents. on l'a déshérité, enfermé en désintoxication avec un pot-de-vin pour s'assurer qu'il y resterait. les frères s'en sont retrouvés mitigées. mais dans le fond, flip, tout le monde l'aime bien. il a un bon fond, et on le sait. on n'approuve pas toujours ses choix, mais il amuse. charme fou, et toujours l'art de sauver les apparences lorsque les garçons se retrouvent jetés dans un monde qui attend de les voir prouver leur visage doré.
avatar / david prat.

(m) / gáspár, numéro 6 / vingt-cinq ans environ / études ou métier au choix / statut civil au choix / pris, @gaspar hoenikker.
gáspár, il a failli s'en tirer. failli devenir quelqu'un. mais le destin bafoué des hoenikker, personne n'est vraiment capable d'y échapper. les conneries de viktor, fallait bien quelqu'un pour les essuyer. pour endosser la responsabilité. et au final, gáspár, il a trouvé sa vocation dans les yeux doux et les écrans de fumée. dans les sourires et les, mais oui, tout s'est bien passé. dans la crasse des autres, qu'il nettoie et rattrape avec étrangement de facilité. sale petit menteur, trop à l'aise dans ce qu'il fait. le frère qui a toujours un alibi sur le bout de la langue pour les autres hoenikkers, et qui leur permet à tous d'accéder à un autre lendemain pour continuer leurs magouilles, et leurs vies en accéléré.
type d'avatar / au choix, tant que ça colle un minimum avec le reste de la famille.

(m) / viktor, numéro 7 / entre vingt et vingt-cinq / études ou métier au choix / statut civil au choix / pris, @viktor hoenikker.
viktor, il a jamais donné sa part au chien. le plus jeune, mais pas des moindres. il a jamais accepté de prendre sur ses épaules le poids de l'enfant parfait. du petit dernier qu'on allait vouloir préserver des conneries de ses aînés. viktor, il a vécu ses expériences pareil. n'a rien à rougir de ce que les autres gars ont fait — pas quand on regarde son propre dossier. et il ressemble tellement à gáspár que c'en est presque insultant, la manière dont il lui fait parfois porter le chapeau. et inversement. les deux pour faire la paire, et pour finir les hoenikker avec panache. rien à envier aux autres, et c'est un fait.
type d'avatar / au choix, tant que ça colle un minimum avec le reste de la famille.
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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Ven 1 Mar - 16:44

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réservée ---- / all of her stars are burning
sexe/ féminin. tranche d'âge / 25 ans (peu négociable au vu du contexte du perso)
infos importantes / Sienna, elle a le feu en elle, ça crépite de partout, des étincelles à chaque rires, à chaque sourires, à chaque mots qui sort. Elle danse tout le temps, même en marchant, elle explose toujours, pourtant pas méchante, jamais cruelle, c’est juste ce genre d’incendie qu’on arrête jamais et qui prend feu sur lui-même sans tâcher les autres. C’est même ça qui a fait qu’elle a brûlé ses ailes. Elle vient pas d’une famille stable Sienna, elle sait pas ce que ça veut dire être stable. Définition erronée, sans résultat trouvé. Sienna elle a en a fait des conneries, des minuscules qui se cachent bien, qui s’oublient d’un “pardon” sincère ou non, des plus grosses qu’on a toujours su lui excuser ou oublier. Puis y’a eu l’énormité, le mur qu’on se prend à force d’en faire trop et sur lequel on s’pète les dents. Sienna elle a eu la folie des grandeurs un soir, avec le mauvais gars, les mauvaises meufs aussi peut-être, des fréquentations hasardeuses qui puaient le poison. Sienna qui a ravagé de ses langues oranges sa vie entière. Un vol avec une arme au bout des doigts. Jamais de bal sorti du lit, juste l’argent d’une caisse dans un sac et la fuite qui va avec. La suite, elle la connait. Condamnée à 5 ans de prison, 5 ans à trimer et à comprendre qu’une fois sortie elle pourra plus jamais être la même. 5 ans qui ont presque achevée ses flammes. Mais en Sienna réside des étincelles, des feux d’artifices mal allumés qui demandent qu’à exploser.
description du lien / C’était pas fusionnel. Aucune des deux cousines le dira ou n’osera l’avouer. Peut-être que y’avait pas besoin de nommer ce que c’était ce lien qui les collait l’une à l’autre quand elles étaient gosses. C’était simple, enfantin, naïf. Personne pouvait les séparer, pas même Elena qui ne se sentait jamais connectée à Sienna. Celle-ci qui a toujours aimé voir le feu qui brûlait chez Nina et sa peau trop blanche, ses cheveux trop noir et ses lèvres toujours rouge de sang à force de les mordre. Sienna qui pensait pouvoir rester longtemps auprès de Nine, sans jamais la quitter et lui arracher ses doigts. Parce qu’elle sentait bien que l’une avait besoin de l’autre. Puis la cassure, enfin, quand Sienna a perdu pied. Sienna qui comprend pas Nine et Nine qui comprend plus Sienna. Nine l’a plus revu jusqu’au procès où le bruit d’un marteau  a résonné, la condamnant à 5 ans. 5 ans que Nine n’est jamais venu au parloir pour lui parler, 5 ans que Nine lui tient rancune d’avoir fait les mauvais choix, de l’avoir lâché, sans vouloir penser à ce que Sienna doit ressentir. Puis elle est finalement sorti de sa cage Sienna, la tête encore pleine d’envie de rébellion tout en sachant qu’elle traîne un boulet à son pied. Maladroite du coeur, à défaut de parler, de dire les choses, elle s’impose en fausse reine sur le canapé de Nine même si elle sent son rejet, sa colère noire, sans oser en parler. Elle sait qu’une grenade va être dégoupillée. Elle ou Nine en première, personne ne sait.

- - précisions : tout est négociable sauf l'âge et ce que j'ai écrit plus haut. n'hésitez pas à poster en invités ou à m'envoyer un mp pour plus d'infos, j'suis toute dispo pour vous / FAMILLES. 3227196488
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / //
style d'avatar / j’voyais bien anna speckhart, lorde, scarlett simoneit, bref une brune aux yeux bleus un peu magnétique.

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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Lun 22 Avr - 3:20

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libre ---- / far from home
sexe / féminin. tranche d'âge / entre vingt et vingt-deux ans.
infos importantes / (pour le pré-lien, on l'appellera amy)

il a été marié, joel. à l'époque où il s'appelait encore gideon. ça n'a pas duré jusqu'à ce que la mort les sépare — mais ç'a au moins eu le mérite de leur donner une fille, pendant que gideon était à l'armée. jolie amy. peu de temps après, il en est sorti. pour s'occuper de sa famille. essayer d'être un père. mais il n'a rien pu faire contre les ennuis, quand ceux-ci l'ont rattrapé.

rapidement, il y a eu les secrets. les absences, les silences. il voulait garder ses princesses dans l'ignorance pour les préserver, mais sa femme ne supportait plus de sentir le danger et d'être incapable de savoir comment s'en protéger. elle s'est toujours doutée que gideon avait été recruté par la mafia, mais n'en a jamais eu l'absolue confirmation. ne le voulait pas, non plus. tout ce qui importait, c'était de protéger amy.

et sur ça, ils étaient d'accord. l'amour éteint, ils ont décidé de divorcer. elle a emmené amy loin de chicago, et gideon s'est dévoué à prouver sa loyauté à la famille italienne qu'il servait, pour que jamais personne n'ait le besoin de retrouver amy ou sa mère et de les menacer. ç'a marché. homme droit, homme de confiance. parfaitement conscient que sa famille paierait les frais du moindre pas de côté, il n'en a jamais fait. et amy a grandi loin de lui. il lui rendait visite à l'occasion. le temps d'un weekend, le temps d'une semaine de vacances. un appartement qu'il occupait à bloomington, illinois, pour brouiller les pistes. pour faire en sorte qu'amy ne s'approche pas trop de sa vie. ce n'était qu'à quelques heures de chez elle et sa mère. ça suffisait.

et puis, avec le temps, amy et gideon se sont vus de moins en moins. elle a grandi, elle s'est fait un début de vie. durant ces cinq dernières années, leurs relations ont été très sommaires — et aucun d'eux ne s'en est plaint. jusqu'à récemment.

récemment, amy a eu besoin de gideon. une paye qu'elle n'a pas eu de nouvelles de lui — il a même oublié de l'appeler pour son anniversaire, pour la première fois depuis que lui et sa mère s'étaient séparés. elle ne s'en était pas alertée, mais quand elle a eu besoin de l'avoir à ses côtés (besoin de sa protection, pourquoi pas), elle a voulu le trouver. s'est heurtée à un appartement vidé, un propriétaire expliquant que le loyer ne rentrait plus depuis plusieurs mois, et qu'il avait fini par entreposer les biens et expulser gideon, à défaut de pouvoir le contacter. aucune idée d'où il est passé. des mois de courrier dont il ne savait que faire. et amy s'est inquiétée. personne n'avait vu gideon depuis l'automne.

c'est à vous de voir comment elle s'est débrouillée, mais elle a finalement fini par le retrouver. à new york, dans le queens. sans raison apparente pour avoir un jour disparu. elle n'a aucune idée de ce qu'il fait là, mais elle a besoin de lui. besoin de sa protection. besoin de comprendre pourquoi il s'est envolé, aussi. la seule qui a pensé à s'en inquiéter. la seule qui avait encore de rares contacts significatifs avec lui.

aujourd'hui, il s'appelle joel. et il ne se souviendra pas d'elle, quand il la reverra. amnésique, suite à une violence agression survenue alors qu'il était dans le queens. depuis, c'est le vide. repartir à zéro. il n'a pas retrouvé qui il était. n'en a aucune idée. ne veut pas savoir. amy va pouvoir lui en donner un peu, mais elle n'en sait pas beaucoup plus que lui. et quand son ancienne vie finira par le rattraper, elle sera dans le chemin. avec lui. en danger, plus qu'il n'a jamais voulu qu'elle le soit. parce qu'on n'en finit jamais vraiment avec la mafia.

à savoir :

description du lien / gideon et amy, ç'a toujours été en dents de scie. le père aimait sa gamine, malgré sa quasi-absence dans toutes les sphères de sa vie. et heureusement pour lui, amy, elle est pas du genre à la rancune. elle tolère son père comme il est, et elle n'est dans le fond pas bien différente. un peu distante, un peu sauvage. à ses affaires, et acceptant parfaitement le secret qui a toujours enterré son géniteur. elle le respecte. sait qu'elle peut compter sur lui. et elle a toujours senti, au fond de lui, la violence qui la protègerait de tout ce qui pourrait un jour la menacer.

avec joel, ce sera différent. parce que joel ne connaît pas amy, et qu'amy va se retrouver face à joel en pensant trouver son père. rencontrera à la place un homme plus doux, homme plus ouvert — réécrit par la perte complète de sa mémoire. homme qui n'a, cette fois, rien à cacher. mais qui ne veut pas se souvenir. et qui a peur de la violence que son corps, lui, n'a pas été capable d'oublier.

amy, elle est un pont entre deux vies. et ça va faire peur à joel. mais c'est sa fille — et il le saura, au fond de lui. fera tout pour la protéger dans tous les cas. car quoi qu'il ait fait, sa gamine ne mérite pas d'en payer les frais : gideon et joel se trouveront au moins d'accord sur ça.

autre(s) possibilité(s) de lien(s) / @agnes delacroix (petite amie de joel).
style d'avatar / je suis ouverte à tout, tant que ça respecte la tranche d'âge. elle peut ressembler davantage à sa mère au besoin, donc c'est à qui vous convient. petit droit de veto si je supporte vraiment pas le visage, mais je suis pas si compliquée que ça.  / FAMILLES. 3227196488
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Message Sujet: Re: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Dim 9 Juin - 19:35

save the queens ---- / LES PRÉLIENS

3/3 ---- / les sœurs lowinski

informations générales /

Vous serez mes courtisanes, mes anges, mes démons aux lèvres mielleuses, mes succubes du dimanche, mes catins à la peau de satin. Vous serez mes favorites, mes excellences, mes mignardises préférées. Vous serez miennes.

Décembre 2012. Parents clamsés, parents jamais oubliés, parents encore aimés. Percutés par la ferraille qui s'abat avec violence. Quatre filles abandonnées à leur tragique sort, la tutelle lâchée à la sœur de leur mère. Olga. Olga l'horrible, Olga la belle, sa chevelure d'ombre, ses yeux d'un noir saisissant, son fiel plein la langue, l'araignée à mille pattes tissant sa toile autour d'elles. Elles n'ont rien vu venir les filles. Rien qui ne puisse présager que l'immense baraque où elles ont dû vivre bien trop d'années deviendrait leur Enfer, leur boudoir, leur garçonnière.

Leon. Ton regard. Leon tes mains baladeuses. Leon qui n'aspirait qu'à la luxure, Dorian Gray des temps modernes. Leon et tes envies malsaines. Leon, tu nous dégoûtes.

Leon, l'oncle qui n'a vu en elles que des poupées avec lesquelles il pourrait jouer. Pas d'affection à donner. Pas la bonne du moins. A genoux pour les prières récurrentes. Ici, on ne prie pas le Seigneur, on prie Lucifer. Les joues caressées pour les remerciements, les yeux creusant le sol pour ne jamais croiser les siens. Les gifles derrière la tête trop récurrentes, les fessées rougissant la peau, les doigts baladeurs. Les sœurs Lowinski, les marionnettes, les clous du spectacle lorsque venait leurs célèbres soirées décadentes. Olga observatrice, Leon hôte parfait régalant ses invités des plaisirs de la chair, jetant ses nièces en pâture et Sony comptant les billets, l'épargnée pour une raison obscur. Elles n'ont vécues que la torture, victimes des vices humains. Lorsque tu passes leur porte, le temps s'arrête, recule jusqu'à un siècle passé où le bois craque, où l'odeur de la naphtaline prends le pas sur le reste, où la poussière s'amoncèle, où les babioles étranges décors les murs, où les chandelles servent à éclairer ton chemin, où les livres ne sont jamais feuilletés, où les fenêtres claquent sans prévenir. Peut-être hanté par l'enfant défunte qu'Olga refusait d'évoquer, peut-être par les cadavres qui s'amoncèlent dans leurs placards. Des rumeurs, des secrets, des prières jamais entendues jusqu'à l'évasion qui les a menées jusqu'à New-York. Libération funeste. Fugace revirement jusqu'au prochain drame. Jusqu'à Sony et son agression. Jusqu'à Sony qui ne sait plus rien. Jusqu'à Sony qui ne reconnait en elles que des inconnues qu'elle essaie de réapprendre à aimer.
(f) / Magda / 26 à 28 ans / études dans un domaine scientifique / célibataire  / libre.
Magda. Guerrière aspirant à la paix. Athéna lui irait à la perfection. Elle n'a jamais rêvé Magda, la tête dans les sciences, suivant la bonne ligne, rationnelle au point d'en être parfois barbante. La silencieuse, la force tranquille qui souffle son vent et son tonnerre que lorsque la tempête devient trop rude. Semblable à un arbre aux racines solides, elle ne flanche pas, forteresse insurmontable, ses barrières sont solidement relevées.
Mais Magda ton corps raconte une histoire bien laide. Magda, t'as tellement subie. Magda, tu n'as été que soupirs tremblants, que dents serrées, que brûlures du cœur, de l'âme. Magda, tu t'es un peu consumée sur toi-même à force de jouer au phœnix.
La préférée de Leon, l'amante forcée, la sirène qui l'a ensorcelée d'un simple regard, il l'a presque aimé Leon, il le lui disait tellement quand venait le temps de glisser sous ses draps pour venir y cueillir le plus mûr des fruits, pour laisser la trace d'un cataclysme en sa perle sacrée. Toutes les Lowinski dans la même chambre savaient, condamnées à faire les sourdes, les aveugles, aux risques d'en subir les conséquences. Magda aux yeux hantés par l'immondice, la princesse au sourire fendu qui pourtant jamais ne plonge. L'espoir d'une belle vie dans ce New-York accueillant, espoir d'une belle carrière, d'une vie rangée loin des mains d'un homme, aversion définitive, crachant sur les mains masculines. Il n'y a plus que les nymphes pour tenter l'oiseau, qu'elle pour faire vibrer quelque chose. Le reste est mort, le reste abhorre les guerriers. La guerrière en choisira une autre à ses côtés sinon rien.
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / avec @rio washington, @kenn mcdonald, @anthéa lazaridis, @agnes delacroix, @joel crain.
type d'avatar / gabriella wilde ou une blonde/châtain.

(f) / paulina / 24 ans / études ou métier au choix / célibataire / libre.
Aube ou Crépuscule. Tout à la fois peut-être. Rayon d'un soleil jamais vraiment couché, elle illumine tout Paulina, prestance cotonneuse, elle a la douceur sur les lèvres, dans les yeux, un cœur en sucre délicat qui peut si facilement se briser. Amoureuse d'une vie unique, fée sans cesse à l'affût d'une curieuse découverte, elle a pourtant trop souvent le nez plongé dans ses bouquins, se racontant de belles histoires, des épopées intemporelles, des odyssées sans fins. Elle grignote le papier de ses yeux avides. Paulina qui tente de ravaler les mauvais souvenirs, de ne pas dégobiller ses pleurs, ne les laisse venir que quand la Lune prend le pas sur le ciel. Elle est un peu écorchée Paulina, ne le montre jamais. Déni total des faits, elle envie Sony et son amnésie, elle envie l'oubli, elle envie ceux qui dorment et n'ont plus le temps de penser. Paulina, le plus beau des astres. Existence désastreuse. Le temps passe et les livres s'accumulent, préférences pour l'imaginaire, peur du réel, phobie des autres, elle tremblote un peu rien que pour acheter du pain, pour esquisser quelques mots face à l'inconnu, elle craint le regard.
Peut-être qu'ils sauront si je les regarde en face ?
Peut-être qu'ils verront à quel point j'suis sale si j'en dis trop ?
Tais toi Paulina. Ne dis rien Paulina.

Paulina et sa phobie de l'autre, passant ses nuits lampe de chevet allumée pour ne plus que le noir lui serve de couverture, pour que toujours une lueur subsiste, comme l'espoir. L'espoir qui relie les filles du même sang, l'espoir immortel, de vivre les mêmes histoires qui noircissent ses livres. Tu rêves encore, tu rêves mais tu t'en lasses. Moi aussi, j'aimerais vivre de belles choses à coucher sur papier.  
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / avec @rio washington, @kenn mcdonald, @anthéa lazaridis, @agnes delacroix, @joel crain.
type d'avatar / delilah parillo, lily bridger, elle fanning ou une blonde/châtain.

(f) / zuzanna / 25 ans / études ou métier au choix / célibataire / libre.
Colère, putain de colère. Existe-t-il un autre mot qui puisse franchir ses lèvres ?
Zuzanna, tu n'es pas née avec le sourire. Zuzanna tu es née avec la gueule boudeuse, avec le regard assassin, avec l'insulte déjà toute prête sur la langue. Bonbon acidulé, tu n'as de beau que ton visage, le reste a l'air noir, sombre, effrayant.
Zuzanna, vite acclimatée à sa position de courtisane, de donneuse de plaisir. Zuzanna qui a trouvé là le moyen de noyer ses peurs, qui suppliait qu'on lui fasse mal, qu'on pince plus la peau, qu'on morde plus fort l'épaule, qu'on frappe encore sa joue et qui refoulait les larmes. Zuzanna et ta recherche constante d'une raison de pleurer. Pleurer pour exister, d'y trouver une raison de respirer à chaque seconde qui passe. Le tonnerre dans le cœur, dans la tête, dans la voix, de la rage de n'avoir plus de mère à qui raconter ses journées, plus de père à qui chanter ses musiques toutes prêtes. Zuzanna, virtuose, elle chante comme elle cri, avec passion. Voix qui berce, voix qui perce, Zuzanna ne chante plus depuis longtemps. Tout s'est éteint après ces années à errer entre journées d'ennuis mortels et ces nuits où elles étaient jetées en pâture dans l'arène du beau monde. Laid son passé, laid son présent, laid son futur. Rien n'est jamais assez aux yeux de Zuzanna. Elle crible de balle son âme, elle cri sa fureur comme elle peut mais jamais personne ne l'entend vraiment. Son immense tristesse. Son chagrin qui coule en rivière. Sa honte tatouée dans chacun de ses mots.
autre(s) possibilité(s) de lien(s) / avec @rio washington, @kenn mcdonald, @anthéa lazaridis, @agnes delacroix, @joel crain.
type d'avatar / lizy adler, lily-rose depp ou une blonde/châtain.
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Message Sujet: / FAMILLES.   / FAMILLES. Empty Sam 15 Juin - 23:27

save the queens ---- / LES PRÉLIENS

02/03 ---- / cri des loups


informations générales ---- /  

gosses maudits de joaquin aznar et dylan barger. progéniture brisée de deux êtres qui se sont un jour aimés, réduit à l'état de couple en décomposition avant même que l'aîné ne pointe le bout de son nez. fratrie détestée pour les actions de leur père et abandonnée par leur mère, jetée sur un terrain de guerre couleur carmin avant même d'y être préparée. les aznar comme un chaos crée des mains brutales de joaquin et modelé des doigts habiles de dylan. deux frères et une sœur aux liens embrumés par la violence de leur passé commun. à l'amour barbare, embué par une haine qu'ils n'ont jamais été capables de comprendre. à l'attachement fragile, pas même solidifié par les vestiges d'une enfance partagée.

javier, jaime et julio ne sont liés que par le sang et les obligations qui vont avec. leur relation n'a rien de très fraternel, mais tout de dysfonctionnel. jaime a toujours été la cible des attaques et insultes de ses frères, ces derniers s'en prenant parfois à elle physiquement parce qu'ils le pouvaient et que des trois, elle est la plus faible – la plus tarée, aussi. javier et julio, eux, n'ont jamais réellement été proches malgré l'admiration silencieuse que ressentait le plus jeune pour son aîné. ils se sont mutuellement entraînés vers le bas plus d'une fois – et si julio a très vite décidé d'être loyal à son frère, javier ne s'est jamais encombré de tels principes. cependant, lorsque ce dernier a été témoin du passage à tabac de julio, il s'est jeté sur son agresseur par instinct – et certainement quelque chose d'autre aussi. et même s'il l'a abandonné à la merci de la police par la suite, quelque chose a changé à partir de ce moment-là. quelque chose a fait clic dans sa boîte crânienne endommagée. pendant ses années de cavale, javier a eu le temps d'y réfléchir et d'en venir à la conclusion qu'au fond, sa fratrie est peut-être plus importante pour lui qu'il ne l'a toujours prétendu. c'est le même déclic qui s'est passé lorsque julio a pris le chapeau pour son frère, s'accusant volontairement lui-même d'avoir presque tué un gamin dans la rue. le même pincement au cœur qu'il a ressenti quand il a retrouvé sa sœur, complètement bousillée par les cachetons et la peau marquée à l'héroïne et au cutter. la même culpabilité qu'il a senti retourner ses tripes à la simple pensée qu'il était aussi responsable que son père. c'est le même phénomène qui a secoué jaime lorsqu'elle a défendu javier auprès de leur père et rendu visite à julio en prison. la même chaleur qui s'est répandue dans sa poitrine au premier sourire arraché à son cadet après des années à ne pas savoir où il se trouvait et si elle le reverrait un jour.


chronologie ---- /

1995 –  naissance de javier,
5 mars 1997 –  naissance de jaime,
1999 –  naissance de julio,
août 2009 – arrestation de joaquin pour double meurtre,
novembre 2009 – première visite en prison de la fratrie,
décembre 2009 – disparition de dylan,
– arrivée chez les barger,
janvier 2011 – meurtre de dylan,
novembre 2012 – tentative de suicide de jaime,
mai 2013 – passage à tabac de julio
– javier qui, en voulant l'aider, manque de tuer son agresseur
– disparition de javier qui abandonne julio à la merci de la police
juin 2013 – javier apprend la mort de dylan
septembre 2013 – javier manque de se faire tuer par l'homme envoyer par joaquin,
2014 – mort de river,
mai 2016 – libération de julio
– reprise de contact entre julio et joaquin,
décembre 2016 – jaime commence à dealer, puis tombe doucement dans la drogue,
janvier 2019 – julio retrouve jaime,
– début du sevrage forcé de jaime,
février 2019 – retour de javier.


informations supplémentaires ---- /

– joaquin est à l'origine du départ de dylan en 2009. après avoir appris sa liaison avec un autre homme, il a envoyé un de ses amis la menacer de mort, ne lui offrant qu'une seule option : disparaître.

– il est également responsable de sa mort en 2011, cette dernière passée pour un suicide aux yeux de tous. malgré les soupçons qui ont tourné autour du décès de dylan, son compagnon les a vite effacé en affirmant à tous qu'elle était instable et prenait des antidépresseurs. plus tard, en 2013, javier apprendra que ce dernier avait été contraint de se taire par les menaces de mort de joaquin.

– les informations apprise par javier qui l'ont poussé à revenir et se tourner vers sarai concernent jaime et julio. en effet, elles portent sur la culpabilité de joaquin dans la descente en enfer de jaime et du rôle qu'il a forcé julio à jouer. d'après des lettres qui ont terminées par arriver en la possession de javier, joaquin aurait orchestré, avec l'aide de julio, la rencontre entre jaime et son ex petit ami abusif et aurait poussé ce dernier à entraîner sa fille dans la drogue.

– la raison pour laquelle joaquin a participé à la déchéance de sa seule fille était pour lui faire comprendre qu'il n'y avait qu'en sa famille qu'elle pouvait compter – et par extension, la faire revenir auprès des seules personnes qui en ont quelque chose à foutre de ce qui pourrait lui arriver.

– julio a aidé joaquin sans trop savoir dans quoi il s'embarquait et n'a compris que trop tard les réelles intentions de son père.

– jaime et julio ignorent encore que leur mère est morte – et donc les raisons de son décès.

– si julio et joaquin savent que javier est retour, jaime n'en a aucune idée.

river barger, leur oncle, est l'ancien président des hell's angels.

sarai barger, leur cousine, a pris sa place après sa mort en 2014.

si vous avez des questions ou besoin d'informations complémentaires (et je ne serais pas étonnée qu'il y en ait vu tout ce beau bordel  Arrow), n'hésitez pas à me mpotter / FAMILLES. 3794924939
(m) / javier aznar / 24 yo / métier au choix / statut civil au choix / libre.
javier, c'est l'aîné aux opales tempétueuses et à la langue venimeuse. c'est la détermination, le charisme et la violence étouffée sous les mots maîtrisés. javier, c'est la fierté de mamá et la déception de papá. c'est le gamin jamais assez bien pour l'un, bien trop parfait pour l'autre. javier, c'est le frère toujours suivi par le plus jeune – l'exemple terrible à copier. c'est le frangin aux poings douloureux et aux paroles insultantes. javier, c'est le passé qui revient hanter les survivants, les vérités qu'on souhaiterait garder enfouies à jamais.


javier est le premier enfant de joaquin aznar et dylan barger. non désiré par son père, mais voulu par sa mère, il est né dans un foyer qui commençait déjà à se fissurer. sa naissance n'a fait que craqueler le couple davantage, l'obligeant à grandir sous les cris et insultes que ses parents se jetaient à la volée. détesté par son propre paternel pour le simple fait d'être né, javier a été essentiellement élevé par sa mère, développant une relation fusionnelle avec cette dernière. il a toujours prétendu que l'amour maternel lui suffisait, javier, mais la vérité est qu'il n'a jamais cessé de souhaiter que ça s'améliore avec son père. cependant, malgré ses multiples efforts, rien n'a changé – si ce n'est que les reproches se sont multipliés. si ça l'a longtemps blessé, cette douleur s'est doucement transformée en haine pour son propre père. alors que jaime a souffert de son incarcération, ça n'a pas été le cas de javier. après une dizaine de visites au début de la condamnation de joaquin (en 2009), il a terminé par s'abstenir et se tenir éloigné de tout ce qui le concernait.

mais à défaut de s'être effondré sous le poids de l'absence de son père, c'est le départ de sa mère quelques mois plus tard (en décembre 2009) qui a fini par le bousiller. il n'a jamais compris pourquoi, javier. n'a jamais accepté les explications qu'on lui donnait non plus. parce que le départ de mamá n'avait pas de sens et qu'il n'a jamais voulu croire qu'elle serait volontairement partie sans lui. la vérité est que de sa disparition, javier ne s'en est jamais remis. que la douleur n'a pas cessé de crever son cœur malade depuis que mamá s'est éclipsée du tableau. mais il a dû faire avec, javier. il a dû affronter la situation comme un homme, la tête haute et le dos droit, parce qu'on ne lui a pas laissé le choix. il a dû taire ses questions incessantes et vivre comme si de rien n'était. comme si de mamá, il n'y avait jamais rien eu. il a dû accepter l'aide de son oncle, ses règles et obligations. les années se sont écoulées dans un foyer qui n'était pas le sien et il a été obligé de supporter ce qui allait de paire avec le mode de vie des barger. il se faisait petit, javier. si petit qu'on en oubliait presque sa présence.

sauf que bien vite, il a voulu se rebeller, javier. cracher au visage de son oncle et piétiner le souvenir de son père. il a utilisé leurs deux noms pour se glisser sans encombre dans les méandres du queens, s'est vanté de son affiliation avec les hell's angels pour s'acheter le respect des âmes violentes qui peuplent ses rues. et il s'est foutu dans la merde, javier – une, deux, trois, un nombre incalculable de fois. et plus il manquait de se faire attraper par les flics, plus il en voulait davantage, drogué à l'adrénaline et au besoin de maladif de faire ses preuves. puis julio s'y est mêlé et le train a déraillé. il se rappelle, javier. il se rappelle du corps ensanglanté sous le sien, des mains de son frère sur ses épaules pour l'éloigner et du son des sirènes de police dans ses oreilles. il se rappelle d'avoir couru à s'en bousiller les poumons. il se rappelle des appels de julio et de l'impossibilité de faire marche arrière. il se rappelle de ne pas s'être retourné, d'avoir continué de courir jusqu'à ce que ses jambes le lâchent dans une ruelle dégueulasse. il se rappelle du jour où il a abandonné son cadet – et disparu pour ne pas avoir à faire face aux conséquences de ses actes et à la rage incandescente de leur père.

il est parti, javier. s'est retrouvé à l'autre bout du pays, un papier chiffonné – volé sur le bureau de son oncle la même journée que son départ précipité – entre ses mains comme seule indication de la route à suivre. il n'a jamais su si river l'avait lu – s'il leur avait volontairement caché la vérité ou s'il n'était au courant de rien. javier a frappé à la porte indiquée et ça lui a explosé au visage. elle est morte, kiddo. il est resté auprès de cet homme inconnu – cet amant dont le monde entier n'avait pas arrêté de lui rabâcher les oreilles sans qu'il s'autorise à croire en son existence. il s'est occupé de lui comme on s'occuperait de son propre enfant et pour la première fois depuis sa naissance, javier a eu vent de ce que sa relation avec son père aurait pu être. mais dans les sourires de l'étranger, il y avait quelque chose de off. quelque chose qui lui donnait des airs d'homme forcé à se taire sous la contrainte. c'est rapidement qu'il a compris, javier, un pistolet sur la tempe et le corps sans vie de ce dernier gisant sur le sol. et dans la voix de l'homme qui tenait le flingue, il entendait celle de son père. j'vais te buter, fils de pute. javier n'est plus très sûr de comment il s'est glissé hors de l'emprise de son agresseur, mais une fois fait, il a couru. encore et encore.

il n'a pas eu d'autre choix que de se cacher. que de vivre un jour dans une ville et de la quitter tout aussi vite. et dans sa course, javier a essayé de récolter autant de preuves que possible pour prouver que joaquin aznar était responsable de plusieurs morts tout en étant derrière les barreaux. qu'il avait poussé sa femme à disparaître, puis qu'il avait engagé un homme pour la retrouver et la tuer. qu'il avait tenté de faire assassiner son propre enfant. et dans sa course, javier a trouvé bien plus qu'il n'aurait pu un jour imaginer.

aujourd'hui, javier est de retour, errant comme un fantôme dans les rues du queens. il est de retour, exposé au courroux de son père et au danger qui l'accompagne. et il pourrait se recroqueviller sous le poids de l'angoisse, javier, sauf qu'il ne laissera plus jamais son père le foutre à genoux. sauf que maintenant, il a sarai de son côté et qu'il compte bien être celui qui mettra fin à la folie de joaquin aznar.

autre(s) possibilité(s) de lien(s) / @sarai barger, les hell's angels.
type d'avatar / rome flynn, ralph souffrant, justin levy.

(f) / jaime aznar / 22 yo / serveuse / célibataire / prise.
jaime, elle est aussi ardente que son père et glaciale que sa mère. jaime, elle a la détermination de son ainé et l'impulsivité de son cadet. jaime, c'est la chaleur au milieu des champs de glace et la froideur dans le désert saharien. c'est la benjamine chérie par un père qu'on lui a enlevé trop tôt, les menottes aux poignets et les barreaux pour les séparer. c'est la gamine désapprouvée par sa propre mère, celle qui n'a cessé de l'éloigner d'un mari qu'elle a un jour aimé. c'est la petite sœur à briser, l'aînée à malmener pour montrer sa supériorité.
type d'avatar / damaris goddrie.

(m) / julio aznar / 20 yo / métier au choix / célibataire / libre.
julio, c'est l'enfant maudit entraîné au milieu du chaos, celui qui s'est rapidement fait à la noirceur environnante et au sang sur les phalanges de son père. julio, c'est le gamin qui a toujours affronté la colère de sa mère sans flancher, la tête haute et les épaules droites. c'est l'impulsivité, la vulgarité et le je-m'en-foutisme total. julio, c'est le cadet sans limite, la tête brûlée impossible à contenir même pour l'aîné. c'est le petit frère au regard volcanique et à la violence un peu trop facile. julio, c'est un soldat qu'on n'a jamais pris la peine d'entraîner avant de le foutre sur le champ de bataille.


il est arrivé sans qu'on s'y attende, julio. s'est rajouté à une famille déjà trop fêlée pour que sa naissance puisse tout réparer. il a grandi comme javier et jaime, élevé sous un toit où les hurlements de leurs parents étaient incessants, où le poing de papá s'est trop souvent abattu contre le mur et où le bruit de la paume de mamá s'écrasant sur la joue de ce dernier était quotidien. à défaut de rattraper les dégâts causés par des années à ne plus se supporter, julio s'est imposé comme seul terrain d'entente entre joaquin et dylan aznar. dernier enfant venu apaiser les tensions grandissantes. unique gamin de la fratrie à pouvoir prétendre à l'amour de leurs deux parents.

mais ces liens partagés se sont brisés avec autant de force que le reste, l'absence de papá et les éclats de colère de mamá pesant lourd sur les épaules de julio. il a tout encaissé – les coups, les insultes et reproches, tout ce que sa mère pouvait lui cracher au visage comme seul moyen de soulager une peine qu'il était le seul à entrevoir. il n'a pas bronché lorsque la première claque est tombée, n'a jamais cessé de se relever même quand elles se sont multipliées. parce que julio, il a toujours été le plus tenace des trois enfants aznar, celui qui, enfant déjà, ne flanchait pas lorsque la voix de leur père s'élevait. celui qui n'a jamais pleuré, pas même lorsqu'ils sont venus chercher ce dernier pour l'emprisonner ou que leur mère les a abandonnés sur le pallier de la maison de leur oncle. celui qui s'est contenté de regarder sa sœur se briser à la vue de papá vêtu d'un uniforme orange et d'écouter son frère pleurer secrètement le départ de mamá dans la chambre d'à côté sans ressentir la moindre once de tristesse.

ça a été facile. ça a été facile pour lui de faire ses marques chez les barger – encore plus simple d'envoyer valser les ordres de son oncle d'un revers de la main et de prétendre ne rien entendre lorsque sa cousine lui hurlait dans les oreilles. ça a été facile pour lui de s'adapter à ce nouveau mode de vie – et surtout de fouiner derrière le dos de river et de mettre son nez dans les affaires des hell's angels. il se foutait bien des conséquences, julio. de la poigne sévère de son oncle et de l'impact du mur dans son dos la première fois qu'il s'est fait prendre. de ses menaces d'expulsion et de sa voix bourdonnante dans sa boîte crânienne. oh oui, ça a été facile. aussi facile que de suivre javier dans ses conneries. que de se faire du fric facile en dealant ou en volant le porte-feuille de pauvres gens dans la rue. ça a été facile jusqu'à ça ne le soit plus et que sa chance se retourne contre lui.

pour la première fois depuis une éternité, julio a senti les larmes lui piquer les yeux et son cœur se briser en mille morceaux dans sa poitrine. pour la première fois depuis sa naissance, ses jambes l'ont lâché en même temps que sa force l'a quitté. il peut encore entendre sa voix résonner dans son esprit. j'suis pas une putain d'tapette. il peut encore sentir ses phalanges s'abattre à sa mâchoire et l'envoyer valser au sol. il n'a jamais oublié, julio, le jour où sa vie entière est partie en fumée. où il s'est fait tabasser l'homme qu'il s'est, un jour, autorisé à aimer. où javier est venu le sauver pour ensuite l'abandonner. le jour où aucune question n'a été posée, qu'on s'est contenté de braquer une arme entre ses deux yeux et de lui mettre les menottes aux poignets.

lorsqu'on a terminé par l'interroger, julio a remodelé les faits. a menti sur sa culpabilité pour protéger ce frère qui n'avait même pas pris la peine de se retourner et de l'aider. aujourd'hui encore, il se demande pourquoi il ne l'a pas dénoncé et a essuyé une peine qui n'aurait jamais dû être sienne. mais la vérité est que même lorsqu'il imagine une réalité où javier se serait arrêté, une part de lui sait qu'il aurait réagi de la même manière et aurait tout fait pour le sauver du même sort que leur père. qu'il n'y a pas un monde parallèle où il aurait échappé aux trois années enfermé entre les murs dégueulasses de cette prison pour mineurs.

à sa sortie, il était seul, julio. pas de javier pour venir s'excuser ou de jaime pour prétendre l'aimer. pas de river pour lui en coller une ou de sarai pour lui répéter un qu'est-ce que t'es con trop souvent entendu. l'évidence lui a éclaté à la figure et de là, il a dû se reconstruire tout seul. encaisser un nouveau coup de la vie sans broncher comme il le faisait si bien avec ceux de mamá.

c'est papá qui l'a sorti de sa solitude et de jaime qu'il l'a forcé à s'occuper. c'est papá qui l'a mêlé à des histoires louches et lui a interdit de cracher la vérité à sa sœur. toujours papá qui le tient complice de la descente en enfer de la benjamine et de la déchéance de l'aîné.

autre(s) possibilité(s) de lien(s) / @sarai barger, les hell's angels, @ander wilkes.
type d'avatar / markel williams, jaden smith, brian whittaker.
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