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 UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia)

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Message Sujet: UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia)   UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia) Empty Dim 9 Juin - 19:19


Il me fait tourner dans le vide.

Ça revient. Ça revient toujours. Périodiquement, comme la saison des chaleurs suffocantes. Comme un cauchemar qu'on aime refaire. Qu'on laisse nous tuer, encore et encore, et encore. Toi ce sont les idées noires, tous les souvenirs, toutes tes conneries, avec Macaria, avec Miles, les rires, ton coeur qui explose puis qui se meurt. Ton coeur qui se détruit trop rapidement. Parce qu'elle est partie avec tout, ne laissant que ce petit bracelet idiot qui cligne encore à ton poignet, souvenir de ton seizième anniversaire, ce soir là où la démone à fait de ta vie un enfer. Ce soir, ils reviennent, les insectes, les monstres, dans ta tête, cogner, dire bonjour. La douce voix de ta Alice qui reviens comme un ombre, qui rigole en te disant que cette fois, tu ne devrais pas te rater, que tu devrais aller assez loin pour laisser l'eau violer tes poumons et que personne ne te sauve. Tu rigoles. Ton rire qui résonne contre les murs vides de ton penthouse dans le Queens Uppé. Dans ta solitude qui vrille doucement ta cervelle quand les fantômes dansent lascivement autour de toi, que le spiritueux coule dans ta gorge pour la brulée merveilleusement. Tu pourrais aller dormir paisiblement, pour te remettre de la semaine éprouvante de stage. Pour oublier tes mains dans l'hémoglobine et ses envie d'enfoncer plus profondément le bout de métal que ce cycliste c'était logé en pleine poitrine. Pour voir le sang déborder comme une petite rivière. C'était dommage, quand même, de devoir être si sage. De ne pas avoir de bouts de cadavre à manger comme le faisait les vieux égyptiens. Y'a ton anniversaire qui revient aussi bientôt. Et tu sais pas trop ce que tu veux comme cadeau. C'est difficile quand on a tout, si facilement. Le coeur de Macaria, sur un plateau d'or, pour que t'y plantes le dents, puéril. Parce qu'elle est déjà morte, hein ? Faut qu'elle le soit, pour te hanter comme ça. Faut que tu passes à autre chose. Et ce sont les cuisses de Silvia qui te viennent en tête. La belle princesse tombée qui s'oblige à ouvrir ses cuisses à n'importe qui. Que tu t'amuses parfois à monopolisée. Tu termines ton verre et tout semble plus clair. Elle. C'est elle que tu vas t'offrir cette année, un peu trop en avance. C'est quand ton anniversaire déjà ?

Tu files sous la douche malgré la douce ivresse. Douche bien froide, pour éteindre l'enfer sous ta peau, pour chasser l'odeur de soufre la remplacée par la mélange d'eucalyptus, de sauge, de menthe. L'odeur fraiche et masculine, doucement boisée, de ce parfum de designer, hors de prix. Comme cette chemise que t'enfiles, ses chaussures qui valent plus que sa vie à elle, désormais. Sur le bord du lavabo, tu t'attardes, le poignet tendu, n'hésites quand la main opposée caresse le métal, la chaine. Tire sur le bijoux pour y serrer ta peau. Il est pas temps, là, Amen ? Elle reviendra pas. Il est trop tard. Il est plus que trop tard. Elle t'as oublié, ça fait longtemps. T'as été sage, t'as tout fait, elle est pas revenue. Tu t'arraches un bout d'estomac quand tes doigts défont le fermoir, pour faire couler le bracelet contre le comptoir. Celui que t'observes, avant de le faire disparaitre, dans la pharmacie, loin, au fond d'une bouteille de pilules que tu ne prend pas depuis ''l'accident'' du lac. Parc que tout le monde sait que ce n'était pas une tentative de suicide. Huh ?

Tu t'enfonces dans l'ascenseur, pour retrouver le parking de l'immeuble, pour retrouver ta mustang noire que tu t'amuses à faire grogner comme l gosse de riche que tu es. La voiture qui rapidement, se fond à la nuit, disparait dans le Queens, retrouve les quartiers un peu moins luxueux, mais pas moins charmants, le Queens contemporain, sa rue, à elle, son building où tu fais gronder la bête une dernière fois avant de l'abandonner pour escalader ses escaliers, jusqu'à l'appartement de Silvia où tu sonnes, la main contre le judas jusqu'à ce qu'elle ouvre. Surprise. Comment ça, t'es pas sensé savoir où elle habite ? Oh pauvre chérie. Si ce n'était pas que tu l'aies suivies, elle devrait savoir que tout s'achètes, surtout pour toi. Elle y compris. Tu lui adresses ton sourire charmant, oublies de dire bonjour, de donner des explications. Parce que ton corps se plaque au sien, la plaque au mur, parce que ta bouche viens se perdre contre la sienne, ta langue embrassant la sienne pour la faire vriller doucement. Parce que tu n'es pas qu'un client, huh ? Elle l'as compris ça, non ?
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@Silvia De Luca
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Message Sujet: Re: UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia)   UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia) Empty Mer 12 Juin - 16:07


☆ ☆ ☆
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Seule. Elle est seule chez elle. Envahit par une montagne de sentiments contradictoires. Elle a mal. Elle a mal chaque fois qu’elle offre son corps. Elle a mal chaque fois qu’elle se donne pour quelques billets jetés à la figure. Mais elle a honte, chaque fois qu’elle est seule. Honte, chaque fois qu’elle réalise qu’elle est tombée bas, très bas la princesse. Honte, chaque fois qu’elle s’imagine, elle dans son grand château. Honte, chaque fois qu’elle voit son reflet dans le miroir, dans cet appartement qu’elle parvient à garder uniquement en passant dans les bras d’hommes, dans le lit d’hommes. T’as honte, Silvia. T’as honte, et pourtant il y a cette partie de toi qui brûle. Celle qui se consume parce que jamais tu ne pourrais retourner en Italie. Jamais. Il y a l’homme, celui qui l’attend là-bas. L’homme qu’elle a choisi de fuir, celui qu’elle devait épouser. Il y a l’homme, celui qu’elle n’a jamais aimé. Celui qu’elle n’aimera jamais. Elle s’est abîmée, elle s’est salie, elle a préféré se détruire plutôt que d’abdiquer. Plutôt que de céder à sa mère, à son père, à toute cette foutue aristocratie italienne qui n’a fait lui mettre des chaînes. Et maintenant ? T’es pas enchaînée, Silvia ? Enchaînée à cette noirceur ? A la destruction que tu t’infliges ? Préparée à mal finir, préparée à sombrer définitivement, parce que cela ne peut se finir autrement. Parce qu’il n’y a pas d’absolution pour les filles comme elles. Pour une traînée dans son genre, dirait sa mère. La délicatesse envolée derrière son visage de poupée brisée. La délicatesse écorchée par les aléas des hommes contre son corps. Tous. Tous sauf lui. Celui qui sonne à sa porte. Celui qui ne devrait pas être là. Celui qui est beaucoup trop doux. Beaucoup trop intense. Et la mine surprise s’empare du visage de Silvia, lorsqu’elle se retrouve face à Amen. Elle s’apprête à parler, elle s’apprête à lui poser la question primordiale, sur sa présence ici. Sur sa présence alors qu’aucun de ses clients n’est jamais venu chez elle. Jamais. Elle s’y apprête, mais il entre, il entre et colle son corps contre le sien, la plaquant ainsi contre le mur. Et il l’embrasse, ardemment, il épouse ses lèvres de la plus puissante des façons. - Amen… Ses bras entourent son corps, alors qu’elle devrait le repousser. Alors qu’elle devrait le rejeter. Lui dire qu’il n’a rien à faire ici. Qu’il ne devrait même pas l’embrasser. T’es une prostituée, Sisi. Tu n’embrasses pas les clients, pas vrai ? Mais lui. Il est différent. Comme chacune des nuits passées à ses côtés. Elle ne sait pas ce que c’est, avec lui. Elle ne sait pas pourquoi leurs moments sont si doux, si passionnés à la fois. Elle ne sait pas pourquoi avec lui, tout semble bien plus important. - Je peux savoir ce que tu fais ici ? Elle parvient à détacher ses lèvres des siennes, rien qu’un peu. Rien que quelques instants. Fatalement, il lui fait quelque chose, Amen. Parce qu’elle n’a toujours voulu que vivre, Silvia, que vibrer. C’est de cette façon qu’elle est devenue Sisi. - Je ne t’ai jamais donné mon adresse… Et sa main passe contre le visage d’Amen. Le visage de la détermination. Les yeux d’envie, les yeux qui parlent beaucoup trop.
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Message Sujet: Re: UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia)   UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia) Empty Jeu 13 Juin - 19:32


Il me fait tourner dans le vide.

Tu ne lui laisses aucune chance. Ne lui a jamais vraiment laissé aucune chance. Pas depuis que t'a posé ton regard sur elle. Pas depuis que t'as décidé qu'elle était à toi. Comme tu lui laisses aucune chance quand elle t'ouvre et que tu fonds ton corps au sien, ta bouche qui se mélange à la sienne jusqu'à lui faire perdre son souffle, sa raison, quelques bouts de coeur et beaucoup trop de questions qui éclatent en morceaux à vos pieds. Un sourire au coin des lèvres quand elle se plaint avec ton nom, que ton nez viens se frotter doucement au sien lorsqu'elle se libère de tes lèvres voraces qui veulent la garder prisonnière, la belle princesse. Tu triches encore, quand elle te demande ce que tu fais là et que tu presses le bas de son dos avec ta main. Quand elle réalise qu'elle ne t'as pas donné son adresse et que tu lui offre ton plus tendre sourire, attrapant doucement le bout de son doigt au vol, pour le mordiller. Des envies de la jeter dans un lit, maintenant. Sauf que le tiens sera mieux. Là où personne ne la retrouvera. Là où personne ne posera des questions. Ben oui, Amen, comment ça se fait que tu saches où elle habite. La meilleure question serait, pourquoi est-ce qu'elle n'a pas encore peur ? Pourquoi est-ce qu'elle ne court pas encore pour s'enfuir avant que le piège ne se referme. Est-ce que c'est ça, toucher le fond ? Tous les instincts de survie foutent le camp ? Tu mords ta lèvre un petit peu, baisse la tête, relève les yeux vers elle.

« Je sais... » Que tu souffles en resserrant doucement ta prise autour de ta magnifique proie. « J'tai suivie l'autre fois, je m'inquiétais que tu rentres toute seule. J'voulais pas qu'il t'arrive quelques chose. » Que tu lui explique en mordant ta lèvre plus fort, comme ce gamin qui vient de se faire prendre à faire de vilaines choses. Sauf qu'elle ne t'avait pris qu'à moitié. Elle ne t'avait pas vue dans ta voiture, stationné, caché, à voir si elle ne rentrait pas avec un autre mec. Pas plus qu'elle ne t'avait vu descendre la voiture, t'approcher de chez-elle, l'observer par la fenêtre, quand elle retirait morceau à morceau les bouts de son masque, de son âme brisée, quand elle se glissait sous la douche pour pleurer, les soubresauts derrière ses dents et toi, comme témoin. Ses larmes que tu retraces du bout du pouce, sur sa joue. « T'es pas fâchée, huh ? J'voulais te faire une surprise. Surprise ! » Que tu rigoles doucement, tes yeux se plissant doucement sous tes joues qui remontent de joie. Surprise, petit kidnapping de week-end. Un gentil quand même, au champagne, aux roses, à la ribambelle des baisers partout sur son corps.


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@Silvia De Luca
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Message Sujet: Re: UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia)   UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia) Empty Sam 15 Juin - 17:26


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Elle l’aime, sa poigne. Elle l’aime, sa puissance. Elle l’aime, la facilité avec laquelle il semble savoir exactement ce qu’il veut, quand il le veut, et où il le veut. Ce qu’elle, elle n’a jamais su faire. Elle l’aime, cette façon qu’il a de prendre les décisions, de prendre le volant, de diriger, de décider. Parce qu’Amen, c’est un homme, un vrai. De ceux qui n’hésitent pas. De ceux qui ne doutent pas. Et pourtant, Sisi. Et pourtant, il a ce côté que tu devrais fuir. Ce côté qui te rappelles l’Italie, ta vie là-bas. Parce qu’Amen, il a toujours eu ce qu’il veut. Parce qu’Amen, il a la fortune, il a le monde qu’elle a décidé de fuir. Silvia, doux paradoxe. Silvia, instable, impossible à suivre. Silvia, qui se jette à corps perdu, corps et âme dans cette histoire qui n’en est pas vraiment une. Amen, il n’est qu’un client, celui qui jette les billets pour profiter d’elle l’espace d’une nuit. Il ne devrait. Il ne devrait être qu’un client. Mais Amen, il ne s’est jamais comporté comme les autres. Il n’a jamais été comme les autres. Beaucoup plus intense. Beaucoup plus entier. Et ça te fait quelque chose. Ça te fait quelque chose, parce qu’avec lui, t’as la sensation d’être toi, Silvia. Silvia, Silvia et non plus Sisi. Sa présence ici ce soir n’en est qu’une preuve supplémentaire. Parce qu’il est là. Il ne doute pas. Encore une fois. Il est là, et il l’enchaîne de ses bras enchanteurs, l’embrasse d’une manière qui en ferait vriller plus d’une. D’une manière qui la fait vriller, elle. Et puis t’entends ses paroles. Les paroles qui frappent. Les paroles qui retournent la tête. Il t’a suivie. Et c’est à ce moment là que tu devrais partir en courant, Silvia. A ce moment là que tu devrais lui dire de s’en aller. Sauf qu’il s’est inquiété, pour toi, et c’est quelque chose que tu ne peux pas ignorer. - Tu m’as suivie ? Les mains de l’italienne remontent alors sur le torse d’Amen, s’installant au creux de son cou, un doux sourire sur les lèvres. Le contact de sa main contre sa joue, contact qui la retourne entièrement, alors qu’elle reprend finalement la parole. - Tu sais, tu pouvais simplement demander à me ramener. Mais ce serait moins drôle, hein, Amen ? Ce serait moins drôle si tu n’avais pas le contrôle. Si tu n’avais pas entièrement le contrôle. Passant une main dans ses boucles blondes, elle dépose ses lèvres contre les siennes à son tour. Un baiser qu’elle devrait éviter. Un baiser qu’elle devrait refreiner. Et dont elle profite pourtant, retournant par la même occasion la situation, passant son corps contre le sien pour le mettre lui, contre le mur. - Et c’est quoi, cette surprise ? Ses lèvres se décrochent des siennes, rien qu’un peu, maintenant cette proximité entre eux. Proximité dangereuse. Proximité qui pourrait bien te bouffer, Silvia.
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Message Sujet: Re: UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia)   UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia) Empty Dim 23 Juin - 3:38


Il me fait tourner dans le vide.

Tu ne sais même plus d'où ça part, l'idée grisante qu'elle t'appartient déjà. Que tu régleras tout ses soucis avec de l'argent, que tu pourras l'achever au vieux démon, au terrible avocat des diables. Qu'elle serait à toi.Ta possession. Ça te grise encore, fait doucement rosir tes joues quand tu la serres contre toi. Qu'est-ce que tu ne peux pas avoir, de toutes façons Amen, huh ? Ce que tu ne peux pas avoir, tu le voleras, le détruira, tu trouveras un moyen, pas vrai ? Tu trouves toujours, toujours un moyen. Comme ce moyen merdique que t'avais trouvé quand t'avais pas pu avoir Macaria; mettre fin à tes jours. T'étais rené, t'étais toi-même rebaptisé, de par l'intérieur, terrible purge des poumons jusqu'au fond de l'âme, pour l'exorciser de toi-même. C'est le temps, l'heure, d'en damner une autre, de t'insérer sous sa peau, à ton tour, de devenir son air et la main contre sa gorge, qui contrôle également son souffle. Comme tu le contrôles là, du bout des lèvres, de tes mains qui lui jouent dans le crâne, lui font oublier ses fonctions vitales, pour que sa tête tourne.

Tu l'as suivie. Pas qu'une fois en fait. Elle répète et tu lui offres ce sourire qui fend les coeurs, parce qu'elle s'accroche plus fort à toi, qui sourit plus tendrement encore, surtout quand elle dit que t'aurais pur demander à la ramener. Tu souris trop fort, viens mordre ta lèvre inférieure.

« Tu ne m'aurais pas laissé faire... » Que tu te plains avec une petite moue qui est rapidement chassée par le sourire qui revient au galop quand elle t'embrasse. Toi, de toutes, t'aimes mieux demander le pardon que la permission. Tu n'acceptes pas les non. Elle se venge, te coince contre le mur à son tour, ou c'est plutôt toi, qui la retiens de force, pressée à ton corps. Ton nez qui se frotte au sien, tes mains qui pressent le bas de son dos, parce qu'elle ne te laissera pas faire, hein ? Faut que tu trouves un plan. T'entends déjà ses excuses. Comme quoi t'es son client, comme quoi, c'est pas bien, comme quoi elle doit bosser. Et ça te fait rager, de ne pas encore l'avoir, rien que pour toi. Enfant capricieux, tu n'as jamais aimé partager. Sauf en quelques occasions précises. Tes lèvres effleurent les siennes dans un sourire un brin moqueur, mais jamais moins charmant.

« Si je te le dis, ce ne sera plus une surprise, huh ? » Que tu lui sors comme argument, ta main qui descend sur sa croupe, qui a trop faim pour son bien, votre bien à tout les deux. Tu t'arrêtes, enlaçant tes doigts au siens avant de la tirer vers la sortie. « Suis-moi et tu sauras... » Que tu lui susurres, la tirant déjà à ta suite, ne lui laissant pas vraiment le choix, de toutes façons. T'as tout préparé. Pour toi, pour elle, pour votre week-end en amoureux, hum ?

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Message Sujet: Re: UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia)   UPPER EAST SIDE/ tout mon monde (silvia) Empty Dim 7 Juil - 13:24


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C’est elle. C’est elle qu’il veut, pour une raison qui échappe encore à son esprit. C’est elle qu’il veut, alors qu’il pourrait en avoir une autre. Alors qu’il pourrait avoir n’importe quelle autre. C’est elle, qu’il veut, et cela la surprend toujours, parce qu’il est bien loin le temps où ils voulaient tous princesse Silvia. Bien loin, le temps où elle était encore une fille qu’on veut dans sa vie. Il ferait mieux de la fuir. De la fuir comme la peste. Elle, et toute cette noirceur qu’elle traîne. Elle, et ce monde sale dans lequel elle s’est installée. Parce qu’Amen, il ne se contentera pas de cette vie. Cela se sent. Cela se sait. Tu le vois bien, Silvia, que ça ne va pas lui suffire éternellement. Tu le vois, qu’il ne voudra pas que tu restes sa pute bien longtemps. Son comportement est beaucoup trop révélateur. Sa douceur, cet air protecteur. Sa fougue, ce besoin d’être là, toujours avec elle. Et ce rire qu’elle échappe, lorsqu’il affirme qu’elle ne l’aurait pas laissé faire. Il commence à la connaître, il commence à comprendre son fonctionnement. L’idée même de laisser entrer un client dans sa vie intime devrait normalement la rebuter, pourtant ce soir, elle ne parvient pas à le repousser. Pire encore, elle s’y agrippe comme si sa vie en dépendait. Elle s’y accroche, elle s’y attache pour ne pas se laisser tomber. Pour ne pas se laisser sombrer. Mais peut-être que ta fin, la vraie, c’est lui, Sisi. - T’es bien trop adorable, tu le sais, ça ? Lui et ses surprises. Lui et sa main qui enlace la sienne. Lui et son sourire assuré. Prêt à l’emmener, n’importe où, au bout du monde. Et d’un signe de tête, elle acquiesce. Elle voit bien qu’elle n’a pas le choix, et la vérité, c’est qu’elle n’a aucune envie de dire non. Aucune envie de lui dire non, à lui. - Bien, je te suis. Un sourire, et elle se laisse entraîner à l’extérieur de l’appartement. Elle ferme la porte, sans même prendre le temps d’attraper quelques affaires. T’es beaucoup trop inconsciente, Silvia. C’est ce qui a causé ta perte, c’est ce qui la causera encore. Et elle se glisse, descendant les marches de l’immeuble à ses côtés. - Je ne sais pas pourquoi tu fais tout ça… Pour elle. Tout ça pour elle. Une main qui se glisse dans le dos d’Amen, alors qu’elle se serre tout contre lui, retrouvant une affection envolée depuis bien longtemps. Affection perdue dans les méandres des relations sans importance. De l’importance. T’en as, Amen. T’en as, malgré moi. Malgré tout. Une fois à l’extérieur, l’italienne reprend la parole malicieusement. - Tu sais que je n’ai pas pris d’affaires, tu ne vas pas pouvoir m’enlever bien longtemps… Elle aime le titiller, elle aime mesurer chacune de ses réactions, le voir se dépasser, encore et encore.
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