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| Sujet: down by the riverside Mar 4 Juin - 13:59 |
| save the queens ---- / JAIME AZNAR
0 2 2 ans ---- / ace of clubs ---- / damaris goddrie
identité complète - aznar qu'on murmure par peur de faire apparaître le démon. aznar et le carmin sur les mains d'un père à la violence facile. nom lourd à porter pour ses héritiers, pour cette progéniture fragile à qui on a retiré le seul point de repère. enfants abandonnés par leur mère, détestés pour les actions de leur père. et jaime au milieu de cette famille chaotique. jaime qui a dû s'affirmer sous les insultes de ses frères et l'absence de sa mère. jaime qui n'en est pas sortie indemne et apprend tout juste à se relever. lieu de naissance et origines - les histoires colombiennes racontées pour l'endormir et la langue du pays de son père pour bercer ses nuits. les origines maternelles dont on ne parle pas, secrets à jamais enfouis au fond de cœurs qui refusent de s'ouvrir. américaine de nationalité, mais colombienne fière jusqu'à son dernier souffle. études ou métier - études abandonnées et aucun diplôme jamais décroché. elle a tout laissé tomber, jaime. pour punir son père – ou se punir elle-même. il y a eu les petits boulots réglos enchaînés pour s'échapper de la maison familiale, éviter son oncle et esquiver les insultes de ses frères ; pour se faire son propre argent et nourrir l'espoir d'un jour en avoir assez pour disparaître. puis elle s'est laissée entraîner dans les méandres du queens, jaime. pour punir son père – ou se punir elle-même. au départ, ce n'était que de simples deals, de l'argent facile tiré des poches d'âmes errantes et en manque. au départ, jaime était libre, mais il a fallu qu'elle goûte. un peu, juste un peu. une fois par mois, puis par semaine, jusqu'à que ses prises de stupéfiants soient quotidiennes et qu'elle s'attaque aux drogues dures. et ç'a été la descente en enfer, le point de non retour – ou presque. des mois et tragédies plus tard, c'est son petit frère qui l'a repêché et obligé à se sevrer. aujourd'hui sobre et reprenant doucement une vie normale, jaime est une serveuse dans un bar miteux pour aider son cadet à payer le loyer. orientation sexuelle - bisexuelle qui peine à s'accepter et refoule son désir des femmes. statut civil - ça va, ça vient, puis ça part finalement pour ne jamais revenir. ça va, ça vient, puis même quand ça part, ça reste ancré en jaime comme des lettres d'or dans le marbre d'une pierre tombale. pi, scénario ou prélien - prélien d'@ander wilkes.
save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE
once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star traits de caractère / jaime, elle est aussi ardente que son père et glaciale que sa mère. jaime, elle a la détermination de son ainé et l'impulsivité de son cadet. jaime, c'est la chaleur au milieu des champs de glace et la froideur dans le désert saharien. c'est la benjamine chérie par un père qu'on lui a enlevé trop tôt, les menottes aux poignets et les barreaux pour les séparer. c'est la gamine désapprouvée par sa propre mère, celle qui n'a cessé de l'éloigner d'un mari qu'elle a un jour aimé. c'est la petite sœur à briser, l'aînée à malmener pour montrer sa supériorité. jaime, c'est un artifice de couleurs dans un monde en noir et blanc et une touche grisâtre dans un tableau arc-en-ciel. jaime, c'est toutes les facettes du monde en un seul être, le beau et le laid combinés pour créer la plus imparfaite des œuvres d'art. jaime, c'est l'inconnu qu'on évite et l'imprévisible qui effraie. c'est la lame de rasoir au poignet et les doigts au fond de la gorge. c'est les milliers de morceaux de cœur au creux de la poitrine et les larmes invisibles sur des joues bleutées d'amour brut. c'est le désir de se donner et la peur d'être abandonnée. jaime, c'est tout. jaime, c'est rien. jaime, c'est sûrement qu'une illusion d'optique sur une terre bousillée. |
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| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 14:00 |
| save the queens ---- / TELL ME MORE
once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share when that old river runs past your eyes to wash off the dirt on the riverside,papá, j'comprends pas pourquoi. pourquoi t'es pas là. elle hurle, maman. elle hurle tout le temps. j'crois que tu lui manques. à moi, j'suis sûre. j'suis sûre que tu me manques. parce que moi, moi, j'crève de ton absence. november 6th, 2009, sing sing correctional facility, ossining ---- / tout est aussi froid que la neige tombée sur le béton armé. aussi grisâtre que le ciel hivernal au-dessus de son crâne. c'est d'abord bruyant. elle les imagine au-delà des briques gelées, jaime. elle imagine ces centaines d'hommes vêtus d'orange, les opales hantées et le visage dur. entrevoit les corps écorchés et les crânes rasés dans son imaginaire. elle les imagine, jaime. elle imagine les crimes et atrocités commis par ces hommes aux différents vécus. mais surtout, jaime imagine ce qu'ils étaient avant – avant que tout dérape comme pour papá. des pères, des frères, des oncles, des fils, des amis, des amants. des hommes responsables et aimants – ou cruels et monstrueux. c'est d'abord bruyant, puis tout n'est bientôt que silence. les voix deviennent lointains souvenirs et jaime se sent vide. vide entre ces murs moroses. vide entourée de ces officiers aux traits tirés. vide à ne plus se rappeler qui elle est. la gamine s'accroche à son aîné, terrifiée d'être ici – et de savoir qu'elle partira mais que papá, lui, restera. – get off me! javier brise le silence funèbre de sa voix amère, retirant violemment son bras de l'emprise de sa sœur. ça a l'effet d'une décharge électrique, d'un choc qui lui retourne le bide et refroidit jusqu'au dernier millimètre de son être brisé. ses pas sont lourds sur le béton et l'éloignent doucement d'une famille qui n'a plus l'air d'en être – qui se décompose sans la présence de papá. elle retient ses larmes, jaime. elle retient son cœur d'exploser au creux de sa poitrine et de faire des dégâts impossibles à réparer. c'est avec ses propres bras autour de son corps tremblotant qu'elle continue son chemin, s'arrête pour attraper le badge qu'on lui tend (sur lequel on peut lire visiteur en lettres capitales rouges) et reprend sa route jusqu'à une salle illuminée de néons qui brûlent sa rétine. un officier invite les quatre aznar à s'installer, affirmant que l'un de ses collègues a prévenu le détenu aznar et qu'il ne devrait pas tarder. c'est dans un mutisme morbide qu'ils attendent, julio sur les genoux de maman, javier et jaime de chaque côté d'eux. cette dernière fixe ses mains jointes sur ses genoux, la peur et l'angoisse se faisant un nid douillet au fond de ses entrailles. deux minutes plus tard, papá est là. papá est là et à travers la vitre dégueulasse qui les sépare, jaime pose les yeux sur l'uniforme orange et la lèvre fendue qui orne vulgairement son visage. elle attrape sa propre lippe inférieure entre ses dents, retenant tant bien que mal un sanglot qui menace de la secouer comme un tremblement de terre. papá est là et il a mal. papá est là, il a mal et jaime ne peut rien faire pour apaiser sa peine – pas même entourer son cou de ses bras faiblards et embrasser sa joue avec espoir que ça effacera toutes ses douleurs. elle l'observe attraper le téléphone en plastique et bouger ses lèvres abîmés. jaime entend vaguement la voix de sa mère résonner à sa gauche, trop occupée à fixer un père qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs mois. depuis qu'ils sont venus et l'ont embarqué, menottes aux poignets. c'est finalement un coup sur son bras qui la ramène à elle. ses opales tourmentées se posent sur sa mère, cette dernière lui tendant vulgairement le téléphone et s'apprêtant à se lever avec hargne. jaime l'attrape et le pose à son oreille, ignorant les commentaires désobligeants de ses frères et l'insulte étouffée que maman glisse d'entre ses lippes avant de s'éloigner. elle est seule, jaime. seule avec papá et si elle s'est imaginée lui dire des milliers de choses, les mots refusent de sortir de sa bouche entrouverte et tremblante. – how you doing, cariño ? que son père demande d'une voix douce et calme – la même qu'il utilise pour l'endormir ou l'apaiser dans les pires moments. et c'est à l'aide d'un incontrôlable sanglot que jaime y répond. une fois calmée, elle vomit sa peine des derniers mois. elle pleure son absence, lui demande quand il reviendra à la maison. it may take some time, jaime, qu'il répond avec un sourire loin d'atteindre ses yeux – faux, you need to stay strong. for me. can you do that? – you have no right to ask that of me. pour la première fois, elle hurle presque sur son père, jaime. elle est comme un chien enragé qu'on vient de lâcher, les crocs sortis et les pupilles dilatées par la faim. you left me alone with them and you dare ask me to be strong? they hate the hell out of me and i just... i can't do this. la main de papá se posent doucement sur la vitre, ses yeux à la fois peinés et furieux dans ceux de son unique fille. – i'll talk to your mom. jaime secoue brutalement la tête, le cœur dans la gorge et les larmes menaçant de dégringoler une nouvelle fois le long de ses joues. – you talking to her will only make it worse, papá, and you can't protect me from here. il ne répond rien, papá, parce qu'il sait qu'elle a raison. et au lieu de laisser des mots inutiles s'échapper de ses lèvres écorchées, il presse plus fort encore sa paume contre la vitre, invitant sa fille à faire de même. ils ne se touchent pas – pas vraiment, en tout cas. ils ne se touchent pas, mais ils ont l'impression de pouvoir sentir la chaleur du toucher de l'autre. – te quiero, jaime. i love you so damn much, don't ever forget that. – i love you too, papá. et la vérité, c'est que jaime, elle n'a jamais été capable d'aimer quelqu'un autant qu'elle aime son père. des années, reproches et amertumes plus tard, il continue de prendre toute la place au creux de sa poitrine – et dans sa vie.- traductions:
le 6 novembre 2009, sing sing correctional facility, ossining ---- / javier – lâche-moi ! joaquin – comment tu vas, cariño ? – ça risque de prendre du temps, jaime. tu dois rester forte. pour moi. tu peux faire ça ? jaime – tu n'as pas le droit de me demander ça. tu m'as laissé toute seule avec eux et tu oses me demander d'être forte ? ils me détestent et je... j'peux pas. joaquin – je vais parler à ta mère. jaime – lui parler ne fera qu'empirer la situation, papá, et tu ne peux pas me protéger d'ici. joaquin – te quiero, jaime. je t'aime tellement, ne l'oublie jamais. jaime – je t'aime aussi, papá. Go to the water so every near, the river will be your eyes and earspapá, j'comprends pas pourquoi. pourquoi t'es toujours pas là. elle est partie, maman. partie pour de bon. et j'sais que tout le monde suivra. j'sais que tout le monde m'abandonnera. comme elle. et surtout, comme toi. call recieved on december 28th, 2009 at 9 am ---- / – hello, cariño. – papá... – are you alright, baby? what's wrong? – it's mamá... she left us... she said that she would be back, but it's been three days and uncle river's getting angry. i heard him tell javier he was going to kick us out. oh my god, papá... what if she never comes back and we... we die out there? we won't survive on our own. i mean... i won't. javier and julio, they- – slow down, jaime. take a deep breath, alright? just like i taught you... good girl. now, baby, i need you tell me what your mother said before leaving. – mamá told us she was going out and we needed to stay at uncle river's for the night. they had a fight, i think, but i couldn't hear anything. she didn't say goodbye, papá. she just left uncle river's house and... and hasn't come to pick us up in the morning. – did she tell any of you where she was going? – no... i assumed she was going to the bar or somethin'. – and river doesn't know anything about her whereabouts? – of course, he doesn't. uncle river hates us, papá, and he wants us three out of his house. if he knew where mamá was, he would've dragged her back here and we would be home already. – alright, cariño. i'll ask someone out there to look after her, okay? – d-do you think she is...? – dead? no, she isn't. your mother can't die, it's part of her charm. – but she can! – do you know why they say the good die young, jaime? because death don't want people like your mom and i. we're destined to live a long and miserable life. – one minute left, aznar. – listen, cariño... river will take care of you. – what? he- – i'll talk to him, jaime. river owes me and taking care of you three is how he's going to pay me back. – but what if he says no? – he won't. – i don't want to stay here, papá. – i know you don't, baby, but you have no choice. river's your best option – at least, until i find your mother. – but- – ten seconds. – don't worry, baby. i love you. – alright... i love you too. call disconnected.- traductions:
appel reçu le 28 décembre 2009 à 9h ---- / joaquin – bonjour, cariño. jaime – papá... joaquin – ça va, ma chérie ? qu'est-ce qui ne va pas ? jaime – c'est mamá... elle est partie... elle a dit qu'elle reviendrait, mais ça fait trois jours et oncle river commence à s'énerver. je l'ai entendu dire à javier qu'il allait nous foutre dehors. oh mon dieu, papá... et si elle ne revenait jamais et que nous... nous mourrons ? on est incapables de survivre tous seuls. j'veux dire... j'en suis incapable. javier et julio, ils- joaquin – ralentis, jaime. prends une profonde inspiration comme je te l'ai appris, d'accord ? c'est bien. maintenant, ma chérie, j'ai besoin que tu me dises ce que ta mère a dit avant de partir. jaime – mamá nous a dit qu'elle sortait et que nous devions rester chez oncle river pour la soirée. ils se sont engueulés, je crois, mais je n'ai rien entendu de la conversation. elle n'a pas dit au revoir, papá. elle est juste partie et... et n'est pas venue nous chercher le lendemain matin. joaquin – a-t-elle dit à l'un d'entre vous où elle allait ? jaime – non... je pensais qu'elle allait au bar ou quelque chose comme ça. joaquin – et river ne sait pas où elle se trouve non plus ? jaime – bien sûr que non. oncle river nous déteste, papá, et nous veut tous les trois dehors. s'il savait où mamá est, il l'aurait traînée ici et nous serions déjà de retour à la maison. joaquin – d'accord, cariño. je vais demander à quelqu'un de l'extérieur de la chercher, ok ? jaime – t-tu penses qu'elle est... ? joaquin – morte ? non, elle ne l'est pas. ta mère ne peut pas mourir, ça fait partie de son charme. jaime – mais elle peut mourir ! joaquin – tu sais pourquoi on dit que les bons meurent jeunes, jaime ? parce que la mort ne veut pas des gens comme ta mère ou moi. nous sommes destinés à vivre une longue et misérable vie. officier – une minute, aznar. joaquin – écoute-moi, cariño... river va prendre soin de vous. jaime – quoi ? il- joaquin – je vais lui parler, jaime. river me doit beaucoup et il va me rembourser en s'occupant de vous trois. jaime – et s'il refuse ? joaquin – il ne va pas refuser. jaime – j'veux pas rester ici, papá. joaquin – je sais, ma chérie, mais tu n'as pas le choix. river est ta meilleure option – du moins, jusqu'à ce que je retrouve ta mère. jaime – mais- officier – dix secondes. joaquin – t'en fais pas, ma chérie. je t'aime. jaime – d'accord... je t'aime aussi. appel déconnecté. call recieved on december 2nd, 2012 at 1 pm ---- / – papá? – jaime? i thought... javier told me you weren't allowed to use the phone. – i'm not, but i really wanted to talk to you and i'm using sarai's. – mi niñita's doing illegal shit now? is it river's daughter who influences you – or are you born this way and i was just too blind to see it? – second option, i think. – i thought so too. – papá... i- i'm so sorry. – what are you apologizing for, cariño? – everything. – everything? jaime... you have nothing to blame yourself for. i'm not mad, baby, and i don't need your apologies. – you should be fucking mad! you asked me to be strong and i couldn't even do that... so be mad. shout at me. insult me. tell me i'm worthless and pathetic. be. fucking. mad! – baby, please, listen to me. – i betrayed your trust. i- – jaime! listen to me, for fuck's sake! you don't deserve any of it, you hear me? you don't deserve the pain and loneliness, to feel like there's no way out and all this shit. i'm not mad, baby, because i can understand why you did it. i understand and it hurts me to know you thought this was the only option. and if anything, you didn't betray me, i betrayed you. – wh-what are you talking about? you- – i knew what i was risking, jaime, and i did it anyway. if everything's so fucked up, it's all my fault. i- i'm sorry i wasn't there, baby. – i miss you so much... it hurts like hell, you know? – i do know... i'm so sorry, jaime. – i'm scared... the psychiatrist told me... he told me i'm suffering from borderline personality disorder. it just... i don't even know what it is and it scares the shit out of me. – it's gonna be okay. you're going to be okay, alright? – i don't know, papá... – listen, cariño... i'm doing my best to get an early release. my lawyer's not very optimistic, but we're trying. – you didn't say anything. – i didn't want to get your hopes up, but today, i want you to know that i'm doing everything i can to come back to you and your brothers. and i will, you hear me? – i- oh shit! papá, i need to go. te quiero mucho. – lov- call disconnected.- traductions:
appel reçu le 2 décembre 2012 à 13h ---- / jaime – papá ? joaquin – jaime ? j'croyais... javier m'a dit que t'étais pas autorisé à utiliser le téléphone. jaime – j'le suis pas, mais j'voulais vraiment te parler et j'utilise celui de sarai. joaquin – mi niñita fait dans l'illégalité maintenant ? est-ce que c'est la fille de river qui t'influence – ou est-ce que t'es née comme ça et j'ai toujours été trop aveugle pour le voir ? jaime – c'est la seconde option, je pense. joaquin – c'est ce que j'pensais aussi. jaime – papá... je- j'suis tellement désolée. joaquin – pourquoi tu t'excuses, cariño ? jaime – pour tout. joaquin – pour tout ? t'as rien à te reprocher. j'suis pas énervée, ma chérie, et je n'ai pas besoin de tes excuses. jaime – tu devrais être putain d'énervé ! tu m'as demandé d'être forte et je n'en ai même pas été capable... alors, sois énervé. hurle-moi dessus. insulte-moi. dis-moi que je suis sans valeur et pathétique. sois. putain. d'énervé ! joaquin – ma chérie, s'il te plaît, écoute-moi. jaime – j'ai trahi ta confiance. je- joaquin – jaime ! écoute, putain d'merde ! tu mérites rien de tout ça, tu m'entends ? tu mérites pas la douleur et la solitude, ni d'avoir l'impression qu'il n'y a aucune issue. j'suis pas énervé, ma chérie, parce que j'comprends pourquoi t'as fait ça. j'comprends et ça me fait mal de savoir que t'as cru que c'était la seule solution. et dans tous les cas, c'est pas toi qui m'a trahi, mais bien l'inverse. jaime – d-de quoi tu parles ? tu- joaquin – j'savais ce que j'risquais, jaime, et je l'ai fait de toute manière. si tout est foutu, c'est de ma faute. je- j'suis désolé de pas avoir été là, ma chérie. jaime – tu me manques tellement... ça fait si mal, tu sais ? joaquin – j'sais... j'suis tellement désolé, jaime. jaime – j'ai peur... le psychiatre m'a dit... il m'a dit que j'souffrais de trouble de la personnalité limite. c'est juste... j'sais même pas ce que c'est et j'suis terrifiée. joaquin – ça va aller. tout va bien aller pour toi, d'accord ? jaime – j'sais, papá... joaquin – écoute, cariño... j'fais de mon mieux pour obtenir une libération anticipée. mon avocate n'est pas très optimiste, mais on essaye. jaime – t'avais rien dit. joaquin – j'voulais pas te faire espérer de trop, mais aujourd'hui, j'veux que tu saches que j'fais tout ce qui est en mon pouvoir pour revenir auprès de toi et tes frères. et je vais revenir, tu m'entends ? jaime – je- merde ! papá, j'dois y aller. te quiero mucho. joaquin – je t'ai- appel déconnecté. call recieved on may 29th, 2013 at 11 am ---- / – what the fuck did they do this time? – we don't know. julio refuses to talk and javier... we have no idea where he is. – for fuck's sake! how could he leave his own fucking brother? if i find this pendejo, i'll- – papá, stop! we don't know what happened, okay? javier may have had no choice. – and you really believe this? javier's a damn coward and always has been! – do you hear yourself right now? javier's tu hijo, not a fucking soldier! – why are you defending him all of a sudden? – because despite everything, he's still mi hermano and i'm not one to forget this easily. as far as i know, javier could be hurt and you only think about how much of a coward he is. – oh come on, jaime. he wouldn't care about you even if you were dying on the floor. you two share blood, but that's it. – and whose fault is that? – what- you're blaming me now? – you said it yourself, papá. if everything's so fucked, it's your fault. and to be honest, i believe it now. – i'm not the reason you're all so fucked up! – you know what? go fuck yourself! – don't you dare speak to- call disconnected.- traductions:
appel reçu le 29 may 2013 à 11h ---- /joaquin – qu'est qu'ils ont fait cette fois ? jaime – on sait pas. julio refuse de parler et javier... on a aucune idée d'où il se trouve. joaquin – putain d'merde ! comment a-t-il pu abandonner son putain de frère ? si j'trouve ce pendejo, j'vais- jaime – papá, stop ! on sait pas ce qui s'est passé, d'accord ? javier n'a peut-être pas eu le choix. joaquin – et t'y crois vraiment ? javier a toujours été un putain de lâche ! jaime – est-ce que tu t'entends ? javier est tu hijo, pas un foutu soldat ! joaquin – pourquoi tu le défends soudainement ? jaime – parce que malgré tout, c'est toujours mi hermano et j'suis pas le genre à oublier ça facilement. il pourrait être blessé et la seule chose à quoi tu penses, c'est à quel point il est lâche. joaquin – allez, jaime. il en aurait rien à foutre de toi même si t'étais en train de crever sur le sol. vous partagez le même sang, mais c'est tout. jaime – la faute à qui ? joaquin – quoi- tu me le reproches maintenant ? jaime – tu l'as dit toi-même, papá. si tout est foutu, c'est de ta faute. pour être honnête, j'le crois maintenant. joaquin – j'suis pas la raison pour laquelle vous êtes tous complètement tarés ! jaime – tu sais quoi ? va te faire foutre ! joaquin – me parle pas comme ç- appel déconnecté. I walk to the borders on my own, Fall in the water just like a stonepapá, j'voudrais que tu sois là. que tu me sortes de là. que tu m'emportes avec toi, là où l'espagnol est la langue qu'on parlera, là où ta vie résonnera, là où il n'y aura plus que toi et moi. elle se raccroche, jaime. elle se raccroche à lui comme à la prunelle de ses yeux, glisse ses doigts entre les siens pour l'empêcher de s'éloigner – de l'abandonner. elle l'embrasse même quand elle n'en a pas envie, le laisse l'entraîner dans ses draps malgré la fatigue. elle ne bronche pas quand il la frappe, ne pleure pas quand il la force à faire ce qu'elle ne veut pas. elle reste, jaime. elle reste avec lui comme on resterait auprès de l'amour de sa vie. elle dit l'aimer, jaime. elle dit le chérir plus fort encore que le souvenir du sourire de son père. la vérité est qu'elle y croirait presque – même lorsqu'il agrippe ses cheveux avec hargne ou lui hurle des insultes jusqu'à ce que les xanax qu'il s'est enfilés l’assomment. il lui arrive d'être doux, de poser tendrement ses lèvres sur les siennes, d'accepter ses refus, de lui glisser des mots tendres. dans ces moments-là, jaime y croit. et même lorsque les couleurs prennent un teint noirâtre, qu'elle n'arrive plus à entrevoir son amour maladroit, elle se dit que tout va bien. tout va bien parce qu'il est là et que si le reste du monde l'abandonnera, lui sera toujours là. et même lorsqu'elle se défonce à coups de poudre dans le nez et de cachetons sur la langue, elle se dit que tout va bien. tout va bien parce qu'il a beau lui crever le cœur, jaime n'est pas seule et c'est l'unique chose qui importe.
mais il est parti – comme ça, précipitamment et sans un mot. il l'a laissé là, désemparée et bousillée par la simple sensation de ses doigts sur son corps et de sa voix dans ses oreilles. il est parti et jaime a mal, si mal qu'elle aurait souhaité recommencer – s'enfiler des cachets au hasard et enfoncer la lame dans sa peau cicatrisée jusqu'à ce que la vie disparaisse à son tour. cette fois, il n'y a pas le souvenir de papá pour l'en empêcher. cette fois, elle est seule, véritablement seule. sauf que cette fois, sur ce pont sombre du queens, jaime prend peur – pas de la mort, mais de la chute. bientôt, elle n'est plus qu'une âme errante de plus dans les rues de new york city. elle est seule, véritablement seule, et se tourne vers le seul réconfort qu'on lui offre. plus jaime s'enfonce l'aiguille dans le bras, sniffe et avale, plus elle se sent paradoxalement revivre. et le cœur brisé au creux de sa poitrine, elle décide d'oublier dans les bras de ceux qui veulent bien d'elle. ce n'est jamais rien que ça – jusqu'à ce qu'ander débarque. ça commence comme le reste, tourne autour du sexe et du besoin de se vider la boîte crânienne. ça commence comme le reste, puis jaime ne contrôle bientôt plus rien. ander et jaime, c'est beau, intense, chaotique. ander et jaime, c'est surtout court. il lui explique sa décision, ander, mais elle est incapable de l'entendre. même loin de sa famille, ils continuent de venir la hanter, de bousiller tout ce qu'il y a de bien dans son existence en ruines. même mort, river revient détruire ce que jaime a eu tant de mal à construire. et elle n'accepte pas, jaime. elle se raccroche à ander, ne bouge pas de là avec espoir qu'il changera d'avis. et ça dure. ça dure jusqu'à ce qu'elle le retrouve sur le sol, un tournevis enfoncé dans la peau qu'elle a tant aimé embrassé et une mare de sang autour de ce corps qui n'a jamais cessé de la faire rêver. la vérité est qu'elle aurait pu faire des milliers de choses, jaime, mais la seule option dans son crâne de camée a été de fuir et de l'abandonner. de le laisser se vider de son sang sur le parquet et possiblement d'en crever. elle ne l'a pas fait par haine, jaime, mais par panique maladive. et encore aujourd'hui, les regrets et la culpabilité l'empêcheraient même de se regarder dans une glace.Chilled to the marrow in them bones, Why do I go here alone?papá, j'comprends toujours pas pourquoi. pourquoi il a fallu que tu fasses ça. tu devais être là, tout le temps là, à jamais là. tu devais être mon papa, m'envelopper de tes bras et me protéger de l'orage. mais aujourd'hui, il y a plus rien. il y a plus rien et t'es l'unique responsable. call recieved on march 5th, 2019 at 1 pm ---- / – hello, mijo. – hi. – how's your sister? – better. – is that all you gonna give me? – are you kidding me? you don't even care how i'm doing, so why should i fucking bother telling you how your cariño's doing? – come on, julio, don't be like that. you know i care. – you can pretend all you want, but you'll never fool me. – julio... – jaime's better, i mean it. she's still as fucked up as when we were kids, but she seems okay now. – no drugs? – no drugs. – good. really good. – papá? – yeah? – javier's back. – what? did you see him? – he came by yesterday. tried to get me to open the door. you should have seen him, papá... he looks like a ghost. – he left you, julio. don't go feeling sorry for him now. – he didn't want to talk to me, you know. – and you didn't let him talk to jaime, did you? – of course not. – she can't know he's back, alright? – but why? she already hates you... her knowing won't change anything. – i don't give a fuck, julio. you will do as i say. – alright. – i have to go. say happy birthday to your hermana for me. – i will. call disconnected.- traductions:
appel reçu le 5 mars 2019 à 13h ---- / joaquin – bonjour, mijo. julio – salut. joaquin – comment va ta sœur ? julio – mieux. joaquin – c'est tout ce que tu vas me dire ? julio – tu t'fous de moi ? t'en as rien à foutre de comment j'vais, alors pourquoi j'devrais m'emmerder à te donner des nouvelles de ton cariño ? joaquin – allez, julio, sois pas comme ça. tu sais que je me soucie de toi. julio – tu peux prétendre autant que tu l'souhaites, mais j'suis pas dupe. joaquin – julio... julio – jaime va mieux, c'est vrai. elle est toujours aussi tarée que quand nous étions gosses, mais elle semble aller bien maintenant. joaquin – aucune drogue ? julio – aucune drogue. joaquin – c'est bien. très bien. julio – papá ? joaquin – oui ? julio – javier est de retour. joaquin – quoi ? tu l'as vu ? julio – il est passé à l'appartement hier et a essayé de me faire ouvrir la porte. t'aurais dû le voir, papá... il ressemble à un fantôme. joaquin – il t'a abandonné, julio. ne commence pas à avoir pitié de lui maintenant. julio – il voulait pas me parler, tu sais. joaquin – et tu l'as pas laissé parler à jaime, si ? julio – bien sûr que non. joaquin – elle doit pas savoir qu'il est de retour, d'accord ? julio – mais pourquoi ? elle te déteste déjà... qu'elle sache la vérité ne changera rien. joaquin – j'en ai rien à foutre, julio. tu feras ce que j'te dis de faire. julio – d'accord. joaquin – j'dois y aller. tu souhaiteras un joyeux anniversaire à tu hermana pour moi. julio – j'le ferais. appel déconnecté.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK
océane ---- / 0 1 9 ans ---- / rpgiste
ville - village paumé de bretagne. études ou métier - en recherche de service civique. avis général sur le forum - c'est beau, c'est doux. le détail qui t'a fait craquer - vous. fréquence de connexion - everyday. crédits des icons - vocivus. le mot de la fin - - Code:
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[b]damaris goddrie[/b] / [i]jaime aznar[/i] |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 14:01 |
| Rebienvenue parmi nous |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 14:10 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 14:37 |
| elle est belle j'ai dévoré la première partie comme toujours re bienvenue chez toiiii petit chat |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 14:55 |
| oh mais j'suis si fan j'ai adoré la première partie de ta fiche j'aime déjà énormément jaime, elle a l'air tellement intéressante puis cette avatar, gosh j'veux un lien, absolument re-bienvenue par ici |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 16:01 |
| rebienvenue à toi |
| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 16:22 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 18:40 |
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| | | Invité;
Invité - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
| Sujet: Re: down by the riverside Mar 4 Juin - 21:02 |
| ta plume est toujours un régal pour les yeux j'ai hâte d'en savoir plus sur elle ! rebienvenuuue chaton |
| | | Contenu sponsorisé;
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| Sujet: Re: down by the riverside |
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