le début de la fin + (hardin)

le début de la fin

Mon coeur ne cesse de tambouriner avec violence dans ma poitrine. J’ouvre en grand les yeux dans ma chambre, je manque de suffoquer. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un tel cauchemar. L’angoisse se dissipe peu à peu lorsque je prends conscience d’où je me trouve. Loin, très loin de l’endroit où je croyais être. J’ai du mal à croire que ce soit vrai et pourtant c’est le cas, je suis dans ma chambre et tout ira bien, ce n’était qu’un cauchemar, un affreux cauchemar. Tirant mes cheveux en arrière, je tente de me calmer en vain. j’ai besoin de boire quelque chose, de grignoter un truc et de me changer les esprits. Je n’avais pas fait de tel cauchemar depuis très, très longtemps. Je me faufile dans la cuisine, il fait nuit tout le monde semble dormir. Je ne porte sur moi qu’un vieux t-shirt beaucoup trop grand et trop large, mais bien assez suffisant pour dormir paisiblement. J’ouvre le frigo clignant des yeux plusieurs fois éblouie par sa lumière. Je prends la bouteille de jus d’orange et je décide de m’en servir un verre alors que mon regard se pose directement sur le reste de gâteau de la veille. Rien de tel pour remonter le moral et faire oublier d’affreuses images. Je souris bêtement avant de prendre une assiette et un couteau et de m’en couter un bout. Je plante ma fourchette avec férocité avant de l’enfourner dans ma bouche. Mmmhh… C’est un réel gémissement qui sort de ma bouche, appréciant la saveur exquise du chocolat dans ma bouche. Voilà ce dont j’avais besoin, voilà ce qui fait réellement du bien. Je continue de manger, avant de me retourner et de prendre mon verre, je manque de mourir sur place. Oh merde ! Tu m’as fichu une de ces trouilles. Je jure entre mes lèvres alors que je fais face à Hardin, en face de moi, les cheveux dans tous les sens, qu’un bas de pyjama qui tombe outrageusement sur ses hanches. bon sang je n’avais jamais remarqué combien ses hanches étaient trop sexy, j’ai soudainement envie de suivre, le v qui descend sous son pantalon. Je cligne plusieurs fois des yeux, STOP. Mes idées s’évaporent un peu trop vite là, je dois arrêter de penser à cela. Rougissante comme jamais je relève les yeux sur lui, légèrement troublée. Qu’est-ce que tu fais là ? Finissais-je par lui demander en chuchotant, consciente que tout le monde était sensée dormir à cette heure là de la nuit. D’ailleurs, je devais aussi dormir, mais je voulais finir ma petit fringale avant de revenir dans mon lit et affronter de vieux cauchemars.

le début de la fin

Tu te trouvais dans ton lit, que tu partageais normalement avec Millie. Du moins, c’était juste pour les apparences puisqu’elle avait normalement sa chambre. Seulement voilà, si on devait faire croire à tes fiançailles avec elle alors, il fallait que tu partages ton lit avec. En soi, cela ne te dérangeait pas puisque vous ne faisiez rien tous les deux. C’était une belle femme, il n’y avait pas de soucis avec cela mais tu n’étais pas attirée par elle et tu ne l’avais jamais été. Toi, tu étais plutôt pour sa sœur, Maddie. Tu étais plutôt pour les emmerdes alors que tu ne devais pas. C’était plutôt dangereux pour toi. Bref, tu étais couché mais tu n’arrivais plus vraiment à dormir. En même temps, avec tes horaires un peu différents assez souvent, il était parfois difficile d’avoir un bon rythme. Tu avais un peu soif et faim maintenant alors tu décidais de te lever. Tu te dirigeais donc dans la cuisine avant de voir Maddie qui mangeait. Tiens, insomnie aussi ? Tu lui avais fait peur apparemment. « Désolée pour ça.  » Tu lui disais alors, la regardant et remarquant qu’elle portait trois fois rien. Normal, elle devait être en train de dormir mais elle aurait pu porter quelque chose de plus.. couvert peut être ? Ce n’était pas le cas. « Je faisais une insomnie et puis, j’ai faim et soif alors je me suis levé. Et toi ? » Tu demandais même si elle semblait avoir faim aussi puisqu’elle mangeait du gâteau. « Je peux en prendre ? » Tu demandais en lui désignant le gâteau. Tu prenais finalement une assiette et des couverts puis un verre afin de boire quelque chose aussi. « T’en veux ? » Tu lui demandais en montrant la bouteille de jus. Ouais bon d’accord, c’était pas très intéressant comme conversation mais.. vous n’étiez plus censé vous sauter dessus. Dommage..

le début de la fin

Je fronçais les yeux, je devais bien finir par m'y faire, le croiser, tout le temps dans l'appartement. On vivait tous les deux sous le même toit, normalement ça ne devrait plus me surprendre. Et pourtant, c'était le cas, j'étais surprise de le voir, j'avais du mal à garder l'esprit clair et je voulais carrément manger mon gâteau et retourner me coucher. Aucune dispute en vue, tant mieux j'en avais marre de me battre sans cesse contre lui, je n'avais clairement plus la force de jouer à ce petit jeu là avec lui. J'étais fatiguée et je ne savais plus comment faire. Je détournais le regard me concentrant sur l'essentiel c'est à dire ma présence ici, et le besoin de manger du chocolat et du gras en pleine nuit. Une nuit agitée, j'avais envie de grignoter quelque chose. J'espère ne pas t'avoir réveillé. Je voulais éviter ce genre de choses et lui parler de mes cauchemars. Il était compliqué pour moi de parler de tout cela et je refusais une nouvelle fois d'en parler, j'avais ça quand j'étais petite, c'était derrière moi, enfin j'avais espéré que ce soit le cas pour moi. Je plissais légèrement les yeux, je devais arrêter de me torturer pour rien, vraiment. Je poussais le gâteau vers lui. Oui bien sur... Je lui souriais avant de regarder le verre. J'avais auparavant avalé un énorme morceau de gâteau, je parlais donc la bouche pleine, ce n'était pas top, mais bon... j'étais spontanée. Ouich, che veuch biench. Avouais-je avant de prendre le verre qu'il me tendant. Je finissais de manger ce que j'avais en bouche avant de le regarder faire. bon il y a un réel soucis, un vrai gros soucis dans cette histoire farfelue. Je ne savais pas comment faire, je ne savais pas comment lutter. Pourtant, j'avais réellement besoin de me concentrer sur l'essentiel et pas Hardin, là en pleine nuit, carrément sexy avec son bas de pyjama et ce morceau de chocolat sur le coin des lèvres. Non, je n'ai pas du tout envie de lécher ses lèvres ou de l'embrasser absolument pas. Je fronçais les yeux et je détournais encore une fois les yeux, je devais me concentrer sur autre chose. Vraiment autre chose. Tu as du gâteau sur le coin des lèvres. Je toussotais légèrement avant de me pencher sur le plan de travail et de prendre de nouveau du gâteau dans la bouche afin de me faire taire et de couper toute envie, toute impulsion carrément déplacée.

le début de la fin

Il était tard, tu t’étais réveillé dans la nuit et tout ça. De ce fait, tu n’avais pas vraiment envie de te prendre le chou avec la jeune femme. Tu ne voyais pas pourquoi vous le feriez de toute façon ? Tu n’avais rien à lui dire ou lui reprocher pour le moment. Peut-être qu’elle si ? Non, elle semblait juste manger et tu avais un petit creux également. Elle s’inquiétait de t’avoir réveillé ? Pourquoi cela ? Enfin.. pourquoi elle avait eu une nuit agitée surtout. « Non, je ne dors pas beaucoup en général de toute façon. Pourquoi est-ce que tu as eu une nuit agitée ? » Tu lui demandais alors pour savoir. Bon, elle n’était pas obligée de te le dire. Elle faisait ce qu’elle voulait après tout. Tu récupérais une assiette afin de pouvoir prendre une part de gâteau puis lui servir un verre. Pas d’alcool, loin de là. Ce n’était pas vraiment le moment et même toi, tu n’aurais pas envie d’en boire maintenant. « Tiens. » Tu lui donnais alors avant de prendre une cuillère et commencer à déguster ta part de gâteau. Tu repoussais ensuite l’assiette avant de regarder Maddie. Tu fronçais les sourcils puis tu t’approchais de la jeune femme. Un signal dans ta tête te disait que c’était pas une bonne idée. Mais peu importe, tu chassais cette voix. « Où ça ? Est-ce que tu peux me l’enlever s’il te plait ? » Tu ne pouvais pas voir et puis il semblait qu’il y ait plus de serviettes et tu n’allais pas aller dans la réserve pour en prendre au risque de réveiller les autres. Enfin, de réveiller Graham surtout. Tu n’es pas vraiment sûr qu’il appréciera la chose, surtout pour du chocolat. « Tu as vraiment faim. Tu essaies de chasser un chagrin ou bien ? » Oui car c’était la deuxième part qu’elle prenait pour la soirée. C’est vrai qu’il était bon mais tout de même. Quoique, si tu mangeais, tu ne faisais rien de cochon avec elle. En fait, c’était beaucoup mieux.

le début de la fin

La situation craignait un max, si on regardait bien les choses, j’étais là : en face de lui en train de manger du chocolat, et la première chose à laquelle je pense c’est lui, et ce physique insoutenable. Ça n’a strictement rien changé, coucher avec lui, n’a pas du tout apaiser mes pulsions, bien au contraire, j’ai toujours envie de lui. Je m’en veux tellement de ressentir cela, je ne devrais pas ressentir autant de choses pour quelqu’un qui est en couple. Avec ma soeur. Je fronce les sourcils et je me concentre sur ce qui semble être le plus juste le moins discutable le plus terre à terre. Ce gâteau au chocolat, cette envie de le dévorer en entier et ne plus jamais avoir à penser à autre chose que cela. En réalité, ça ne fonctionne jamais comme cela. Je tourne la tête vers lui un peu interdite. J’ai pas tellement envie de parler de cela… La journée a été difficile au boulot, du coup je dors mal. Je n’aime pas raconter des mensonges, mais parfois ne pas dire la vérité est tout aussi bien. Il me sert à boire, je prends volontairement, je bois mon jus d’orange, je m’occupe de ce gâteau, j’en oublie que je dis ce genre d’idiotie, parce que là tout de suite je pense à des choses déplacées et je ne veux pas penser à des choses déplacer. Mais trop tard. Je plonge mon regard dans le sien quand je l’entends me dire cela… D’accord… d’accord. Là, j’ai envie de lui enlever la trace avec ma bouche, mais non, je ne fais pas ça. Euh… d’accord… Je prends mon pouce et je nettoie la commissure de ses lèvres avec, le contact provoque en moi un léger frisson que j’adore particulièrement. Je souris bêtement avant de me redresser, de froncer les yeux et de manger. Je le fusille du regard en entendant ses mots… Je le regarde plus longuement il est bien en train de faire ce que je pense qu’il est en train de faire. Je roule des yeux malgré moi. Tu me demandes réellement si j’ai un chagrin d’amour ? Je suis surprise, et je croise les bras. ça aurait pu être drôle dans une autre vie, surement. Non, pas de chagrin, j’avais faim et ça me permet de combler ce manque… De sexe… de toi… Je ne peux pas dire cela bien évidemment, je complète pas… … de nourriture. Bien évidemment, de nourriture, quoi d’autre franchement.

le début de la fin

Tu cherchais à comprendre ce que Maddie avait pour être réveillée à une heure aussi tardive. Bon d’accord, tu étais également debout donc bon. Seulement, toi, tu ne dormais pas beaucoup en général étant donné que tes horaires étaient en décalées avec ton métier. Cela ne te dérangeait pas puisque tu aimais ce que tu faisais. Tu n’aurais pas aimé alors, peut être que tu aurais préféré des horaires moins contraignants. Seulement, ce n’était pas le cas et tu avais parfois quelques jours de repos en fonction des vols que tu faisais. « Je vois.. des patients un peu compliqué ? » Tu ne t’y connaissais pas en médecine, infirmiers et tout ça. Tu savais cependant qu’il y avait parfois des cas difficiles ou bien des patients aussi. Ce n’était pas toujours aussi simple qu’on le voudrait. Seulement, si elle avait choisi ce métier c’est que cela devait lui plaire. Bon, d’un côté, tu ne connaissais pas réellement Maddie. Tu ne connaissais d’elle que son corps. Tu fronçais les sourcils alors que tu sentais ton envie montrer quand elle se mit à retirer le chocolat sur le coin de tes lèvres. « Merci. » Tu lui lançais d’une vois plus chaude. Tu fronçais les sourcils à sa question avant d’hausser les épaules. Quoi ? Est-ce que c’était mal que de demander ce genre de choses ? Il fallait croire. Ce n’était pas comme si elle était amoureuse de toi, si ? Elle devait bien avoir d’autres hommes dans sa vie. Bon okay, cette pensée te dérangeait un peu et il n’y avait pas de raisons. « Pourquoi ? Je ne peux pas ? » C’est vrai que les choses étaient compliquées entre vous deux mais tu ne demandais rien de mal. « Tant mieux, quand on mange beaucoup c’est que quelque chose ne va pas en général. » Super. Vous n’aviez donc pas d’autres sujets plus intéressant que ça ? Elle avait faim.. de nourriture apparemment. Tu fronçais les sourcils et une petite voix te disait que ce n’était pas totalement le cas. « De nourriture ? Hum.. et de quelle sorte ? » Tu lui demandais, conscient du terrain sur lequel tu te lançais. « Sérieusement Maddie.. tu sais que tu peux me dire les choses. » Tu lui avouais avant de t’approcher de plus près. « Je te manque ? » Arrêtes ça tout de suite Hardin.

le début de la fin

Hardin insistait un peu trop à mon gout n’avait-il pas l’habitude avec moi, de ne pas forcement avoir envie de partager et de parler de quoique ce soit. Il me troublait et je voulais éviter le plus possible les moments où j’allais lâcher prise et me retrouver dans une merdouille pas possible. Je ne voulais pas en arriver là je préférais parler de ce qu’il attendait pour moi, c’était peut-être plus simple pour tout le monde, non ? oui toujours un peu, j’ai vu des cas de femmes battues, et je n’apprécie pas trop cela. Et je me sentais surtout vraiment nulle pour les aider ou quoique ce soit s’y rapprochant. C’était important pour ces femmes qu’elle se sentent en confiance et j’avais parfois l’impression que l’association dans laquelle je travaillais n’aidait pas du tout dans ce domaine. M’enfin c’était comme cela et je devais le faire avec. Je nettoyais le coin de sa lève et ça n’avait rien d’anondin on pourrait dire l’inverse lui comme moi on sentait cette alchimie, cette électricité rentrer dans l’air et je la détestais de plus en plus cette sensation. Moi je voulais me contenter de quelques choses de simples, je voulais toujours quelque chose de simple. Je me mordillais la lèvre surtout face à ses question… Si, non… enfin je sais pas, je vais pas me confier de cela avec toi. Il n’était même pas mon ami. Je me voyais mal de lui parler de ce que je ressentais en ce moment, du besoin de me le sortir de la tête, de finir avec cette obsession, une erreur, ça suffisait je devais tout simplement arrêter et le plus tôt possible dans le meilleur des cas. Tu es psy maintenant. Je laissais échapper un éclat de rire à ses mots, j’avais du mal à croire que ce soit le cas… Lui, laissez moi le temps de rire quoi. On mange beaucoup quand on a besoin de sucre. Et j’ai besoin de sucre. Voilà mon argument était le meilleur, mais bon là ça n’allait plus, il était en train de déraper. Comme s’il arrivait à se connecter à ma radio interne, celle qui hurlait au monde entier que j’avais envie… envie de tout cela bon sang, je voulais lui, mais je ne pouvais pas. Je secouais la tête sur le coté pas du tout d’accord avec lui. Son discours ne me laissait pas… C’est quoi cette question pourrie ? S’il croyait que j’allais dire oui, qu’il me manquait… Tu fais une obsession sur moi ? Tu ne me manques pas, je vais très bien… Sauf, que j’étais coincé contre le plan de travail et que je regardais ses lèvres avec envie, je me mordillais les lèvres avant de relever la tête vers lui, à bout de souffle j’avais besoin de plus, tellement plus bon sang… Je te manque ? Demandais-je d’une voix rauque qui ne me ressemblait pas du tout…

le début de la fin

Tu ne connaissais pas trop le boulot de la jeune femme. Tu étais concentré sur le tien et ce que tu avais à faire. Ce n’était pas toujours simple ton boulot alors bon, tu avais pas trop le temps ni l’envie de t’occuper du travail des autres. Cependant, elle avait dit qu’elle avait eu une journée compliqué. Elle travaillait pour des cas de femmes battues et tu te doutais que cela devait être compliqué. Ce n’était pas drôle du tout et elle devait voir certaines choses pas très agréables. « Pourquoi est-ce que tu as voulu travailler pour des femmes battues ? » Tu lui demandais, espérant ne pas être indiscret. Tu ne lui avais jamais demandé mais bon, elle n’avait sûrement pas choisi cela par dépit ou quoique ce soit. Il y avait forcément une raison Peut être qu’elle n’en avait pas mais qu’elle était sensible à ces femmes. Elle était une femme également et tu te demandais si elle avait été battue dans sa vie mais tu préférais ne pas demander. Tu levais les yeux au ciel quand elle se moquait de toi. Tu n’étais pas psy non mais tu savais de ta propre expérience que si tu mangeais beaucoup c’était qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Bon, à part pour les fêtes de fin d’année et ce genre de trucs. Tu te mis à rire à ses mots cette fois. « Une obsession sur toi ? Non pas du tout, tu n’es pas la seule femme sur cette terre Maddie. » Tu préférais ne pas parler de tes fiançailles car bon, tu savais que c’était mal venu. Tu étais fiancé avec sa sœur et bon, tu avais couché avec Maddie malgré tout. Tu n’avais pas envie de te disputer à ce sujet avec elle. Tu souriais alors qu’elle se mordillait la lèvre et que sa voix changeait. Mais à part ça, tu faisais une obsession ? « Pourquoi est-ce que je te le dirai puisque de toute façon je te manque pas apparemment ? » Oui, tu n’étais pas idiot non plus pour lui dire qu’elle te manquait si elle, ce n’était pas réciproque. « Tu sais.. tu peux dire ce que tu veux mais.. il y a des signes qui ne trompe pas. » Tu approchais ta main de son visage, de façon à lui faire relâcher cette lèvre qu’elle mordillait. « Ta lèvre.. ta voix qui change.. tu ne peux rien faire contre ça. » Tu venais à lui murmurer dans son oreille, espérant bien la faire céder.

le début de la fin

Je fronçais légèrement les yeux en entendant sa question. Je ne m'y attendais pas, en même temps ce n'est pas comme s'il s'intéressais réellement à ma vie, pas vraiment. Je n'avais pas ce type de relation avec lui, moi j'étais plutôt du genre à vivre ma vie de mon côté, sans demander quoique ce soit, à quiconque. Mais pour une fois, il me posait une question particulièrement personnelle. Je ne savais pas quoi lui répondre, je ne savais pas comment lui répondre. Il y avait des choses que je gardais pour moi, comme cette association. Elle me tenait à coeur, j'y passais du temps, je voulais aider ces femmes et je comptais bien y arriver d'une manière où d'une autre. Je regardais rapidement autour de moi cherchant les mots juste pour exprimer ce que je ressentais en ce moment, c'était difficile pour moi d'exprimer ce genre de choses, étant donné que je ne savais pas comment dire, ce qui pouvait l'intéresser. Enfin si ça l'intéresse d'ailleurs. j'en avais marre de voir des femmes arrivées aux urgences couvertes de coups, je voulais travailler en amont. Finissais-je juste par lui dire... C'était vrai, mais je ne me confiais pas vraiment non plus. Je ne voyais pas pourquoi je le ferais, nous étions tous les deux dans une relation particulièrement spéciale, pas la peine de parler de cela. A quoi bon franchement ? Je plonge mon regard dans le sien, cherchant une échappatoire à tout cela. Il me troublait, bien évidemment qu'il le faisait et c'était très difficile pour moi d'arriver à mes fins, difficile d'avoir l'ascendant sur lui. D'arrêter de lui donner autant d'importance franchement. Je me redressais légèrement, plongeant mon regard dans le sien. J'ai l'impression du contraire... Même si c'était faux, il couchait avec ma soeur... BON SANG MADDIE ! Il couche avec ta soeur, je ne pouvais pas continuer ce jeu-là, ça ne ressemblait à rien, ça n'en valait pas la peine, c'était pathétique. Je relevais la tête vers lui. Tu ne me manques absolument pas. Je tentais d'être résolue dans mes paroles, ça manquait cruellement de sincérité. Pourquoi avait-il cette influence sur moi, j'étais libre, j'étais plutôt intelligente, mais à chaque fois, à chaque fois je me faisais avoir. Je fermais les yeux, en entendant ses mots, il avait raison. Malgré mon envie de le repousser, mon corps lui avait envie de lui. Un frisson parcouru mon corps, lorsque je le sentis me chuchoter les mots au creux de mon oreille. C'était à la fois délicieux, et angoissant. Je le voulais bon sang, je le voulais. Je te déteste tellement mais... Oui, au plus profond, de moi c'était le cas. Me redressant, observant son visage si proche du mien... ... alors pourquoi ai-je seulement envie de t'embrasser ? Je ne mentais pas, je disais l'évidence, j'avais envie de l'embrasser, d'enrouler mes jambes autour de lui, de sentir ses lèvres tout ça quoi... Mais c'était pas raisonnable... au diable la raison ! Mes lèvres s'écrasèrent sur les siennes avec forces...

le début de la fin

Tu avais décidé de demander à Maddie pourquoi elle avait fait ce choix de travailler pour aider les femmes battues. Tu ne le savais pas et tu espérais que ce n’était pas une question indiscrète. Après tout, elle n’était pas obligée de te le dire de toute façon. Tu ne faisais que demander mais bon, ce n’était pas comme si vous parliez très souvent tous les deux ou que vous étiez proches. Loin de là. En réalité, vous passiez la plupart de votre temps en train de vous disputer. « Je comprends oui. Est-ce que.. tu as déjà été à la place de ces femmes ? » Bon, ça te regardait encore moins et elle allait sûrement t’envoyer balader mais tu voulais savoir. Tu aurais pu demander à son frère c’est vrai mais tu n’avais pas pour autant envie qu’il se pose des questions. La situation était déjà bien assez compliquée comme cela. Tu haussais les épaules quand elle ne te croyait pas. Tu pouvais la comprendre oui, mais tu ne faisais pas une obsession sur elle. Tu avais déjà couché avec d’autres femmes. « Tu essaies de t’en persuadé ou de me persuader moi ? » Tu lui demandais alors qu’elle te disait cela une nouvelle fois. C’était à se demander mais tant mieux si ce n’était pas le cas. Tu levais les yeux au ciel. Tiens, elle te détestait maintenant ? Tu te demandais ce que tu lui avais fait mais tu n’eus pas le temps de demander qu’elle changeait de discours et venait à t’embrasser. « Maddie.. » Tu soufflais contre ses lèvres alors que tu la soulevais pour venir la déposer sur le comptoir de la cuisine. Tu te trouvais entre ses jambes alors que si tu te baissais, tu pouvais voir sa petite culotte. Tu posais tes mains sur ses cuisses alors que tu remontais sous le t-shirt. « J’ai envie de toi.. » Tu soufflais alors que tu embrassais sa jambe et que tu remontais petit à petit le long de celle-ci. Tu remontais le t-shirt à sa taille et caressais son bas ventre par-dessus le tissus.