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 chaos tragique (amos)

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Message Sujet: chaos tragique (amos)   chaos tragique (amos) Empty Sam 23 Fév - 15:02


chaos tragique
amos & nine

Dans l’âtre noir d’un club où une musique lascive résonne contre les murs, les filles portent le rouge carmin de la provoc, des lèvres aux robes de soie qui moulent leurs silhouettes toujours gracieuses, épousant dans une violente sensualité leurs reins ondulant contre d’autres corps demandeurs, des mecs vêtus avec moins de classe mais qui passent quand même l’entrée de l’Enfer. Nine porte le bord d’un verre rempli d’un bleu mêlé à l’ambre jusquà ses lèvres qu’elle a peinturluré d’un bleu électrique. Elle est restée sage Nine ce soir, elle a fait sa Nina, à se fringuer comme une innocente, le ras de cou d’un pull qui découvre ses clavicules saillant sous la peau pâle, dévoilant à peine la poitrine invisible, elle a rien découvert de plus. A croire que ça donne toujours plus envie de regarder. Alors elle lâche quelques sourires Nine, joue les réservées pour attirer elle sait pas bien qui. Ca fait longtemps qu’elle a perdue sa pote dans la masse, les lèvres collées à celle de son mec périmé depuis un mois, la passion encore fraîche entre leurs deux corps. Et Nine elle observe toujours ça avec un peu d’envie, un peu de jalousie pour saupoudrer le venin de l’amertume qui lui court dans les veines. Un soupir blasé s’accroche à ses lèvres. La gosse s’emmerde, hésite à venir nager dans la fosse aux piranhas, à s’y noyer pour quelques heures et rentrer les mains vides d’un cœur encore manqué. C’est pas ici qu’on rencontre l'amour. C’est pas ici qu’on apprend à aimer. Ce genre d’endroits est créé pour attirer les connards qui suent le désir et le manque, les pétasses en jupe courte qui demandent que les regards sur elles et une poignée infime d’autres qui sont là pour aimer la musique qui passe et finissent finalement dans l’un ou l’autre des deux camps. Ses ongles tapent contre le bar, un bras se lève pour commander autre chose, cracher un autre billet vert et sale et sa langue connait encore le goût amer d’un alcool déjà goûté mille fois, bien avant l’âge autorisé. Elle aime la sensation d’être un peu ivre, pas totalement torchée, jusqu’à traîner sa dignité au sol, juste assez pour sourire un peu plus, pour avoir les paupières plus lourdes, pour casser quelques barrières. Puis il est là. Amos. Son prénom caresse l’esprit, s’y incruste à la place "gros ratés" et la liste cesse jamais de s’allonger. Elle sait bien que c’est à lui ici, qu’il passera forcément la porte pour observer les proies venues se perdre ici. Elle sait bien mais elle est quand même venue, bornée et butée à l’idiotie. Son regard d’ambre sous les néons le toise de loin, agneau dans les phares d’une bagnole qui lui fonce dessus. Ou il ne l’a pas vu. Elle s’en persuade, détourne les yeux sur son verre, pas certaine d’arriver à jouer le rôle de la joyeuse. Elena s’est elle-même éclaté le crâne sous les roues d’une bagnole. Il reste plus qu’elle, l'ombre de la lumière. L’enfant réclame son attention mais elle craint tout Nine, ce soir. Elle craint l’ignorance qu’elle a toujours vu, elle craint que le sourire lui soit pas rendu, que les sous-entendus soient incompris, que son rire sonne plus aiguë, tremble sous la nervosité  alors elle reste figée, statue de sel dans un monde d’anguilles électriques, les prunelles plongées dans son verre, comme pour essayer de s’y noyer à jamais.
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Message Sujet: Re: chaos tragique (amos)   chaos tragique (amos) Empty Mer 13 Mar - 21:31

Les minutes s’allongent sans que le diner ne prenne fin, coincé au bout de la table entre les deux hommes qui parlement, se tienne informée des dernières nouveautés du terrain, des derniers coups ont orchestré ou des bénéfices à récolter. Un coup d’œil à la montre rutilante sur ton poignet tatoué, tu cherches le prétexte pour te sauver, t’éclipser sans les froisser, sans pouvoir compromettre la bonne entente entre vos clans respectifs. Finalement c’est un coup de fil qui te pousse à te lever, t’excuser pour t’éloigner un peu d’eux. Rien de grave, rien d’urgent, rien d’important, mais tu mime à la perfection, te précipite pour ramasser tes affaires, et t’excuser platement. Tu claques des doigts en bas de l’immeuble, appel le premier taxi qui te fait quitter Manhattan et ses lumières criardes, la fièvre rouge qui habite chacun de ses habitants. Tu traverses la ville, traverse la nuit, jusqu’au club « 33 », le pourboire glissé dans la main, le trottoir en face de l’entrée. On se presse devant la grande porte, les robes raccourcies, les talons qui claquent sur le bitume. On dénude les épaules, maquille les yeux, les lèvres, on joue aux grandes dames pour espérer être accepter. Tu te délectes de la vue, une clope à la main, tu contemples les clients encore sur le trottoir, abandonne le tube pour finalement t’approcher, serrer la main du videur, porter un regard amusé sur celle qui attend. Tu glisses quelques mots à ton employer, hochant la tête, décrochant le cordon pour les laisser entrer. Tu te faufiles, dans la foule compacte, entre les corps serrés qui danse au gré de la musique, se meuvent avec grâce –pour la plupart des clients-. Tu traverses la pièce, noyer dans des odeurs d’alcool, de parfum et de sueur, pestant sur ceux qui osent ne pas s’écarter de ton chemin. Un coup d’œil avant de rejoindre les escaliers qui mènent à ton bureau, aux espaces privé, réservé à la belle clientèle, celle que tu chouchoutes, celle que tu aimes garder auprès de toi. Un visage particulier, un regard qui ravivent des souvenirs. La gamine un peu plus loin, la beauté qui fait fleurir un sourire carnassier sur tes lèvres, te pousse à faire demi-tour, descendre les quelques marches pour fendre l’air jusqu’à elle. Des pas rapides jusqu’à rencontrer son corps, t’approcher, la toucher sans même demander la permission, sans penser une seule seconde qu’elle n’est pas celle que tu crois, l’autre partie d’une âme d’autrefois. Tu poses une main sur sa taille, te penche un peu vers elle, ta bouche à son oreille pour qu’elle puisse percevoir les mots dans le brouhaha ambiant. « ça fait bien longtemps… », bien trop longtemps peut-être, mais comment aurait-elle pu t’oublier ? Personne ne le peut n’est ce pas ? Tu te délectes de son parfum, ta bouche effleure la peau de son cou dans une caresse trop puritaine. Tu joues le désir, tu veux que ce soit elle qui s’accroche à toi, te déshabille, que ce soit elle qui te réclame, contre elle, que tu lui donnes l’amour qu’elle attend, calme la fièvre dans son ventre.
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Message Sujet: Re: chaos tragique (amos)   chaos tragique (amos) Empty Ven 15 Mar - 16:38


chaos tragique
amos & nine

Plus il approche et plus elle étouffe. Elle aurait dû appeler Billie, appeler n’importe qui d’autre pour ne pas être seule ici. A croire qu’elle se sent invincible, intouchable, jamais atteignable par qui que ce soit. Mais elle a un cœur qui bat toujours, elle est pas de celles qui n’en ont plus, qui se le sont arraché seules, celles à qui ont l’a volées, celles qui jouent sans ressentir de remords. Nine qui reste cette fille pleine d’espoir de lumière quand elle arrive à peine à briller en temps normal. Amos, c’était le dieu qui régissait le début de ses fantasmes, qui lui a fait découvrir, sans savoir, les fruits interdits du désir, celui qui prenait trop de place dans sa tête d’adolescente mal lunée. Et elle a espérée, longtemps, qu’il la remarque, qu’il la voit comme une femme digne de ses yeux, de son attention. Elle a vite déchantée, elle a rapidement enfoui ses envies d’ado sous une couche de poussières sans jamais souffler dessus pour les mettre de nouveau à nu. Mais là, seule cible de sa trajectoire, elle a l’impression que le voile se lève, qu’elle est de nouveau celle qui brûlait de connaître ses lèvres, de l’enivrer d’un plaisir qu’on oublie pas, qui lui torturait les reins. Ca la tuait qu’il ne la voit pas. Ca la tue encore qu’il avance vers elle sans être atteignable. Accrochée à son verre qu’elle finit en quelques gorgées qu’elle espère pleine de courage, elle le repose trop brutalement sur le bar, s’apprête à faire semblant de ne pas l’avoir vu, détournée de lui, de ses yeux de fauve aux dents acérées. Ca se fige violemment, à en faire mal, quand il glisse ses mains sur elle, en terrain conquis, en terrain saccagé, que son souffle vient caresser son oreille, descend en caresse sinueuse jusqu’au creux de son cou. Son corps explose tout seul sous le mal du feu qui la ronge. Ca n’a aucune logique. La dernière fois qu’ils ce sont vus, il lui souriait mais sans invitation, il lui parlait sans sous-entendus alors qu’elle était que Nina, réclamant la moindre de ses paroles. Elle était conne et naïve. Peut-être qu’elle l’est encore finalement. “ça fait bien longtemps…” Sa voix l’attaque, pique le cœur, distille son venin au creux de ses reins mais elle est aussi transi d’un froid étrange, les pupilles plantées dans le vide. Il lui faut une minute entière avant de déglutir pour apaiser sa gorge sèche, de se retourner, le dos pincé par le bord du bar, ses seins contre lui et son visage trop proche du sien. “Ouais, ça fait un bail. J’savais pas … J’savais pas que tu serais là.” En fait, si, elle savait parfaitement bien. Elle joue la stupide. Elle aime pas ça. Secoue la tête comme pour remettre les boulons dans le bon sens “Euh … Tu m’expliques ce que tu fais ?” Son souffle part en lambeaux, elle avoue sa culpabilité sans le vouloir mais son visage n’affiche qu’une profonde perplexité, longeant ses traits de ses yeux de pigmentés de miel, elle hausse un sourcil, descendant lentement ses mains jusqu’aux siennes toujours sur elle et dans un mouvement brusque, les déloge, les écarte, comme on s’arracherait un membre. Ca lui fait mal mais elle résiste sans le quitter des yeux, s’animant doucement sous la pression d’un pressentiment écœurant. “J'crois que tu te trompes de personne.” Doucement, elle reprend son ton plein d'arrogance, son visage d'indifférence, maîtresse de ce corps qui, pendant un instant, à dérailler. Et dans un ordre soufflé du bout de ses lèvres, elle reprend “Recule.”
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Message Sujet: Re: chaos tragique (amos)   chaos tragique (amos) Empty Jeu 2 Mai - 15:22

un simple regard pour raviver des souvenirs pas si lointain, une époque où les responsabilités ne te pesaient pas, ou ton quotidien était plus simple, plus tranquille, moins stressant. une époque ou ta relation avec Lilas était elle aussi plus fluide, tu n’avais pas à te poser ces questions, savoir si tu continuerais à la voir une fois que ton petit frère lui aurait passé l’alliance au doigt, savoir si cette idée stupide de mariage changerait quelques choses à votre relation. Et tu ne peux ignorer que oui, elle changera inévitablement quelque chose. Rien que dans ton esprit, tu ne la vois plus pareil, ne la sent plus de la même façon, déteste l’idée qu’elle puisse vouloir appartenir à quelqu’un d’autre que toi, déteste l’idée qu’elle lui est dit oui sans même se soucier de toi. Est-ce que tu’es égoïste Amos ? Surement un peu trop, mais tu n’arrives pas à te réjouir de cette nouvelle, tu n’arrives pas à l’assimiler, pire, tu ne veux surtout pas la voir se réaliser. L’idée te torture, le regard qu’elle te porte semble pourtant apaiser ton esprit. Tu fais demi-tour, enjambe la distance pour la rejoindre. Un rappel aux souvenirs, ces longues soirées que tu pouvais passer avec ce genre de fille, les filles jolies comme Élena, les filles qui se donne sans demander à rester au petit matin, sans jamais rien demander en retour, sans jamais torturer ton esprit comme seule Lilas sait le faire. Ces filles-là.

Tu poses une main sans même te demander si elle t’y autorise, sans que cette idée ne t’effleure l’esprit. Et si elle ne se souvenait pas de toi ? Et si elle ne voulait plus de tout ça ? Après tout, une année entière s’était écoulé, peut-être qu’Élena avait changé. Une main sur la hanche, la tête qui se penche vers elle pour chuchoter à son oreille que son absence fut bien trop longue. T’entend l’écho de sa voix sans vraiment en comprendre le sens, ne riposte pas, la dévorent seulement des yeux, t’imaginant déjà faire sauter chacun de ses vêtements, capturé ses lèvres et retenir son souffle. La question qu’elle pose remue tes certitudes, tu recules un peu ton visage pour l’observer, remarquer chacun de ses traits, l’expression qu’elle affiche. Tu la trouves à changer tout d’un coup, quelques choses en moins, ou quelques choses en plus, tu ne sais pas bien. Elle a un air que tu ne lui connais pas, le feu dans le regard que tu n’as jamais vu. Elle s’extirpe de ton emprise, quand elle t’annonce que tu te trompes de personne, t’ordonne de reculer, repousse tes mains comme si le seul contact de ta peau contre la sienne pouvait la brûler. T'aime pas son ton, t’aime pas l’air qu’elle affiche, le dégoût que tu peux sentir dans chacun de ses mots. Un ricanement entre les lèvres, tu n’entends pas sa demande, n’entend pas son ordre, te rapproche encore une fois, pour qu’elle t’entende, pour qu’elle te sente. “Attend-tu joue à quoi là ?”, tu n'as pas l’intention d’obéir, t’en a jamais eu l’intention, et tu retrouves ton petit sourire satisfait. “T’étais moins farouche avant Élena…”, sauf qu’Élena n’est plus, qu’en face de toi se trouve l’autre moitié, celle que tu as toujours ignorée.
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Message Sujet: Re: chaos tragique (amos)   chaos tragique (amos) Empty Ven 31 Mai - 17:01


chaos tragique
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Désir désastreux, flambant les fils de l'apaisement, attrapent le cœur et les reins entre ses doigts d'invisible, regards assassins pour une rancœur inanimée, forcée au coma pour ne plus jamais battre. Amos l'ignorant des yeux enfantins courant sur lui, ignorant des sourires qu'elle aurait voulu pour elle, les lèvres, propriété privée et refusée, le corps entier interdit à son touché. Plus tard Nina, tu l'auras un jour, peut-être jamais. Elle a attendue, comme une damnée, le moindre signe d'une attention barbare, l'être prisonnier de la folie des premiers émois, de ceux qui vous rongent de honte de ressentir avec trop de puissance, accablants la vallée qui sillonne les cuisses pour rappeler qu'elle n'était rien de plus qu'une jeune adolescente, une fleur à peine éclos dans son bitume rouge. Le dahlia noir près de de la rose cachant ses épines. Belle Elena. Rouge Elena. Pétales parfaits et duveteux. Elle ne demandait que les caresses, salope d'Elena. Nine l'oubliée, l'ombre de la lumineuse. Elle n'était rien. Pas vrai, Amos, je n'étais rien. Le corps est pourtant brutalement assoiffée, déguise les tremblements du cœur avec les voiles d'un calme jamais brisé. Plus jamais tu ne m'atteindras. Plus jamais tu ne me blesseras. C'est de pierre que son cœur est fait. Le mensonge est laid dans l'esprit décalquée. L'alcool amer sur la langue de vipère frustrée, scrutant les traits qui sortent de l'obscur pour mieux briller sous les néons du bar. Oublié les autres, les sans-intérêts, les mecs qui auraient pu suffire pour une nuit, les filles qui auraient pu combler. Rien qu'Amos, Dieu de la manipulation, singeant les plus faibles, chatouillant de ses pulpes les épidermes affolés. Attends tu joues à quoi là ? Nine qui pince les lèvres pour mieux retenir les insultes, la proximité condamnant la moindre inspiration, ravivant le souvenir d'une excitation jamais apaisée. Objet de désir d'une gosse en mal d'amour et d'affection. Elle a mal choisi, encore. Une cassure de plus sur l'esprit fêlé. Le silence pour seule réponse, patientant le temps qu'il amorce un pas en arrière. Mais Amos n'écoute que lui, éternel égoïste, peut-être autant qu'elle, persistant dans un jeu dont elle connait les règles mais dont elle redoute pourtant la fin. Le rire interloqué la fait ciller, la perplexité sur son visage arrive à creuser le doute. Elle n'aurait jamais oubliée la possibilité d'un rapprochement, l'empreinte furieuse de ses mains courant sur elle. C'est un passage indélébile qu'il a toujours laissé sur son chemin. T’étais moins farouche avant Elena… Le marteau tombe, explose le cœur, morceaux de chair éclaboussant la poitrine. La balle est sortie du barillet pour mieux se planter en pleine poitrine, laisser éclore la corolle d'une blessure sanglante. Nine suffoque, deux secondes à ne pas respirer avant de soupirer un son étranglé. T'as pas fait ça Elena. T'aurais jamais pu me le faire. Pas ça. Pas lui. Mais elle revoit bien trop ses yeux lumineux, ses pommettes rosées à la satisfaction, son air rêveur, ses quelques confidences sur des nuits sauvages et éperdues dans la luxure excessive. Tout l'écoeurement se peint sur son visage de poupée brisée, ne lâchant pas les prunelles qui l'observent encore Elena ? Elle cille, son sourire malicieux créant la plus mauvaise des idées au fond de son esprit. Prête à se jouer d'une morte, d'une oubliée. Je prie pour que ton spectre soit témoin de ma vengeance. C'est la pointe d'un sourire qui se déballe finalement, un cadeau empoisonné au coin des lèvres Je croyais que t'aimais qu'on te résiste. J'ai juste voulu jouer. Le tour est malsain et doucement, ce sont ses doigts qui fourmillent le long du corps pour les laisser passer le long d'une joue où le derme s'érafle contre la barbe T'as toujours été plus beau la nuit. Comme un prince régnant sur l'Enfer. Elena ne sera pas la seule à avoir été brisée. Un pas en avant à défaut de celui qui recule, les lèvres toutes proches du met jamais goûté. Mais lui ne le sait pas. Lui est ignorant autant qu'elle l'était jusqu'alors. Le corps ne joue pas la comédie, traître de son esprit qui ne quémande plus que l'assouvissement du crime. Je ne me rappelle plus quel goût tu as. Il faut m'aider à m'en rappeler. La première fois que je savourerais le miel de la tentation, que je pourrais croquer dans le fruit mûr que le Diable semble m'offrir. Tu n'es qu'une pomme Amos, tendue par la main du Malin et je suis le ver, rêvant à ta destruction.

@amos lazaridis chaos tragique (amos) 3227196488
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