Le vent dans les cheveux, le rythme cardiaque qui s'accèlère à chaque appuie, les oiseaux gazouillant dans le parc. Cela me fait un bien fou. Pendant quelques minutes j'oublie mes soucis professionnels Après une séance de footing matinale, je rentre chez moi afin de me doucher. J'enfile un tricot de peau, ma chemise blanche à manche longue, mon pantalon de costume avant d'enfiler ma veste qui viendra rajouter une touche d'élégance. Comme je le dis souvent, la première impression est primordial dans mon métier. Je noue ma cravate avant d'enfiler ma veste. Je décide de m'arrêter au starbuck du coin. Une pause caféine avant de me rendre au bureau me parait une bonne idée. Il faut bien l'avouer, je n'ai pas vraiment beaucoup de temps. Depuis les révélations faite par Isabella à la presse, la société Karrington est compromis, sans parler de ma carrière qui risque de flancher si je perds ce procè. J'ai beaucoup de mal à accepter la situation. Elle a enfoncer un poignard bien profond dans mon dos. Je me demande encore pourquoi elle n'est pas venue me voire? J'aurais pu l'aider, j'aurais pu éviter un scandal qui risque de coûter cher à tous le monde. D'ici quelques heure je dois rencontrer mon client. Une chose après l'autre, me rappelle ma conscience. Je m'avance au comptoir pour commander ma boisson tout en décidant de me laisser tenter par un de leur muffin. Je m'asseois sur une de leur banquettes. je porte le gobelet à mes lèvre tout en cherchant mon téléphone afin de consulter mes mails.
Toby profitait de son temps libre pour réfléchir, se ressourcer. Les choix étaient durs, et, en même temps, les idées fleurissaient dans sa tête, combien même l'image de Cassey, surgissant par-ci par-là le tourmentait. Ce devait être une mise à l'épreuve, c'était obligatoire. Elle avait été envoyée pour le perdre et pour qu'il puisse mieux se retrouver. A moins que, finalement, un espoir existe pour qu'elle l'aime autant qu'il l'aimait? Doux rêve impossible. Nikolaï le lui avait dit, aussi naturellement que deux plus deux font quatre. Ce jour-là, il avait décidé de se poser dans un petit café, plus précisément un petit Starbuck's, au fond, avec un crayon, quelques feuilles de papiers, et de noter ses idées, calculer les budgets. Il avait toujours été mauvais pour ce genre de travail administratif, voilà bien pourquoi sa nouvelle position lui faisait peur. Mais il devait y parvenir, au moins un peu. S'il était là, ce n'était pas pour rien. C'était sa mission. Alors qu'il était perdu dans ses pensées, un homme vînt s'asseoir sur la banquette, à quelques centimètres de lui seulement. Celui-ci pianotait sur son téléphone portable, tout en sirotant sa boisson. Toby lui offrit un sourire. Son visage lui était familier, mais il avait vu tant de monde au cours de sa vie qu'il lui était impossible de le remettre. L'aurait-il croisé à un groupe de paroles? Non, peut-être pas. Il était trop bien habillé, et avait l'air d'être un homme d'affaires. Ce n'était pas le genre, même si l'habit ne fait pas le moine, il n'avait pas souvenir d'avoir vu cette personne à l'église. Finalement, il décida de prendre la parole pour attirer son attention. "Salut!" s'exclama-t-il. "Excusez-moi, mais on ne se serait pas déjà vu quelque part?" demanda-t-il finalement.
L'odeur du café vient châtouiller mes narines. J'aime cette odeur. L'envie d'un café se confirme peu à peu en m'approchant afin de prendre commande. Je jette un bref regard autour de moi. Il n'y a pas grand monde. Rapidement, je reçois ma commande. Je sors un billet de ma poche afin de régler. Je prends par la suite mon café et ma gourmandise pour aller m'asseoir. Rien de mieux pour commencer ma journée. Je sais déjà qu'elle va être compliqué. Je ne sais encore comment, mais je vais devoirs recoller les pots casser de ma très chère ami Isabella, pensais-je avec beaucoup d'ironie. Comment a-t-elle pu agir dans mon dos? Pourquoi m'a-t-elle mis au pied du mur? Pourquoi ne m'a-t-elle pas fais confiance pour venir me parler? Pourquoi, pourquoi et pourquoi! Tans de questions sans réponses. Je pourrais les avoir. Il suffirait de me pointer chez elle et les lui poser. Seulement, je n'ai pas le temps et surtout, je suis loin d'être prêt de revoir une traîtresse comme elle! J'ai déjà refusé ses appels, j'ai préfèré ignorer ses textos... Dire que je pensais que nous étions amis... Je me suis mis le doigt dans l’œil. Et lorsque ma rancune me tient, elle va pouvoir courir la jolie latina! Je sors de mes pensées, lorsqu'une voix familière vient titiller mes oreilles. Je lève mon regard de mon télèphone pour le poser sur cet homme. Un homme que j'ai croiser de temps à autre dans les burreaux des Karringtons. Si mes souvenir sont bon, il est ami avec cette traitresse. Je ne parle pas aux traîtres et encore moins à leur complice.
"- Qu'est-ce que vous voulez? Si c'est Isabella qui vous envoie, vous pouvez lui dire d'aller se faire voire."
Lui confiais-je d'un ton assez calme afin de ne pas me montrer en public. Mes mots sont accompagné par m'ouverture de mon sachet de sucre. Je le verse dans la caféine, remue avec la cuillère avant de boire une gorgée de cette petite merveille.
"Ce n'est pas Isa qui m'envoie!" finit-il par prononcer, sans crier pour autant. Il parlait simplement, affichant un nouveau sourire, le choc de l'agression passé. "Mais maintenant, je sais que j'ai dû vous rencontrer par son intermédiaire." ajouta-t-il en riant. Il ne se souvenait pas du nom de l'homme, peut-être en vérité ne l'avait-il jamais vraiment connu, les présentations n'ayant jamais été faites de façon formelle. Ou alors il avait tout simplement oublié. Ce ne serait pas étonnant, vu le nombre de personnes qu'il côtoyait tous les jours, de milieux différents. "Vous avez l'air très en colère contre elle?" demanda-t-il ensuite, haussant un sourcil, intrigué. Il ne désirait pas violer l'intimité de sa meilleure amie en posant des questions indiscrètes à ce type, mais vu la virulence de ses propos, il redoutait qu'il ne soit un danger pour la brunette et préférait s'assurer que ce n'était qu'un état d'âme passager. Toby ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter à ce sujet, surtout que plus les secondes passaient, plus il se remémorait avoir vu cet homme dans l'entreprise de l'ex-mari d'Isabella, Luke, qui lui avait fait tant de mal...
Il ne manquait plus que ça! Le meilleur ami d'isabella se trouvait en face de moi. Pourquoi. Isabella l'avait-il envoyait? Il faut bien l'avouait, j'ai refuser ses appels, je n'ai pas répondu à ses SMS. Comment pourrais-je un jour refaire confiance à une traîtresse comme elle? Que faisait-il ici? Que me voulait-il? Si il vient de la part de ma latina ils peuvent tous les deux allés se faire voire. Mes mots s'échappent de ma bouche d'un ton sec. Je ne sais pas faire semblant lorsque ma rancune m'a envahis. A ses mots, je fronce les sourcils. Que me voulait-il?
"-Très bien..."
Confiais-je simplement sans aucune culpabilité pour mes mots dis plus tôt. Le jeune homme cherchait simplement d'où nous nous connaissions. Maintenant qu'il le sait, il vient s'installer. La journée risque d'être longue. Moi qui espérait boire un café tranquillement avant d'affronter l'orage déposer sur mon cabinet... Je porte ma tasse de café à mes lèvres. A ses mots, je rie avec ironie, laissant apparaitre ce sourire sur mon visage.
"- J'aurais tout entendu!" dis-je en posant ma tasse sur sa soucoupe. "- Ne fait pas votre ni sainte ni touche, si mes souvenirs sont bons vous êtes amis tous les deux. Vous savez ce qui s'est passé, et même si ce n'est pas le cas, elle a fait la une des journeaux après ses déclarations."
Inquiet pour Isabella, Toby prit l'initiative de s'installer à la table du quadragénaire. Une petite discussion s'imposait car quelque chose lui soufflait qu'une histoire complexe était en cours et que son amie risquait d'en souffrir les conclusions. Il poussa un large soupire, afficha un nouveau sourire et écouta attentivement les propos de son interlocuteur. "Ah... C'est donc de ça qu'il s'agit?" demanda-t-il en levant les sourcils, comprenant que ce type devait être un bon ami de Luke et qu'il en voulait à Isa pour leur divorce. Il semblait bien qu'il n'avait de version que celle des journaux et peut-être de l'accusé... Toby hocha simplement la tête, avant de reprendre la parole. "Est-ce que vous en avez parlé avec Isabella? Pour avoir sa version... Car il semblerait que vous soyez un peu trop... Enfin vous avez un avis bien tranché sur la situation. C'est dommage." déclara-t-il. Et Toby savait quel dommage ce point de vue pouvait causer. Il avait lui-même été hostile à Isa, à ce moment-là, pour une tout autre raison. Parce qu'il s'était senti trahi.. Et visiblement, ce mec avait la même sensation. "En fait, moi, c'est Toby..." déclara-t-il en tendant la main en direction de son interlocuteur.
Je ne m'attendais pas à tomber nez à nez avec le meilleur ami de ma isy, enfin ma isy n'existe plus à mes yeux. Je suis de nature rancunier. Elle a peut-être agit ainsi pour des bonnes raisons, mais elle aurait du venir m'en parler; Elle aurait du m'expliquer. Aujourd'hui, j'ai été pris de cours, mis au pied du mur, sans compter ma réputation et celle du cabinet sont en jeux. Qui, voudrait un avocat qui fraude? Même si ce n'est pas le cas, même si je jure de ne rien savoir de cette histoire, c'est ainsi que me verrons mes potentiels clients. Qui aime les fraudeurs, les menteurs? Personne! Même moi je les déteste, même moi je les méprise et si cela arrive, j'en fais qu'une bouché devant le juge.
"- Ne jouait pas les enfants surpris!"
retoquais-je. Il a le don de m'énerver avec sa sagesse indescriptible en restant au plus calme. j'ai l'impression d'être un sujet de psychologie qu'on analyse, comme une bête de foire qu'on admire. Lorsqu'il désire remettre une couche sur ma relation avec Isabella je soupire. Pourquoi ne désirait-il pas s'occuper de ses fesses?
"- Ecoutez, je ne sais pas ce qu'elle vous a dit, mais ce qui est fait et fait. Aujourd’hui je suis obligée de recoller les morceaux pour mon entreprise, pour ma carrière à cause de ses conneries. Alors si c'est pour me faire un sermon, vous devriez changer de table. Il se peut que je ne sois point aimable!"
Au fond, je ne désire pas la voire. Je risquerais être méchant dans mes mots, je risquerais de la perdre à tous jamais. Mais, n'est-ce pas ce que je suis en train de faire? Comment pourrais-je avoir confiance envers une amie qui m'a poignardé dans mon dos?
"-Je sais qui vous êtes..." Dis-je simplement en serrant la main de mon interlocuteur. "- Harvey. Nous nous étions croisé à l'entreprise Karrington."
Toy leva simplement les mains en signe de paix, avant de s'écarter un peu alors que son interlocuteur semblait s'énerver de plus en plus. Il était vrai que, pour le coup, Toby avait un peu foncé dans le tas, qu'il n'avait pas pu se retenir et s'était imposé pendant la pause café de l'avocat. Mais il n'avait pu s'en empêcher, surtout après avoir compris qu'il pouvait être potentiellement un problème pour sa meilleure amie. Mieux valait prendre les devants. Néanmoins, l'homme finit par se présenter à son tour, serrant même la main que lui tendait l'abbé. Un bon pas, en somme. Cela voulait dire qu'il n'allait pas le dégager à coups de pieds dans le derrière jusqu'à la sortie de ce Starbucks. Cela aurait été assez gênant, et surtout douloureux. "Oh, je ne compte pas vous faire un sermon, juste comprendre.Je connais votre amie. Cependant, j'aime bien avoir les deux versions des faits, dans ce genre de situation." déclara-t-il, affichant un sourire. S'il y avait un moyen de calmer le jeu, c'était toujours d'écouter attentivement ce que quelqu'un avait dire, surtout lorsqu'il fallait faire les médiateurs. Le prêtre n'y était pas obligé, mais il avait décidé de prendre, éventuellement, cette responsabilité, même s'il doutait faire entendre raison à cet homme. Mais, au moins, il serait au courant, et pourrait protéger Isabella le cas échéant. "Alors, quelle est votre version?" demanda-t-il, intrigué, espérant que l'autre n'allait tout de même pas cracher trop de venin sur cette pauvre Isa.
Je ne sais pas où va mener nous mener cette conversation. Il semble être proche d'Isabella. Il semble ne pas comprendre ce qui se passe et surtout, il souhaite prendre la défense de cette belle demoiselle. Au fond, cela m'agasse. Il n'a aucune idée des problèmes causé. Il n'a aucune idée des réputations mis en cause. Il chercher à comprendre. Mais au fond, il n'y a rien à comprendre. Elle m'a poignardé. C'est un fait. Elle a désirait de ne pas me faire confiance, ce n'est pas l'amie auquel je pensais. Ce n'est pas cette femme si forte, si bosseuse auquel je pensais. Elle est lâche, égoïste! Alors, il pourra me faire tout ses beaux discours, cela ne changerais rien à ma façon de voire. Dieux sait à quel point je suis têtu. a quel point, je n'aime pas être trahis.
"- Ecoutez, ce qui est fait est fait. Si vous souhaitez avoir des informations croustillante, feuilletez les journaux ou demander à Isabella de vous expliquer les faits dans les moindre détails."
Je n'ai jamais soouhaité parler de quoi que se soit. Je n'ai jamais souhaité laisser filer des informations. De plus, le procé est en cours et je suis sous le secret professionnel. Je porte ma tasse à mes lèvres en finissant par demandé:
"- C'est un de vos passe-temps tous savoir de ce qui se passe?"
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Sujet: Holà | Ft. Tobby 
Mar 30 Avr - 9:12
Gasmask