in my head again --/ ankia.

dialogues :

@ander wilkes
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La musique dans les oreilles, et le corps qui bouge à son rythme. Les hanches secouées, et le rire aux lèvres. Emportée par la mélodie et l’ivresse, Zekia danse. Ne se gêne pas pour le faire, pas du genre à se limiter. Elle est en terrain connu, ici. Elle peut danser. Un rire qui lui échappe, alors que la chanson se termine et qu’elle se traîne en dehors de la piste de danse. Serre la main de son amie en lui disant, j’reviens ! Elle a un peu trop bu, sans doute, à voir son pas vacillant et les yeux un peu flous qu’elle pose sur le reste de l’appartement. Y’a du monde, pas tous des visages connus, mais suffisamment pour qu’elle se sente en sécurité. Un petit clin d’oeil pour un, qui lui donne un sourire. Besoin d’aller à la salle de bain, ses pas qui la mènent jusque là. Tignasse épaisse qu’elle repousse de ses épaules, elle avait bien fait de s’habiller légèrement. La peau basanée couverte par une camisole ample, et des jeans à taille haute. Maquillée que légèrement, et l’envie de faire la fête toute la nuit. D’humeur légère, elle continue à secouer les hanches à la chanson qu’elle entend un peu en sourdine. Le couloir qu’elle gagne à nouveau, après s’être lavée les mains. De ses lèvres, les paroles de la chanson marmonnées - quand elle pose les yeux sur Ander.

Le sourire immédiat, qui fait relever ses joues et illumine son regard. Une éternité qu’elle ne l’a pas vu, celui-là. Longtemps. Trop longtemps. « Hi sexy. » Sans attendre, elle se jette contre lui, bras autour du cou pour le serrer dans une étreinte. Un peu animée par l’alcool, sans doute, parce qu’elle manque de les foutre au sol tous les deux au passage, mais le bonheur est réel. « I’m so happy to see you ! » Qu’elle lui lance en se reculant par la suite, les étoiles dans les yeux. Complicité instantanée, avec celui qu’elle avait toujours aimé. « So you’re the legal age to drink, now ? » Elle rigole un peu, haussant les épaules. « Yep. » Le temps qui passe, l’anniversaire fêté récemment. « I wish you’d been there for my birthday. It was great. » Son père ne s’était pas gêné, après tout, pour fêter la majorité de son aînée. « Want a refill ? What’s your poison ? » Elle gambade à ses côtés, jusqu’à la table des boissons. Trop heureuse de le trouver là, Ander. Sa compagnie lui avait manqué - elle ne l’avait pas trop réalisé, jusqu’à le revoir là. La curiosité de savoir ce qu’il était devenu, depuis le temps. Mais chaque chose en son temps. Son esprit alcoolisé, de toute façon, ne lui permettait pas trop de faire les choses dans l’ordre. « My poison ? Hm. Whatever yours is. » Qu’elle lui répond, avec malice. Qu’il lui serve ce qu’il avait envie. Accoudée à la table, le regard posé sur lui. À se tenir tout près, et à ne pas le lâcher. « Where the hell have you been, you ? » Qu’elle lui demande, joueuse, en posant son doigt sur son torse.

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Il avait été un peu été là, Ander. Là sans vraiment l’être, juste un type qui avait pris l’habitude de traîner dans le coin. Qui était juste lui-même et qui s’imposait pas, tout en prenant sa place. Elle se souvenait de la première fois où elle l’avait vu, boisson gazeuse entre les doigts, l’estrade, et lui sur le terrain, peau blanche qui se démarquait des autres. Elle avait arqué un sourcil, avait demandé c’était qui ce type qui jouait au basket avec Moïse. Et Ander était resté, après ça. Tout simplement. Complicité naturelle, les sourires aux lèvres. Toujours un peu de malice sur le bord des lèvres, elle aimait lui parler, aimait le défier un peu. La compagnie qui lui faisait toujours passer un bon moment, peu importe la situation. Des mois depuis qu’il n’était pas apparu. Il lui avait manqué. Lui et son allure de petit voyou, et cette lueur d’ingéniosité dans les yeux.

« Half dead. Then I went on a little retreat in Harlem. Y’know, see the family, hang out with the old friends, all that shit. » Elle l’observe, en reprenant son verre à présent rempli du cocktail infect qu’on servait à la fête. Ça ferait l’affaire. L’humeur assez légère pour ne pas vraiment remarquer l’amertume dans le breuvage. On lui avait dit, ce qui était arrivé à Ander, qu’il avait bien failli y passer. Et par sa soeur, en plus. On avait dit à Zekia de pas s’en mêler, et elle était restée loin, mais ça l’avait pas empêchée de s’inquiéter. C’était rassurant, de le revoir là, en santé, inchangé. « Then homeless, for a while. Still am, actually. » Elle acquiesce lentement. Ander a toujours su se débrouiller, même dans les pires conditions, et elle se doutait que ça n’avait pas changé. « I see. » Et alors, le verre cogné contre le sien, et le sourrie qui revient en force. « Cheers. To your twenty-first birthday. And all the ones to come. » Elle rigole, doucement. L’ivresse dans le regard, mais les pensées aligner. La réapparition d’Ander qui lui fait repasser les derniers mois en tête. Pas de toit sur la tête. Elle lui proposerait bien le sien, mais elle doutait qu’au fond, ça soit une bonne idée. « Hell, yeah. » Nouvelle gorgée avalée, et la légère grimace qui se dessine.

« So. Y’here with some friends ? What were you doing, before I stole you from your night ? » Le regard malicieux, le sourire en coin. La tête qu’elle secoue, doucement, comme pour répondre à ses bêtises. Puis, elle lui jette un regard sérieux. « Hardcore drugs in the bathroom. » Hausse les épaules, en buvant une gorgée. Mais elle ne garde pas son sérieux, et de toute façon elle sait bien que Ander la connaît suffisamment pour savoir que ce n’était pas la vérité. « Just havin’ a good time. Yeah, I know most of 'em. Dancing. Drinking. » Le verre relevé, pour appuyer son point. Le corps qui avance pour se fracasser contre celui d’Ander, une main qui s’enroule autour de son bras. « I hope you’re gonna dance with me. » Le meton relevé, et le sourire qui déborde des lèvres. Bien, si bien, et prête à affronter le reste de la nuit avec lui à ses côtés. « ‘Cause now that you’re here, I ain’t letting you out of my sight. » Le petit rire qui passe ses lèvres. « Wanna do shots ? Let's play something. » Qu’elle lui lance, s’étirant le bras pour attraper une bouteille qui traîne. Le pied qui trébuche, l’équilibre qui lui manque, et Zekia qui menace de s’écrouler sur la table entière.

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« Y’know I will. » Et le sourire veut pas s’effacer de son visage, à Zekia. Heureuse d’être là, heureuse d’être avec lui. La musique qui lui donne envie de bouger, et l’alcool qui lui allège l’esprit. Pas envie de penser aux études, au boulot, à tout ce qui existe. Juste à célébrer, juste à se déhancher, juste à profiter. Et voilà qu’Ander apparaît, inattendu, et pourtant tellement attendu. Ça lui réchauffe le coeur et ça redouble son envie de se laisser aller. Sachant qu’elle était en sécurité avec lui - et qu’elle allait s’amuser. Avec Ander, ça peut pas être autrement. La complicité et la malice dans les gestes, dans les regards. À ne pas avoir peur, à ne pas se réfréner non plus. Juste à être ce qu’ils sont, sans se limiter. Le monde à leurs pieds.

L’envie de reprendre la fête, et quoi de mieux qu’un jeu et des shooters. Elle s’étire, Zekia, bien décidée à attraper la bouteille, sauf qu’elle perd l’équilibre. Ander la rattrape, cependant, l’attire à lui. Et elle se laisse retomber là, avec une petite exclamation de surprise. Le vertige de l’ivresse, et elle éclate de rire alors qu’elle se cogne contre lui. Son verre qui se déverse à nouveau, et son rire se mélange à celui d’Ander. « Oops. » « Well, shit. » Elle glisse un bras autour de sa taille, rigolant toujours en posant son front contre son torse. Le rire un peu incontrôlable de l’alcool, et elle secoue la tête. « Second drink you make me spill out all over the floor. » Et elle rigole, toujours, Zekia. « You sure you wanna do shooters ? » Elle se recule pour lui jeter un regard entendu, un peu vacillante sur ses pieds, mais bien retombée. « What ?! Of course I’m sure. » Ander n’a pas l’air sûr, cependant. « ‘Cause I’m pretty sure dancing will be enough. Except, of course, if you’re afraid that I won’t be drunk before you pass out. » Elle lui tire la langue, alors qu’il la fait tourner sur elle-même. Elle prend la pose, juste pour rigoler, même si le geste lui donne un léger vertige. « I ain’t gonna pass out ! I can hold my liquor better than you think. » Qu’elle lui lance avec attitude, posant son index sur son torse pour le pousser doucement. La défiance dans le regard, malgré le sourire.

« I can do the shooters, and you can keep the score. What do you say ? » Elle le regarde, Ander. Plus grand qu’elle, la malice dans le regard. Le t-shirt taché, par sa faute. « Deal. Except I’m having a few, too. » Le sourire éclatant, alors qu’elle attrape avec un peu plus de stabilité la bouteille tant désirée. Attrape le poignet d’Ander, pour le guider jusqu’à la cuisine. Les hanches qui bougent au rythme de la musique, alors qu’elle avance. De ses lèvres, passent quelques paroles de la chanson. Bouteille posée sur la table, une fois arrivée, et les yeux qui happent Ander. « All right. Now. The game’s real simple. Called seven. We choose a theme. We each say one word related to that them, and at the seventh, we take a shot. » Un jeu d’alcool stupide, mais toujours efficace. « You ready ? The first theme is… drugs. » Le rire qui lui échappe, alors qu’elle verse l’alcool dans les verres. « I start. Meth. » Les yeux qui brillent. Le sourire, tout autant.

It’s nice to see you, Ander.
It always is.

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L’ivresse qui coule des mots, et qui ponctue les sourires. Les regards de défi et l’envie de se lancer dans l’oubli, pour les prochaines heures. Le monde qui n’existe pas, y’a juste ce désir de se perdre dans les jeux stupides et le liquide qui brûle l’estomac. Elle aime s’amuser, Zekia, encore gamine dans le coeur, les jeux ont bien changé depuis le bac à sable mais ça reste la même chose, au fond. Et Ander, il est ce partenaire de jeu dont elle ne se lasse pas. Il a peur de rien, le sens de l’aventure aiguisé, et avec lui, elle a jamais peur de se couper. Il se tient là, à ses côtés, grand, familier, et elle ne pourrait pas être mieux. Le soulagement de le retrouver, de ravoir à ses côtés celui qui savait toujours la faire rigoler. Et il a le sourire malicieux aux lèvres, quand elle se mets à expliquer le défi de la soirée, et elle lève la tête vers lui en préparant le terrain de jeu. « Oh, please. Like I don’t know how to play. Except I’m gonna take a shooter per answer. And you’re gonna take it on the seventh. » Elle lui jette un regard, Zekia. Très bien. Il a besoin de se rattraper, après tout, et elle doit bien avoir être curieuse de le voir à l’oeuvre.

La première ronde passe à une vitesse désarmante. Zekia a le rire au bord des lèvres, presque étourdie par les gestes d’Ander qui enfile les shooters comme du petit lait. Meth. LSD. Ecstasy. Heroin. Cocaine. Crack. Et finalement, Zekia lâche un rire. « Shrooms ! » Et ils boivent ensemble. Premier pour Zekia, septième pour Ander. « Fuck ! That’s what I’m talking about. » Elle peut pas s’arrêter de rire, alors qu’elle laisse retomber le verre sur la table et qu’elle applaudit Ander, bondissant presque sur place. « Holy shit, you’re crazy ! » Elle a les yeux qui pétillent, et l’ivresse dans le corps, et elle le regarde, franchement impressionnée. « Alright. Second theme. I’m gonna drink each time I give an answer. » Elle rigole à nouveau, Zekia. Index levé en sa direction. « That’s probably wise. » Et il sourit, sourit tellement, ça fait redoubler le sien, c’est à en avoir mal aux joues, où tu étais tout ce temps là, hein ? Tu m’as manqué. Repars plus jamais. Reste avec moi. « Theme’s music you can dance on. I’ll stary with… Rock’n’roll. » Et elle est incapable de détacher son regard de lui, Ander qui semble appartenir à un autre monde, un peu au-dessus du reste, météore autant destructeur que magnétique, et elle s’accroche, Zekia. « Electro. » Qu’elle lance, et sans penser, descend un shooter. Elle réalise après avoir avalé, le rire qui éclate dans la cuisine. « Shit, I wasn’t supposed to drink ! » Le rire hilare qui passe ses lèvres, alors qu’elle se laisse un peu retomber contre Ander, l’ivresse qui lui fait manquer la coordination, elle s’accroche à lui, le jeu continue. Il rapplique, et elle rapplique. « DISCO ! » Qu’elle lance comme sixième réponse, relevant un dernier verre, prête à trinquer pour terminer la deuxième ronde. Et le verre qu'elle relève, l'alcool qui lui brûle la gorge, et le rire qui termine. Woo, qu'elle lance, en relevant la main pour qu'Ander puisse y frapper la sienne. Et alors qu'il la manque de quelques centimètres, Zekia éclate de rire. « Alright, I think you caught up with me. »

Le monde qui tourne.
Ander comme point de lumière.
Y’aura sûrement pas de troisième ronde.
Mais le monde va nous appartenir quand même.

Tu vas rester avec moi, hein ?

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Les rires qui éclatent, les cris qui se font écho. Ça se perd dans le bruit de la fête, ils ne sont que deux au milieu de la foule, que deux âmes ivres à vouloir oublier le reste de la vie. L’hilarité aux lèvres et la malice dans le regard, la frénésie du jeu, rien d’autre à faire que boire et se laisser aller. L’alcool qui brouille les pistes, qui efface l’inhibition, qui donne envie de s’éclater contre les murs et de rire jusqu’à en avoir mal au ventre. Les mots lancés, le jeu qui dégénère, trop alcoolisé pour être maîtrisé, Ander et Zekia font n’importe quoi, et ils s’en foutent complètement. Et Zekia qui se trouve complètement conne d’avoir aussi mal compté, de ne pas être capable de faire quelque chose d’aussi simple, mais ça ne fait que la faire hurler de rire, que vouloir rester auprès d’Ander qui est encore tellement le même, bon sang qu’il lui fait du bien. Le sol qui tangue sous leurs pieds, la musique fracassante dans leurs oreilles, mais elle est bien comme s’ils n’étaient que tous les deux, et que le monde entier leur appartenait. Y’a personne comme toi, Ander. Juste personne.

Le dernier shooter enfilé et Ander recule un peu, pour finalement se laisser retomber sur la chaise d’à côté. Zekia rigole toujours, en rassemblant ses cheveux sur le sommet de sa tête pour les laisser retomber, fait chaud ici, mais c’est la chaleur de l’alcool, dans le bas du ventre, celle qui lui donne envie de danser et surtout, de ne jamais le quitter. « Well, yeah, but at least I’m still able to count to seven. » Elle rigole encore, Zekia, en s’approchant un peu, elle est complètement partie et y’a le monde qui tourne, on dirait que ses pieds ne touchent pas au sol. Elle flotte et elle lévite, elle rigole et elle ne peut pas s’arrêter de sourire, ça lui fait mal aux joues, est-ce que c’est l’alcool qui fait ça, ou est-ce que c’est Ander à tes côtés ? « My last one was swing, by the way. » Elle parvient à se stabiliser assez pour poser les yeux sur lui, putain qu’il est hypnotisant Ander, avec son regard d’acier et sa gueule de gars qui faut pas faire chier. Poignet attrapé, elle se laisse tirer, Zekia, comme s’il venait de l’attraper avec son hameçon, elle se laisse guider, emmène-moi où tu veux, Ander, moi j’suis prête à te suivre jusqu’au bout de l’éternité. Elle trébuche un peu Zekia, à nouveau, l’alcool qui lui enlève complètement son équilibre, et elle retombe vers lui, parfait, c’est là où elle voulait aller. « What was yours ? » Elle s’installe plus confortablement sur ses genoux, le bras enroulé autour de son cou, l’autre posé sur son torse pour se stabiliser, le visage trop près probablement, mais elle ne cesse pas de sourire Zekia, emporté par le rictus sur les lèvres d’Ander, et sa manière de la regarder. Orage qui la soulève, et elle se laisse guider par les vents. « And which one are we gonna dance ? » Il a son bras autour d’elle, et elle se laisse retomber contre lui, juste un peu, le sourire malicieux au creux des lèvres. Il te tiens, il te laissera pas tomber. « Pop. » Qu’elle lance finalement, en s’approchant un peu trop près de son visage, le mot qui jaillit comme si elle venait de faire éclater sa bulle de chewing-gum. Le regard vitreux, le regard brumeux, mais qui ne le quitte pas. Son bras autour de son cou, et ses doigts qui attrape l’ourlet du t-shirt. « And definitely salsa. Lemme see your moves, baby. » Et elle rigole doucement, confortable installée là.

Elle secoue sa tignasse, Zekia, il faut chaud ici, elle en a marre des gens autour, elle veut juste foutre le camp, foutre le camp avec Ander à ses côtés, alors elle se rapproche, glisse jusqu’à son oreille pour lui murmurer. « Let’s get the fuck out of here. Just you and me. » Elle recule, pour le regarder, à nouveau. L’ivresse de la nuit, de sa compagnie. « What do you say ? »

Main attrapée, et ils filent.
Filent jusqu’à l’extérieur, où la nuit les attend.
Où le monde leur appartiendra, au moins jusqu’au matin.

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