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 brouillard. (juliette)

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Message Sujet: brouillard. (juliette)   brouillard. (juliette) Empty Mar 2 Avr - 8:57

trois semaines.
des dizaines d'appels, au moins autant de sms restaient sans réponse.
c'est ce qui te sépare de ta soeur aujourd'hui. l'annonce de tes fiançailles comme une gorgée de vin passée de travers, les derniers mots de juliette étaient sans la moindre équivoque. t'es qu'un parfait abruti. un trait tiré sur ton nom en moins d'une minute.
trois semaines. que tu tournes en rond, que tu t'arracherais presque les cheveux de n'obtenir aucune nouvelle, même en questionnant votre chère mère: je ne sais pas, oh tu sais, elle doit être partie en europe. parce que juliette a toujours su disparaître de la circulation quand le vent ne tournait pas en sa faveur. volatilisée, même les mondanités ne semblent plus l’intéresser.
tu n'as pas eu le choix.
les nerfs à vif, un coup dans le nez, t'es devant sa porte. j'm'étais pourtant promis de pas craquer l'premier. tu frappes, tu sonnes, tu grognes, et c'est un homme qui se présente. tu l'avais presque oublié, le fiancé, trop bien peigné, trop bien habillé, trop ... tout. trop faux. trop lui. oh, ismaël, que me vaut ce plaisir ! il en fait des tonnes, avec son sourire à fossettes et ses bonnes manières, tu fronces les sourcils, tente un vague sourire. salut...euh... son nom d'échappe, comme toujours et tu entres dans l'appartement sans y avoir été invité. jettant déjà ta veste en cuir sur le premier meuble venue, les manches de ta chemise déjà relevés comme si tu étais prêt à en découdre avec le premier venu. tu la cherches des yeux, ta soeur, tu la cherches partout, dans les moindres fringues qui traînent, les escarpins, les traces de rouge sur un verre. rien. elle est où ? que tu demandes à son mec. il semble confus. en europe, elle ne te l'a pas dit. tu ricanes, sourcil arqué alors que tu mets un pied dans la cuisine ouverte, t'ouvres le frigo à la recherche d'une bière, que tu trouves. te fous pas de ma gueule toi aussi hein. tu t'installes dans un fauteil, jambes croisées, clope au bec et tu enfumes l'espace. monsieur propre s'en préoccupe d'instinct, tu sais bien qu'on, qu'on fume pas à l'intérieur. il te fait déjà chier, et tu perds déjà patience. juliette, montre toi, putain. j'sais bien que tu laisserais pas ton toutou sans surveillance. que tu scandes, ta voix résonne contre les murs. j'sais que t'es là, je le sens, j'ai la peau qui fourmille.
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Message Sujet: Re: brouillard. (juliette)   brouillard. (juliette) Empty Ven 5 Avr - 9:41

Les lignes qui défilent sous ses yeux sont comme une langue dont elle a oublié le sens. L'esprit est pris dans une brume qui occulte chacune de ses actions, prends en otage le moindre plaisir à respirer. Trois semaines qu'elle vit en apnée, cherchant à retrouver un semblant de sérénité, boudant le monde, fusillant chaque visage croisés de la glace qui habite ses yeux insondables. "Tu comptes rester enfermée là encore combien de temps ?" Elle relève les yeux des mots qui ne veulent rien dire pour croiser le regard d'un fiancé faussement inquiet, l'épaule contre l'encadrement de la porte. Juliette penche la tête, l'air de ne pas comprendre "Le temps de finir mon travail. Tu devrais en faire de même." Les mots sont noyés dans l'acidité, la hargne jamais trop loin et comme pour le congédier silencieusement, elle fait mine de se remettre à sa tâche qui lui mine l'esprit. Elle n'a que son frère en tête, ses lubies de mariage sortis des enfers, l'impression que c'est seulement fait pour la punir d'un péché qu'elle n'a pas commis. Mais cesse de te mentir Juliette, t'as tellement péché qu'on t'attends déjà dans les limbes, tous prêts à accueillir ton âme viciée. "Juliette tu …" La phrase débordante de bons sentiments qu'il s'apprêtait à lui servir sur un ton trop mielleux est vite ravalée, la sonnerie de la porte d'entrée résonnant dans tout l'appartement, faisant dériver leurs yeux vers le couloir. Valentin perd enfin son air de circonstance pour froncer les sourcils. "Tu attends quelqu'un ?" Juliette ne fait que secouer la tête, jouant avec le stylo entre ses doigts, se désintéressant d'avance de la personne qui ose venir sonner à leur porte. Valentin s'échappe déjà, la laissant de nouveau dans son silence. Ce silence qui laisse tant de places à cette sensation de froid qui ne la quitte jamais depuis des jours. Lente torture qu'elle est prête à laisser s'allonger aussi longtemps qu'elle sera capable de tenir et elle est accroc à la souffrance Juliette, y trouvant sa jouissance si le mal est partagé. J'espère que tu souffres, j'espère que t'as mal de mon absence de là où tu es. oh, ismaël, que me vaut ce plaisir ! Elle cille, le souffle assassiné d'un seul mot. Ismaël qui sort comme une balle du barillet pour se loger dans le cœur. Elle n'entend pas le reste, fixant le couloir, la rage grignotant le reste de calme qui persistait dans son corps. Je ne viendrais pas, je te laisserais saigner en silence jusqu'à ce que tu me supplies. Se repliant contre le dossier de sa chaise, elle laisse le temps s'écouler, ignorant le manque qui la ronge, les envies de trêve qui la traverse sans l'atteindre. Elle attend, elle patiente en se délectant bien trop de le faire languir. Tu la sens monter la colère ? Tu sens son venin parcourir tes veines et tout exploser ? juliette, montre toi, putain. j'sais bien que tu laisserais pas ton toutou sans surveillance. Son cri résonne jusqu'à elle, déversant la haine sous la peau. Elle lambine, prend le temps d'observer son reflet dans le miroir à pieds de sa chambre, vérifiant le moindre pli qui pourrait déranger sa tenue avant de dévaler la distance d'un pas assez lent pour appuyer un peu plus sur le calme fragile qui habite son frère. L'arrivée au salon est faite dans le silence, Valentin tournant son regard vers elle, questionnant silencieusement, comme par peur du danger qui lui pend au nez. "Je n'ai pas pu l'empêcher d'entrer." Peu étonnant. Personne n'empêche Ismaël d'entrer où que ce soit. Elle ne lui offre qu'un haussement d'épaules, posant enfin les yeux sur la moitié d'elle-même qui souffle sa nuée grise avec son trop plein d'arrogance, scrutant ses traits qu'elle a tenté d'effacer le temps de trois semaines d'éternité. "Tu te crois chez toi ?" Sa voix n'est qu'une cavalcade de givre, un ton doucereux sur un lit d'épines. "On a rien à se dire. Dégage d'ici." C'est moi qui déciderait le moment où on cessera de se faire la guerre. Je t'écorcherais de l'intérieur jusqu'à ce que tu cèdes.
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Message Sujet: Re: brouillard. (juliette)   brouillard. (juliette) Empty Sam 13 Avr - 9:24

les secondes sont interminables.
tu sais qu'elle ne tardera pas à faire son apparition, elle peut bien disparaître trois semaines, demander à ses sujets de mentir pour elle, juliette ne résiste pas à ta présence. elle voudra te chasser de son territoire, très certainement. elle voudra te faire payer ton affront, celui de ne pas respecter ses règles. car depuis l'enfance, il n'y a qu'elle qui dispose de l’entièreté des pouvoirs. personne n'a son mot à dire, pas même toi, encore moins toi. finalement elle fait son apparition, tirée à quatre épingles comme toujours. je n'ai pas pu l'empêcher d'entrer. tu ricanes lorsque le fiancé rend des comptes. c'est pas comme si tu t'étais démené... que tu siffles avant de recracher de nouveaux volutes de fumée dans l'air ambiant. les pieds sur la table basse à présent, tes yeux clairs se perdent sur ta soeur puis se plongent dans son regard quand elle t'offre enfin son attention. tu te crois chez toi ? on a rien à se dire. dégage d'ici. elle ne veut pas te faciliter la tâche, comme tu l'avais prévu, à peine arrivé qu'elle veut déjà te foutre à la porte mais t'as le cul ancré au fauteil, bien décidé à ne pas repartir d'ici avant que vous n'ayez eu une conversation. comment tu fais ? comme t'y arrives ? trois semaines, à jouer les mortes, à me faire languir, trois semaines à me punir pour une raison qui m'est encore inconnue. je crois que si, justement. que tu réponds, attrapant ta bière pour la boire à grosse gorgée, c'est vers son fiancé que tu te tournes à présent t'as rien de plus ... j'sais pas, quelque chose de meilleur ? t'arques un sourcil, s'il obéit au doigt et à l'oeil de ta soeur, il sera bien en mesure d'en faire de même avec toi, non ? tu n'écoutes pas réellement sa réponse, ton attention entière apporté à celle qui te fait défaut depuis des jours. maman a gobé tes conneries, elle te pense quelque part entre la france et l'italie... en même temps, maman gobe tout... que tu commences, tes sourcils se froncent, tu te redresses juste un peu, écrasant ce qu'il reste de ta clope dans un cendrier de fortune. mais j'suis pas aussi stupide qu'elle. que tu te sens obligé d'appuyer sur ce point là, qu'elle n'oublie pas à qui elle à faire. toi et moi, on a été taillé dans le même bois. qu'est-ce que tu as cru ? ... que me filtrer pendant trois semaines ça allait me faire annuler le mariage ? il est bien là, non ? le sujet de discorde. ce n'est que cette maudite raison qui la pousse à agir comme une enfant capricieuse, tu ne vois pas autre chose. tu t'enfonces un nouvelle fois contre le dossier, glissant une nouvelle cigarette entre tes lèvres. si tu veux qu'on se batte, je t'en prie, assied toi, j'crois que je suis prêt.
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Message Sujet: Re: brouillard. (juliette)   brouillard. (juliette) Empty Ven 19 Avr - 16:11

La seule vision de son frère dans les parages suffit à réveiller les plaies ouvertes et béantes qu'il a laissé en elle avec l'annonce de son désastre. Des semaines qu'elle refuse d'appeler ça autrement. C'est l'ouverture au chaos, une fêlure de plus créer par un coup de poing silencieux. Pourtant, ce n'est pas le premier. Ils en sont trop souvent venus aux mains, s'aimant toujours trop mal et dans une violence corrosive, asphyxiant le monde de leurs présences et de leurs éclats brutaux. ça partait parfois de rien, d'une parole de travers, d'un regard trop insistant, d'un soupir mal avalé et ils s'éclataient en pleine face, dégoupillant sans prévenir. C'est malade de frustration qu'elle lui fait face, le corps pourtant détendu à l'excès, les muscles déliés pour s'entourer d'une aura de sérénité illusoire quand sa langue dénude le tout en quelques mots, arrachant le voile de calme qui n'aura tenu qu'une seconde. je crois que si, justement. Juliette l'observe en silence s'abreuver alors que l'ivresse doit déjà l'enlacer de la meilleure des façons. Je sens comme tu tangues, comme tu chavires. J'espère que je t'ai fait mal. Que c'est insoutenable. t'as rien de plus ... j'sais pas, quelque chose de meilleur ? Valentin lui jette un coup d'oeil comme pour demander son approbation mais il abdique quand Juliette ne le regarde toujours pas, trop occupée à fusiller son frère de ses yeux de givres dans lesquelles il finit par replonger, insufflant un nouveau souffle de tension en elle. maman a gobé tes conneries, elle te pense quelque part entre la france et l'italie... en même temps, maman gobe tout... ça ne la fait même pas sourire, entendant l'agitation de Valentin dans la cuisine non loin de là, sûrement trop occupé à chercher son meilleur alcool. mais j'suis pas aussi stupide qu'elle. "Tu crois ?" qu'elle recrache ses lèvres plissées en une moue acide. Alors pourquoi tu fuis tout droit vers l'un des plus merveilleux piège de l'univers ? Pourquoi tu fonces entre ses cuisses offertes et son joli sourire de fée ? Pourquoi tu joues les faibles à ployer le genou contre une illusion ? Ses interrogations ne sont que des grains de sables dans la mécanique de son esprit, parmi tant d'autres qui lui glissent dessus pour ne rien atteindre de plus que le gouffre formé dans sa poitrine. qu'est-ce que tu as cru ? ... que me filtrer pendant trois semaines ça allait me faire annuler le mariage ? Seul un battement de paupières témoigne du trouble qui l'habite brutalement sous le coup de massue du mot interdit. Elle s'avance alors que Valentin ressort avec une bouteille au contenant ambré, la déposant aux côtés d'un verre vide tout près de son frère. Ce sont ses mains qui se chargent d'ouvrir la flasque, de laisser glisser l'alcool de sa bouche de verre entrouvertes alors que la sienne en fait de même "Ton mariage m'importe peu Ismaël. Et puis, tout doux, vous n'en êtes qu'aux fiançailles." Doucereuse jusque dans les moindres détails, ses doigts refermant la bouteille avec une vive dextérité, elle lui garde un instant le verre entre ses doigts avant de le lui tendre, leurs jumelles opalines se croisant à nouveau "à moins que là encore tu aies brûlé les étapes." Regarde toi, courant à vive allure vers ta nymphe au joli nom de jardin paradisiaque, léchant la moindre ses paroles, buvant sa présence sous mes yeux. Tu ne me vois plus, c'est ça ? Tu ne me regarderas plus, pas vrai ? Mais c'est moi qui t'ai aimé en première, moi qui t'ai toujours vu comme la plus belle merveille du monde, comme mon plus beau fléau. Et elle alors ? Comment elle te voit ? Et toi alors ? Comment tu la vois ? Toute prête à lui abandonner le verre c'est d'un seul coup qu'elle lui vide le contenu dessus, se fichant de ses réactions, de son acte de gamine versatile. "Juliette !" Valentin panique quand elle n'est qu'un calme effrayant "Tu as de la chance que je n'ai pas un briquet près de moi." Sinon je t'aurais foutu le feu volontiers, j'aurais enflammé la moindre parcelle de ta peau pour t'entendre hurler tes excuses. Dans un fracas renversant, elle repose le verre, lorgnant toujours son frère avec la haine qu'elle a mis trois semaines à façonner, la sculptant de tous côtés pour qu'elle soit parfaite lorsqu'il reviendrait vers elle. "Alors dis-moi, mon frère, qu'est-ce que tu veux ?" Elle hausse un sourcil, toujours trop exigeante, frôlant toujours une hystérie qu'elle contrôle de moins en moins "Des félicitations ? Des excuses ? Ma bénédiction ?" Mais tu n'auras rien d'autres que mon rejet et peut-être encore un peu de mon silence. A toi de te préparer à manger le plus dur des sols car je suis prête à la plus belle des batailles.
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Message Sujet: Re: brouillard. (juliette)   brouillard. (juliette) Empty Lun 22 Avr - 9:01

l’ignorance a toujours été la meilleure armes des jumeaux Sartier, prétendre face au monde entier qu’ils seraient capable de vivre l’un sans l’autre. l’ignorance leur permet de se mentir à eux même, et bien qu’ils pensent n’en faire souffrir qu’un, ce sont leurs deux cœurs qui ne savent plus se comporter. ismaël a tenu trois semaines avant de forcer le passage, trois semaines de trop durant lesquelles il est passé par tout un tas de stade. en commençant par la lassitude, l’incompréhension, puis très vite la colère s’est mélangée à cette tristesse qu’il n’avouera jamais. ce n’est que parce qu’il ne sait vivre sans elle, qu’il se retrouve sur ce canapé. les jambes croisées, une cigarette à peine entamée entre ses doigts. sa soeur le toise, il maintient le regard. ton mariage m'importe peu ismaël. et puis, tout doux, vous n'en êtes qu'aux fiançailles. il écoute tandis qu’elle lui sert un verre de son alcool préféré, à moins que là encore tu aies brûlé les étapes. il reste silencieux, un fin sourire sur les lèvres, qui devient grimace lorsqu’il sent le liquide ambré couler sur son crâne jusqu’à sa nuque. s’infiltrant sous sa chemise, anéantissant sa cigarette qu’il jette aussitôt sur le sol. il fulmine ismaël, à l’intérieur la rage prend forme et salie ses veines sur son passage. tu as de la chance que je n'ai pas un briquet près de moi. sinon quoi ? tu parles, tu parles, mais tu ne fais rien de concret. son regard est devenu noir, ses pupilles dilatées par la haine qui s’empare de ses neurones et agit comme la pire des drogues. ses doigts passent dans ses cheveux maintenant trempés, il les ramène en arrière dans un geste mille fois répétés. observant du coin de l’œil le spectacle animé par sa soeur. alors dis-moi, mon frère, qu'est-ce que tu veux ? des félicitations ? des excuses ? ma bénédiction ? il ricane à présent, laissant son rire emplir la pièce alors qu’il s’est penché jusqu’à la table basse pour se servir le nectar qu’on lui avait promis. chose faite, il prend le temps de s’allumer une nouvelle clope qui accompagnera à merveille sa dégustation. il se fait violence pour ne pas exploser sur le champ, il garde le contrôle de ses doigts qui se serrent autour du verre alors qu’ils rêvent d’étrangler le cou de sa soeur. il garde le contrôle de sa langue, qui aimerait lui hurler mille insultes. mais son palpitant lui, tambourine comme un forcené, à lui en faire tourner la tête. ta bonniche compte nous observer encore longtemps ?! ... qu’elle nettoie, au moins elle servira à quelque chose. c’est évidemment que Valentin qu’il parle, cet homme objet incapable de bouger sans l’autorisation préalable de sa fiancé. la chemise lui colle à la peau à présent, l’agace mais il se réinstalle confortablement, avale deux gorgée d’un whisky sublime et ancre ses yeux à ceux de juliette j’voudrais comprendre, il arque un sourcil qu’est ce qui te met autant sur les nerfs ? un coup de menton dans sa direction, que je compte me marier, par véritable amour, contrairement à valentin et toi, puisque, nous le savons tous, vous ne ferai que signer un contrat de vente comme un autre. tu n’es qu’une foutue marchandise juliette, pour laquelle notre père obtiendra une sacré plu value. il s’est redressé, juste pour être à sa hauteur et se plonger au fond de ses yeux, c’est ça ? il boit une nouvelle gorgée, valentin n’a pas bougé comme s’il avait peur que la troisième guerre mondiale éclate sous ses yeux. ou c’est parce que t’es plus assez sûre de toi, que t’as la trouille, qu’une autre femme passe avant toi, que tes caprices ne soient plus mon centre d’intérêt favoris les deux peut-être. il tire sur la clope coincé entre le bord du verre et son index, un sourire en coin. il brûle, son coeur s’enflamme au même rythme que son âme, il voudrait la réduire en cendre, elle et son appartement tout entier. elle, et son mec. elle et ses émotions qui lui bouffe la cervelle.
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Message Sujet: Re: brouillard. (juliette)   brouillard. (juliette) Empty Mer 24 Avr - 18:19

Gaminerie achevée, Juliette reste de marbre face au rire qui éclate. L'éclat d'une joie folle, sonnant la première brèche. Regarde, regarde Ismaël comme j'arrive à te faire tanguer en quelques gestes. C'est toute la passion qu'elle peut y mettre qui alimente sa bêtise, trois semaines à compter les heures alimentant son propre silence, à couper net les sorties d'appels dès que son nom s'affichait sur l'écran de son portable, ne lâchant que des Vu à ses messages enragés jusqu'à ce qu'il n'y est plus rien. Ismaël court au début pour ne plus suivre. Trop occupé à baver dans l'autre sens aux pieds d'une Venus n'ayant pas besoin de bras pour l'enfermer dans une étreinte viscéralement mauvaise. Valentin observe Ismaël comme on observe un fou avec la crainte que sa fureur meurtrière ne se retourne contre nous, le corps crispé jusqu'aux tripes, les poings serrés prêt à lancer une attaque bien maigre. Lèvres serrées pour filtrer les insultes qui lui chatouillent la bouche, elle l'observe se resservir, l'ambre imbibant ses vêtements, tâchant même le fauteuil sur lequel il est assis mais Juliette ne voit que ses gestes, tout calculés pour contrôler sa rage, consumant de nouveau ses poumons d'une cigarette rallumé, indifférent au brasier qu'il pourrait créer rien qu'en laissant la mèche d'une flamme sortir de son lit de gaz. Requin prêt à avaler la première proie face à lui pissant rien qu'un peu le sang, c'est vers le plus faible qu'il éclate "ta bonniche compte nous observer encore longtemps ?! ... qu’elle nettoie, au moins elle servira à quelque chose." Valentin entrouvre les lèvres, prêt à répliquer, jetant toujours un coup d'œil vers elle, ne prenant pas le risque de s'immiscer dans une énième querelle dont il a souvent été le témoin. "j’voudrais comprendre, qu'est-ce qui te met autant sur les nerfs ?" Son regard vient sur elle, planté dans le bon axe pour croiser ses prunelles assassines, corrompues à la douleur, se mêlant au plaisir antinomique de le voir et le sentir dans la même pièce qu'elle, cette impression d'éternité depuis leur dernière rencontre lui collant au cœur. "que je compte me marier, par véritable amour, contrairement à valentin et toi, puisque, nous le savons tous, vous ne ferai que signer un contrat de vente comme un autre." Déverse ta rage, vas-y. Je n'attends que ça. "c’est ça ?"  Elle n'hausse qu'un sourcil en réponse à sa question qui ne doit attendre qu'une suite plus violente encore, sortant ses meilleures armes pour la dézinguer de l'intérieur, le laissant se relever, s'avançant vers elle, lui et son parfum d'alcool, lui et son aura carnassière, frôlant son visage de son souffle crachant sa fumée, semblable au soufre des Enfers "ou c’est parce que t’es plus assez sûre de toi, que t’as la trouille," Cette foi, elle relâche un souffle piqué de dédain plus qu'un rire, sourire mal retenu, cachant mal les crocs qu'elle rêve de lui planter dans la peau "les deux peut-être." L'impertinence de son sourire continue d'illuminer son visage au port altier, narguant ses mots d'un ricanement moqueur "Véritable amour Ismaël ? De quoi tu m'parles ? Tu sais aimer depuis quand ?" Sourire souvenir, sourire poussière, il est vite oublié pour la froideur décadente, la glace découverte sous le voile de fumée "Tu réfléchis trop, tu cherches une faille là où il n'y en a pas." Elle baisse rien qu'une seconde les yeux pour les poser sur la cigarette qui continue de cracher ses cendres pour mieux revenir plonger dans les prunelles jumelles des siennes "Il ne t'est pas venu à l'esprit que je n'avais juste plus envie de te voir ?" Horrible Juliette, écorchant son propre myocarde pour mieux faire saigner l'autre moitié. Son regard le méprise, le rejette bien trop fort, forgeant le plus beau des mensonges sous l'enclume de sa voix "J'ai une vie à construire et toi, la tienne. On est restés collés l'un à l'autre assez longtemps, non ? Il est temps d'arrêter." Combien de temps tu vas tenir ? Combien de secondes il reste avant que tu ne t'enflammes sous les étincelles de mes paroles brûlantes ? Combien de temps tu vas arriver à jouer la plus mauvaise des comédies ? "Je ne crains pas ton absence." Mensonge. Joli mensonge. Parfait mensonge. Cruel mensonge.  "Valentin, tu devrais raccompagner mon frère jusqu'à la porte." Le chien hésite, avant de s'avancer, tendant même une main vers son frère, pensant bien faire. Mais Juliette ne voit que lui, tentant de distinguer la moindre fissure laissant filtrer le sifflement d'un vent tempétueux. Montre moi que tu m'aimes encore. Montre moi que tu as besoin de moi. Parce qu'au fond, le doute se cache, tambourinant pour saccager la moindre parcelle de stabilité en elle. Tu m'échappes, ça me tue. Tu m'entends ? ça me tue.

@ismaël sartier  brouillard. (juliette) 3227196488
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Message Sujet: Re: brouillard. (juliette)   brouillard. (juliette) Empty Sam 27 Avr - 11:54

véritable amour ismaël ? de quoi tu m'parles ? tu sais aimer depuis quand ? c'est un vrai coup de poignard en plein dans le cœur qu'elle lui assène, remettant en question son être entier, il ne cille pas ismaël. ses yeux clairs toujours fixés aux siens, il la défi de continuer, qu'elle en dise plus, qu'elle les enfonce encore plus dans cette guerre qui n'aurait jamais du commencer. tu réfléchis trop, tu cherches une faille là où il n'y en a pas. pourtant il est persuadé du contraire, il la sent la fêlure, du bout de son coeur, il la sent sur tout les traits de son visage, dans sa respiration, dans la profondeur de son regard. juliette est de marbre, mais il est le seul à savoir que des sentiments existent sous la surface lisse. l ne t'est pas venu à l'esprit que je n'avais juste plus envie de te voir ? il a le palpitant qui râte un battement, les mâchoires qui se contractent. ah oui ? du jour au lendemain, je n'avais plus le moindre intérêt pour la princesse sartier ? il sait pertinemment que sa question demeurera sans réponse, j'ai une vie à construire et toi, la tienne. on est restés collés l'un à l'autre assez longtemps, non ? il est temps d'arrêter. je ne crains pas ton abscence. elle lui porte le coup fatal, celui qui lui coupe la respiration et fait cesser les pulsations cardiaque, ses dents grincent mais il tente un sourire qui se transforme bien vite en grimace. le souffle lui manque et il ne trouve rien de mieux à faire que tirer un dernier coup sur sa cigarette, puis il termine son verre de whisky d'une traite afin d'y abandonner son mégot. valentin, tu devrais raccompagner mon frère jusqu'à la porte. quand il tourne les yeux vers le dit valentin, ce n'est que pour le fusiller de ses iris flambant, le forçant aussitôt à ranger cette main qu'il venait de dégainer. c'est comme ça que tu veux que les choses se passent ? qu'il demande, faisant tout son possible pour ne pas laisser de place à la colère envahissante. il sent tout le poids de la haine l’oppresser de part en part, coincé dans un étau inconfortable qui pourrait le mener au drame. il n'y a que toi, pour me faire monter en pression aussi rapidement, j'sais que c'est tout ce que tu attends, le point de rupture, le point de non retour, celui où je réduirais en cendre tout ce qui m'entoure. mais je te ferai pas ce cadeau juliette, pas aujourd'hui. ce n'est pas sans mal qu'il prend une grande inspiration, se débarrassant du verre sur la table basse. il passe une main dans ses cheveux encore humide, gratifie sa soeur d'un rictus hypocrite. très bien juliette. très bien. il fait le tour, se débrouille pour ne pas la frôler, il récupère sa veste jetée à la va vite en arrivant, et tout en l'enfilant sur sa chemise mouillée il s'exprime, j'espère que ta vie sera des plus palpitante. mais à voir ce qui t'attends, d'un geste du menton il désigne le fiancé, le dédain l'habille je n'en ai pas le moindre doute. il tourne à ses hôtes, quelques pas avant d'ouvrir la porte qu'il laisse claquer derrière lui.
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