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 chaos. (Sartier Family)

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Message Sujet: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Lun 22 Avr - 12:59

il a un sourire étincelant, et une coupe de champagne entre les doigts quand son portable vibre dans sa poche. il ne s’en soucie pas, ses yeux clairs plongé dans ceux d’une amie de sa mère, une de ses veuves au moral sans cesse en berne. c’est au bar d’un hôtel qu’il l’a croisé, après un rendez-vous d’affaires, c’est elle qui a engagé la conversation, en parlant de son mariage à venir. alors il est resté. son portable vibre une seconde fois, il le sort de sa poche le nom de son père clignote, Louis Sartier, il pose le téléphone sur la table, écran caché. mais ça ne cesse pas, une troisième fois, une quatrième, une cinquième puis le son d’un texto. à la maison, tout de suite. il lit, fronce les sourcils, s’excuses a peine auprès de la femme quand il s’éclipse et compose le numéro de juliette. ouais, c’est quoi ce bordel ? t’as fais quoi, encore ? c’est un message vocal qu’il laisse, rangeant l’appareil dans poche quand il atteint sa Maserati.
en moins de vingt minutes le voilà devant la demeure familiale, il n’est pas le dernier, pas le premier non plus. du jardin il sent l’aura de sa soeur, il pénètre dans la maison, un des domestiques l’escorte jusqu’au salon principal. émile est déjà là, et Ismaël s’approche de lui pour lui claquer une bise rapide suivi d’une accolade habituelle. il se tourne vers sa jumelle, déjà un verre de vin entre les mains, son sourire est crispé et c’est pour faire plaisir à Constance -bizarrement silencieuse- qu’il lui embrasse la joue. Louis est comme un roi, vêtu d’un costume sur mesure impeccable, son cul doré posé sur le fauteuil le plus confortable, ses sourcils froncés ne sont pas s’en rappeler ceux du frère aîné, et le bonsoir qu’il lâche glacerait le sang à n’importe qui. seul ambrose manque à l’appel, Ismaël ne s’en soucie guère et s’affaire déjà au bar, laissant tomber un glaçon de marbre dans un verre en cristal, c’est le même poison que son père qu’il se sert. c’est quoi le problème ? il se tourne observe la scène digne d’un mauvais épisode des feux de l’amour, il sourit en coin, quelqu’un va mourir ? le tu te crois drôle ? du paternel lui fait ravaler son sourire, c’est sur l’accoudoir du fauteuil qui accueille juliette qu’il se pose ismaël. attendent la sentence. le dernier frère pointe enfin le bout de son nez, et constance qui est d’habitude si enjouée n’a toujours pas bronché, avalant son thé coupé au xanax d’un air soucieux. merci de nous faire cadeau de ta présence ambrose, le père serre les dents, n’a pas un regard pour son héritier préféré et tout de suite ismaël s’imagine le pire. qu’est-ce qu’on a fait ? puis monsieur Sartier fait claquer la une d’un magasine sur la table basse d’un bois magnifique, la photo montre quatre héritier Sartier énervés et éméchés, l’aîné tiens ambrose par le col, tandis que les deux autres semblent s’hurler des horreurs aux visages. le texte lui, n’est pas plus glorieux  « les Sartier, déchirement pour un héritage ? » Ismaël ne peut s’empêcher de pouffer de rire en vouant la une du tabloid. il avale une gorgée de whisky et se remémore toute de suite la soirée partie en vrille: mettez quatre Sartier dans une même boîte, secouez le tout, vous obtiendrez un désastre. qui m’explique ?! Ismaël lève les mains, synonyme qu’il n’y ait pour rien, c’est un mensonge évidemment. c’est forcément un montage.... Juliette ne porterait jamais une telle robe, c’est évident, il a du mal à retenir son sourire.
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Lun 22 Avr - 13:56

C'est dans les chantonnements d'une conversation animée avec Madalena qu'elle entend la première sonnerie. Des vibrations suivis d'une mélodie agaçante annonçant l'appel d'un paternel se faisant rare la plupart du temps. Juliette s'interrompt, ravageant un autre être innocent de mots putréfiés, sa langue goûtant encore la fumée amère d'une cancéreuse bien entamée. à la troisième sonnerie, elle décroche, sa voix jusqu'ici cruelle éclatant en une myriade de tonalités douces pour son précieux papa. Mais lui-même ne lui offre qu'une voix atone la sommant de se ramener rapidement à la maison familiale. à peine le temps de répliquer que le bruit d'un appel terminé l'interrompt. Fixant l'écran sans comprendre, elle écrase rapidement sa clope dans le cendrier face à elle, abandonnant Mada à ses démons pour une soirée de plus. Ses lèvres claquées contre sa joue, Juliette s'échappe déjà à l'arrière de son taxi personnel, laissant toujours plus vibrer son téléphone au creux de ses mains quand le nom d'Ismaël y apparait. Qu'est-ce que t'as encore fait pour gâcher ma soirée ?
Dans le plus grand des silences, elle débarque dans une villa trop immense pour n'abriter qu'un couple, sonnant son arrivée de la plus cruelle des façons, ses pas résonnant contre les hauts plafonds, ses yeux s'habituant à nouveau à une nouvelle décoration orchestré par l'ennui de Constance Sartier. La même Constance dont elle croise directement le regard en entrant dans le grand salon. Ses yeux sont des canons pointés sur elle, les balles déjà dans le barillet, faisant ciller Juliette. Sans comprendre, elle salue son père d'un sourire "Père, toujours aussi élégant." "Assieds toi." Le sourire devient un cristal qui se brise alors qu'elle en profite pour se servir un verre de vin, encore un de trop pour user son foie. Embrassant la joue de sa mère, elle ignore le "Tu sens la cigarette." ouvertement réprobateur, ne faisant qu'accentuer le froncement de sourcils de son père. Haïssant le nuage toxique qui plane déjà, elle s'aperçoit enfin de la présence d'Emile qu'elle salut d'un simple hochement de la tête courtois pour finalement déposer son corps dans un des fauteuils. Le vin a un goût de cendre, la tension habitant Louis s'étendant jusqu'à elle pour durcir ses muscles. Je n'ai jamais rien fait de mal. Rien qui te contrarie. Qu'est-ce que tu nous caches ? Ses questions sont vite oubliées, la présence de son jumeau l'oppressant bien avant qu'il ne fasse son apparition. Il se dirige vers Emile puis vers elle qui se raidit sous l'empreinte de ses lèvres contre sa joue. Elle le déteste toujours autant. "c’est quoi le problème ? quelqu'un va mourir ?" Elle aurait pu sourire si elle ne se sentait pas aussi proche de l'agacement. "tu te crois drôle ?" Louis attaque encore, Ismaël décidant de se poser trop près d'elle, pendant que tous attendent l'arrivée du dernier membre de la famille. Ambrose passe enfin la porte, Juliette le lorgnant avec le plus grand mépris et laissant tout le loisir à leur père de claquer enfin la une d'un tabloïd people au centre de la table. Juliette elle-même préfère se taire face à l'image, avalant une gorgée trop lourde de son vin pour noyer le poisson. "qui m’explique ?!" Ismaël enchaîne déjà, son rire n'étant qu'un maquillage bien léger pour casser la glace de la colère paternelle s'étendant sur eux "c’est forcément un montage.... Juliette ne porterait jamais une telle robe, c’est évident." Celle-ci s'empêcher de se tourner vers lui, habitée par le même malaise. Tournant les yeux vers Louis, Juliette ouvre enfin la bouche prenant le relai du mensonge tissé par son frère "Oui et puis Ismaël et Emile sont un peu plus grands que ça, les traits sont flous, ça peut être n'importe qui nous ressemblants un peu. Depuis quand est-ce que tu crois à ce que dise ce genre de torchon ?" Et elle sait qu'elle a merdé quand les yeux de glace de son père se pose sur elle "Vous me prenez pour un idiot ? Est-ce que je vous aurais réunis ici si je n'étais sûr de rien ?" Juliette retient la colère qu'elle sent elle-même remonter dans ses veines, blasée d'avoir à rendre des comptes et de ne pas comprendre le sous-entendus. Cette fois le père se tourne vers les deux plus jeunes, la rage plein les lèvres "Et vous ? Rien à dire ?!" Bien contente d'être momentanément hors de portée de la colère de son père, Juliette s'enfonce un peu plus dans le fond de son fauteuil, sentant déjà la pointe d'un mal de tête lui vriller le crâne. Elle a besoin d'une clope, d'un verre plus gros, de silence, restant spectatrice d'un désastre dont elle voit déjà les formes se dessiner.
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Lun 22 Avr - 15:36


La journée avait commencé sans l’ombre d’un nuage, de ces journées mornes mais productives, où le temps n’appartient qu’à lui. Tout était millimétré et calculé, chaque minutes concourant la précédente détaillant un programme précis et d’une efficacité qui n’était plus à prouver. Une bulle de travail participant au bonheur d’émile, loin des histoires récurrentes de fortunes et autres avaries. Et c’est un peu las que son attention se déporte de son travail vers son téléphone, sonnant une fois de trop en peu de temps. Le prénom de constance brille sur l’écran “tu ferais mieux de rentrer, mon chéri” précédent le message de son père “à la maison, tout de suite.” tous deux portant l’intuition d’un mauvais présage en découlant. Il n’avait pas eu de nouvelles depuis l’anniversaire de Constance, et il s’en portait pour le mieux. L'agacement bouillonnant dans son esprit, émile se résout à abandonner son programme, son script épousant les fluctuations d’une agitation imprévue.
Il est le premier à atteindre la maison des horreurs. Les murs sont trop éloignés les uns des autres, les plafonds trop haut et le luxe affriolant que dégage la maison lui procure un vertige dingue, alimentant le climat angoissant de cette réunion improvisée. C’est vers sa mère qu’il se présente en premier, l’étreignant d’une embrassade peut-être trop chaleureuse pour être réellement sincère “bonjour maman” qu’il chuchote alors qu’elle pose ses lèvres sur sa joue, et une main sur son coeur. Il ne se contente que d’un raclement de gorge adressé à son père en guise de bonjour et se place dans un coin, en dehors du champ de vision de Louis. Les talons de Juliette ne tardent pas à fracasser le silence pesant, l’agrémentant de courbettes exagérées et de piques bien placées. “père, toujours aussi élégant.”  il lève les yeux au ciel, émile, ne prête aucune attention à la maigre tentative de politesse de juliette et respire enfin à l’arrivée d’ismaël. Il lui adresse un sourire, certainement le seul sincère qu’il accordera aujourd’hui avant de l’étreindre à son tour. "c’est quoi le problème ? quelqu'un va mourir ?" "tu te crois drôle ?" La mascarade familiale se déroule sous ses yeux attentifs, mais dénués de toute curiosité. La discussion reste superficielle jusqu'à l’arrivée d’Ambrose salué comme un messi attendu.
Tout se déroule trop vite. La une d’un tabloïd lancée sur une table, le ”qui m’explique ?!” énervé de Louis, ses frères et sa soeur de dédouanant de toutes responsabilités. Ismaël ouvre la danse "c’est forcément un montage.... juliette ne porterait jamais une telle robe, c’est évident." suivit de près par juliette qui calque son comportement sur son jumeau "oui et puis ismaël et emile sont un peu plus grands que ça, les traits sont flous, ça peut être n'importe qui nous ressemblants un peu. depuis quand est-ce que tu crois à ce que dise ce genre de torchon ?" Il ne peut réprimander un sourire, émile. C’est bien là, sur la une de ce journal que brille la splendeur familiale. L’une des premières images sans filtres à paraître publiquement. Représentation tangible et palpable de leurs nécroses familiale. S’ils avaient gratter un peu plus, les journalistes auraient certainement pu y découvrir dans quel état de pourriture se trouvent être leurs relations. Son regard se balade sur chacune des têtes de la famille, retient son souffle face à un "et vous ? rien à dire ?!" assassin et après un rapide coup d’oeil à Ambrose, c’est avec un haussement d’épaule que tu rentres dans l’arène. “Tu devrais être content, on te fait de la publicité gratuite.” Emile aperçoit Constance se raidir, trop droite sur ses pieds, presque maladroite dans ce rôle taillé sur-mesure qui lui sied à souhait. Elle ne semble ni surprise, ni troublée par la présence de ses quatre enfants réunis. Réunion familiale qu’ils n'entendaient, consciences déchirées par le pouvoir et altérations. “C’est peut-être pas le public que tu vises, mais c'est de l'argent économisé, même si c'est pas une notion qui rentre dans notre vocabulaire. Au moins on ne parle pas de la robe trop courte de Juliette ou des mauvais goûts d’Ambrose.” Emile, qui se montre à son habitude insolent envers ses parents, notamment son père en colère, reste étrangement calme. Mais son mépris cinglant trahit ses mots. “J’comprends pas trop, c’est quoi le problème ?”. Le problème c’est qu’on lance la nouvelle branche de la compagnie et que vous salissez notre nom avec vos histoires qui n’intéressent personne. il s’éclaircit la gorge et joint ses mains Lequel est à l’origine de ce scandal? Constance couine un petit Louis qui l’ignore d’un mouvement de main. Le voilà le problème. Le timing.
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Lun 22 Avr - 15:53

c'est une sonnerie qui le sort de son sommeil. ambrose, prince de la nuit se retrouve à présent face au matin et à son soleil qui vient déjà lui brûler la rétine même à travers ses yeux fermés. y'a un corps chaud qui se presse contre lui, le priant silencieusement de faire taire le vacarme causé par son téléphone, alors qu'une autre tête vient se glisser dans son cou pour fuir à son tour la lumière trop insistante du soleil. prince qu'il est, voilà qu'il execute les demandes des deux demoiselles qui ont partagé sa nuit et sans même faire attention au nom de celui qui a osé troublé son sommeil, voilà qu'il éteint l'instrument de torture avant de se relever quelque peu. un rapide coup d'oeil à la pièce donne un état des lieux chaotique. des vêtements partout, des bouteilles de champagne qui jonchent le sol, des miroirs salis par une mystérieuse poudre blanche et voilà que sans un souvenir, ambrose a une idée très claire de sa nuit passée. la débauche encore et encore pour celui qui vient tout juste de sortir de désintox, les tabloïds se feraient un plaisir de titré cela s'ils avaient l'occasion de connaître la double vie menée par le véritable prince héritier. y'a un léger sourire qui se dessine sur ses lèvres à cette pensée, mais un sourire qui disparaît bien vite quand il pose le regard sur le nom qui apparaît une nouvelel fois sur son téléphone. le roi a appelé et ambrose sait que ce n'est pas le meilleur des présages.
un roi n'est jamais en retard, ce sont les autres qui sont avance. mais aujourd'hui ambrose n'est pas roi, il est prince qui se fait tout petit quand il entre dans l'immense salon réunissant déjà le reste de sa famille. père je ... des excuses bien préparées disparaissent alors que son père serre les dents, merci de nous faire cadeau de ta présence ambrose. si même lui reçoit un tel accueil alors les choses vont mal. il s'avance tout de même vers sa mère et vient lui déposer un chaleureux baiser sur le front alors qu'elle vient lui caresser la joue. pas aujourd'hui chéri. aujourd'hui son simple sourire ne passera pas, aujourd'hui même lui est en danger. sans un regard pour ses aînés ou bien même pour le benjamin de la famille, il vient s'appuyer contre un des murs du salon, sa chemise beaucoup trop ouverte pour une réunion de crise. parce que c'est ce que c'est, quand le magazine vient claquer la table du salon, même ambrose ferme les yeux, dépité et nerveux. il écoute les jumeaux tenté de se sortir d'affaire, mais jamais il n'a assisté à plus pathétique spectacle, évidemment que le paternel ne marche pas dans leur combine et puis soudain la voix de son père se fait glacante alors qu'il s'adresse à lui ainsi qu'à émile. voyons père, il ne s'agit que d'une querelle entre frères et soeur, cette histoire sera oubliée dans moins de deux jours. il les connaît ambrose, les journalistes, les tabloïds, il leur fait face tous les jours quand il couche avec des starlettes de télévision, des filles d'hommes politiques et autre chanteuse à la mode, il sait que cela ne remettra jamais en cause la réputation de cette famille, même s'il est vrai que cela ne va pas aider à l'élever. en réalité si ismaël savait se comporter en société, cela ne serait jamais arrivé. on sait tous qui est le délinquant incapable ici. et comme ça les bras croisés, voilà qu'il défie son grand frère du regard, un sourire au coin. chaos certain, désastre annoncé.
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Mar 23 Avr - 10:39

il sait pertinemment que ses mensonges ne le sortiront pas d’affaires, le cherche-t-il seulement ? les jumeaux ont toujours été bon pour faire tourner leurs parents en bourriques quand ils étaient enfants, malgré les années qui défilent, rien ne semble avoir changé. juliette se fond dans le mensonge de sa moitié, ses mots glissent avec un naturel déconcertant et quand elle questionne son père ismaël ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil. c’est vrai ça, depuis quand de telles idioties t’importent ? il n’a même pas droit à un regard que la haine du père s’est échappée jusqu’aux plus jeunes, sa voix est forte, il n’apprécie toujours pas que vous le preniez pour un idiot. ses yeux clairs se sont tournés vers emile qui ne cille pas devant les attaques glaciales. tu devrais être content, on te fait de la publicité gratuite. ismaël noie son rire dans une gorgée de whisky sans lâcher le benjamin du regard, l’aplomb avec lequel il parle a leur père le fait sourire plus que de raison, mais il se garde bien de le montrer à quiconque, le dissimulant à merveille derrière son verre. voyons père, il ne s'agit que d'une querelle entre frères et soeur, cette histoire sera oubliée dans moins de deux jours. quand ambrose ouvre la bouche, ismaël ne s’y intéresse même pas, ses iris divaguant de sa mère coincée à son père aux mâchoires contractées. je comprends pas trop, c’est quoi le problème ? Le problème c’est qu’on lance la nouvelle branche de la compagnie et que vous salissez notre nom avec vos histoires qui n’intéressent personne. il a un coup d’œil pour sa soeur maintenant, un soupire s’échappe de ses lèvres, le réel problème est enfin mis sur le tapis, les dorures Sartier risqueraient de s’émailler sous quelques clichés. Lequel est à l’origine de ce scandale ? même en fouillant dans sa mémoire, il n’arrive pas à mettre une tête, ni une circonstance sur l’origine même du l’altercation familiale, ils le savent bien, qu’ils ne devraient pas passer une soirée tout les quatre, que les choses prennent des proportions démesurées quand l’alcool coule à flot, que la testostérone et les drogues s’en mêlent. il ouvre la bouche ismaël, prêt à formuler une réponse mais son frère lui coupe l’herbe sous le pied en réalité si ismaël savait se comporter en société, cela ne serait jamais arrivé. on sait tous qui est le délinquant incapable ici. il tourne lentement le visage vers lui, le toise avec l’envie immédiate de lui faire dégueuler ses dents, le corps entier d’ismaël se tend, ses doigts se crispent sur le cristal. son regard vrille et s’il avait bu trois verres de plus, il serait déjà debout son poing à quelques centimètres de la mâchoire de celui qu’il traite intérieurement de connard. mais il ne bouge pas ismaël, il lâche un rire, un ricanement tout plus. ça me touche, vraiment. surtout lorsque ça sort de ta bouche de toxico, qu’il lâche avant d’avaler une gorgée, c’est quand tu sors autant de merde, que j’suis heureux d’être sortie de taule, juste pour avoir le plaisir d’y retourner après t’avoir régler ton compte, il détourne le regard, c’est son père qui a son attention vous allez continuer combien de temps, ce petit jeu ? à en voir votre comportement, j’suis certain qu’aucun de vous deux n’a assez entre les jambes pour s’en vanter, il ricane de nouveau ismaël, j’sais pas lequel des deux j’vais tuer en premier, qu’il murmure entre ses dents serrés, seulement sa soeur serait en mesure de l’entendre alors qu’il sourit par convenance.
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Mar 23 Avr - 13:48


"J’comprends pas trop, c’est quoi le problème ?" Ses yeux atteignent Emile sans qu'il ne la regarde, digérant en silence sa précédente pique trop peur subtil. Son attention est totalement avalée par la colère d'un paternel visiblement lasse de leurs éclats, habité par ce même démon de colère qu'elle lui a toujours vu et qui, au fond, possède tous les rejetons Sartier dans la pièce. Ils sont tous des chérubins démoniaques, eux-mêmes enfantés par des êtres cauchemardesques. Même sa mère, si belle et gracieuse touillant son thé aromatisé, recèle de la même malice vicieuse. "Le problème c’est qu’on lance la nouvelle branche de la compagnie et que vous salissez notre nom avec vos histoires qui n’intéressent personne." Le voile tombe enfin, laissant émerger toute la partie cachée de cette étrange réunion. Tout en trempant ses lèvres dans un vin amer, elle croise le regard de son jumeau, noyant le sourire naissant contre le bord de son verre. Tout est là, exposé à leurs yeux curieux, leur père angoissant seulement de son image à lui, de la potentielle tâche que pourrait créer l'une de ses progénitures infernales. "Lequel est à l’origine de ce scandal?" Juliette décroche ses yeux d'Ismaël pour retomber sur le visage tendu de Louis qui fulmine sans chercher à le cacher. Fouillant sa mémoire, elle ne saurait pas dire elle-même d'où est partie la querelle, quel premier verre a volé, quelles lèvres ont laissées filtrer la première insulte et finalement, qui a agrippé qui pour entrer dans le bain des hostilités ? "en réalité si ismaël savait se comporter en société, cela ne serait jamais arrivé. on sait tous qui est le délinquant incapable ici." Ses doigts autour de son verre se resserrent brutalement, détournant les yeux vers Ambrose, si fier, aussi beau que tous les Sartier de la pièce malgré ses airs d'ailleurs, le venin aux lèvres. Juliette laisse échapper un rire silencieux, aucunement amusée, retenant l'impulsion de se relever pour poursuivre la mascarade affichée sur la une du magazine qui les narguent tous. "c’est quand tu sors autant de merde, que j’suis heureux d’être sortie de taule, juste pour avoir le plaisir d’y retourner après t’avoir régler ton compte." C'est la tension qui habite son frère qui fait redescendre la sienne et malgré toute la haine qu'elle cultive encore contre lui, sa colère se métamorphose en angoisse de le voir éclater face aux yeux de leur père, donnant une raison à leur frère d'encore et encore mettre sur Ismaël la couronne du plus mauvais. C'est dans une caresse toute discrète qu'elle pose sa main sur son bras, pressant la peau comme pour le retenir d'intervenir physiquement. "j’sais pas lequel des deux j’vais tuer en premier." Juliette secoue brièvement la tête, le regardant assez longtemps pour faire passer son message avant de se tourner vers son père, le soleil d'un sourire illuminant son visage "On a toujours fait parler de nous Papa. Ce n'est rien de nouveau, rien qu'un léger accrochage que les journalistes ont décidés d'exhiber en grand drame. Rien de grave." Et elle insiste Juliette, de nouveau la cible des opales d'enfers de son géniteur "C'est toi qui a lancé tout ça ?" Le ton accusateur crispe son être entier, peu habituée à devenir celle sur qui l'on crache "Tu m'en crois capable ?" Sa voix n'est qu'un filet tremblant et orageux que le paternel arrive à entendre, se relevant, plongeant ses mains dans les poches d'un costard hors de prix, ses yeux sondant chaque visages dans la pièce "Je ne sais pas. à vrai dire, je pencherais plus pour l'un de vous deux." Et ses doigts oscillent entre Ismaël et Emile pour s'arrêter sur ce dernier "Tu passes ton temps à tenter d'attirer l'attention, tu as peut-être cru bon de jouer au con cette fois-ci." Et même Juliette se met à détester le regard mauvais que lui lance Louis, resserrant trop fort sa prise sur le bras de son frère qu'elle tient toujours pour finalement le relâcher, reprenant un peu de sa superbe "Mais qui dit que ce n'est pas Ambrose ? Il a toutes les raisons de vouloir attirer l'attention lui aussi." La balle est renvoyée, visant clairement l'orgueil trop énorme d'un frère dont elle digère mal les mots.

@emile sartier @ambrose sartier @ismaël sartier
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Mar 23 Avr - 23:00


Emile se tient toujours dans son coin. Il demeure imperturbable, et à regarder d’un peu plus près le drôle d’air déformant la commissure de ses lèvres, il s’amuse de la pièce se déroulant sous ses yeux. Il pourrait la scénariser, ou bien la comparer à un film. N’importe lequel mais tout le monde y trouverait sa place, du père acerbe et corrompu, à la haine bouillonnante dans les veines de ses frères et à la perfection simulée de sa soeur. Dans sa mémoire, cette histoire de bar et d’échauffourées ne se reforme pas. Elle semble à la fois absolument vraie et absolument fausse, mettant un peu plus en doutes les justifications braillées de part et d’autre. Chose à laquelle Ambrose n’échappe pas, retournant un peu plus la situation à son avantage, se régalant à chaque mot, et provoquant un agacement qu’aucun de vous n’arrive à cacher.  ”en réalité si ismaël savait se comporter en société, cela ne serait jamais arrivé. on sait tous qui est le délinquant incapable ici.” ses accusations arrivent encore à surprendre le benjamin sartier quand bien même il les attendait. trop facile le corps d’émile se raidit aux accusations d'Ambrose, à l’image de celui d’ismaël, prêt à riposter par autre chose que des paroles. Sa réplique est teintée d'une haine patiente mais sur le point d’exploser "c’est quand tu sors autant de merde, que j’suis heureux d’être sortie de taule, juste pour avoir le plaisir d’y retourner après t’avoir régler ton compte." et c’est juliette qui le calme, lorsqu'émile semble hors de portée des piques, des crises et des disputes. "on a toujours fait parler de nous papa. ce n'est rien de nouveau, rien qu'un léger accrochage que les journalistes ont décidés d'exhiber en grand drame. rien de grave." et elle a raison. Les scandales ayant manqué d'entâcher l'arrogance de leur nom n'ont pas manqué, mais ils ont toujours été avorté. Emile détaille, admiratif, avec quelle grande minutie juliette choisie d’enfiler son masque de fille parfaite. Elle feint une agilité dingue trahie par sa main encore crispée autour de verre. Elle use et abuse de ses charmes retardant un peu plus le désastre de sa tentative, et reportant l’attention de Louis sur ses deux derniers enfants. "je ne sais pas. à vrai dire, je pencherais plus pour l'un de vous deux."  Le contraire aurait étonné émile. Cela faisait bien trop longtemps qu’il n’avait pas fait exploser sa colère contre les deux seuls qui osent réellement lui tenir tête. "tu passes ton temps à tenter d'attirer l'attention, tu as peut-être cru bon de jouer au con cette fois-ci." et ce sont les mots de trop, d'un benjamin encore mit à l'écart perdant patience. Tu recommences ? Tu nous as réunis pour élire le gosse du mois sur lequel tu vas te défouler ? Ses yeux se braquent vers une mère depuis trop longtemps silencieuse. Et tu dis toujours rien toi? c'est la colère qui parle, et il n’a pas le temps de s’arrêter sur les grands yeux ronds de Constance que juliette repart à la charge. "mais qui dit que ce n'est pas ambrose ? il a toutes les raisons de vouloir attirer l'attention lui aussi." Des cris masqués par des sourires de façades, aux doigts faisant tinter leur agacement contre les verres en cristal qui s’avalent trop vite, il ne se laisse pas berner émile, toujours prêt à détecter l’euphémisme ou bien l’hypocrisie dont peuvent jouer ses frères et sa soeur. Famille déchirée, occupée à se renvoyer la faute, à chercher le coupable parfait ou un nom à balancer. Des clans se dessinent. Les deux jumeaux contre Ambrose. Ismaël et émile contre le père et Ambrose contre ses frères et soeur. Pourtant, une solution commence à se dessiner et apparaît comme une brillante idée. Il pourrait se dénoncer, Émile. Ca a toujours lui le problème. Lui provoquant tous les malheurs de la famille. Encore et toujours lui. Mais trop énervé pour sauver la mise, il enchaîne, positionnant ses pions face à leur père. “Et puis c’est sur que t’es tellement un modèle pour tes enfants pour ce qui est de la retenue, de l’image et du self-control.” Si un regard pouvait tuer, émile serait déjà sous terre. “Vous n’êtes bon à rien. Vous dilapidez la fortune de l’Empire que j’ai créé et vous trouvez encore le culot de venir me mentir et me tenir tête ?” qu’il persifle entre ses dents, mais la réaction d’émile ne se fait pas attendre. “On a avec nous le père de l’année les gars. Tu veux une médaille ? En or bien entendu, ça jurerait trop avec ta panoplie de parfait connard sinon.” et comme un dernier appel à l'aide, émile se tourne vers sa mère et ismaël.
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Jeu 25 Avr - 21:34

il adore ça ambrose, la tension qu'il sent reigner dans la pièce, ismaël qui sert les dents, son pères qui fait grincer les siennes et sa mère qui semble sur une toute autre planète, presque aussi défoncée que ce qu'il est habituellement. il aime leurs joutes verbales et les coups qu'ils se rendent. ambrose face aux autres, comme d'habitude, comme toujours. il est là à sourire aux menaces de son frère, alors il se dirige vers le bar attrape une bouteille de whisky qui doit valoir deux fois le prix de la maison et se serre copieusement toujours un sourire aux lèvres. je t'en prie ismaël, cède à tes pulsions. le plus grand cadeau que je puisse faire à cette famille est de renvoyer la vermine que tu es à sa juste place. il porte le liquide ambré à sa bouche et laisse son armertume lui brûelr la gorge, rien de mieux comme première boisson au réveil. il se balade comme s'il était chez lui ambrose, vaguant de tableau en tableau, redécouvrant les chefs d'oeuvre qui ornent les murs de la maison, pas le moins du monde affecté par la haine qui est entrain de déchirer sa famille. il s'en fiche ambrose, il les enterrera tous, du moins dès qu'il sera décidé à rester sobre plus d'une demie journée. au loin il peut entendre la voix acusatrice de sa soeur. julette chérie. toujours prête à défendre ton foutu jumeau hein. il se retourne, le sourire carnassier qu'il offre à ceux qu'il envoie dans son lit ou dehors avec un claquement de doigts, celui qui dit, je suis le roi de ce monde et tu ne peux rien contre cela et il se rapproche ambrose. à pas de loup, il réduit la distance entre lui et sa soeur, comme elle le connaît si bien. chérie, je n'ai pas besoin de quelque chose d'aussi pitoyable pour attirer l'attention, je veux dire, regarde moi. il est beau ambrose, il le sait, c'est un don chez les sartier, dieu les a dôté du pouvoir de séduction, de la beauté céleste et ambrose est certainement celui qui en est le plus fier. cet empire sera un jour le mien, il n'est pas dans mon intérêt de créer toutes ces histoires. il le sait ambrose, que ça va faire serrer les poings, que juliette rêve du trône peut-être autant que lui, mais elle est une femme et voir qu'elle ne peut rien faire face à cette condition est le plus grand des délices pour ambrose. alors il porte de nouveau son verre à ses lèvres, ses yeux plongés dans ceux de sa grande soeur quand émile prend la parole. il en a du cran le petit, on peut pas lui enlever ça et puis y'a son père qui se lève pour s'approcher de son petit frère et la tension qui est sur le point d'exploser tout comme la colère du paternel. alors il se retourne ambrose, parce qu'il a beau trouver le petit discours d'émile des plus pathétiques il n'a pas envie de voir son petit frère se faire refaire le portrait par leur père. emile, le parfait connard ici c'est moi. surveille ton langage mon garçon, n'oublie pas ce que cet homme t'as offert. un nom de famille déjà, parce qu'après tout, même s'ils se détestent, même s'ils s'entretuent, ils restent des sartier et c'est là, la plus grande distinction qui soit.
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Message Sujet: Re: chaos. (Sartier Family)   chaos. (Sartier Family) Empty Sam 27 Avr - 9:21

je t'en prie ismaël, cède à tes pulsions. le plus grand cadeau que je puisse faire à cette famille est de renvoyer la vermine que tu es à sa juste place. jamais tu la fermes ? c'est par son toucher que juliette lui demande de garder son calme, et il s'y tient ismaël, fronçant les sourcils et grinçant des dents sans lâcher cette stupide scène des yeux. comme si un script les obligés à réagir tour à tour sans réellement s'écouter, se relançant une balle enflammée qui finira peut-être par exploser entre les mains de constance à jamais silencieuse. c'est elle qu'il fixe ismaël, ses yeux clairs cherchant les siens qu'elle tente de noyer vaguement dans sa tasse de thé déjà vide. il la voit, elle aussi serrer les mâchoires, s'enfermant dans un mutisme ordonné silencieusement par un mari hors de lui. la jumelle tente une nouvelle sortie, se fait tout de suite alpaguer par le père, c'est toi qui a lancé tout ça ? surpris, il arque un sourcil tournant son visage vers louis, depuis quand s'en prend-t-il à sa seule et unique fille. tu m'en crois capable ? il pourrait commencer à prendre les paris, chercher quelle tête explosera en premier, c'est monsieur sartier qui lance les pronostics. persuadé dans son fort intérieur que les coupables ne sont autres que ses deux incapables de fils, ismaël et emile qu'il pointe tour à tour d'une main accusatrice. l’aîné ricane, mais qui dit que ce n'est pas ambrose ? il a toutes les raisons de vouloir attirer l'attention lui aussi. la supposition l’intéresse, et une nouvelle fois il tente de se remémorer les événements, en vain. chérie, je n'ai pas besoin de quelque chose d'aussi pitoyable pour attirer l'attention, je veux dire, regarde moi. la voix de la raison, n'est-ce pas, qu'il marmonne en avalant une nouvelle gorgée de whisky, le poison de tout sartier qui se respectent. Et puis c’est sur que t’es tellement un modèle pour tes enfants pour ce qui est de la retenue, de l’image et du self-control. quand emile prend la parole, le cerveau d'ismaël se met tout de suite en alerte, c'est sur son père qu'il jette un premier regard noir, Vous n’êtes bon à rien. Vous dilapidez la fortune de l’Empire que j’ai créé et vous trouvez encore le culot de venir me mentir et me tenir tête ? On a avec nous le père de l’année les gars. Tu veux une médaille ? En or bien entendu, ça jurerait trop avec ta panoplie de parfait connard sinon. il voudrait rire ismaël, à gorge déployée, mais la vérité c'est que l'inquiétude lui cisaille les entrailles, il voit le feu traverser les iris de leur père, ce même feu qui brûle au fond de lui à chaque seconde. aussi bizarre que cela puisse parraitre, c'est ambrose qui fait barrage entre le fils et le père. emile, le parfait connard ici c'est moi. surveille ton langage mon garçon, n'oublie pas ce que cet homme t'as offert. il ne parvient pas à savoir exactement ce qui s'est passé, entre les mots de leur frère et le moment où louis tenait emile par le col de sa chemise, mais les faits sont là et ismaël s'est redressé d'un bon, son verre prisonnier entre ses doigts. tu te prends pour qui ? qu'il siffle, ça y est, t'as enfin été doté d'une paire de couille ? tu te prends pour un homme c'est ça ?! et les paumes du père s'abatte sur le torse du benjamin de la famille, les connexions du cerveau de louis sartier ne se font plus et pour la première fois, c'est face à des témoins qu'il révèle la rage qui l'habite. vas-y, montre à tout le monde quel grand garçon tu es devenu, il bout ismaël, il joue avec la solidité de ses nerfs quand il s'approche les mains en avant pour calmer les troupes. c'est bon papa, lâche le. il demande, tente de ne pas ordonner, ce n'est pas si dramatique louis, que constance articule, d'une voix tremblante. lâche-le, bon sang ! il se crispe quand son père n'écoute rien.
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