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 give me a sin. ((ezra))

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Message Sujet: give me a sin. ((ezra))   give me a sin. ((ezra)) Empty Jeu 11 Avr - 14:50



✻✻✻
(( give me my sin, again ))
w/@ezra whistler
Cette soirée, c’était la soirée la plus attendue de l’année et cette année, c’était leur sororité qui avait été choisie pour l’accueillir et l’organiser. La plus grande soirée de l’année. La soirée d’inauguration des greeks olympique. Une tradition que chaque confrérie de l’université entend suivre comme chaque année. Un évènement que tout le monde attend avec l’impatience d’un enfant depuis des mois, que personne pour rien au monde ne souhaite manquer. Auquel toutes sororités et fraternités confondus mettent un point d’honneur à participer. En l’honneur du quarantième anniversaire de l’évènement, à l’unanimité, sa sororité avait décidé d’en faire une soirée déguisée. D’ange, de démon, de déesse, de dieu et tout ce qui s’en rapproche, bien évidemment. L’univers biblique, la mythologie grecque. Au dehors de la chambre d’une de ses sœurs, elle pouvait entendre le brouhaha de la foule. A travers les pulsations des murs, elle pouvait sentir la musique battre de son plein. Un petit sourire au coin de son visage angélique, fière d’elle-même si, à aucun moment, elle n’a douté de ses capacités improvisées d’ingénierie du son. Chaque amplificateur disposé à des endroits stratégique, régler de manières à optimiser le son. Et ça, qu’ils soient près de la maison ou encore à l’autre bout du vaste jardin. Comme toujours, elle n’a su rien laisser au hasard. Et c’est bien la raison pour laquelle on l’a choisi pour intégrer l’équipe élitiste d’organisateur de l’évènement phare de l’année. Parce qu’avec elle, les choses ne peuvent être que parfaite. Et ça, ce n’est plus un secret pour personne. A son visage, elle ajoute les dernières touches de maquillage. Rien de mieux et de plus simple qu’un peu de fond de teint pour masquer la profondeur de ses cernes et par la même occasion, cette hideuse cicatrice ainsi que cette affreuse palette de violet au niveau de son arcade sourcilière. Un souvenir qu’elle garde du malheureux accident d’il y a quelques soirs. Rien qu’elle n’a su gérer. Comme toujours. Un dernier coup d’œil dans le miroir l’amuse, lui fait secouer la tête. La pureté immaculée d’un ange, la douce passion d’une Aphrodite. Sous le fin tissue, ses tétons durcis, l’un d’eux orné de son bijou. Deux longues jambes dépassant des longues fendues de sa robe blanche. Chaussée d’une paire de sandalette dorée, les harnais, telle une plante grimpante s’enroulant le long de ses mollets fuselés.  Sa sombre chevelure ondulant autour de son visage poupin. Les lèvres de la couleur du sang. Et ses ailes, ces grandes ailes qui laissent deviner que ce soir, elle incarne cette créature céleste. Et c’est ce qui l’amuse. Parce qu’elle vient d’en bas. Là, où les gens sont forgés au fer chaud à devenir une abomination. Elle décapsule le collier qui pend entre ses seins, le porte à ses narines. Une dose méritée. La soirée peut commencer. Que les meilleurs gagnent et elle ne doute qu’elle fera comme toujours parti des gagnants. Perdre n’est jamais une option.

« Elles sont prêtes ? », il semblerait qu’elles le soient. Perchée sur une marche d’escalier, elle laisse son regard parcourir la pièce. Ses sœurs qui dans tous les sens s’agitent aux derniers préparatifs. Ce qui capture son attention, ce sont ces filles qu’elles ont réussies à inviter ce soir. Ridicule de voir jusqu’où est-ce qu’elles pouvaient aller pour se rapprocher des cercles les plus élitaires. Les limites qu’elles envoyaient aux orties seulement dans le but d’avoir un pied dans ce monde prestigieux. Un monde dont elle se passerait bien, elle. Mais puisque ce monde est le sien, elle devait bien jouer le jeu. La règle était stricte. Chaque confrérie devait présenter aux épreuves en plus de leur champion, des individus impartiaux qui l’espace de trois petits jours représenteraient leur couleur. C’était là où résidait toute la difficulté. Dans ce pouvoir de rallier à sa cause une personne qui n’a absolument rien à gagner à vous suivre. Parce qu’après tout, personne ne s’improvise élite de demain s’il ne sait faire preuve d’un peu de persuasion. Son regard caresse ces peaux huilées, sur lesquelles rebondissent chaque rayon lumineux que le large lustre plafonnier s’entête à renvoyer. Des courbes appétissantes timidement camouflé sous cette très courte toge carmin. La taille coupée, la poitrine rehaussée par une ceinture dorée. Leurs chevelures ornées de fleurs. Leur regard brillant par leurs maquillages colorés. Des nymphes, pour rester dans le thème. « Poppy, tu fais bien parti des coureurs, hein ? », l’ange d’un soir force son attention sur Cheyenne, la présidente des Theta Gamma Phi. Elle descend les derniers marches pour arriver à son niveau et c’est sans un mot qu’elle lui prend son stylo et ses listes dans les mains. Qu’elle les remet avec aisance dans l’ordre, qu’elle entoure le nom de chaque participante et lui rend le tout. « Aller, c’est l’heure d’aller leur montrer ce qu’on a dans le ventre. », rien de mieux qu’un peu de compétition pour la faire bander. A Cheyenne de lui sourire, d’un large sourire et de retourner à son rôle de cheffe. « On est qui ? », à toute la pièce de répondre « Theta Gamma Phi ! », à Cheyenne de nouveau, « On fait quoi ? ». Et même si c’est ridicule, même si c’est totalement débile. Un large sourire étire ses lèvres quand avec les autres, elle élève la voix pour crier. « Nous on fait l’amour et puis la guérilla ! » et sur ce dernier cri de guerre, avec les autres filles, Poppy évacua la maison pour l’extérieur déjà abondamment peuplé.

Une clope dans une main, un ruban bleu autour du poignet. Alignée aux côtés des autres participants, ses pupilles céruléennes sondent le troupeau de cochon. Des hommes, des femmes. Une horde de corps luisants, étourdissant, appétissant. Le visage masqué par une tête de porc. Pourtant, c’est à les regarder qu’on se transformerait en cochon. Difficile, tellement difficile de ne pas perdre concentration. De simplement profiter de cette agréable distraction. Mesquins, sadiques. Cette année, il semble qu’ils l’avaient tous été. Une stratégie qu’elle avait beau comprise, reconnaitre. Une idée qu’elle avait soumise, appuyée. Mais forcée, elle est, de reconnaitre que ce soir, elle n’est pas la plus fine, la plus maligne. « Fais chier. », elle marmonne. Bien loin d’abandonner pourtant l’espoir de trouver dans cette masse de beauté, celui ou celle qui autour de son poignet porte ce ruban bleu. Celui ou celle qui ce soir, sera sa proie à elle. « Jette cette clope ! Tu vas cracher tes poumons d’ici deux minutes, sinon. », Cheyenne. La brunette soupire mais sa clope, elle la laisse choir dans l’herbe, l’écrase plus fort qu’il n’est nécessaire sous sa semelle. « Tu perturbe ma concentration, Chey. »,  la blonde, comme à l’usuel, excédée par son comportement qu’elle qualifie de princier se contente simplement de lever les yeux au ciel et s’en aller vaquer à d’autres occupations après lui avoir souhaiter la bonne chance. Mais l’attention de la brunette est déjà ailleurs. Là. Il est là. Grand, élancé. Habillé en gladiateur. Ce ruban bleu autour de son poignet. Le torse puissant, tracé. Harmonieux, agréable à son œil. Ses dents viennent mordiller sa pulpeuse lèvre inférieure, carnaire. Prédatrice. Elle compte bien n’en faire qu’une bouchée. Juste à temps. Elle n’entend plus qu’elle ne voit la flamme olympique commencer à crépiter. Au micro le président Beta annoncer l’ouverture des jeux. Et le décompte. Fuck, elle est prête. Sa cible, elle l’a verrouillée.
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Message Sujet: Re: give me a sin. ((ezra))   give me a sin. ((ezra)) Empty Jeu 11 Avr - 22:42



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(( give me my sin, again ))
w/@Poppy Boleyn
L’université, il l’avait rayée de son avenir, peut-être pas pour l’éternité, mais pour l’instant ce n’est certes pas un objectif. Encore dans l’ébauche de son roman, il s’y perd, s’y enfoui avec la ferme idée de parvenir à le finir malgré son entêtement à le rendre parfait, ne laisser aucune faille lui échapper. Sa chute ne sera que plus grande si on rejette son manuscrit, mais cette angoisse, il la garde bien enfoui dans un coin reclus de sa tête, préférant ne pas y penser. Ça vaut mieux, il le sait. Mais bien qu’il ne soit plus étudiant, il lui arrive de fouler le sol de l’université, le campus. Étrangement, il n’a pas coupé les ponts avec certain ami du lycée, ceux qui en valait la peine, qui continue de l’inclure même si sa place n’est pas près d’eux. Avoir Ezra dans sa vie, c’est simplement cultivé un rayon du soleil, un peu de bonté et un tendre sourire. Difficile de s’en passer lorsqu’on le connait bien. Il sait s’amuser contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas du genre coincé et ses amis le savent. Ils connaissent aussi sa faiblesse, très peu enclin à refuser quoique ce soit. Un jour cette partie de lui le mènera à sa perte, en fait, tout ce qu’il est le mènera sans doute à sa perte ! Faisant son entré dans la maison Beta, le métisse se figeait en regardant tous ces mecs vêtus de costume de la Grèce antique, voir poussant jusqu’à ces personnages mythiques : Ange et démon. « J’ai manqué quelque chose ? » demanda le brun en refermant la porte derrière lui. S’il avait su que c’était soirée déguisée, il se serait sans doute abstenu. Ou alors, il aurait opté pour un costume le représentant, mais ce choix, il ne l’avait pas. Des sourires carnassiers se formant sur leur lèvre, les garçons de la fraternité, ses amis, s’emparèrent de lui sans le laisser ajouter un mot de plus. « Tu verras bien. » qu’on lui dit, un rire caché dans le fond de leur gorge. Docile, Ezra les suit sans se douter de ce qui l’attend, de cette mesquinerie qui risque de le rendre mal à l’aise, inconfortable. On le pousse dans une chambre en lui disant d’enfiler ce qui se trouve sur le lit et c’est ce qu’il fait. Retirant ses vêtements, gardant simplement son boxer, il enfile cette jupe en lanière de cuir, une large ceinture, des jambières montant à la mi-cuisse faite en cuir aussi. Ses orbes émeraudes se posant sur la glace, le seul miroir de la pièce, il s’observe. Ce n’est pas lui. Il se sent comme quelqu’un d’autre, afficher tant de peau alors qu’il n’est pas près de l’eau lui semble déplacé. Il n’a pas pour habitude de s’afficher, d’avoir l’air prétentieux. Il ne cherche pas à ce qu’on le regarde, qu’on le dévore des yeux. Pourquoi entretenir son corps alors, pour son propre bien. Pour une meilleure santé et le sortir de ses bouquins qui le captive tant. Il ne cherche pas à attirer le moindre regard sur lui, il est plutôt discret sur son apparence pour la simple raison que pour lui, il n’a rien de spécial, rien d’enviable et encore moins, il n’est pas désirable. Il se voile le regard, il s’embrume lui-même l’esprit, parce qu’il n’a rien de banal. Il sort de la pièce, pinçant ses lèvres, posant son regard sur ses amis qui semblent tous fiers de ce qu’ils ont fait. « Je vous l’avais dit, il sera parfait. » dit l’un d’eux en sortant une bouteille d’huile d’olive. La pièce de résistance selon eux. « Euh… » laisse-t-il échapper entre ses lèvres, alors qu’on passe sur son corps une abondante couche. L’odeur de l’huile agresse ses narines, il cherche à prendre du recul, mais l’odeur s’incruste dans ses narines, lui prend à la gorge. Il y a pire comme odeur, mais elle parvient tout de même à agresser ses sens. Pendant qu’on le badigeonne comme un gigot d’agneau, on le briffe sur la soirée, pourquoi on l’affuble ainsi. Son rôle, un rôle beaucoup trop important pour lui, quelque chose qu’il n’est pas certain d’arriver à faire. Être chassé, il n’a pas l’habitude, pas par une femme ni même un homme. On lui assure que ce sera simple, suffit simplement qu’il court, qu’il échappe à ces personnes liées à lui. Étrangement, ça il sait y faire.

Dans la cour des Theta, son masque de porc sur sa tête, il sent son corps être parcouru d’un frisson. Faire ça en avril, mais quelle idée ! Le fond de l’air glace son échine, découpant d’avantage ses muscles qui se contracte sous la fraîcheur de l’air. Mais tous ces corps près de lui, sans le toucher crée une chaleur qu’il ressent, sans parler du masque sous lequel il sent perlé son front de fine goutte de sueur. Le caoutchouc garde sa chaleur, ce qui contrasse avec son corps qui ressent la fraîcheur. À son poignet, ce ruban bleu. Parmi les participants étudiants se trouvent des filles comme des garçons qui portent le même. Il lève la tête lorsqu’au micro on s’adresse à toute la foule, participants, bétails, spectateurs. Prenant une profonde inspiration, Ezra ignore la horde d’étudiant aligné, prêt à leur courir après. Il ne comprend pas le plaisir, il n’y voit pas l’intérêt, mais peut-être que cela est dû au fait qu’il n’est pas universitaire ou est-ce simplement lui ? Il se concentre sur son objectif, empêcher les autres de l'attraper. Simple. Il le croit. Il s’en donne la force. Le départ est lancé et ses converses décollent du sol. S’élançant dans la foule, il tente de ne pas penser à ces corps huilés qui dans la masse se colle à lui. Sensation si peu agréable, tout le monde prend des chemins divergeant, trace sa route pour leur propre survit. Ezra pensait que ce serait plus simple, mais dans le feu de l’action, il réalise bien assez tôt qu’ils se sont donnés du mal pour créer ce labyrinthe. Il ignore comment en sortir, quel chemin prendre. Il entend les rires de certain. Seul, il l'est. Prenant une pause, il relève son masque juste assez pour laisser l’air venir caresser sa peau mate. Prendre une bonne respiration. Des pas dans l’herbe lui fait remettre son masque et il tourne la tête. Poppy. Il pourrait la reconnaitre entre mille. Il dégluti. Elle va passer son chemin, il le croit, mais son regard se pose sur son poignet décoré d’un ruban bleu. – Eh merde, pense-t-il. Il prend le temps de la détailler, faisant un pas de reculons, puis un second. Il ne peut pas rester là, il le sait, mais il est perdu face à elle. Fermant les yeux, il se donne la force d’une touche d’arrogance. Lui faisant la révérence, il la salue d’un signe de la main et tourne les talons pour cette fois, lui échappé comme il se doit. L’air frais caresse sa peau, il tourne à un tournant, prenant la fuite, poussant la distance entre eux.
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Message Sujet: Re: give me a sin. ((ezra))   give me a sin. ((ezra)) Empty Ven 12 Avr - 1:41



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w/@ezra whistler
Ce labyrinthe, elle le connaît par cœur. Mais elle a conscience qu’elle est bien loin d’être la seule dans ce cas. Bon nombre de bizutages ont pu avoir lieu en ces lieux. En ça réside l’avantage des champions, ce soir. Mais Poppy a bien conscience également que cet avantage, seuls quelques champions l’ont. Sa proie ne connaît normalement pas le domaine et c’est là, son plus gros avantage. Malgré son fin gabarit ou fut-ce plutôt grâce à lui. Elle n’a aucun mal à se frayer son chemin à travers la horde de participants. Jouant des coudes et des mains, elle n’hésite même pas à faire un croche pied ou deux. Tous les coups sont permis, après tout. Il y a bien longtemps qu’elle a compris qu’elle n’irait jamais loin sans ruser. L’honnêteté et la bonne conduite demandent bien trop d’implications personnelles. Elle juge qu’au long de sa courte vie, elle a suffisamment donné. Qu’elle continue à sacrifier bien trop de sa personne. Qu’au fil des années, elle a accepté de se séparer volontairement de tellement de partie d’elle-même qu’elle ne peut qu’être avare du peu qui lui reste. Qu’aujourd’hui, il est temps pour elle de conquérir ce monde, de l’assiéger à son tour. Et ce soir, ce qu’elle désire c’est la victoire. Ce qu’elle désire c’est sa proie. Et malgré tout le chaos qui l’entoure, elle ne perd pas de vue son objectif. Parce que ce porc, elle l’a dans le viseur et elle ne le laissera pas lui échapper. Qu’il ait ce dos délicieusement tracé ou non. Si elle ralentit le pas, c’est seulement pour l’approcher avec discrétion. Débusquer par derrière, c’est pas loyal, c’est pas fair play. Mais qu’est-ce qu’elle s’en branle, honnêtement. Il n’y de victoire sans subterfuge. Et bordel, malgré tout le boucan qui les entoure, il l’entend. Ou fut-ce seulement ce moment qu’il choisi pour vérifier qu’il était bien seul. En sécurité. Ces quelques secondes qui la séparaient alors de sa victoire, il les lui retire. Elle a manqué l’occasion de battre un record et ça, ça l’emmerde. L’audace qu’il a de lui faire face, de faire une courbette élégante sous son regard agacé. Merde, il prend même le temps de la saluer, de la narguer avant de reprendre sa course. L’audace. La direction qu’il prend, elle prend l’opposé. Parce qu’il galope bien plus vite qu’elle ne le pourra jamais. Parce qu’il ne doit pas fumer autant qu’elle. Et à ce moment précis, c’est la voix perchée de Cheyenne qui chante à ses oreilles. Qui nourrit qu’un peu plus son agacement. Mais ça l’amuse de courir à toute jambe, les pans de sa longue robe dans ses mains. La fraicheur saisonnière lève sur sa peau laiteuse des frissons, érecte qu’un peu plus ses tétons rose bonbon. Le froid, elle ne l’a jamais craint. Elle s’en délecte, s’en prélasse. Et si c’est la direction opposée de la sienne qu’elle a prise, c’est parce qu’elle sait qu’au milieu, ils vont se rejoindre. Elle sait que comme un rat, elle l’a fait. Parce que ce seul avantage qu’elle a, elle compte bien l’utiliser. Dans sa folle course, dans cette pénombre tamisée, dans son hilarité et sa jubilation intérieure. L’immense toile d’araignée qu’elle détruit sur son passage la pousse à pousser un cri de surprise, de dégout. D’horreur. Sa position, elle l’a définitivement trahie mais à cet instant précis, y’a rien de plus important que d’essayer de se débarrasser de ces fils qu’elle sent sur sa peau, ces pattes qu’elle sent courir sur son visage, dans sa nuque. Sa logique tente de lui rappeler que la majeure partie de ce qu’elle ressent, n’est seulement que le fruit de son imagination. Mais des insectes, elle en a fait sa kryptonite. Ses paupières pressées l’une à l’autre, sur elle-même, elle tourbillonne. Ses mains s’affairant à chasser cet imaginaire plus effrayant que le réel.
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Message Sujet: Re: give me a sin. ((ezra))   give me a sin. ((ezra)) Empty Ven 12 Avr - 5:49



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w/@Poppy Boleyn
Ses longues foulées faites, il croit lui avoir échappé. Il court sans se retourner, sans la regarder, car s’il le fait, il sait qu’il trébuchera. Il est plutôt le genre à merder en beauté et il ignore ce que lui feront ses potes s’il se plante en beauté ! Déjà qu’il se sent sale, l’huile sur son corps toujours présente, lui donnant une sensation désagréablement collante. Il pense à elle. Il pense à la douche qu’il prendra pour retirer cette huile, une eau bien chaude sur son corps frigorifié. Sa chaleur lui échappe, il a beau courir, elle s’évapore. Un nuage de condensation s’échappe de ses lèvres, laissant l’air glacer sa trachée, gelant ses poumons. Il perçoit des cris, des rires, l’amusement de tous et chacun. Finalement, ce n’est peut-être pas si mal, même s’il n’a pas la moindre idée de comment il pourra réagir si c’est Poppy qui l’attrape. Un cri plus proche de lui, le fait dresser la tête, ralentissant sa course, il tend l’oreille. Obligé de tourner pour emprunter un chemin déjà tout tracé, il y va en marchant. Bien certain d’avoir distancé la violoncelliste. Erreur. Débouchant sur ce chemin croisé, il tourne la tête voyant la brune courir dans un état qu’il peut qualifier de paniquer. Il ne comprend pas pourquoi elle court ainsi comme si elle avait le diable à ses trousses. Mais avant qu’il ait pu faire le moindre mouvement, ne pensant même pas à une ruse de sa part, elle le percute de plein fouet freinant sa course. Sans réfléchir il empoigne ses poignets avant de se prendre des baffes, manquerait plus que ça ! Il pose son regard sur elle, il ne voit pas grand-chose entre ces petites fentes pour ses yeux. La pénombre n’aidant en rien sa capacité à voir. Il marmonne quelque chose, les mots étouffer par son masque. Libérant un poignet, il vient soulever cette tête de porc, la bloquant contre son front. « Ça va ? » demande-t-il en posant ses orbes émeraudes sur celles de la jeune femme. Il s’est dévoilé à elle, maintenant elle sait qui elle doit chasser, tout du moins si elle se souvient de lui. « Il s’est passé quelque chose ? » continue-t-il laissant la crainte imprimé le timbre de sa voix. Un rayon fait briller quelques choses dans les cheveux de la brune, délicatement il pince entre ses doigts le fil d’une toile d’araignée entre ses doigts. Cela lui décroche un sourire, ce sourire dont il est le seul à connaître le secret. Il repousse la toile, n’ajoutant aucun mot. Laissant simplement ce moment prendre vie, leur accordé un instant rien qu’à eux. Une intimité, brisant le moment de cette chasse. Son regard restant sur elle, il l’observe la détail bien plus que nécessaire. Elle est en couple, il le fait, il la vit dans une presse à scandale à la supérette. Il ne se souvient pas de la tête du mec, ni même de son nom, mais il sait qu’elle a quelqu’un et lui de toute manière il n’est personne. Un grain de sable dans cet univers qui est le sien. Des se font entendre et dans un geste irréfléchi, il retire son masque qui tombe dans son dos, entre lui et la haie derrière lui. Il l’emprisonne malgré l’inconfort de caoutchouc. Il voit débouler une fille, sans doute une Theta qui elle aussi à son poignet se dresse un ruban bleu. Dans un second réflexe, il laisse sa large main venir se poser dans le creux des reins de la brune. Leur corps se pressant l’un à l’autre, laissant sentir les tétons de la belle entre le tissu et lui. Jamais il n’a eu un tel contact avec une femme. Il pose ses lèvres près de celle de l’ange, donnant l’illusion dans la pénombre qu’il échange un baiser. « Sérieux… Si vous vouliez faire ça, vous n’étiez pas obligé de participer ! » déclare l’étudiant qui croit les surprendre, alors qu’Ezra ne fait que se cacher en utilisant la jeune femme. Il relève la tête. « Au moins vous avez vu le cochon au ruban bleu ? » demande-t-elle, alors que sans un mot, Ez pointe dans la direction où Poppy était arrivé en trompe, hystérique. La fille les laisse à eux-mêmes, non sans lâcher un soupire. Il la regarde s’éloigner, décollant son dos de la haie, il récupère son masque. Il l’enfile, mais avant de l’abaisser sur son visage, il regarde la brune. « C’est cadeau. » dit-il en parlant de l’adversaire qu’il a berné. Il laisse son sourire disparaitre sous la tête de porc avant de se remettre à courir, abandonnant Poppy une seconde fois.
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