SAVE THE QUEENS
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
(02.06.2023) STQ FÊTE SES 5 ANS HAPPY BDAY !
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez

 

 solitude in the chest (amen)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




solitude in the chest (amen) Empty
Message Sujet: solitude in the chest (amen)   solitude in the chest (amen) Empty Mer 19 Juin - 2:53

night turns back to day
Macaria & Amen
« Power: (n) 1. A rush of adrenaline to your head. The gravity of each word and the destruction they may bear. It’s an addiction you once bore and then rejected when the carnage became too much. It didn’t protect you, did it, from the ravaging of your heart. »
Si tu es quelqu’un de très organisée, Macaria – de manipulateur, en réalité – tu n’as malheureusement pas orchestré ton transfert au sein du même hôpital qu’Amen. Non, c’est le destin – ou le karma de ton fiancé – qui t’a ramené auprès de lui. Et même si vous n’êtes pas assigné au même bloc – l’urgence pour Amen, l’aile psychiatrique pour toi – il n’échappe pas à ta petite visite guidée. On te présente comme une nouvelle psy, celle qu’on a chaudement recommandée suite à une année de résidence parfaite dans l’Upper East Side. Il te connaît, mais vous n’en soufflez pas mot. Ni l’un, ni l’autre. Il est pressé de fuir, de s’écarter de toi – l’air que tu souffle, comme empoisonné. Brave Amen, qui te rejette. Qui refuse d’accepter que l’attente est terminée. Que tu es de retour. Soit. Tu es l’ainée, alors tu poursuis ta visite, souriant à tous ceux et celles que tu rencontres. Te présentant aux patients. Accueillante. Professionnelle. Attachante, au premier coup d’oeil – ça c’est ce qu’une infirmière souffle à sa voisine, alors que tu t’apprêtes à continuer ta route avec ton supérieur. Tout se déroule à la perfection.

La journée file et tu ne le revois pas. Seulement, tu n’as peut-être pas arrangé ton transfert tout près de lui, tu ne comptes pas pour autant ne pas en profiter. Non, tu t’informes ici et là, au sujet du stagiaire Hadad. Puis des stagiaires. Leur nombre – une dizaine actuellement – et leur horaire – ils terminent à 17h aujourd’hui. Parfait. Parfait.

C’est donc sans grande surprise que tu te trouves sur la route de ton fiancé, lorsque l’horloge lui permet de partir. Mais pas sans t’apercevoir. Pas sans tomber sur toi, en pleine conversation avec un infirmier. Pas nécessairement ton genre, d’ailleurs, mais plus âgé. Confiant. Le sourire agréable et les mains qui remuent alors qu’il te raconte une anecdote. Qu’il te sourit beaucoup trop, pour que ce soit innocent. Que tu l’encourages, à coup de sourire et de gloussement. Évidemment, lorsque Amen émerge du vestiaire, tu glisses le bout des doigts contre le bras de l’homme. Pour l’encourager, à continuer. Le rassurer : il est très drôle. Intéressant. Les hommes adorent ce genre d’attention et le regard de ton vis-à-vis s’illumine. Seulement il remarque aussi Amen et lui sourit tout naturellement – le torse un peu gonflé, la fierté d’être en train d’emballer la petite nouvelle, hein ? Probablement.

Toi, tu te contentes de sourire, Mac. D’être la jolie fille accessible – le plan trop beau pour être vrai. Celle qui ne remarque – supposément – pas l’arrivé du stagiaire. « Je n’ai disparu qu’une petite année et j’ai pourtant l’impression que tout à déjà changé. Peut-être qu’une petite visite guidée ne me ferait pas de mal, tout compte fait... » que tu souffles, un sourire en coin. Le bout des doigts, toujours contre le bras de l’homme. Celui qui s’empresse de t’assurer qu’il connaît les meilleurs endroits et qui propose de commencer dès ce soir. Est-ce que tu aimes danser, Macaria ? La question t’amuse et tu pivotes légèrement le corps, pour questionner Amen du regard. Est-ce que tu aimes danser ? Est-ce qu’il s’en rappelle ? « Mmn, j’adorais ça avant… mais je n’ai plus personne pour me faire tournoyer sur la piste. » Ce qui n’est, bien évidemment, pas un souci pour ton collègue de travail. Lui, il t’offre même du tango, à quoi bon tournoyer quand il peut te renverser contre son bras ? Voilà qui mérite un autre rire de gorge de ta part.

C’est presque mignon, qu’il croit être à la hauteur. Qu’il soit persuadé qu’il a ce qu’il faut, pour toi. Pour le remplacer, lui. Le petit jeune, tout près. Trop loin. Celui qui te fait la gueule et que tu as abandonné la veille, à sa requête – un caprice d’enfant. Un de plus.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




solitude in the chest (amen) Empty
Message Sujet: Re: solitude in the chest (amen)   solitude in the chest (amen) Empty Dim 23 Juin - 6:06


still adore you with your hands around my neck.
Bonne fucking fête. Ça gratte dans ton ventre depuis ce matin, entre les textos rageurs que t'as envoyés et ceux plus doux, de promesses dérobées à Sisi, pendant ta petite pause, parce que Dom n'était pas là pour la cigarette. Trop de gens s'était flingués parce que c'était officiellement l'été, mais l'été n'était pas au courant, semblait-il. Nouvelle géniale, le monstre était également la nouvelle psychiatre de ton hôpital, celle qu'on te présentait alors que tu serrais les dents, forçant un sourire du coin de ta commissure avant de tourner les talons. Autre chose à faire. Genre remplir tout les putains de rapports que tes supérieurs te jettent à la gueule parce que vous n'êtes que les petits stagiaires, que vous ne connaissez rien, que vous apprenez. C'est presque humiliant de sentir que vous avez le même boulot de merde que les infirmiers, alors que tu veux juste jouer dans les bobos. Tu rages, toute la journée. T'épuises contre ta fureur, contre les patients qui se plaignent que tu serres, cogne trop fort. Il était pas dépourvus de sensibilité du côté droit, lui, huh ? Menteur. Et t'en aurais eu besoin de cette putain de cigarette avec Dom.

La journée fini par crever, comme tout les patients que tu laisses derrière en ce vendredi festif. Vingt-deux ans. T'es dégueulasse lorsque tu retires l'uniforme, sans passer par la douche, enfilant ton t-shirt et ton jean, ton casque et ta veste sous le bras. La douche sera pour la maison, t'as pas envie de sentir l'hôpital. Surtout pas ce soir, pas avec elle.

Encore une jolie surprise lorsque tu rejoins les couloirs. Y'a ton ex, qui ne se dit pas ex, qui fait sa belle salope avec une sous-merde. Ça t'irrite, bouges quelque chose en toi. Tu ne peux pas t'empêcher de rouler des yeux. De te souvenir de quand tu détestais Miles, comme, ses mains sur elle te donnaient envie de vomir. Elle glousse et ça te dégoûte. Elle en est rendue là, à glousser contre un gars qui a ramassé de la gerbe et autres fluides, toute la journée ? Ton nez se plisse de dégoût en glissant sur le gars contre qui Mac glisse ses doigts. Eux qui te remarque. Le Cro-Magnon qui bonde le thorax, celui que tu lui défoncerais bien en une fracture qu'il ne saurait jamais soigner le petit infirmier. Tu restes au bout du couloir, cherche à les ignorer, attendre qu'ils aient fini de se donner en spectacle, qu'ils partent, que tu puisses en faire de même. Parce qu'elle ne te laissera pas tout simplement la quitter comme ça, passant à côté d'elle, sans un mot, sans rien. Tu fais danser tes doigts sur ton portable en soupirant. T'essayes de ne pas écouter. De ne pas prendre les souvenirs qu'elle te lance à la gueule, danse volée à sa petite fête à elle, loin de Miles, de tout le monde, juste avant que ça ne dérape avec Miles, avec tout les survivants restant. Ceux, celles, que t'avais tous passés avant de retrouver TA Mac dans la piscine. T'avale difficilement ta salive quand ton ventre se tord encore. De quel idiot t'aurais l'air de retomber dans ses bras. Surtout après qu'elle se soit barrée de la sorte, aussi longtemps. T'ai fait souffrir plus qu'elle ne pourra jamais l'imaginer. Assez pour vouloir en crever. Assez pour te dire que sans elle, la vie n'en valait plus la peine. Ça aussi, ça reste coincé dans ta gorge quand un rire de trop s'échappe de la sienne, te brules. Faut que tu t'interposes. Ton tour d faire tomber son petit manège ou les efforts sincères, rien à faire. Tu fais disparaitre ton portable dans ta poche, les dépassant avec un simple hochement de tête à ton collègue trop souriant. Tu reviens sur tes pas pour t'adresser à Macaria.

« J'y pense mademoiselle Irvine. Vos résultats sont entrés, vous aviez raison. C'est bien une vilaine chlamydia. Vous viendrez me voir demain, je vous filerez une prescription, il ne faut pas laisser trainer cela et risquer d'infecter d'autres partenaires... Bonne soirée ! » Que tu leur souffle finalement jovialement, avant de faire volte-face et de continuer tranquillement ton chemin. Libre à elle de rester avec le loser ou de te rattraper. Il ne la baiserait pas ce soir, c'était tout ce qui comptait pour toi alors que t'enfilais ta veste et tes lunettes, continuant vers la sortie.
code by EXORDIUM. | imgs by chrysalis



@Macaria Irvine
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




solitude in the chest (amen) Empty
Message Sujet: Re: solitude in the chest (amen)   solitude in the chest (amen) Empty Mar 25 Juin - 7:16

night turns back to day
Macaria & Amen
« Power: (n) 1. A rush of adrenaline to your head. The gravity of each word and the destruction they may bear. It’s an addiction you once bore and then rejected when the carnage became too much. It didn’t protect you, did it, from the ravaging of your heart. »
Tu vois clair dans son petit jeu, Macaria. La façon qu’il a de tenir son téléphone. Le manque de focus dans son regard – celui absent d’intérêt – alors qu’il fixe son écran. Tout ça, ce n’est jamais que du jeu, un bel écran de fumé. Tu reconnais le plissement de son nez, le dégoût qui s’empare de son visage. La faute de l’intrus, du gentil garçon qui ronronne devant toi – minet en quête d’une bonne soirée. Peut-être même d’un peu de lait à lécher – aucun risque. Mais tu ris, Macaria, parce que tu sais l’effet que ça leur fait. À l’infirmier, au médecin qui passe pas très loin et t’offre un sourire en coin. À Amen, surtout, qui range son téléphone. Qui déjà, s’empresse de venir dans votre direction. Ça y est, tu l’as mis hors de lui, suffit de voir sa posture. Le dos trop droit. Le regard s’attardant ailleurs – comme si tu ne méritais pas son attention, alors que dans les faits, tu l’obsèderais presque actuellement. À trop rire. À oser toucher un autre.

Il sourit presque en passant entre l’infirmier et toi, son corps refusant de frôler le tien – encore vexé de la veille. Peut-être même qu’il te boude toujours de ne pas lui avoir souhaité un joyeux anniversaire à minuit. Hier. Après t’avoir mise à la porte – comble de l’ironie, tout de même. Tu te contentes donc de lui sourire, mais voilà qu’il ralentit. Qu’il s’adresse à vous – non, à toi. « J'y pense mademoiselle Irvine. Vos résultats sont entrés, vous aviez raison. C'est bien une vilaine chlamydia. Vous viendrez me voir demain, je vous filerez une prescription, il ne faut pas laisser trainer cela et risquer d'infecter d'autres partenaires... Bonne soirée ! » Si l’homme qui te fait face, écarquille aussitôt les yeux, toi tu fixes le bellâtre avec surprise. Parce qu’il sonne presque joyeux. Parce qu’il est presque crédible. Mais pas assez, pas avec sa bouille de gamin, pas avec votre passé. Tu le connais par coeur, Mac. Tu l’aimes de tout ton coeur, aussi.

Alors t’éclates de rire. Sans même réfléchir. Sans chercher. Tu ris, de bon coeur. Parce que c’est d’un ridicule inouïe. Votre collègue de travail hésite, mais ton rire le convainc. De sourire. De s’amuser de la situation. Toi, tu ris à en avoir mal au ventre – il ne pouvait pas trouver mieux? « Bon dieu… ha ha ha! S’il avait un peu de barbe et dix ans de plus, ça fonctionnerait probablement mais là… ha ha ha. C’est tellement… tellement adorable » que tu souffles, attendris. Follement amusée. Le type hésite encore un peu, la peur des ITS le hantant visiblement, mais ton explication fait mouche. Parce que voilà, si tu viens d’arriver et que tu n’es pas encore de confiance, Amen est trop jeune pour tout ça. On ne discute pas d’un patient ainsi et sûrement pas quand on est qu’un gentil petit stagiaire. Tu tapotes donc le bras de l’homme, qui secoue la tête en observant le dos d’Amen. Celui qui s’éloigne. « Pardon pour son petit élan de jalousie, normalement je préfère éviter d’en parler mais… nous sommes ensemble. Amen et moi. Fiancés, même. » Oui, ceci explique cela. L’homme ne sait plus quoi dire, fronce même les sourcils. Paumé, pauvre bébé.

Tu lui tapotes encore le bras, puis lui souhaite une bonne soirée. Parce que tu te diriges déjà vers l’offusqué. Celui qui fête aujourd’hui une nouvelle année. Qui compte lancer les réjouissances en compagnie d’une autre, bien évidemment. Alors tu presses le pas, non pas sans offrir des sourires à droite et à gauche, jusqu’à ce que tu le rattrapes. Tout en sachant pertinemment, qu’il aurait pu marcher plus vite. Qu’il te laisse une chance, bien malgré lui. Ta main glisse donc contre son bras, le tien s’y enroulant alors que tu fixes la sortie de l’hôpital. Celle qu’il a presque réussis à gagner, avant ton retour. Terrible hantise que tu es. « La chlamydia, sérieusement? C’est tout ce que tu as trouvé pour écarter monsieur-jolis-bras de moi? Tsk, je t’ai connu plus malicieux. » Tu ronronnes presque en parlant, la voix douce, rien que pour lui. « Tu cours donc rejoindre ta princesse putain? C’est mignon… presque autant qu’elle. D’ailleurs, elle est chasse gardée ou tu la partages? » Cette fois, tu daignes enfin le regarder. Un sourire au coin des lèvres. Tu songes à lui demander si elle prend seulement le liquide, mais tu ravales tes remarques. La provocation.

Non, tu t’adoucis presque. Ta main se voulant plus tendre contre son bras, alors que tu papillonnes presque des cils. Que tu tentes de ralentir sa démarche. Pas tout de suite. Tu as besoin de plus de temps. De plus de lui. De son odeur. De sa chaleur. « Est-ce que je peux passer ce soir ou tu es encore vexé? … J’aimerais passer la soirée avec toi. Avec elle aussi, ce n’est pas un problème. J’ai toujours sut te partager. » Et pour une fois, tu es sincère. Tu cherches même à le faire s’arrêter. Le temps de parler comme deux adultes – même si, vu son expression, il n’en est toujours pas un. Pas vraiment. Jamais entièrement.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




solitude in the chest (amen) Empty
Message Sujet: Re: solitude in the chest (amen)   solitude in the chest (amen) Empty Ven 9 Aoû - 22:26


still adore you with your hands around my neck.
Elle est cool Silvia, une princesse une jolie poupée, mais pas moins une poupée, une princesse déchue avec qui tu ne peux être qu'à moitié toi. Ça te chatouilles l'arrière du crâne, ses questions-là quelques neurones amochées par la génétique qui se demandent : est-ce qu'elle restera quand elle aura vu à quel point t'es un monstre. Est-ce qu'elle t'aimera encore quand tu lui auras fait, vraiment, vraiment, vraiment mal ? Quand elle saura comment tu prends plaisir avec la souffrance des autres ? La vérité c'est que t'as peur, peur qu'elle ne reste pas, peur de ne pas réussir à tenir ton rôle bien comme il faut. Et le retour de Macaria juste avant ton anniversaire ne vient en rien aider ta cause, de Silvia qui se demande pourquoi tu veux passer ton anniversaire avec elle. Sur le pourquoi du comment tout ça était trop rapide, qu'elle pouvait pas juste être ta copine, que ça allait trop vite. C'était sa faute. La faute à Mac qui faisait exploser tout tes jolis plans rien qu'avec son sourire, surtout avec ses yeux, ceux qu'elle glissait sur toi quand tu la dépassais comme si vous n'aviez jamais été rien. Comme si son départ n'avait pas faillit avoir raison de toi. Tu lui fais ton petit numéro du médecin avant de continuer ta route, espérant juste avoir fait planter son petit plan. Espérant que l'idiot qui se tient dans ton dos arrêtera de baver sur elle comme un taré. Sauf que tu la connais, elle est comme toi, elle sait embobiner les gens, comme une foutue diablesse, même.

Celle qui plante ses griffes dans ton coeur en glissant sa main sur ton bras. Celui qui brule, t'as l'impression, l'impression de ressentir l'eau, partout dans ta poitrine, qui t'empêche de respirer, qui te noies de l'intérieur alors que t'essayes de ne pas trembler, de ne pas l'envoyer valser contre un mur, lui faire tout ce mal que tu devrais lui faire. T'arrives pas à la repousser, à rejeter son bras, son corps, son parfum qui s'infiltre déjà sous ta peau

« Ta gueule... » Que tu lui craches plus bas quand elle s'aventure sur le terrain glissant qu'est Silvia, sur le partage, comme si vous étiez encore quelque chose, comme si elle ne t'avais pas abandonné pour une punition bien trop longue pour ne pas être autre chose que de la pure cruauté. Celle que t'oublies presque, quand elle devient plus tendre, quand tu deviens plus faible, que les frissons parcourent ton bras, ton dos, que ton ventre s'électrocute sous son contact, que ta salive devient granuleuse, difficile à avaler. L'envie de lui dire oui. Ta main qui remonte derrière son coude dans ce qui pourrait être une caresse. Parce que toi non plus, t'as jamais pu lui refuser quoi que ce soit. Tu jètes un bref regard nerveux autour, y a toujours monsieur gros-bras qui vous regarde confus, pas trop du reste du personnel pour vous voir être un peu trop tourteaux ensemble.

« Mac... » Que tu lui souffles, faible, doux, beaucoup trop doux. T'arrives pas à conserver ta rage, te rappeler tout ce qu'elle t'as fait souffrir, pas quand elle est aussi près, que ta main caresses doucement sa peau, du bout des doigts. « J'crois pas honnêtement, que ce soit la meilleure des idées, Macaria... » Et vous aimiez ça vous les mauvaises idées, non ? Faut que tu t'éloignes d'elle ta cervelle a jamais bien fonctionné quand elle était à proximité.
code by EXORDIUM. | imgs by chrysalis



@Macaria Irvine
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




solitude in the chest (amen) Empty
Message Sujet: Re: solitude in the chest (amen)   solitude in the chest (amen) Empty Dim 11 Aoû - 4:57

night turns back to day
Macaria & Amen
« Power: (n) 1. A rush of adrenaline to your head. The gravity of each word and the destruction they may bear. It’s an addiction you once bore and then rejected when the carnage became too much. It didn’t protect you, did it, from the ravaging of your heart. »
Quelque chose s’hérisse en toi, dès qu’il te montre les dents. « Ta gueule... » Pour en défendre une autre. Lui qui s’est glissé en toi. Lui qui s’est imposé à tes pensées – à ton corps – alors que tu ne voulais pas. Il y a déjà trop longtemps. Comment ose-t-il ? Tu pourrais lui cracher au visage, te moquer de sa petite idylle stupide avec une prostituée, mais non. Tu repousses ce qui remue dans ton ventre, l’enfonce plus loin encore. Qu’il y cuve, qu’il s’améliore avec le temps – les années, même. Tu le cajoles à la place, ta main trainant délicatement contre son bras. Tu l’apaises, comme tu le ferais avec un petit garçon – ce qu’il est, après tout.

Est-ce la faute à ton regard ou bien à ton touché ? Difficile de savoir, mais Amen semble rétracter ses aiguilles. Il ose même te toucher, te rappeler qu’il te manque – presque autant qu’il t’agace à agir de la sorte, tsk. Si tu voulais te coltiner un gamin, tu l’aurais laissé te mettre en cloque avant de te tirer. Ta patience est foutrement limitée, mais tu t’appliques. Mais surtout, tu aimes le toucher, laisser tes mains trainer sur lui et le sentir frémir. Réagir. Il peut bien observer les lieux, nerveux à l’idée qu’on vous voit ensemble – peut-être qu’il compte quelques victimes ici aussi ? Ce ne serait pas étonnant – toi tu n’es que sourire et patience. En apparence, du moins. Et le voilà qui cède un pas : « Mac... » qu’il souffle, doucement. C’est alors à toi de frémir, le goût de la victoire te chatouillant la langue. Dieu que tu aimes gagner.

Oh, tu n’espères pas qu’il s’incline à tes pieds – pas immédiatement, ce ne serait pas aussi goûteux – mais tu apprécies assurément de le voir se calmer. Se montrer apte à ENFIN te regarder véritablement. Comme s’il c’était séparé de sa colère, qu’il abandonnait sa rage pour te faire face. Parce qu’il te caresse en retour, maintenant. Ses doigts errant contre ton bras, là tout près de ton coude, où tu frémis en retour. « J'crois pas honnêtement, que ce soit la meilleure des idées, Macaria... » Seulement, il a beau dire, tu vois clair dans ses beaux yeux : il en a très envie. Plus que ça, encore. Parce qu’il parle mais que tout son corps le trahis. C’est dans la chaleur de ses yeux, bien entendu, et dans la douceur de sa main, mais pire, c’est dans l’angle de son corps. Dans sa respiration, un chouia trop profonde. Parce qu’il doit se calmer, ne pas se précipiter. Que tu le pousses à réfléchir, à hésiter. Mais alors, que fait-il donc, hein, à étaler sa SUPERBE vie avec sa princesse putain ? Difficile à dire, sinon que ça te plait. Ce qui lui vaut un sourire en coin, de ta part. « Tu as déjà des projets, hein ? Mmn, je comprends… » mais est-ce que ça t’intéresse réellement ? Absolument pas.

De fait, tu t’approches encore un peu plus de lui. Pour remettre un peu d’ordre – du désordre, en fait – dans ses cheveux. Qu’il respire ton parfum, celui encore familier. Qu’il soit conscient de ta proximité et de la chaleur de ton corps. De la courbe de tes lèvres, celles que tu mordilles légèrement. « Je ne voudrais pas déranger tes plans… hier mon approche était trop cavalière. Je n’aurais pas dû… » tes mots t’écorchent presque la langue, mais tu refuses de grimacer. Non, tu redresses plutôt lentement les yeux sur lui. Pas véritablement innocente, il te connait bien trop bien pour ce genre de chose, mais pour qu’il comprenne que tu fais un effort actuellement. Tu pourrais être terrible, mais tu ne l’es pas. Non, tu te veux mature et conciliante. Tendre, même, quand tes doigts coulent lentement contre le côté de son visage et que tu soupires délicatement. Presque à regret. « Mais tu me manques tellement… je me suis emporté. Je ferais mieux la prochaine fois… » que tu mens, tout en te soulevant sur le bout des orteils. Le temps de lui embrasser tendrement la joue, de laisser trainer tes lèvres jusque contre sa mâchoire. Ton corps, en suspens contre le sien. Tentation qui appelle son nom, qui réclame son attention. « Joyeux anniversaire, goldenboy… » et sur ce, tu te détaches doucement de lui. Sorcière ayant achevé son incantation. Sirène remettant de l’ordre dans ses cheveux, avant de regagner les flots, sachant très bien qu’un jour, il t’y suivra.
(c) DΛNDELION
Revenir en haut Aller en bas
Invité;

Invité
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


avatar




solitude in the chest (amen) Empty
Message Sujet: Re: solitude in the chest (amen)   solitude in the chest (amen) Empty Sam 7 Sep - 0:07


still adore you with your hands around my neck.
T'en as marre de tout. Tu regrettes presque d'avoir raté ton coup, sous l'eau, de pas avoir nagé assez creux, qu'on ai pu aller te chercher sous la surface, te ramener dans leur putain de monde de merde. T'es déjà à cran de ta journée et en plus il y a elle. Celle qui ne devait plus revenir. Celle duquel t'avais décidé de guérir, d'oublier. Toutes les femmes après elle qui souffriraient pour ce qu'elle t'as fait. Il y avait Silvia que tu sentais glisser d'entre tes doigts à cause des conneries de Macaria. C'était pas habituel tout ce bordel pour un petit prince qui à l'habitude que absolument tout fonctionne exactement comme il le voulait. Pas là, c'est peut-être pour ça que tu tremblais un peu (trop) à son contact de braise. Celui qui compresse ta poitrine, rend ta respiration un brin laborieuse.

Macaria fait la compréhensive, la naïve, l'innocente, mais ça fait longtemps que tu n'y crois plus. Que vos démons se connaissent trop pour s'oublier. Vous vous êtes torturés bien trop longtemps, souvent, pour qu'un changement divin l'aie brusquement étreinte. Elle est de ses pires stratagèmes de guerre. De ceux qui cèdent du territoire pour faire un meilleur génocide dans les poitrines ennemies. C'est pire encore quand elle est en territoire déjà conquis. Passant ses longs doigts dans cette crinière qu'elle à trop souvent dessinée et qui a gardé trop longtemps le fantôme de son odeur. Macaria sait rendre le piège attrayant, donner envie de faire le pire des sacrifices pour cette vile sirène. Mordillant sa lèvre pour s'excuser de ce qu'elle ne regrette même pas sincèrement. Elle s'était amusée, hier, comme une petite folle à revenir, à foutre le bordel. À être cette vipère possessive qui revenait chercher son due, sans même cracher sur ce qu'il y avait de nouveau à se mettre sous la dent.

Parce qu'elle te connait trop bien pour ne pas savoir que même toi, quelque part, sa petite mascarade d'hier, t'as un peu amusé. Terrible gamin qui aime prendre des risques et savoir que le monde lui appartient encore. Elle connait trop le diable pour le croire indifférent à ses doigts qui glissent sur ta tempe. Elle fait des promesses qu'elle ne saura jamais tenir et ça te fait doucement sourire. Elle grimpe jusqu'à ta joue qu'elle embrasse, ses lèvres qui divaguent jusqu'à ta mâchoire. Celles qui te font tanguer vers la douce folie, la tienne, la vôtre. Sa bouche qui te fait oublier ses mensonges. La pulpe de ses lèvres qui te fait espérer qu'il n'y a qu'un claquement de langue de vérité dans ses excuses : que tu lui manques tellement. Tellement comment ? Tellement au point d'en crever ? Tellement au point de garder sa tête trop longtemps sous l'eau si t'étais sérieux, si tu ne lui revenais jamais ? Tellement comment, Macaria ? Parce que ça te plaisais de croire que sans toi, sa vie s'arrêterait, qu'elle ne serait plus rien. Un peu comme elle n'avait été plus rien pendant son absence, sa fuite, sa fugue. Un peu comme toi, qui avait tenté de te convaincre que ça valait encore la peine, même après que la mort n'ait même pas voulue de toi. Parce que c'était encore douloureux, quand elle partait. Pire encore que le soir de son retour, où tu l'avais chassée, où elle était repartie avec une partie de toi, celle que t'avais mise si longtemps à te reconstruire. Elle n'en avait fait qu'une bouchée et maintenant, elle s'occupait du reste, reprenait tout ce qui lui appartenait, lui revenait de droit. Venant rechatouiller les tsunamis qu'elle avait créés dans ton ventre. Parce que c'est douloureux quand elle s'arrache à toi, que tout prends le large, que plus rien ne compte. T'as jamais été un amoureux raisonnable. T'as essayé, avec Silvia, mais ton échec se dessine contre la chute de ses reins qui te tournent le dos. Peut-être qu'elle te nargueras en te disant que t'es prévisible, comme elle te traiterait de trouillard, de môme, de la laisser filer, peut-être même de prince déchu. Tant pis. Tant pis si tu perds, tant que c'est contre elle. Contre elle que ton corps s'écrase quand tu la rattrapes, quand vous retrouvez le mur, quand tes lèvres folles retrouvent les siennes pour détruire ce qu'il te reste d'égo. Pressé, affamé, un peu rageur, tu l'embrasses, plaquant ses mains contre la brique peinte en blanche de votre hôpital. Avec tout cet amour mal placé, avec toute la fureur d'avoir été abandonné, avec toute l'aigreur de ne pas lui avoir pardonné, tes joues s'empourprent délicatement sous la chaleur que vos corps bouillent ensemble, en s'embrasant pour la première fois depuis trop longtemps. Vous êtes un beau carnage, lorsqu'à ton tour, tu te dissèques de sous sa peau pour t'arracher à elle.

« Ce soir, minuit, chez-nous. Tu seras mon gâteau d'anniversaire. » Que tu lui siffles à ton tour avant de prendre la fuite, pas besoin de voir son sourire triomphant pour l'imaginer. Et pour cette nuit, ce sera quand même elle, qui rampera. Tu franchis les portes, retrouve ta monture que t' enfourches. Enfile ton casque les lèvres encore trempées d'elle lorsque tu fais gronder le moteur, que tu la regoûtes du bout de ta langue avant de filer, le ventre en bordel, le coeur en déluge.
code by EXORDIUM. | imgs by chrysalis



@Macaria Irvine
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé;

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -






solitude in the chest (amen) Empty
Message Sujet: Re: solitude in the chest (amen)   solitude in the chest (amen) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
solitude in the chest (amen)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» solitude éphémère (isabella)
» solitude dupée // zende
» i tore the muscle from your chest and used it to stub out cigarettes ♛ ryder
» la solitude.
» Brèves de solitude

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SAVE THE QUEENS :: 
 :: boulevard of broken dreams :: versions #13 et #14 :: RPS
-
Sauter vers: