Il a l’air de s’y connaît le bougre, quand il met le nez dans tes affaires, les cohortes s’affairant sur ton pc. Il peut fouiller, t’n’as de toute façon rien à cacher. Pas du genre à être le mecton à créer des dossiers dans d’autres dossiers pour y planquer diverses saletés. T’n’es même pas sûr de savoir effacer ton historique de toute façon. Il pourrait sans doute se faire une fortune avec toi, Castiel s’il se faisait payer à l’heure pour te filer des cours. Puis t’en viens encore à faire le boulet, à te ridiculiser devant des inconnus comme jamais. Tu ne le fais pas vraiment exprès, t’es juste maladroit comme pas deux. Un peu naïf sur les bords même si tu ne te l’avoueras jamais. Mais bon il se marre sous ta remarque, t’en viens à te dire au moins qu’il a de l’humour et que t’es pas totalement ridicule. « Je sais. » qu’il rajoute, comme pour te rassurer, comme pour éviter de stresser. Il est peut-être trop parfait, trop prévenant. Où alors t’en viens à te dire que c’est le caractère anglais qui adoucit un peu les moeurs des bonshommes que vous êtes. En tout cas tu viens à te gausser un peu, sourire aux lippes, rire à la gorge un peu gênée quand même alors que ton regard fixe l’écran comme pour éviter de le fixer lui après cet instant incommodant. « C’est le nom d’un virus assez connu. Des mails qui ont été envoyés à pas mal d’adresses et, lorsque l’on clique sur le lien, ça créé une ouverture pour le virus qui s’installe dans ton système. » « Oh.. » Vu comment ça sonne sorti de ces babines t’en viens à te dire que t’as foutrement merdé. Et que ton ordinateur est en miettes et que t’as perdu une bonne partie de ton année. Et que t’es dans une merde noire sous peu.
Pourtant tu l’observes, mais lui il n’a pas l’air d’avoir perdu tout espoir, il installe des trucs, tapotes sur les touches comme un pro dans un silence pesant. Mais t’as pas envie de l’enquiquiner avec des absurdités de noob. « Quand tu reçois un mail inconnu, ne clique jamais sur un lien. C’est le moyen le plus simple d’installer quelque chose sur ton ordinateur, de voler tes données et de… et de prendre le contrôle. Je serais toi, j’irais faire un tour sur mes relevés de compte aussi, si jamais tu as déjà utilisé ta carte en ligne et sauvegardée quelque part. Ils peuvent trouver le numéro et le code et faire ce qu’ils veulent avec. » Voilà presque des paroles moralisatrices dans de ses lèvres elles ont quelque chose de pédagogues. Il explique, il prend son temps, il ne juge pas une seconde malgré les erreurs de débutant. Et ça c’est rassurant comme jamais. Alors, toi, bonhomme à côté, t’acquises du bout du crâne et finalement tu te pinces les lippes pour lâcher un maigre, mais pas rassuré. « Je ferais ça, merci, tu m’as peut-être sauvé la vie. » Là tout de suite, en le regardant t’as presque envie de l’imaginer avec une cape et des collants et de l’appeler superhéros. Pourtant t’as pas eu de nouvelles sur ta machine et t’es plutôt inquiet. « Et du coup pour mon ordi.. c’est mort? » T’espères à deux cents pour cent qu’il va répondre l’inverse parce que sinon tu sens que tu vas te mettre à chialer à ses pieds. Et t’auras l’air putain de ridicule.
T’as toujours été un mec gentil toi. Un bon samaritain. Le genre de gars qui aime aider son prochain dès qu’il en a l’occasion. Ça te retombe sur le coin du nez, souvent. Tu aides, tu aides sans jamais rien attendre en retour et parfois… ce que tu as en retour est carrément négatif. Ça ne te fait pas changer pour autant. Tant pis pour ces gens là qui ne comprennent pas, qui ne sont pas reconnaissants. Tu ne les aideras plus dans le futur, point final. Mais tu te connais par coeur. Si ces gens avaient un problème, tu serais le premier à accourir quand même. C’est dans ta nature. Alors oui, tu t’efforces d’être pédagogue et compréhensif même si tu sais que de nombreuses personnes qui s’y connaissent en informatique seraient déjà bien irritées par les paroles et l’ignorance d’Adam à tes côtés. Tu t’en moques bien, toi. T’es bien content d’aider, de jouer au petit professeur et de le faire sourire. Qu’est-ce que t’aimes faire sourire les gens, Castiel. « Oh.. » Tu sens la déception et la peur dans cette simple onomatopée. Tu comprends. T’es étudiant, toi aussi. Et puis, étudiant ou non, de nos jours tout le monde a sa vie entière sur son ordinateur. Mais tu vas tout faire pour que l’ordinateur retrouve sa jeunesse et son peps. Quitte à y passer la journée.
Tu lui expliques, le met en garde pour l’avenir. Tu espères réellement qu’il va apprendre quelque chose, se souvenir de ce jour et faire attention à l’avenir. Certains demandent ton aide et reviennent ensuite après avoir fait les mêmes bêtises et ça t’as toujours un peu fatigué. Tu les règles, bien entendu, comme toujours. Mais faire la même chose sans arrêt de ne pas se sentir écouté n’a jamais été un sentiment agréable pour personne. « Je ferais ça, merci, tu m’as peut-être sauvé la vie. » La vie. Carrément. Et ben. Mais sachant qu’il est étudiant… tu comprends. Il doit avoir des cours là dessus. Ou pire encore - une dissertation presque terminée. Rien que d’y penser, ça te met des frissons dans le dos. « J’t’en prie. C’mon job. » Tu réponds, tu souris franchement, véritablement heureux. C’est tout ce dont tu as besoin dans la vie, toi. Un petit merci, un petit sourire et ta journée est bonne. « Et du coup pour mon ordi.. c’est mort? » Tu réfléchis quelques secondes, fronce les sourcils. Tu continues de taper sur le clavier et tu t’humidifies les lèvres. « Je pense que je peux encore le sauver. Mais ça va prendre une heure ou deux. Tu peux aller te balader en attendant ou… faire des courses ou… enfin passer le temps. » Tu marques une légère pause. « À moins que tu préfères rester à côté de moi pour vérifier que je fais pas de bêtises ou que je fouille pas. Comme tu veux. » Il est parfois difficile de faire confiance à un inconnu avec quelque chose d’aussi personnel qu’un ordinateur. Tu pourrais comprendre s’il voulait absolument te surveiller.
« J’t’en prie. C’mon job. » qu’il te bazarde au pif comme si c’était normal. Après tout il n’y avait réellement aucune raison que ça ne le soit pas, mais il aurait pu être occupé, avoir autre chose de plus urgent à faire. Pire de réclamer de la thune que t’aurais franchement pas lui donner à moins de te priver de grailler pour le mois restant. Mais non il s’est levé, il a ouvert ton ordi et il s’est plongé dedans comme si c’était sa seule activité. Et y a pas à dire c’est un level d’altruisme assez impressionnant même pour toi qui est d’une nature généreuse et aidant de base. « Je pense que je peux encore le sauver. Mais ça va prendre une heure ou deux. Tu peux aller te balader en attendant ou… faire des courses ou… enfin passer le temps. » Ouais donc il en a encore pour un moment le bougre, t’as du coller une sacrée couche sur ton ordinateur pour qu’il ait tant de temps à y consacrer. Mais t’as pas de course à faire, t’as pas envie de te balader sur un campus que tu connais maintenant que trop bien. T’as juste besoin de travailler. « À moins que tu préfères rester à côté de moi pour vérifier que je fais pas de bêtises ou que je fouille pas. Comme tu veux. »
Tu hausses les épaules, puis tu viens finalement choper un siège qui traîne à côté pour t’asseoir, te pinçant les lippes, cruelle réalité. « J’ai rien à fait de plus intéressant pour le moment. » que tu grimpes sur le tabouret un peu trop haut pour tes courtes pattes qui font que t’as même pas les pieds qui touchent le sol. Pire qu’un môme. Alors tu l’observes faire, sagement puis finalement tu lâches. « De toute façon, je sais où tu te caches. I will find you and i will kill you. » que tu le fixes le plus sérieux du monde avant d’éclater de rire comme pas deux. Un vrai rire comme de ceux qui t’appartiennes, gorge et quenottes déployées, mais tu te reprends vite alors que t’as attiré quelques regards, te rendant pas compte que t’as parlé fort. « Tu sais, c’est une réplique de film d’action connu là avec le mec qui à perdu sa fille.. » Please. Faite qu’il est la référence sinon tu vas passer pour le dernier des psychopathes. Alors t’essayes de rattraper ton coup comme tu peux. « De toute façon c’est pas comme si je pourrais te faire grand mal, t’as pas à avoir peur d’un mec dont les pieds ne touchent même pas par terre. » que tu gigotes les gambettes pour lui faire piger. Et t’as beau avoir les arpions dans le vide, tu continues à t’enfoncer comme pas possible.
Tu attrapes une chaise afin de t’asseoir et être un peu plus confortable devant l’écran. Être debout t’empêche de taper aussi vite que tu le pourrais habituellement sur le clavier. Une fois que tu te trouves bien en face de ce dernier, tu peux enfin continuer tes recherches, tes attaques contre ce virus qui a bien décidé de s’installer confortablement dans l’ordinateur du petit brun. « J’ai rien à fait de plus intéressant pour le moment. » Il grimpe sur un tabouret, s’installait confortablement et l’air bien décidé de rester à tes côtés. Tu ne le prends pas mal, bien au contraire. Tu aimes avoir de la compagnie et tu aimes bien la dégaine de ce petit mec. Et puis, il y avait bien longtemps que tu n’avais pas fait la conversation à un autre anglais. Tu te sens un peu chez toi, d’un coup, avec le nouveau venu a tes côtés et ça te fait du bien. Ça te rappelle d’ailleurs de passer un coup de fil à ta mère ce soir même si tu n’avais pas tellement besoin de t’en souvenir. Tu l’adores, ta mère, et elle est sans doute la personne qui te manque le plus depuis que tu as décidé de venir t’installer aux États Unis. Tu l’appelles régulièrement afin d’avoir des nouvelles d’elle et de ton paternel, ainsi que pour leur en donner. « De toute façon, je sais où tu te caches. I will find you and i will kill you. » Tu laisses échapper un rire amusé à la référence et tourne ton regard vers lui. Il n’a pas tellement l’air menaçant, pas du tout même. « Tu sais, c’est une réplique de film d’action connu là avec le mec qui à perdu sa fille.. » Tu allais reporter ton attention sur l’écran lorsqu’il s’explique et tu souris. Il est vraiment adorable, Adam. Tu avais compris la première fois. Et quand bien même tu ne l’aurais pas compris, il semblait évident qu’il faisait soit une référence, soit qu’il plaisantait totalement. Tu as du mal à l’imaginer violent comme garçon. « Je sais. Je connais. » te la gratifie d’un sourire avant de retourner sur sa machine, cherchant les fichiers infectés et voyant s’il vaut le coup de les réparer ou de s’en débarrasser. La plupart du temps, tu votes pour la seconde option, les fichiers n’étant pas bien importants au bon fonctionnement de l’ordinateur, ni aux études du petit brun. « De toute façon c’est pas comme si je pourrais te faire grand mal, t’as pas à avoir peur d’un mec dont les pieds ne touchent même pas par terre. » C’est vrai que tu as du mal à le voir tenter de s’en prendre à toi. Tu as beau ni savoir te battre ni te défendre, tu fais quand même presque une tête de plus que lui. « J’suis sûre que tu pourrais être sournois si tu le voulais. » que tu ajoutes, amusé.