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 Down the river we run - harlow

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Message Sujet: Down the river we run - harlow   Down the river we run - harlow Empty Mar 19 Mar - 11:37


Elle a posé son menton dans sa main, le stylo en l’air - partout sauf sur la feuille à demi annotée et l’esprit qui divague, incapable de se fixer sur les derniers mots du professeur, paumée entre un soupir las et une frustration agaçante. C’est pas son truc à Amira, l'étymologie de la mode - pas mauvaise mais pas douée non plus, plutôt désintéressée qui vient souvent faire son bout de chemin jusqu’à ses oreilles, inattentive, lunaire. Déjà tout un parcours de tracé - faut croire que la matière n’en fait pas partie. Les élèves quittent la salle, ne reste que quelques uns de ses collègues du conseil, tout sourire en face d’un professeur qui leur rend - demeure assise, pas envie de les rejoindre. Ils s’éclipsent vite, ses camarades aussi et la princesse toujours dernière à quitter la salle, figée dans une lassitude de reine, un ennui royal - appliquée même dans la façon qu’elle a de ranger une à une ses feuilles dans son sac sans jamais les froisser ou les plier. Elle sort de l'université dans un pas assuré, le menton relevé. Douce lumière vespérale, qui tombe et qui se fane, or terni de vestiges d'un autre temps. Reliques qui persistent, d'une beauté depuis longtemps oubliée. Qu'on devine encore, malgré les normes changeantes. L'air, enfin, atteint librement les poumons, s'épanche dans les bronches. Les paupières un instant papillonnent, l'inspiration languide. Soulagement inhérent à s'éloigner des cohues, des amas, après la journée passée à s'y noyer. Même le club de lecture, le refuge des livres et de conversations tranquilles, n'a pas tenu le rôle de l'oasis. La princesse contemple, curieusement, le soleil au centre du parking, décide de suivre l'impulsion jusqu'à sa voiture hors de prix. D’Hélios, passer à Hécate. Elle, poursuit Eos dans sa descente d'une Olympe lointaine.

S’engouffrant dans l'habitacle, elle sort son téléphone de sa poche. 'J'espère que t'es prête, je viens te chercher.' ; envoyé à Harlow. Un plan, une fugue prévue sur un coup de tête. Elle démarre et se rend chez la jolie brune, se garant à l'endroit habituel pour ne pas se faire repérer par les gorilles de la demoiselle. Dix minutes. Une trop longue attente, elle soupire la jolie ; agacée par quelques minutes de retard. C'est qu'elle n'aime pas attendre la poupée. Jamais. Néanmoins, la porte passager s'ouvre. L'apparition aussi douce qu'elle est brusque, oxymore devenu norme. Elle a la soudaineté du fantôme qui traverse le mur juste devant soi, alors que le temps a probablement filé, le soleil coulé depuis qu'elle est là. La faute au champ de vision tronqué, à l'attention enfouie dans un monde secret. Muets, les silences s'échangent. Languides, ils se mêlent et se répondent, conversent sans besoin de parole. Dans l'espace qu'ils laissent, c'est tout un univers qui s'étire. De ceux à leur appartenir, connu d'elles seules, perçu juste par elles. Des milliers de possibilités, de destinés, de mystères se croisent et s'entrecroisent, tissés à la manière d'une infinie toile d'araignée. Fragile, subtile, qu'un rien suffit à faire changer. Résistante dans la base qu'elle offre à la construction de leur présent, dalle de leur réalité. Les sourires se murmurent, les prénoms s'offrent en transparence, testent la tangibilité du moment qui se crée. Plus qu'une salutation, une reconnaissance. « J'ai failli attendre. » Elle redémarre. Direction, Miami. Un petit road trip.

@Harlow Dostoïvski  Down the river we run - harlow 3227196488
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Message Sujet: Re: Down the river we run - harlow   Down the river we run - harlow Empty Ven 29 Mar - 15:03


Tu taquines le chat, joli chaton qui charme tes belles opales. T’as le sourire qui cherche, qui joue de ce gardien de souris que tu es. La journée est plus ou moins longue, ton terrain de jeu et restreint, comme trop souvent. Petit chose fragile, tel qu’on te traite, alors que tu es forte avec cette soif de liberté qui dévalise tous sur son passage. Tu donnerais tout pour l’avoir sans te battre, sans te faufiler, sans jouer avec eux, mais jouer avec lui ça te va. C’est plus qu’un jeu, il a piqué le Hakan, il a fait naître la curiosité, il connait, tu connais, vous connaissez ensemble de nouveau mouvement dans vos vies. Tu survoles une nouvelle relation, tu devrais le détruire, t’as toutes les cartes en main princesse, tu les possèdes pour le déposséder de ta protection, mais tu te retiens, tu le fais pour l’amour du jeu. L’amour ? Tu ne sais pas, mais ça te plaît de l’avoir à tes côtés, de lancer une nouvelle manche, qu’il gagne, que tu gagnes et ainsi de suite. Le perdant gagne aussi, toujours. Ce jeu en devient dangereux, car tu vas finir accroc à ce jeu, tu l’es sans doute déjà, mais il serait con que tu tombes accroc à celui qui t’enferme sous les ordres du père pour ta soi-disant protection. Toi t’as la liberté au bord des lèvres, le désir entres les cuisses et son nom sur ton cœur. Alors tu as décidé de la jouer autrement, de t’éloigner, de prendre du recul, de ne plus perdre tes prunelles dans les siennes, de ne plus sentir son effluve venir te chercher ou encore de rêve de sa chaleur étreignant la tienne. Putain, tu penses à lui, même en enfilant ta lingerie dans ton sac, prévu de t’échapper, de glisser jusqu’à la fenêtre du voisin, comme toujours. C’est lui ta délivrance, c’est lui va t’aider à t’enfuir. T’es pas toujours seule pour prendre la poudre d’escampette, de laisser attendre les chats derrière ta porte tout en allant profiter de la vie. Miami qui t’ouvres les bras, avec la princesse, la belle Amira. Tu sais ce que c’est la vie de princesse, même si ton père il a choisi la politique de son pays plus que la royauté, t’as toujours ce sang en toi qui fait de toi, une pierre précieuse pour certain. Une fois le sac prêt, t’as fini par prévenir le voisin, lui qui tend les bras pour t’aider de passer d’un balcon à un autre. Un mec bien. Un homme qui aime les hommes, il aimerait beaucoup hakan. T’y penses, peut être qu’un jour tu pourrais lui rendre la pareille des coups de main qu’il t’a donné ? Puis rajouter une petite rigolade à cette relation décadente et amusante. T’aimerais ça. Faudra tu y penses, peut être que dans la voiture de la belle tu auras fini par te décider. Tu entres dans le carrosse qui vous emmèneras, qu’une hâte goûter à nouveau à la liberté, ne plus avoir de bras fort qui t’empêcher de respirer. Tu le sais-tu les aimes ses bras, mais tu les aimes quand toi tu le veux et non quand eux désirent t’enfermer. « Faut toujours attendre les plus belles ! » Tu ris un peu. Ce n’est pas toi de te vanter, rien que de sentir les chevaux s’enjaillent sur l’asphalte, tu es heureuse, tellement bien de savoir que tu es libre. « Faut je pense à installer une caméra pour voir leur réaction quand je disparais et qu’ils ne peuvent pas l’expliquer à papa ! » T’es majeur, tu devrais être libre, mais on oublie souvent qu’avoir une cuillère en or dans la bouche, ce n’est pas toujours une partie de plaisir, mais plutôt un poids.

@amira mokrane  Down the river we run - harlow 3227196488
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Message Sujet: Re: Down the river we run - harlow   Down the river we run - harlow Empty Dim 31 Mar - 13:01


La poupée se faufile sur la voie rapide, elle se glisse parmi les autres carrosseries. Masque de fer pour dissimuler le vice, elle se fond dans la masse ; créatrice de chimère. Reine rayonnante et dont les sourires font consensus. Le soleil au bord des lèvres et la lune au creux des yeux. De faux-semblant, le jeu est bien mené.  Tape sur le bras d'Harlow pour le retard, elle se permet même certains sourires charmeurs. Grande mascarade dont elle est le chef d'orchestre. Effervescence adolescente dont elle se délecte, grands sourires et petites conversations. Coqueluche exercée, on l'interroge toujours sur une confiance ténue. Les aisances princières se dressent dans chacune de ses conversations, aisance monstre de masque ; de son doigt qui tape frénétiquement contre le volant jusqu'à son incapacité à tenir en place. En son cœur, l'excitation enfantine, presque ridicule d'un spectre d'affect. C'est qu'elle fait une grosse bêtise Amira, emportant le poupée russe avec elle. Deux princesses lâchées dans la nature, prêtes à s'aventurer dans l'inconnu. « Faut toujours attendre les plus belles ! » Elle sait, sent l’enthousiasme d'Harlow dans sa voix, et elle est heureuse Mira, heureuse parce qu'elle l'est aussi. « Ça va les chevilles ? J'ai tapé 'laideron' sur mon GPS, et devine quoi ? Il m'a emmené devant chez toi. » En rien méchant, Harlow connaît son amie ; sait que les boutades et le venin n'est pas mortel quand elle lui parle. Voix douce, presque enjôleuse. Les yeux de la princesse se pose sur elle, regard ambre à la fois perçant et profond. Il jauge, analyse, capte tout et à la fois rien. D'un regard Mira déshabille, effeuille la moindre coquille. Ce qu'elle fait ici. Elle quitte les onyx, scrute la route presque déserte en cette heure tardive.

« Faut je pense à installer une caméra pour voir leur réaction quand je disparais et qu’ils ne peuvent pas l’expliquer à papa ! » Y a un sourire lent, un peu en coin, qui naît sur ses lèvres, assurance indolente, marque rare non pas d'une affection dont la poupée est incapable, mais de quelque chose de proche - un dérivé de connivence, distillée en sa présence. « C'est surtout la réaction d'un mec en particulier que tu veux voir, coquine. » Elle exsude quelque chose d'un peu féral, presque, sous son sourire en coin girlish, quelque chose de trop vif. Mais c'est la taquinerie qui teinte sa voix : elle est amusé par son côté 'princesse taquine', défié par ses paroles et la place qu'elles laissent au doute. Elle en a déjà parlé vaguement Harlow de ce mec, et Mira n'a pas oublié. L'absolu de la certitude du secret trop bien gardé, elle ne devrait même pas avoir le moindre soupçon - pourtant des détails in substantiels, des infinitésimaux discernés grâce à la proximité, devinés dans la clarté. Elle a recoupé, et ne lui reste qu'à semer des pistes et des opportunités, à pécher de nouveaux indices, quelques réactions pour confirmer ou non ses suspicions. Elle n'aime pas de ne pas savoir Mira, être dans le flou surtout quand ça concerne Harlow. « Ce week-end, au programme, ce sera tequila sur la plage. » Miami n'est plus qu'à quelques heures.

@Harlow Dostoïvski   Down the river we run - harlow 3794924939
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Message Sujet: Re: Down the river we run - harlow   Down the river we run - harlow Empty Lun 22 Avr - 0:55

Le mirage d’une liberté dans ses bras, ton souffle qui se meurt contre lui, ses muscles qui t’emprisonne un peu plus. La jolie poupée que tu es elle a besoin de reprendre les reines, de laisser le gardien de ton être prendre perpète, le besoin de sentir l’air courir sur ton être, de sentir le danger caresser ton âme. Un danger dont tu ne fais plus attention, car bien trop glisser dans un nuage de douceur, de protection. Un tas d’homme est passé, un tas ont trépassé sous ton charme enivrant. Mais lui, est en train de dompter la bête. Un coup, puis un autre. Chacun votre tour, vous vous laissez porter par l’autre. L’erreur. Beauté d’un mélange impressionnant, tu ne devrais pas te laisser aller dans ses bras, t’avais besoin de reprendre une bouffée d’air, loin de lui est de ses yeux ravageur. Sourire merdique qui fait basculer ton âme d’un côté frénétique que tu ne connais que trop peu. Un myocarde qui dites t’as conduite et ça te va pas. Alors, tu prends les choses en main, temps de montre à qui le pouvoir est. À toi. Toujours et à jamais. Tes pieds qui touchent l’asphalte marqué des années de sa vie, tu es heureuse, libre et ça change tout. Ton sourire est un peu plus grand, ton visage s’ouvre, tu te perdais dans tes papiers, dans ta tour d’ivoire. Putain de pouvoir que tu veux combattre, pour trouver ce que tu as toujours désiré. Les stigmates de ton kidnapping sont encore là, mais tu vis avec, tu joues avec, car toi tu oublies. Tu es passé à autre chose. T’avais huit ans, ta mère y a laissé sa vie et ton père sa confiance. Alors, ta vie est régit, princesse est interdite de vivre, interdite de trouver son bonheur, malgré son âge qui devrait lui laisser la vie pour s’amuser, pour vivre et sans doute pour faire des erreurs. La princesse elle n’en veut pas de son rôle, elle n’a jamais été faite pour être une poupée. T’inspecte tes chevilles d’un regard accompagné d’un sourire amusé. « En parfait état …T’es sûr que tu l’as pas réglé sur ‘indiquer ma position’ ! » pinçant tes lèvres, tu montes déjà aux côtés de ta belle. Tu respires, tu vis enfin.
Elle t’a donné l’air qu’il te manquait Amira, ce ne sera pas la dernière fois. Elle est la main dont tu as besoin quand tu ne parviens à rien à toi seule poupée. D’amusement en amusement, de fou rire en plaisanterie. Le besoin d’être une jeune femme de ton âge et c’est une autre princesse qui te l’offre. Toi princesse russe qui as vécu sans cette envie d’être une fille unique, tu voulais être comme tout le monde, cherchant justement cette normalité dans les autres enfants que tu croisais petite. Tu l’imagines déjà, lui et pas les autres. Sa réaction, son parfait petit business détruit par tes soins, cela en est jouissif et la belle Amira a déjà tout comprit. Tu lui lances un regard qui en dit long. « Crois-moi si je voulais être coquine, je serais resté … » et tu repenses à tes petites manigances. Pas pour qu’il tombe pour toi, car c’est un jeu, lui la souris, toi le chat et vice versa. C’est un parcourt du combattant, qui devrait te mener à ta liberté princesse, mais punaise que ses bras te retiennent parfois. Tu en deviendrais trop douce. Alors, il est temps que tu laisses couler tout ça, que tu oublies l’homme qui charme un bout de ton cœur, qui parfois le fait chanter quand il t’enlace pour te prouver que tu as tort. Et tu penses à lui. T’es comme perdue. Mais mira trouvera la solution pour te faire retrouver le bon sens. « Let’s go alors ! » Que tu lâches à la belle qui conduit, tu le sens déjà le moteur qui râle, alors que la voiture s’enfonce dans la ruelle, fauchant compagnie à ces hommes censées te protéger, mais ils n’y arriveront jamais sans ta bonne volonté.
Le temps passe, les rires et les musiques parfois saccagé aussi. Le bitume brûle sous les pneus, alors que la route vous séparant de votre nirvana est à une trentaine de minutes. « Si tu veux je conduis, tu me le dis ! » Tu dis ça en rigolant, sachant que vous arrivez, mais histoire de ne pas avoir fait que briser les pauvres oreilles de Mira ou encore d’avoir parfois dormi. Ou encore d’avoir ris aux messages envoyés par hakan. « Je me demande si je vais pas jeter le téléphone ! » Que tu lâches alors qu’il sonne à nouveau. Un appel cette fois de l’homme, mais hors de question d donner des indices.


@amira mokrane  Down the river we run - harlow 3227196488
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Message Sujet: Re: Down the river we run - harlow   Down the river we run - harlow Empty Lun 29 Avr - 16:57


Ensemble comme à chaque fois.
Quand ça tangue dans nos cœurs.
Quand ça tangue dans nos muscles.
Jamais l’une sans l’autre. Sinon on en crève.
« En parfait état …T’es sûr que tu l’as pas réglé sur ‘indiquer ma position’ ! » Low et Mira. Mira et Low. Parce qu’elles fonctionnent à deux. Parce qu’elles se disent tout. Parce qu’elles se soutiennent. L’une tombe, l’autre vient la relever. L’une doute, l’autre y croit encore plus. Elles ont tout vécu ensemble. Le meilleur. Et surtout le pire. Elle a été là, Mira. Pour sécher les larmes qui ont brûlé ses yeux.
Parce qu’on se lâchera pas, Low.
Parce qu’on se relèvera à chaque fois, Low. Pour que nos fêlures deviennent des forces.
Pour que nos doutes deviennent des certitudes.
« Crois-moi si je voulais être coquine, je serais resté … » Elle esquisse un sourire, la princesse. Elle aime aborder le sujet ‘garde du corps sexy prêt à se faire manger’. Outre le côté croustillant de l’histoire, c’est le côté plus sentimental qui l’intéresse ; parce qu’elle n’y connait rien, ne sait pas ce que ça veut dire ‘aimer’. « Let’s go alors ! Si tu veux je conduis, tu me le dis ! » Envie réclamée et obtenue. Des messages balancés sur le tactile pour annoncer l’événement. Ironie pour teinter les mots. Ironie pour faire passer la pilule. Low, prisonnière malgré elle du clan, de la famille. Elle sait Mira, elle connait. Elle a le même problème. « Je tiens trop à ma voiture. » Y’a l’accent qui roule dans la voix. La chaleur d’un autre continent dévoilée sur la langue. On lui a toujours dit de jouer de ça. De le mettre en avant alors que ces années passées sur ces terres auraient pu l’effacer depuis longtemps. L’allure rectiligne. Le buste qui se tient droit. Les mêmes mécanismes à chaque putain de fois. Fais comme ça. Fais comme ci. Ça te fait paraître plus fine. Ça fait ressortir tes seins. Les propos crachés contre ton oreille. Les palabres pour faire frissonner sous l’effet du dégoût. Mira la poupée, princesse aux milles masques.
Elle redémarre, fait chanter le moteur, et appuie sur la pédale. Les heures s’écoulent, tout comme les paysages ; et c’est dans un autre état qu’elles se retrouvent. Enfin. Mira stoppe la voiture alors que le soleil se lève à l’horizon ; l’océan faisant office de tapis à l’astre qui se réveil. « Je me demande si je vais pas jeter le téléphone ! » opales qui se figent sur l’objet maudit, et sans prévenir Mira le prend en sortant de la voiture, le jetant dans une poubelle. « On en aura pas besoin de toute façon. » elle ricane, s’étire en regardant le paysage. « Finalement, prend le volant. Miami est à vingt minutes d’ici. » elle entre de nouveau dans l’habitacle, cette fois côté passager.

@Harlow Dostoïvski   Down the river we run - harlow 3794924939
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