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 (#flashback) HEARTLESS ; ziggy.

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Mad Knollys;

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Mad Knollys



gray
@exordium.
skadden, kidd et strauss
181
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27



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Message Sujet: (#flashback) HEARTLESS ; ziggy.   (#flashback) HEARTLESS ; ziggy. Empty Dim 3 Fév - 0:22

la sonnerie d’ton téléphone qui t’agresse les tympans.
les yeux qui s’lèvent machinalement vers l’ciel quand t’aperçois un numéro qui n’fait pas partie d’ta liste de contact.
tu n’décroches pas.
jamais aux inconnus.
parce qu’t’en as rien à foutre des gens qu’tu connais, alors les étrangers c’est l’cadet d’tes soucis.
et c’te putain d’sonnerie qui r’tentit - encore - aussitôt qu’elle s’est tue.
et tu soupires, agacé avant d’prendre l’appel, l’téléphone qu’tu colles contre ton oreille.
allô ?!
tu craches, prêt à répliquer à la première phrase, au premier putain d’mot qu’tu décèleras.
et t’ouvres d’jà la bouche, knollys.
mais, au lieu d’la colère, c’est d’la surprise qui claque contre ton palais.
quoi ??? ziggy c’toi ?
mais t’entends rien.
tu r’connais qu’sa voix, juste.
sa voix, paniquée.
désorientée.
apeurée.
et tu t’concentres sur ses explications, incompréhensibles.
putain d’indéchiffrables !
que’ques mots qu’tu parviens à d’viner parce que, ziggy, t’arriverais à la comprendre sans un seul son – et heureusement.
« braquage. mecs cagoulés. frontières d’la ville. »
et tu captes.
à moitié.
assez pour savoir qu’t’as pas une minute à perdre.
j’arrive. bouge pas.
l’portable qu’tu fourres dans l’fond d’tes poches.
et t’es d’jà à l’extérieur, mad.
en train d’claquer des doigts pour qu’ton chauffeur s’grouille le cul.
et, aujourd’hui, t’laisses tomber tes airs hautains.
tu l’ouvres toi-même, la portière du véhicule, t’installant à l’arrière alors qu’tu baisses immédiatement la vitre d’intimité qui t’sépare du conducteur.
frontières d’la ville.
tu t’contentes d’lui ordonner, l’ton un peu trop brusque.
autoritaire.
pressé.
t’es pas l’genre d’mec qui s’inquiète, mad.
pas du tout, même.
t’en as qu’pour toi-même, qu’pour ton propre cul et ta belle gueule d’enculer.
bien trop égoïste pour r’ssentir d’l’empathie – ou toutes les conneries de c’genre.
tu t’la joues plutôt solo.
mad knollys vs le monde.
mais, avant, elle était là, la belle ziggy.
avant qu’elle commence à t’oublier – un peu trop souvent à ton goût.
tout ça pour des débiles qui finissent tous par la lâcher.
trop facilement, d’ailleurs.
et toi, ça t’arrange qu’ce soit si simple d’les manipuler.
tous
des
crétins.
qui préfèrent l’fric aux beaux yeux d’la jeune adkins.
p’t’être qu’t’en respecteras un, un d’ces jours.
c’lui qu’osera t’coller une droite.
au lieu d’empocher la lignasse d’billets verts qu’tu lui tends.
au lieu d’gober l’premier mensonge outrageux qu’embrasse tes lippes assassines.
et ça t’amuse d’voir leurs visages s’décomposer quand tu leur craches ton v’nin en pleine gueule.
ah ces cons !
aucuns d’entre eux la méritent, ta belle amie.
même pas toi.
et, pourtant, c’toi qu’elle a app’lé.
c’t’à toi qu’elle a pensé.
pas à eux.
et p’t’être qu’ça pourrait t’toucher si t’avais encore un cœur qui bat sous ton armure indestructible.
mais y a qu’les paysages qui défilent trop vite qui t’fait battre des cils.
et tes yeux qui s’écarquillent lorsqu’tu l’aperçois enfin.
t’as pas l’temps dire quoi qu’ce soit qu’la voiture s’immobilise.
l’chauffeur qui t’connait trop bien.
t’devras dire à la daronne qu’il est temps d’changer d’personnels avant qu’ils s’attachent, ces débiles.
et tu mets pas d’temps à t’extirper du véhicule, ta carcasse qui s’dirige aussitôt vers ziggy.
ton r’gard qui s’éternise sur elle, puis sur la cabine téléphonique.
et tu t’arrêtes brusquement d’vant elle.
elle qui semble
perturbée.
complètement
anéantie.
t’sais l’nombre d’sdf qui s’tripote la nouille là d’dans ? et toi t’as foutu c’truc contre ta joue.
mais, mad…
ça s’rait faux d’dire qu’t’es pas heureux d’la voir en un seul morceau.
mais ça s’rait aussi un putain d’mensonge d’prétendre qu’t’es un type bien.

@ziggy adkins. (#flashback) HEARTLESS ; ziggy. 2371390455
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Message Sujet: Re: (#flashback) HEARTLESS ; ziggy.   (#flashback) HEARTLESS ; ziggy. Empty Sam 23 Fév - 17:16

les mains tremblantes, t'as qu'une idée en tête : rentrer chez toi. mais pour ça, plantée au milieu de nul part au fin fond de new york, tu ne sais pas comment faire. pas après ce qui vient d'arriver. tu es prise dans un tourbillon d'émotion qui ne veut pas s'arrêter, comme une tornade prête à te gober. tu sens encore leurs bras sur ta peau, les sons de leurs voix qui sonnent toujours dans tes tympans. ils savaient pas quoi faire de toi, te mettre une balle dans la tête et te laisser sur le bas côté de la route, t'emmener avec eux pour t'emprisonner dans un chalet éloigné hors de l'état, t'utiliser comme bouclier contre de possibles représailles policières. au final, grâce à l'un d'eux, celui qui a plaidé ta cause, grâce à lui et seulement lui, ils ne t'ont pas touché, t'ont juste menacé. de te retrouver si tu les balançais.
ou d'aller trouver ta famille, tes amis. non, ça tu ne pouvais pas le supporter.

maintenant, tu étais loin de la bijouterie, le braquage était terminé, tu n'avais plus rien sur toi, ils t'ont pris tes papiers. t'as même plus ton téléphone. laissé au boulot dans la salle de pause, certainement. tu ne sais plus comment ça s'est déroulé. tout est allé trop vite, bien trop vite pour que tu t'en rendes compte.
ils sont arrivés armés jusqu'aux dents, cagoulés, vous ont visés et menacés, les liasses de billets de la caisse qui étaient jetés dans un sac. y avait pas grand chose. mais les bijoux, ça, y en avait beaucoup, un paquet, même. des montres, des bagues et tout autre genre.
mais pourquoi vous ?
pourquoi ce soir là ?
pourquoi toi ?
tu n'en savais rien, et ça n'allait rien arranger, personne ne remonterait le temps pour te faire oublier ce mauvais moment. cet événement que tu n'oublierais jamais.  

tes yeux tombent sur la cabine téléphonique et ta seule idée c'est d'l'appeler. lui. parce que c'est la seule personne qui ferait tout et n'importe quoi. celui qui te ferait tant de bien mais tant de mal également. mad. parce que mad il est peut être vachement con, mais il te laisserait jamais tomber. et tu ferais pareil. même si parfois t'aimerait le tuer de toutes forces, comme ces fois où il avait fait fuir tes prétendants aussi facilement. c'était si simple pour lui, de manipuler les gens. surtout ceux autour de toi. depuis tant d'années, c'était comme ça, vous saviez pas faire autrement. vous détruire mutuellement. or, ce soir, seule à l'autre bout de la ville, sans un sous, éclairée par de futiles lumières, presque inutiles, tu avais peur.
peur de ce qui était arrivé et peur de ce qui pourrait arriver si tu restais dans ce quartier, là. une jeune femme belle comme toi. ça ne sentait pas bon. pas du tout.

dans une poche de ta veste, tu trouves une pièce, rangée là par erreur, tu n'étais vraiment pas quelqu'un d'organisée, pour ton plus grand bonheur à cet instant précis. il décroche. il aurait pu ne pas le faire, habituellement, il ne le faisait pas, jamais trop collé à son téléphone. maddox, faut que tu viennes me chercher, j'suis aux frontières de la ville, y a eu un braquage au travail, des mecs cagoulés, ils ont... t'essayes de dire ça, mais les sons qui sortent de ta bouche sont incompréhensibles, les larmes qui coulent sur tes joues n'aident pas. tu n'arrives pas à reprendre tes esprits, tu laisses tomber le téléphone, flottant dans l'air attaché à son fil, tu t'écroules par terre contre la vitre.
et tu attends.
le déluge.
le sauveur.
non, juste mad. parce que personne d'autre ne viendrait.
t'es tremblante et tu n'y peux rien. tu te rends même pas compte que sa voiture s'est garée juste à côté. mais tu l'entends, finalement. et il a toujours un mot gentil. t’sais l’nombre d’sdf qui s’tripote la nouille là d’dans ? et toi t’as foutu c’truc contre ta joue. un jour normal, tu lui aurais mis une claque, bien méritée, parce que ce n'est juste qu'un gros con qui ne te mérite pas. mais là, ce soir, t'as plus de force, alors quand tu te relèves et que tu diriges vers lui, tu tombes dans ses bras. sans rien dire. simplement. tu dois certainement avoir une salle tête.
tu t'en fiches, tu veux juste rentrer chez toi.
on rentre à la maison, s'il te plait...
écoute la, pour une fois.

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