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 no goodbyes / pv

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Message Sujet: no goodbyes / pv   no goodbyes / pv Empty Mar 19 Fév - 18:23

NO GOODBYES / pv
« Merci, et bonne journée à vous. » Agnes offre un sourire, en tendant le sac. La dame, attrapant ce dernier, tourne les talons avec un sourire timide. Quitte la libraire, faisant tinter la sonnette au-dessus de la porte. Après-midi tranquille, alors que la plupart des new yorkais sont occupés au travail. Le soleil brille dans le ciel, pourtant, et le vent est juste assez frais pour être agréable. Il fait chaud dans la librairie, grâce aux rayons qui tapent sur les grandes fenêtres. Le printemps qui se pointe doucement le bout du nez, et qui semble réchauffer les coeurs. Agnes, terminant de ranger quelques papiers, se glisse près de la fenêtre la plus proche. Laisse son regard traîner sur les rues, juste là, sur les passants. Sur les bâtiments aux alentours et le chaos de la ville. La radio fait jouer quelques notes d’une chanson à la mode, et Agnes chantonne doucement entre ses lèvres. Attrapant le chariot, elle se glisse entre les rayons pour continuer son rangement. C’est un emploi tranquille, mais ça lui convient. Rien pour lui casser la tête, et des livres à ne plus en finir. Et elle aime ça, quand on lui demande conseille. Quand elle doit s’acharner à respecter le classement, afin d’éviter les égarements. Ces livres, elle les aime, elle veut en prendre soin. Elle qui avait auparavant des grandes ambitions de carrière, elle était bien dans cette petite librairie. Libre de ses mouvements, libre de ses pensées.

La sonnette résonne, alors qu’un nouveau client entre. Agnes reste discrète, continuant son rangement. Il y a d’autres employés si besoin - et ce n’est pas tout le monde qui a besoin d’un coup de main. Alors elle continue son rangement, pensant à la rencontre du soir. À tous ceux qui viennent, semaine après semaine. À leurs regards parfois vides, parfois tristes. À leur besoin de partager. Et à sa capacité à aider. Elle espère. Le chariot vide, Agnes le fait rouler jusque dans un coin, aperçevant le client qui s’attarde devant une étagère. La ride où les sourcils, l’air pensif. À ne pas trop savoir ce qu'on veut, ou à le chercher. Agnes décide de s’approcher. Discrète, douce, elle s’avance. « Bonjour. » Le sourire poli et sincère, Agnes qui est de bonne humeur. Le tablier qui indique qu’elle est une employée. « Vous cherchez quelque chose ? Je peux vous aider, peut-être ? Ces classements peuvent être compliqués à déchiffrer. » Il lui semble connaître cette personne, peut-être. Peut-être pas. Quelque chose dans les yeux, ou dans les traits. Et pourtant, ça lui échappe. La tête brumeuse, comme elle l'est souvent.
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Message Sujet: Re: no goodbyes / pv   no goodbyes / pv Empty Mer 13 Mar - 15:41

Princesse tu as le cœur en morceau, la vie détraquée. T’es à terre et pourtant te faut encore marcher, piétiner comme tu le peux pour te sortir de tout ce qui traverse ton esprit. Tu ne sais plus vers où laisser s’envoler tes songes. Plus grand monde pour te donner le droit à la parole, les mouvements que tu dois faire. T’as pas l’habitude d’avoir tant de liberté, la solitude te rend complétement dingue. Tu pleurs, tu ris, t’es heureuses, tu passes par toutes les émotions sans pouvoir te rattraper aux branches de ta vie. T’es inondée d’une kyrielle de question, comment s’occuper d’un enfant ? De deux ? Tu ne sais rien de tout ça, tu n’es qu’une enfant, qu’un pantin à qui on a toujours donné des ordres, dire que tout allait bien même quand les aiguilles faisaient un mal de chien. Le rôle de ta vie, le médicament. T’étais que ça, tu ne seras que ça à leurs yeux. Tu le sais, ils se fichent bien que tu sois heureuse ou non et ceux depuis toujours. Pas d’amour. Ça c’était eux qui aurait t’en donner, tes parents. Mais non c’était Soléane, là à te couvrir d’amour, de câlin, la seule de cette famille de quatre personnes à bien vouloir de toi plus que pour un traitement. La seule à tenir ta main alors qu’elle était malade quand tu devais subir les prélèvements pour sauver sa vie. Elle aurait tout stoppé, tu le sais, elle vient de le faire. T’as eu droit à un : dégage moi ça de ton vendre de tes parents et à un vis ta vie Mattie de ta sœur. et pourtant t’as toujours le cœur en morceau, car t’as dû le faire, t’as du garder les bébés, mais ta sœur qui va la garder à tes côtés, qui ? Tu avais besoin d’oublier, de tenter d’adoucir tes pensées, mais complexe quand tu ne sais pas comment gérer l’arrivée d’un, mais alors de deux bébés. T’as choisi des prénoms, ça fait quatre mois, bientôt cinq que tu portes ces deux-là. Que ta vie et toi vous êtes parties en couille. Quand tu rentres dans cette librairie c’est sous le conseil du dernier texto de ta sœur et ta cousine. Cherche des infos, puis au pire on voit ça à trois. Alors, t’as exécuté, comme le bon petit pantin que tu es encore. Par pour rien que tu es une comédienne. Tu sais parfaitement exécuter ce qu’on veut, oublier ce que tu es, qui tu es, car toi-même dans le fond, tu ne sais même pas ça. Le rayon bien être, le rayon comprend tant de possibilité, t’es là, les yeux qui se perdent sur chaque titre d’ouvrage, sans oser laisser tes fins doigts se glisser dessus. Car tu ne sais pas quoi prendre entre préparer l’arrivée de bébé, tout savoir sur les bébés. T’as le cœur qui éclate et si t’aurais dû choisir ta sœur, la sauver, renoncer à la grossesse pour ne pas gâcher ta vie, mais surtout la leur ? T’es peut être qu’une idiote, t’aurais dû écouter ta mère et les dégager. Puis une douce voix, une douce mélodie vient te chercher dans tes pensées. « Bonjour … » timide, femme enfant tu glisses ton doux regards dans le sien, un sourire si émouvant s’esquissant. « Ouai … enfin je ne sais pas quoi prendre, quoi choisir … » Peut être qu’elle pourra te sauver cette jolie blonde ? Toi et ton mini ventre qui s’arrondit un peu plus chaque semaine. « Je cherche à connaître les bébés, comment … » tu manques d’air, t’as toujours eu peur qu’on te juge ,t’es jeune, mais ta vie ne t’a jamais gâté, mais surtout tes parents, en réalité.
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Message Sujet: Re: no goodbyes / pv   no goodbyes / pv Empty Mer 20 Mar - 2:48

Elle a l’air si jeune. Les traits de poupée, les grands yeux posés sur elle. La légère confusion dans le creux du regard, un peu surprise qu’on l’ait abordée ainsi. Agnes le fait, parfois, avec des clients qui semblent en avoir besoin. Toujours prête à les laisser tranquille, et toujours prête à les aider. Cette petite, quelque chose l’a attirée vers elle, elle a senti qu’elle avait besoin d’aide sans trop se l’expliquer. Elle la regarde comme si Agnes l’avait tiré hors de ses pensées, sans doute que c’est le cas, elle espère juste n’avoir rien troublé. Mais finalement, c’est une voix douce comme la soie qui parvient aux oreilles d’Agnes. Une simple salutation, et un sourire à en faire fondre les coeurs les plus solides. Les cheveux pâles et l’air tellement jeune, et pourtant quelque chose dans le fond des yeux qui parle d’autre chose. « Ouais… Enfin je sais pas quoi prendre, quoi choisir… » Agnes acquiesce, le petit sourire poli toujours sur les lèvres. La jeune fille, elle continue, l’air un peu plus perdue, la timidité sur les traits. Agnes se demande la raison de tout ça, jusqu’à ce que tout s’éclaire. « Je cherche à connaître les bébés, comment… » Les yeux d’Agnes qui s’ouvrent un peu plus grand, et qui tombent inévitablement sur le ventre arrondi de la jeune femme. Le souffle se coupe dans sa gorge, elle a l’air si jeune, mais ça ne veut rien dire. Elle ne juge pas, Agnes, elle sait que les choses peuvent arriver rapidement, de manière imprévisible, ça lui tord juste un peu le coeur de voir la légère honte dans le regard gêné de la belle blonde.

Enceinte. Agnes a toujours voulu des enfants, elle aussi. Combien de fois elle en a rêvé, de s’occuper d’un petit être vivant ? De le consoler, le gâter, lui parler. Toujours voulu une famille sur laquelle veiller, des enfants à élever. Ce n’était pas perdu, comme possibilité. Pas complètement. Pendant longtemps, elle avait cru qu’Henrik serait le père de ses enfants, que leur vie ensemble irait jusque là. Plus maintenant. À présent, elle ne savait plus trop. Mais elle devait apprendre à vivre avec elle-même, avant de s’occuper d’un bébé. Amertume ravalée, elle sourit gentiment à la jeune femme. « Je vois. Toutes mes félicitations. » Et y’a l’étincelle de sincérité dans son regard, alors qu’elle couvre la gamine du regard. T’en fais pas, ma belle, je vais t’aider à trouver. « Je sais exactement ce qu’il vous faut. Viens. » D’un léger signe de tête, Agnes la guide à travers la petite librairie. Arrivée devant un nouveau rayon, empoignant un livre reconnu pour les futurs mamans. « Voilà. Ce sont des conseils pour apprendre à mieux vivre les grossesses, pendant, et après. Un très bon vendeur. » Juste de la douceur, provenant d’Agnes. Elle ne sait pas donner autre chose. « Je peux vous demander où vous en êtes… ? » Quelques mois, au moins, à voir son ventre rebondi.
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Message Sujet: Re: no goodbyes / pv   no goodbyes / pv Empty Jeu 11 Avr - 15:02

La liberté est douce pour beaucoup, mais toi c’est une torture. Une torture qui te laisse en morceau, qui te laisse complétement dans un gouffre. Tu ne sais point comment il est possible que tu puisses gérer tout cela. Comme un bon moment pouvait t’amener à ce moment-là. À ce moment là où tu te dis qu’ils sont là, en toi, que toi petit cœur tu pores la vie. Poupée qui n’était qu’objet pour sauver la vie, porte à présent la vie. Autant dire que c’est ta mère qui n’aurait qu’une envie te pousser des escaliers, les tuer pour qu’ils puissent te laisser à nouveau être le remède de la belle blonde qui est ta sœur. La douceur même, ta douceur, la merveille de ta vie, cette même poupée qui a le même regard que toi mais qui sera peut-être plus là. Ces pensées qui ne font qu’évoluer dans ton esprit, ne cesse de s’envoler, de te torturer laissant tes opales s’emplir de liquide, laissant ce dernier devenir corrosif pour ta douce peau. Les larmes elles coulent dès qu’elles peuvent t’avoir, elles te noient dans le chagrin, tu te laisses emporter dans toutes tes pensées trop souvent. Un véritable raz-de-marée. Une belle merde. Tout ça, tout ce que tu as fait ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Tu succombes juste à tout ce poids sur tes fines épaules. Le sourire timide, le visage ouvert qui ne peut qu’émouvoir, enfant qui va donner la vie, t’es sans doute de ceux qu’on peut juger, comme toujours, comme depuis le début de ta vie. T’as vécu l’enfer, la douleur et pas grand monde pour tenir ta main, seule. La solitude est une horreur, une véritable tuerie pour toi, comme cette maudite liberté que tu as pris dans le fil de ta vie. Ne plus suivre les envies, les demandes de ces personnes censées être des parents. Puis toi tu vas devenir parent ? Le monde est dingue ou alors ce n’est que le tien qui l’est ? La honte qui orne tes fins visages. L’impression qu’on a toujours une pensée sur toi, alors t’affronte, tu n’auras pas le choix dans cette librairie. Besoin d’aide, qu’on te tienne la main dans ces choix ardues. Seule, besoin de souffler dans le fond, loin de Jax, de Sutton, d’Ilenzo et de toutes ces merdes que tu as créé par toi-même, en vivant tes choix. Choix de merde. Tu ne cesses de te blâmer et pourtant t’as cet amour qui grandit en toi, pour eux, ces enfants. Deux petits et tu te vois déjà succomber à la folie dans peu de temps. Lèvre tremblante sous les mots de la jeune femme qui félicite. Bébé devait grandir, devait se grandir seule, car elle était unique, le monde l’avait bafoué, sa famille, ses parents l’avaient utilisé tout en brisant les ailes qu’elle aurait pu avoir. Une phrase qui demande de suivre, des indications et tu es heureuse. Heureuse qu’on te guider, qu’on te donne un mouvement à suivre, comment tu vas t’en sortir, comment tu vas faire ? Tu n’en sais rien. D’un vouvoiement à un tutoiement qui te rassure, qui te fait du bien. « Je vous suis ! » La politesse, la peur de prendre les devants en tutoyant l’ange qui venait de se poser devant toi sous la forme d’une belle blonde. Un nuage de douceur qui t’entoure, te protège sous la voix de la belle jeune femme. Elle n’a l’air d’être que douceur, t’as connu et côtoyé les bas fond de la vie et la douceur est actuellement ce qui te manque à toi, à ta petite vie et ce dont tu aimerais pouvoir apporter à ces enfants. Tes enfants. T’as les opales fixé sur le livre en question, les explications te rassurent, mais vas-tu t’en sortir ? La question est constante et la réponse est changeante. T’as toujours peur d’avoir pris la mauvaise décision. Peut-être que t’aurais dû dire à ta mère amen quand elle t’avait dit : débarrasse toi de ça. D’eux, pas de ça. D’eux et deux. . Les mots qui rongent ton cœur, ton être. « Je suis à cinq mois … » tu donnes peut être l’impression d’être à plus à cause de la place que les deux prennes. La voix timide et le visage qui s’ouvre un peu plus. « Merci pour ce livre … je peux … » Pinçant tes lèvres tu souffles en essayant de trouver tes mots. « Vous avez l’air de vous y connaître en enfant, oui ? » Que tu demandes, le souffle coupé, comme si tu n’aurais jamais dû laisser ton esprit commander ta bouche, déverser le moindre mot envers la jeune femme.
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Message Sujet: Re: no goodbyes / pv   no goodbyes / pv Empty Sam 27 Avr - 3:46

« Je vous suis ! » Elle est douce, la petite. Apeurée, aussi, ça se voit dans ses yeux. Agnes qui ne la connaît pas, mais qui ne sait pas faire autrement que d’être là pour les autres. Vouloir les écouter, vouloir les libérer comme elle le peut. Elle aime savoir qu’elle peut changer les vies, au moins juste un petit peu, Agnes. C’est compliqué parfois, de trouver quelqu’un à qui se confier, mais Agnes sait que ça peut libérer les poids sur les épaules et déssérer un peu les noeuds dans l’estomac. Ça ne règle rien, bien souvent, mais ça fait un peu de bien au moins. Et cette gamine, elle sent qu’elle en a gros sur le coeur, qu’elle transporte quelque chose, ce bébé bien sûr, mais autre chose aussi. Et ça la touche, Agnes, toujours trop sensible. Le coeur sur la main, et les émotions à fleur de peau. Gamine émotive, trop sensible aux émotions de ses camarades, à vouloir être l’amie de tous sans jamais le pouvoir. Elle est presque tremblante, la petite, à ses côtés. La librairie tranquille, et la lumière douce de la journée qui pose ses rayons sur son visage. Ce ventre gonflé, qui rappelle à Agnes ce qui lui manque encore. « Je suis à cinq mois… » Elle acquiesce, Agnes. Elle aurait parié plus, mais chaque grossesse est différente et elle ne pouvait pas prétendre vraiment s’y connaître. Après tout, elle n’a jamais eu de vie en elle.

La jeune femme la remercie pour le livre, et y’a l’air d’avoir des mots qui lui traînent au bord des lèvres. Agnes ne bouge pas, reste là. Le sourire doux aux lèvres, elle est patiente, qu’elle prenne le temps pour rassembler son souffle et ses mots. « Vous avez l’air de vous y connaître en enfant, oui ? » La question la secoue un peu, mais elle essaie de ne pas laisser ça paraître sur son visage, alors qu’elle a un petit sourire embarrassé. « Oh, heu… Je dois avouer que non, pas vraiment. » Le petit rire nerveux qui passe ses lèvres, alors qu’elle glisse ses cheveux derrière son oreille. « Je n’ai pas… Je n’ai jamais…  » Elle ferme les yeux, un instant. Secoue la tête. « J’ai une amie qui a eu un bébé il y a quelques temps. Mais c’est pas mal tout ce que je sais. » La question qu’elle pose, par curiosité. Reprenant un peu sur elle, pour sourire à la jeune femme. « Est-ce que tu… Tu as quelqu’un à qui parler ? Quelqu’un pour te conseiller ? » On dirait qu’elle sait déjà la réponse, Agnes, après tout la gamine est là, à s’acheter un bouquin pour apprendre. Et ça lui fend le coeur, de l’imaginer seule dans tout ça.

Et elle jette un coup d'oeil à sa montre, Agnes. Réalise l'heure qu'il est, et relève la tête pour sourire à la jeune femme. « C'est l'heure de ma pause repas. Tu... tu aurais envie de venir manger un morceau avec moi ? » Juste pour parler. Tu as l'air d'avoir besoin d'un peu de compagnie, et moi aussi.
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Message Sujet: Re: no goodbyes / pv   no goodbyes / pv Empty Lun 10 Juin - 19:31

Gênante. Pas à ta place. De trop. Ça résume ta vie, ni douce, ni pleine d’amour. Tu n’as pas eu le même amour que les autres, ni même le même que ta sœur. T’étais là, comme un objet à user à la guise de tes parents, des tests qu’on devait te faire subir. La douleur rongeant ta peau, ton être. Le mal d’être seul. Tu t’en veux, tu redoutes ta vie sans Soléane, tu redoutes tout bonnement de vivre sans elle. De vivre avec eux. Toi maman ? Sais-tu ce que c’est d’aimer ? T’as aimé ? Les interrogations torturent ton âme, ne cessant de planter le couteau plein de mauvais souvenir dans ton cœur. Le cœur dans les mains, t’as pas la force de le retenir et il tombe, encore et encore sur le sol gelé et lugubre. T’as pris la décision, tu gardes les enfants, tu t’enfonces dans une grotte où la noirceur du monde règne, comment petit poupée de chiffon tu vas te sortir de cette merde ? Tu veux le faire, tu veux te battre, pour eux, pour toi. Mais tu ne sais même pas user des armes, tu ne sais pas prendre de décision toi-même. Le cœur qui se ronge, l’estomac douloureux, la nausée qui t’assommes-tu survivras, tu dois y croire. Plie l’échine encore et encore, tu sauras te redresser. T’es plus forte que tu ne le penses, tellement plus. Voix rassurante, douceur naissante sur le visage, elle est douce la poupée devant toi. Elle rassure sans le vouloir. Tu te berces d’illusion, tu te laisses à imaginer qu’elle y connait grand-chose, mais t’en sais rien, pas avec les deux mots échangés. Mais t’as besoin de t’accrocher à quelque chose, besoin de laisser tes opales se noyer dans des opales rassurante et courageuse. Elle donne cette impression la poupée blonde. Tu la regardes, te délecte de la douceur et de la sécurité qu’elle offre sans même savoir ce qu’elle t’offre. Plus que de l’aide. Elle t’offre de l’espoir, elle t’offre sans même demander. Pas d’attente de tes yeux couleur ciel, elle n’attend rien. Alors, tu souris, l’âme en peine, l’être changeant, fatiguée. La grossesse ce n’est pas une partie de plaisir pour toutes les femmes, qu’importe l’âge qu’a dit l’infirmière avec qui tu as une relation particulière depuis que t’es gosse, depuis que ton propre corps est là pour donner vie à ta sœur, rendre juste à sa douceur à elle aussi. Tu n’es là que pour servir et cette situation est la même. Ton corps porte la vie, tu es là pour eux, mais sans même t’en rendre compte ces petits te donnent l’envie de t’ouvrir, de grandir, de laisser les fils de fers qui t’ont toujours mené à la baguette, disant et faisant ce qu’on te disait. Tout à changer avec eux, la liberté effrayante que tu as pris en tenant tête. Main dans la main avec celle à qui tu allais sans doute devoir dire adieu, ta sœur. Elle t’a poussé à les choisir, eux plus qu’elle. La douceur, la générosité, le contraire de tes parents, qui te haïssent à ce moment précis. T’ont-ils déjà aimé ? « Oh désolée … je pensais. » t’es gênée d’avoir ouvert la bouche, d’avoir songé même à respirer. Les opales se plongeant dans les siennes, elle ouvre de ses mots ta poitrine, caressant ton cœur qui bat si vite, à t’en rompre la cage thoracique. Elle apaise de ses mots. Elle a vu ce qui était ta vie ? Tout ça se lit ? Tout ça se voit ? Tu n’es qu’une crétine, le silence est tien avant que tu ne songes à parler tu déglutis avec beaucoup de mal, oubliant de respirer. « Non … » Tu secoues la tête. Tu ne sais pas à qui parler, tu ne sais pas quoi faire de toi, songeant à chaque seconde que t’avais peut être fait la mauvaise chose. T’aurais du écouter tes parents comme toujours. « Je n’aurais pas dû être enceinte pour eux. » T’as jamais eu personne dans le fond, t’as eu que ta sœur, mais elle est mal en point à cause de toi, tu te ronges de l’intérieur, la douceur de la jeune femme te rend bien, mais ton amertume détruit tout le bon qu’elle t’envoie, malheureusement. « Euh … » t’hésites, tu ne sais pas si c’est par pitié ou juste l’envie. T’es perdue. Comment tu veux gérer deux gosses sans même savoir te gérer. Allez Mattie, prends sur toi, libère toi une bonne fois pour toute. Fonce. « Je veux bien je vous invite ? » Que tu lui lances. T’as les moyens malgré que tes parents aient pris l’argent des tournages que tu fais. « Vous allez où d’habitude ? » Que tu demandes, timide, beaucoup trop. « Mais vous savez vous n’êtes pas obligé de me supporter, hein. » Un poids,, voilà comment tu te sens pour le monde, t’aurais jamais dû être ici. Sur terre.
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