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| Sujet: mockingbird. (emile) Sam 16 Fév - 12:21 |
| tu sirotais un cocktail hors de prix, quand t'as reçu le coup de téléphone d'emile. pas vraiment enclin à l'écouter parler, jusqu'à ce que les mots flics, anniversaire de maman se retrouvent dans la même phrase. t'as pas réfléchi bien longtemps, t'as attrapé tes affaires, les clés de ta Maserati et t'as foncé jusqu'au commissariat. inquiet à te ronger les ongles au sang pour deux raisons: la première, ce soir c'est les cinquante neuf ans de constance, la seconde, emile est au poste, en cellule de dégrisement pour outrage à agent. c'est pas dans ses habitudes, au petit dernier, c'est plus dans les tiennes. insulter et frapper sur tout ce qui bouge une fois trop alcoolisé. en uniforme, ou non. alors t'as conduis comme un dératé, interdiction pour lui de sortir sans être accompagné. c'est ce que t'as cru entendre à l'autre bout du fil. dans les locaux, t'es pas vraiment patient. mais t'essais de garder ton calme, pour ne pas aggraver la situation et faire sortir ton frère le plus vite possible. l'homme gras du bide derrière son bureau épluche les papiers beaucoup trop lentement, t'expose les faits sans que tu ne l'écoutes réellement. le pieds frappant anarchiquement le sol. puis ce sont le tour des amendes à l'encontre d'emile sartier, tu affirmes que tu paieras quoi que cela coûte. tout ce que tu veux savoir, c'est s'il se porte bien. qu'aucun flic n'est levé la main sur lui, sous peine de représailles virulentes. c'est ta carte bleue que tu glisses à l'homme, il préférerait du liquide, te le fait comprendre en un gorgnement qui ne te plait pas. on va pas y passer deux heures, vous pouvez le faire sortir. tu grinces des dents. s'il vous plait. les mots magiques t'arrachent presque la langue. et on te fait patienter encore de longue minute, le cul posé sur un chaise métallique inconfortable. t'as le cœur qui bat la chamade, qui ne se calme qu'une fois que tu le vois apparaître derrière la porte vitrée. ses pupilles miroir des excès. t'es déjà debout, tes bras se referment autour de lui dans une étreinte sincère. putain, tu m'as fais peur. que tu lâches tout en t'éloignant, tes sourcils se froncent. t'es idiot ou quoi ?! te mettre dans cet état, l'jour de l'anniversaire de maman. ce que t'avoue pas, c'est que t'avais complètement oublié, et y'a que ta tenue pour te trahir. cette veste en cuir, ce simple jean, t-shirt. t'es pas présentable pour une telle soirée. |
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Lun 18 Fév - 0:56 |
| On dit que l’argent n’achète pas le bonheur, mais il est certain que celui qui t’a dit ça n’avait pas tes moyens, gamin. Les soirées sont devenues une habitude tenace, un rythme de vie effréné auquel tu t’adonnes volontiers plusieurs fois par semaine. A l’origine, c’était un moyen de calmer ce sifflement que t’as dans l’oreille depuis l’accident. Puis c’est devenu ton moyen de te désinhiber et de t’intéresser à d’autres femmes mais aussi de te faire connaître. Il fait froid dans la cellule quand tu reprends peu à peu tes esprits. Le néon au-dessus de ta tête grésille et participe au bourdonnement ambiant qui sévit dans ton crâne. Son vrombissement t’obsède et sa lumière scintille à l’image de tes idées qui vont et viennent. Tes opales bleu acier sont vides d’expression alors que tu songes à ta soirée. Ce n’est pas que t’es du genre bagarreur, mais tu ne supportes pas l’injustice, même si au fond de toi ça te fait bien marrer que tu te rebelles contre une pseudo-partialité. T’es toi-même né avec une cuillère en or dans la bouche et tu peux obtenir tout ce que tu souhaites. Le privilège du nom plus fort que tout, prix à payer pour l’épée de Damoclès qui vacille dangereusement au-dessus de ta tête depuis ta naissance. Un coup d’œil dans la cellule te fait perdre toute foi en l’humanité. Alors que dans un coin git un camé, dans un état de décomposition avancé au vu de comment ses yeux ont roulé dans leurs orbites, tu lorgnes l’homme soûl qui bat sa femme en face de toi. T’as besoin d’espace, t’as besoin de sortir de là. L'appel que passes sonne un long moment avant que ton frère ne daigne décrocher. Tu jures dans tes dents, si bien que tu n'articules pas et tu craches toute la situation en moins d’une minute : outrage à agent / cellule de dégrisement / anniversaire de m’man. Les effluves de tes excès de la veille t’offrent un haut-le-cœur que tu réprimandes non sans mal alors que l’agent vient te chercher, un rictus moqueur agrafé sur les lèvres. Un traquenard. Voilà dans quoi t’es tombé. L’agent de service te savait bien soûl et t’as scellé ta peine seul comme un imbécile. Les épaules voûtées sous le poids de la gêne, tu rejoins Ismaël en songeant à ce que tu ferais sans ton frère. T’essaies de t’expliquer mais t’as trop mal à la tête pour articuler distinctement. Tu te laisses surprendre par l’étreinte de ton frère, à laquelle tu t'adonnes soulagé que les poursuites n’aillent pas plus loin. Le regard fuyant et les pupilles dilatées par l'ivresse et la colère tu n'oses pas le regarder de peur de le décevoir. Contrôle de papier. Ils ont juste vu Sartier et c’était suffisant pour me coffrer pour récupérer un peu de blé. J’étais rond mec. Il voulait mettre une amende pour ivresse sur voie publique alors qu’la moitié de la rue était bourrée. T’expires un grand coup, soulagé de sortir de ce merdier. J’ai refusé, ça m’a mis hors de moi. J’lui en ai collé une. Tes mains passent dans ta tignasse décoiffée, trop peu présentable pour l'anniversaire de Constance. T'as peur qu'on t'en colle une si on te voit comme ça. J’peux pas me présenter comme ça Isma, tu le sais. Ta voix se brise, empreinte de cette honte, de cette inquiétude qui te ronge depuis que t’es gamin. Il va me défoncer. Ton timbre trahit ton angoisse et t'implores du regard ton frère pour que tu rentres te changer, retard ou non, pour sauver les apparences déjà fragiles.
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Mar 19 Fév - 11:12 |
| tu ne lui en veux pas. tu n'as jamais réussis à être rancunier quand il s'agissait d'emile. depuis que vous êtes gosses, tu as toujours été là, derrière lui. le soutenir du mieux que tu le pouvais, lui montrer un chemin différent de celui que tu empruntais. jusqu'à la case prison, où tout à dérapé. alors ce soir, ce n'est que ton propre reflet qu'il vient de te renvoyer. c'est lui qui était derrière les barreaux, pour quelques heures, quelques heures de trop qui t'ont coupé le souffle. c'est soulagé que tu entraînes le cadet vers la sortie, les clés de la maserati entre les doigts alors que tu écoutes avec attention sa version des faits. tes sourcils se froncent un instant, puis c'est un ricanement que tu n'arrives pas à réprimer. d'habitude c'est moi qui cogne, toi qui réfléchit. que tu lâches, un sourire en coin. c'est ce qui t'angoisse le plus, que les rôles s'inverses, qu'il fasse les mauvais choix et se retrouve sur la mauvaise voie. tu ne te le pardonnerais pas, votre mère non plus. emile est doux, perdu, mais foncièrement bon. la meilleure chose qui te soit arrivée sur cette foutu planète. J’peux pas me présenter comme ça Isma, tu le sais. vous arrivez près de ta caisse, instinctivement ton regard se tourne vers lui. Il va me défoncer. tes mâchoires se crispent au même titre que tes poings, tu déverrouilles les portières. on va passer par chez moi, ok ? que t'avances tout en t'engouffrant côté conducteur. ce sont les images de votre enfance qui refont surface, les mains sévères de votre père, les coups pour endurcir que tu as encaissé. refusant de lire la terreur dans les yeux de ton frère. t'as un arrière goût amer au fond de la bouche, celui de tes cinq ans d'absence. il ne te touchera pas. ni ce soir, ni jamais. tu craches ces quelques mots avant de demarrer la bagnole. il faut combler le retard, vous refaire une gueule et vous pointer au lieu indiqué par constance quelques jours plus tôt. pas tant que je serai là. tu oses, redoutant le retour de baton, il ne t'a jamais vraiment pardonné cette disparition inattendue. tu roules, essuyant les kilomètres qui séparent ton appartement du commissariat en quelques minutes silencieuses. une fois dans le loft, tu jettes ta vestes sur le premier meuble à ta disposition, t'allumant une cigarette presque au même temps. une dose de courage liquide avant t'enclencher les hostilités ? t'es déjà en train de vous servir deux verres de whisky, bien que le nouveau boxeur n'est pas besoin d'alcool supplémentaire. j'suis pas sûr qu'on ait le temps pour une douche... mais sert toi dans le dressing. j'suis certain que la dernière chemise qu'eden m'a fait acheté t'irait à merveille. qu'il choisisse le premier, ce qui lui convient le mieux. c'est lui le petit prince à maman, qui doit être impeccable en toutes circonstances. |
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Ven 1 Mar - 21:39 |
| « d'habitude c'est moi qui cogne, toi qui réfléchit. » un rire nerveux t’échappe. Tu sais qu’il n’a pas tort, parce que vous avez toujours fonctionné comme ça. Gamin impulsif et impatient, au caractère tumultueux, t’es son contraire. Môme lunaire au comportement quinteux, tu as la tête dans les nuages bien trop habitué à vivre par procuration ta vie rêvée alors qu’il agit et obtient ce qu’il souhaite. Un bel exemple de puissance pour lui et de lâcheté pour toi. Je voulais voir ce que ça fait de cogner un abruti. et tu lui souris, en gage d’excuses. Aussi loin que tu puisses t’en souvenir, tu as toujours été proche de ton frère. Il est ce repère t’ancre à la réalité dont tu as besoin depuis ton enfance pour pouvoir continuer de rêvasser et d’être toi. Et c’est avec soulagement qu’il vient une nouvelle fois te tirer d’affaire et t’extraire d’une situation qui aurait pu être évitée « on va passer par chez moi, ok ? » tu hoches la tête, confiant à ses côtés. Il t’arrive de paniquer, de perdre tes moyens en repensant à ton père. T’as les oreilles qui bourdonnent, tu n’entends plus ce qu’i se passe autour de toi. Tu suis ton frère vers l’extérieur, la lumière du jour t’aveugle un temps. Tu n’as pas de mal à trouver la voiture rutilante de l’héritier Sartier. il ne te touchera pas. ni ce soir, ni jamais. Tu serres les dents, honteux de cette crainte qui te suit encore aujourd’hui, à tes vingt-quatre ans. « pas tant que je serai là. » Tu veux rassurer ismaël. Lui montrer qu’aujourd’hui tout va bien et que t’arrives à tracer ta route, loin des soucis que ta famille a rencontrés. Le sourire accroché à tes lèvres témoigne de toute l’affection que tu lui portes. Un amour partagé, sincère et fraternel. Les mots viennent à manquer quand il s’agit d’exprimer à ton frère ta gratitude. Tu regrettes d’avoir été si longtemps silencieux Emilie. Le dialogue n’a jamais réellement eu sa place dans ta famille, mais tu regrettes de ne pas avoir su trouver les mots pour calmer ton père. Tu revois par instant ses points s’abattre contre la mâchoire d’ismaël, contre la gueule de son propre fils. Ni lui, ni toi étiez les enfants prodiges, Mais vous n’étiez que les deux rejetons. Elle est belle la famille Sartier avec son masque de velour et ses grands sourires carnassiers. Son portrait aurait bien été enlaidi avec ses vrais visages. Tu glisses un regard vers la silhouette de ton frère qui parait à contre-jour, mâchoires contractées Tu reconnaîtrais entre mille chaque geste minutieux imbibés de colère. Tu connais ton frère mieux que personne. Tu connais ce réflexe instinctif qu’il a à resserrer les points quand il encaisse. Ramasse mais tais-toi. Tes propres points se referment, à son image, sur l’accoudoir, où le cuir s’échauffe et couine entre tes phalanges et les secondes qui te séparent de son loft s’écoulent en une fraction de secondes. « une dose de courage liquide avant t'enclencher les hostilités ? » t’aurais pas plutôt une clope ? avec un haussement d’épaules tu saisis le verre, pas sûr d’être capable de le boire. Je suis chaud pour une chemise et un peu de parfum aussi. tu t’enquiers pressé par le temps. « j'suis pas sûr qu'on ait le temps pour une douche... mais sert toi dans le dressing. j'suis certain que la dernière chemise qu'eden m'a fait acheté t'irait à merveille. » Tu te retournes vers lui en haussant les sourcils. C’est pas que tu n’aimes pas Eden. Elle a son charme et elle a ce don pour envoûter les hommes dont tu ignores encore le secret. T’as toi-même failli craquer. T’as risqué la confiance que t’as avec lui pour une enchanteresse, une diseuse de bonnes aventures. Alors tu te méfies d’elle et de son sourire enjôleur. De ses manies hypocrites et son masque de perfection. Elle t’a pourtant rendu un grand service en jouant pour toi. Elle transperce la caméra, elle la drague et séduit tout ce qu’elle peut. Et quand bien même ismaël est volatile, t’as peur pour lui et de l’emprise qu’exerce Eden sur lui. Depuis quand c’est Eden qui t’habille ? tu ricanes doucement et lui lance ton vieux t-shirt de la veille. Elle gagne du terrain la petite. Te laisserais-tu dompter par une femme ? Toi ? Et quelle femme. tu soupires. Elle gagne du terrain la petite. T’aurais jamais pensé voir ton frère un jour se caser plus ou moins avec une fille, lui qui a toujours été volage.
Tu choisis une chemise un peu au hasard, tout aura toujours l’air plus décent que ta tenue de la veille. Tu t’éclipses dans la salle de bain de ton frère histoire de peigner tes cheveux. Tu en ressors un peu plus frais. Je suis prêt. Ismaël se tient devant toi, lui aussi apprêté. Sous sa peau, tu peux suivre des yeux le dessin précis de ses muscles. Toi t’aurais bien voulu être comme ça Emile, le buste gonflé, bien compartimenté. La tête haute et pleine. Mais t’es juste toi. On y va ? De nouveau dans la voiture, l’atmosphère ne semble pas se détendre et se charge de plomb. La tension qui émane de l’anniversaire de Constance vous laisse muet, l’esprit perdu dans vos souvenirs. Ces mêmes souvenirs pressants et obsédants. Tu sais que je ne t’en veux pas, ismaël? Tu n’es pas coupable, arrêtes de t’en vouloir. Durant les cinq ans tu en as encaissé des coups, mais toujours dans le silence. Sans rempart, t’as serré les dents et t’as pris exemple sur ton frère. Parce qu’il a trop prit depuis que t’es gosse, trop pour que tu te pardonnes toi même, et tout ce que tu peux faire c’est être présent pour lui à ton tour et à ta manière.
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Sam 2 Mar - 12:14 |
| Depuis quand c’est Eden qui t’habille ? il t’envoie son t-shirt sale en pleine gueule, tu grimaces en le récupérant pour le jeter sur le sol. depuis que j'ai toujours eu des goûts de merde. c'est véridique, c'est un fait, elle a toujours eu meilleur goût que toi, et tout ce que comporte ta penderie n'a pas été acheté par tes soins. Un personal shopper payé par ta mère, pour qu'elle soit certaine que rien ne pourra mettre à mal son image à travers toi. C'est le principe même de la famille Sartier, rien ne peut être laissé au hasard, et cet épisode : emile chez les flics, ne doit absolument pas arriver à l'oreille de vos parents. Toi, ça passe encore, mais Emile le petit prince de Constance, ce n'est pas négociable. Votre père serait trop heureux de retrousser ses manches pour une énième bataille. Elle gagne du terrain la petite. Te laisserais-tu dompter par une femme ? Toi ? Et quelle femme. s'il savait, qu'une semaine à peine s'est écoulée depuis que tu as demandé Eden en mariage, que le grand jour est presque noté sur le calendrier de votre mère. Tu n'as encore rien dit, t'as préféré garder le secret, attendant comme un enfant le moment opportun pour annoncer ces fiançailles macabres. T'es en train de te choisir une chemise tout comme lui, tu fais glisser les cintres l'un après l'autres. Emile disparaît dans la salle de bain, t'en profite pour enfiler l'habit qui te transformera en fils prodigue. Tu passes tes mains négligemment dans tes cheveux, essayant tant bien que mal de les discipliner. Je suis prêt. tu te tournes vers lui, tout sourire, tu l'observes avec attention. Il s'est refait une beauté, ça n'a jamais été compliqué pour lui, la nature l'a dôté d'un visage angélique en toute circonstances, tout ton contraire. Autant dans le fond que dans la forme. t'es parfait ! On y va ? Tu écrases la pédale d'accélérateur, les lumières de la ville commencent à naître, au même rythme que le couché de soleil. T'as toujours les mâchoires serrées, l'esprit préoccupé par cette soirée, par les non-dits, par le passé qui s'offre à toi à chaque fois que vous vous retrouvez en famille. Tes années d'abscence te tiraillent. Tu sais que je ne t’en veux pas, ismaël? Tu n’es pas coupable, arrêtes de t’en vouloir. comme s'il lisait dans tes pensées, tu te racles la gorge ne sachant pas réellement ce qu'il t'es autorisé de dire, ou non. tu aurais le droit, de m'en vouloir. j'aurai du être là. pour toi, toujours, je n'aurai pas du faillir à la tâche. Tu es né dans ce seul but, tu en es certain, protéger Emile, lui permettre de vivre la vie qu'il mérite, sans encombre. Et toute cette violence, celle que tu as essuyé toutes ces années, t'es presque certain que ta rage bouillonnante en est la plus grosse séquelle. Tu n'es plus capable de te maîtriser, une fois dégoupiller tu es voué à exploser. j'ai demandé eden en mariage. les mots sortent de but en blanc, sans fioriture, aucun emballage permettant d'avaler la pilule. elle a dit oui, tu tournes légèrement ton visage vers lui, cherchant une expression de désaprobation. j'voulais te le dire, avant que Constance ne te l'annonce. |
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Jeu 7 Mar - 17:25 |
| depuis que j'ai toujours eu des goûts de merde. pour ça pas besoin d’ouvrir ta penderie. Ta maserati parle d’elle même. tu lui adresses un clin d’oeil complice. heureusement que t’es riche comme mec et beau, parce qu'il a toujours eu cette belle gueule, cette mâchoire carrée à la Sartier. T’étais même presque étonné de ne pas le voir défiguré en sortant de prison. Mais le fantôme de la peine d’ismaël flotte sans fin entre vous deux. Sujet sensible, conflictuel et par-dessus tout tabou. Parce que tu as eu le sentiment d'être laissé de côté émile, mais ton frère s'est affligé une double condamnation pour t’avoir laissé seul, ton frère et ta sœur bien trop occupé à vivre leur propre vie. tu aurais le droit, de m'en vouloir. j'aurai du être là. Arrête ça un peu. Tu as le sentiment que cette conversation se répète inlassablement dans ta tête, parce que tu t’en veux Emile, tu t’en veux pour toutes ces années où il a prit pour toi. C’était pas à toi de prendre pour moi. Être mon grand frère ne te donne pas un bon gratuit pour te faire baffer. Regarde Jules par exemple. Mais te forcer à en parler c'est pour toi être à cours d’argument, parce que t’en viens toujours à la même conclusion. C’est injuste pour lui. tu soupires. Si j’étais un peu plus digne de la famille on n’en serait pas là. Au fond t’es reconnaissant pour tout ce qu’il a fait, parce que t’as réussi à te dégager de l’emprise de ton père émile, alors que ton frère, lui, trempe dans les affaires jusqu’à l’os. j'ai demandé eden en mariage. il te sort de tes pensées et sur le coup t’as l’impression d’avoir mal compris. que ton esprit encore ivre te joue des tours. tu déglutis devant le scénario qui s’écrit sous tes yeux. tu te sens impuissant et tu te dis que ça ne peut pas arriver. Je sais qu’t’es impulsif. tu marques une pause, choisissant tes mots avec soin. Et des fois un peu con. Mais alors de là à être candidat au suicide. t'allumes une cigarette qui traine dans la voiture pour faire passer la nouvelle. Ismaël n'a jamais su mettre les formes. Et t'es en plein cauchemar. elle a dit oui Putain. Je suppose que je dois te féliciter ? C’est tout ce qui sort de plus, parce que tu n’attendais pas cette nouvelle. Parce que tu te dis qu’ismaël ne peut pas être si con et ne peut pas se marier avec elle. j'voulais te le dire, avant que Constance ne te l'annonce. tu lui glisses un coup d’oeil, les mâchoires crispées J'espère que c'est pour me demander d'être ton témoin alors. T’as la haine. et tu ne sais pas si c’est parce que t’as peur de l’emprise qu’eden a sur lui ou celle qu’elle a sur toi. Ou si c'est qu'assez égoïstement, t'as peur qu’il te laisse une nouvelle fois. Après tout, épouser éden, c’est purger une nouvelle peine. à propos d’eden mais ta voix se meure dans le vrombissement de la voiture. Ses yeux quittent la route et se plantent dans les tiens. tu regrettes immédiatement tes mots et tu te jures d’enterrer ce secret avec toi. J’espère que ça ira pour toi. Le ciel s’enflamme à travers la fenêtre et tu réalises difficilement que tu as passé une bonne partie de la journée en cellule. t’as confiance en ton frère. tu sais qu’il est là pour toi mais à quel prix ? On est bientôt arrivé. et tu pries pour qu'il fasse demi-tour.
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Ven 8 Mar - 15:17 |
| C’était pas à toi de prendre pour moi. Être mon grand frère ne te donne pas un bon gratuit pour te faire baffer. Regarde Jules par exemple. les mots de ton frère te font serrer un peu plus les dents, jules est un putain d’incapable. parfaitement égocentrique, complètement abruti par le fric, incapable de s’opposer à toutes figures parentale. Jules, tu l’as jamais aimé autant que tu aimes Émile, Jules et toi, n’avait aucun lien si ce n’est ceux du sang. Si j’étais un peu plus digne de la famille on n’en serait pas là. t’en as pas marre de dire des conneries ?! ... t’es l’seul vraiment bon dans cette famille de taré. c’est lui qui en est le plus digne du nom des Sartier, c’est le seul qui saura en faire quelque chose de bon. Comme pour changer de sujet, ou simplement parce que le courage te vient dans l’instant tu balances tout sur Eden, la demande, le mariage. C’est ton impulsivité qu’il vise en premier, il n’a pas tord, c’est sans crier gare que tu as posé un genoux à terre et que tu a sorti la bague de votre mère. Sans réfléchir en écoutant ce coeur qui ne cesser de battre contre ta cage thoracique. J'espère que c'est pour me demander d'être ton témoin alors. y’a un sourire trop attendri qui se dessine sur tes lèvres alors que tu concentres ton attention sur la route, les lumières défilent, les kilomètres sont avalés. évidemment, c’est toi que je veux comme témoin ! personne d’autre. à propos d’eden instinctivement tes azurs s’accrochent au benjamin de la famille, quoi, qu’est-ce qu’il y a ?, tu fronces les sourcils mais la réponse ne vient pas, il élude tes questions silencieuses par une phrase qui ne correspond à rien. j’espère que ça ira pour toi. tu souris, faiblement. Bien sûr que non, ça n’ira pas. Votre relation est tout sauf saine, c’est de votre malheur que vous tirez un tant soit peu de bonheur. Il n’y a que la possession, l’amour sanglant et viscéral. Mais tu restes silencieux, très vite vous atteignez la salle de réception, presque faite sur mesure pour Constance Sartier. C’est un voiturier qui récupère ta Maserati, t’es aux côtés d’Emile. Ton bras passe autour de ses épaules et tu le serres vigoureusement. on fait acte de présence et dès que t’en peux plus... on se tire, ok ? une nouvelle dose de courage, et tu le précèdes pour pénétrer dans l’antre du diable. Tu serres déjà des mains, joue de ton sourire charmeur, tu vois frayes un chemin jusqu’à votre mère. Sa robe aux teintes dorées la sublime, sa coiffure est impeccable, son maquillage plus que parfait. Elle détonne au milieu de ses convives, un sourire bienveillant couvre son visage quand elle aperçoit ses fils. Tu embrasses sa joue, murmurent un joyeux anniversaire à son oreille, t’excusant pour votre retard. Mais elle s’en moque, le champagne lui est déjà monté à la tête. C’est vers votre père que tu te tournes à présent, il a le regard sévère, chic comme toujours. vous êtes en retard. il s’en formalise, lui qui n’a jamais été un mari exemplaire, coincé sans cesse en réunion ou autres congrès. je sais, c’est de ma faute. comme pour le maintenir à distance, ton regard est aussi lourd que le sien. T’attraper une coupe de champagne que tu avales d’une traite. |
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Lun 11 Mar - 20:35 |
| A l’approche de la salle, ou plutôt de l'arène où vous allez vous jeter un pâture aux lions, la maserati de ton frère ne passe pas inaperçue. Quelques invités s’étaient rapprochés et sifflaient l'arrivée des deux enfants Sartier, attendus comme les deux derniers pions de l'échiquier familial. Les pièces manquantes à cette sublime contrefaçon. on fait acte de présence et dès que t’en peux plus... on se tire, ok ? tu hoches la tête comme seule approbation. Te retrouver au milieu de la crème de la crème, des familles les plus fortunées d'Amérique te file la nausée. Il y a en a pour plusieurs millions si ce n’est milliard de dollars dans cette pièce démesurément trop grande. La tête haute mais le pas hésitant, tu te pares de ta façade d'enfant prodige, pour préserver ton empire et ton héritage. Tu as l'esprit encore préoccupé par le mariage d’ismaël avec eden lorsque tu te frayes un chemin vers ta mère qui rayonne. Tu arbores un sourire qui se fait plus brillant et plus heureux depuis qu’il t’a proposé de devenir son témoin. Il est plus intense comme ce lien qui t'unit avec ton frère. Il y a ta mère te sert longuement dans ses bras, de son étreinte chaude et aimante dont toi seul a le privilège. A ses côtés, vient se placer votre père ou en tout cas, l’homme qui te fait office de géniteur, déjà prêt à vous cracher au visage. vous êtes en retard qu’il prononce alors qu’ismaël réagit au quart de tour je sais, c’est de ma faute.. il se met à boire et t’as envie de le suivre, mais tu n’es pas encore remis de ta cuite et c’est à toi de le stopper s’il s’énerve. Tu discutes avec ta mère qui ne tarit pas d’éloges eden qu’elle se réjouit d’avoir comme belle fille. Ses amies arrivent, et t’écoutes sans être attentif les discussions de mégères et d’adultères de ces femmes absolument solitaires. On vient te saluer, tu fais des courbettes et tu refuses les coupes qu’on t’offre poliment. Tu t’éloignes de l’emprise paternelle, serres quelques mains, claques quelques bises, feins de rire à des remarques déplacées. Quelques questions te parviennent par simple courtoisie, histoire de s’être intéressé à la vie du benjamin Sartier, qui ne manquera certainement pas d’en toucher quelques mots à la reine de la soirée. et le petit dernier ? il devient quoi ? que demande le premier auquel tu adresses ton sourire le plus faux. J’ai entendu que tu ne te prédestines pas à la finance comme ton père et ton frère. Quel dommage. l'oeil brillant et avisé, la chance qui t’est offerte est inespérée pour te dédouaner un peu plus ton nom J’ai fait une école de cinéma. Je réalise des films maintenant. et la question que tu attendais ne tarde pas à arriver. Quel genre de films ? Érotiques. Ca rapporte plutôt bien si l'on fait abstraction du tabou autour des films de boules. C’est un marché prospère dans le temps, donc un investissement assez sûr. tu fais des manières et emploies de jolies phrases pour séduire ton auditoire de tes mots qui souillent leur fausse noblesse. Tout le monde se branle et se branlera encore dans vingt ou trente ans. les mondaines étouffent des rires quand tu reçois une tape derrière la tête. amicale mais sans équivoque. tu adresses un regard glacial à ton père, qui, le menton haut et le regard droit, ne manque pas de relever à quel point tu as toujours été un enfant drôle et plein de dérision. Tu interromps ta mise en scène millimétrée, effectues une révérence douteuse et tu pars rejoindre ismaël qui semble trop occupé avec les filles d’une famille de ces nouveaux riches. Ca ne parle partout que de ton mariage que tu souffles assez fort dans son dos pour que les sirènes entendent. Tu les connais par coeur ces femmes-là. Elles ne cherchent pas un homme, mais plutôt un trophée auquel se raccrocher et à exhiber. Elles ne s’intéressent qu’à votre nom. Je ne suis absolument désolé pour ton coup mec. T'es maqué à présent. alors que tu lui tends une nouvelle coupe de champagne. et tu m'as habitué à mieux.
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Mer 13 Mar - 11:42 |
| C’est seulement pour Emile et Constance que tu es là ce soir. Faire acte de présence dans ce genre de soirée est presque obligatoire, une mère ne fêterait pas dignement son anniversaire loin de son fils aîné. Pourtant, tu es loin d’être le préféré, seulement la pilule oubliée, l’acte manqué d’une soirée trop arrosée. Ismaël, tu n’étais pas attendu, c’est clairement la raison qui fait de toi un être défaillant. L’amour manquant à l’appel, c’était pas obligation qu’elle te portait de l’attention, très vite abandonné aux nourrisses, puis à la vie. Les trois autres gosses sont arrivés presque à la suite, Juliette parce qu’il fallait avoir une fille, Jules pour un héritier digne de ce nom, et Emile. Emile pour le sourire de votre mère, pour que son coeur batte, enfin. Que ses sourires soient naturels et ses étreintes pleines d’émotions. Il est le seul, qu’elle ait réellement aimé. Mais on ne la voit pas la difference, puisque c’est à la perfection que Constance joue son rôle. Seul les initié peuvent apercevoir, cette lueur qui transperce son regard à chaque fois que le petit dernier est dans les parages. Tu as abandonné ton père à ses grimaces de désapprobation. Une nouvelle coupe de champagne entre les mains, t’as pas le temps de faire dix pas qu’elles te tombent dessus. Les sangsues, nouvelle génération, leurs regards te questionnent et très vite se sont leurs bouchent qui se motivent à l’unisson. c’est vrai ce qu’on dit ? tu hausses les e épaules, un sourire en coin, puis elles continuent. tu vas te marier ismaël ? tu n’as pas envie de répondre, elles le savent, tout le monde le sait depuis que ta mère s’est empressée de l’annoncer à tout le peuple. Elles continuent à piailler, ensemble maintenant, comme si tu n’étais plus là, tu les observes attentivement, un sourire satisfait sur les lèvres, prêt à les rassurer sur ton devenir. Mais Emile rentre en scène, clame haut et fort ton mariage, et les poupées s’envolent en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. comme si le fait que ça sorte d eta bouche rendait la chose plus sérieuse. que tu ricanes en posant tes yeux clairs sur ton frère. Tu déposes ta coupe vide sur le plateau d’un serveur passant près de vous, oui récupère celle que monsieur Sartier te tend. elles ne m’intéressaient pas. que tu lâches en prenant soin d’examiner avec trop d’attention leurs déhanchés, mauvaise habitude. comme tu dis, j’suis maqué maintenant, et fidèle. les mots sonnent faux, aussi faux que tout les sourires de cette assemblée. autant qu’elle. que tu rajoutes, ce qui annonce la couleur. En êtes-vous seulement capable ? Vous jurer fidélité ? Vous dire oui, pour le meilleur et pour le pire ? Tu sais que c’est de ton sang que tu signeras ce contrat de mariage. Tu poses une main sur l’épaule de ton frère, le regard soucieux. est-ce que ... je l’ai, ta bénédiction ? que tu commences, parce que entre toi et moi, y’a que ton avis qui m’intéresse. celui de personne d’autre n’a de la valeur, même celui de Juliette ne t’intéresse pas puisque tu le sais biaisé d’avance. constance est aux anges, persuadé que je me range, enfin une bonne nouvelle pour la famille, selon elle. Et Juliette ... tu ris, tant cela te paraît absurde. elle filtre tout mes appels depuis la nouvelle. j’ai juste eu droit à un sms qui disait : t’es parfaitement abruti. |
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) Mar 19 Mar - 14:05 |
| L’esprit préoccupé, tes azurs se perdent au loin, cherchant désespérément à se raccrocher à ce que tu sais faire de mieux, observer silencieusement ce monde étroit dans lequel tu ne rentres pas vraiment. Ton regard passe de tête en tête quand une langue silencieuse et venimeuse se fait critique face à tout ces “fils de” que tu croises. Fortunes bancales à coups de magouilles et autres crasses singulières, des renommées boiteuses quelque peu éphémères cherchant les mérites du tout gratin new yorkais. Liste d’invités typiques du père Sartier, s’entourer des meilleurs et des plus faibles pour n’en faire qu’une bouchée. Les mots d’ismaël te parviennent feutrés. Tu le regardes sans vraiment le voir, parce que tu ne sais pas ce que tu penses de ce mariage. Parce qu’ismaël n’est pas du genre à rentrer dans les bonnes grâces et à faire comme tout le monde. Parce que tu sens qu’il y a quelque chose et que quand bien même il aime eden, sa décision est, ou tout du moins te semble précipitée. Mais il y a un truc que je pige pas. le terrain est miné d’avance, mais t’as besoin de comprendre. Tu abats subtilement tes cartes, espérant le prendre par les sentiments. Ça t’apporte quoi de plus de te marier avec Eden? d’autant plus que tu ne m’as jamais rien dit pour nana tu grinces des dents. comme tu dis, j’suis maqué maintenant, et fidèle....autant qu'elle tu grimaces ce qui se veut être un rire moqueur T’es au courant que la fidélité ça ne veut pas dire que t'as le droit de te taper que les nanas que tu connais déjà? parce qu’à en croire les rumeurs qui traînent, Ismaël n’est pas vraiment du genre fidèle et tu crains que ses petites sauteries lui risque bien plus gros que la simple colère d’eden. C’est sa fortune personnelle, et l’entreprise paternelle qu’il doit protéger. est-ce que ... je l’ai, ta bénédiction ? .... parce que entre toi et moi, y’a que ton avis qui m’intéresse. Tu éludes ses questions une par une, l'a-t-il ? Il serait bien trop malheureux si tu lui répondais que non. Mais qu’est-ce qui te pousserait à dire non? Dans le fond, Eden est plutôt sympa avec toi. Tu n’as rien à lui reprocher si ce n’est l’emprise qu’elle a sur Ismaël. Une main de fer agrippée à son cou qu’il justifie par l’amour. constance est aux anges, persuadé que je me range, enfin une bonne nouvelle pour la famille, selon elle. Et Juliette ... tu souris Maman est heureuse parce qu’elle ne pensait jamais marier l’une de ses têtes. ton pied tape le sol en rythme avec ces mélodies des années quatre-vingt, emprunt d’une anxiété grandissante. Mais être témoin ça veut dire que j’dois aller me taper les alliances, les costumes, l’enterrement de vie garçon ? bien que dans le fond ça ne te dérange pas et tu n'es pas vraiment sûr qu’Ismaël ait envie de le faire avec toi cet enterrement, parce qu’il t’a toujours tenu à l’écart de ses dérives. Si ça te dérange pas, j’inviterais Maureen. Elle sera magnifique Maureen avec ses longs cheveux blonds détachés, son sourire timide et son regard mouillé par l’émotion. Son innocence anoblira les remarques et intentions les plus cruelles. En y réfléchissant un peu, il n’y a jamais vraiment eu de sujets que tu gardais pour toi plus jeune émile. Tu es plutôt mauvais pour garder des secrets, alors tu ne lui cachait rien. Il sait pratiquement tout de toi, de ta peur bleue de socialiser, en passant par cette difficulté d’aborder les filles. Et lorsque Jules et Juliette te disaient de te secouer, de passer à autre chose et de commencer à monter ton propre empire, Ismaël était présent pour ta rupture avec Billie. Tu n’as pas un souvenir en mémoire où il remettait en question tes choix. Alors est-ce que ton rôle ce soir serait de remettre les siens en question ? Bien sûr que t’as mon approbation pour te marier. Même si elle ne t'est pas nécessaire. Et bien-sûr que tu seras présent, à ses côtés, le jour où sonnera ce drôle d'hymne à la vie. Et pour Juliette, c’est juste... Juliette. C’est sa façon de te féliciter. tu hausses les épaules, pas sûr de ce que tu avances sur cette vipère jalouse, trop occupée à pomper la fortune familiale pour s’occuper de tes beaux yeux. Un silence convenu mais reconnaissant s’installe entre vous. Tes yeux accrochent des silhouettes menues et d’autres courbes ravageuses que tu ne saurais éviter, te plongeant dans de lointaines rêveries. J’ai revu billie. et tu pèses chacun de tes mots avec une intensité excessive. Et nana. ces deux prénoms divinement tabous s'échappent comme contenus bien trop longtemps. Deux cicatrices d’un passé encore douloureux, venant perturber les réjouissances autour du mariage. En parler ne fait que remuer de douloureux souvenirs, enfouis au fond de ta mémoire. Je voulais juste que tu le saches, d'autant plus qu'il finira par l'apprendre d'une certaine façon et tu préfères lui annoncer toi même.
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| Sujet: Re: mockingbird. (emile) |
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