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 to the moon and back (flashback)

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Message Sujet: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Mer 13 Fév - 20:36

une soirée de plus. pour faire plaisir à papa. Encore. Quand est-ce que t'arrêtera ça Roméo ? De faire plaisir à papa, juste pour exister encore un peu, pour être là, face à ses yeux. Il t'a traîné en voiture privée jusqu'à la plus haute tour de ce quartier, loin du conte de fées. Il a passé la Rolex hors de prix à ton poignet, récompense pour être venue, récompense pour jouer encore le parfait petit gamin. tu fais bonne figure, sert des demi-sourires à qui veut bien les voir, sert des mains à qui veut bien encore s'intéresser à toi. Tu es que le fils Saint-Clair, tu sais ce qu'on dit sur toi, tu es promis à un bel avenir si tu fous pas tout en l'air. Certains te pensent déjà perdu. D'autres espèrent encore. Et puis dans cette masse informe de robes de soirée et de smocking hors de prix, tu vois la tignasse blonde, la silhouette fine, elle lance un regard par-dessus son épaule, te touche en plein cœur. putain de cupidon à la con, est-ce que tu s en train de réaliser que tu viens de voir la plus belle chose que la terre ai porté ? Pas vraiment, pas encore. Pourtant tu t’approches déjà, une coupe de champagne à la main, tu t’approches plus près, trop près pour la bienséance. Personne ne fait ça. Personne ne s’approche d’aussi près. Tu peux sentir son odeur, l’entendre respirer, tu peux voir chaque détail de sa peau, de son épaule dénudé. T’a envie de caresser l’épiderme, de la goûter, de connaitre chaque partie de son corps. Mieux. T’a envie de la dessiner, de l’apprendre par cœur, de lui écrire les plus beaux poèmes, les plus belles chansons, lui peindre les plus beaux tableau. T’approche encore un peu plus ton visage, tes lèvres frôlent son oreille et c’est ton propre corps qui est parcouru d’un frisson. « Tu les trouves pas un peu hypocrite ? », tu ne la connais ni d’Eve, ni d’Adam, elle ne pourrait être la digne héritière d’un empire bien plus important que le tien, elle pourrait être à l’origine de ce gala de charité, elle pourrait être influente, virulente, se retourner, te dire de dégager. Pourtant te voilà déjà en train de sourire. « Moi je m’en fous des ours blancs… », t’à surtout d'autres chat à fouetter, d'espèce à sauver en l’occurrence-. Et puis tu sais que tout ça sert à rien, que la moitié du fric récolté ce soir ira pas sauver l’espèce et les glaciers. Tu les connais ces gens-là, ils ne font que de la représentation. Et toi, toi t’aime pas tout ça. T'aime pas ce genre de soirée, t’aime pas être là, t’aime pas jouer ce rôle, été un autre, te déguiser. Pourtant tu le fais, encore, et encore, jamais tu ne trouves la raison, jamais tu n’oses contredire ton père. La nuit est si belle, tu peux la voir à travers des grandes baies vitrées qui font le tour de la salle. Tu voudrais être partout sauf ici. Et doucement, dans une caresse, tu glisses ta main libre dans la sienne. Tes doigts cherchent les siens. Si elles les trouve, tu l’emmènera, voir les étoiles et parler à la lune…
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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Sam 16 Fév - 16:55

j’y suis.. neuf caractères tapés de tes doigts sur ton téléphone que tu ranges ensuite dans ta petite pochette, tu esquisses ton plus beau sourire quand tu retires ton manteau et le tend à l’homme des vestiaires proche de la porte. un merci enchanteur qui glisse sur tes lèvres, tes pieds enfermés dans de hauts escarpins conquièrent le sol de l’immense salle que tu viens parcourir. aucune connaissance, que quelques visages que t’as déjà vu sur ton téléphone avec louison, dans votre vieille chambre pourrie, et pourtant, tu laisses paraître que t’es réellement dans ton élément, que ce monde est à toi, que la belle robe qui dessine ton corps avec élégance et perfection n’est pas la seule de ton placard. enfin, que dis-tu, de ton soi-disant dressing haute-coutume. quelle blague. la plupart des vêtements que tu possèdes sont des cadeaux, des vols, des affaires de louison ou tes propres vêtements quand l’argent que tu as eu n’est pas passé dans une certaine consommation qui te détruit à petit feu mais qui te fait un putain de bien.
ce monde, c’est celui que tu rêves de fouler réellement. parce que bien sûr, tout ce que tu entreprends, a un but. ou plusieurs. te faire reconnaître pas n’importe quel moyen, te donner la richesse. tu serais capable d’épouser ce vieux machin qui te regard de son regard lubrique sans honte même si sa femme discute à côté lorsque tu passes non loin de lui, juste pour toucher son héritage. juste pour être assez riche pour avoir la reconnaissance. et pour t’acheter ta came, celle dont tu vas commencer follement à manquer d’ici quelques jours.
tu attrapes une coupe, les yeux qui se posent sur chaque convive. et c'est dans ce regard en arrière, c'est après avoir senti le poids d'un regard dans le creux de ton dos que la rencontre se fait. que tu le trouves. enfin. là, en regardant en arrière, tes yeux le trouvent, le touchent pour un premier contact, avant que tu ne brises le lien pré-établi. ce n'est qu'une question de temps. un temps moindre même, surprenant ou non car il est déjà là, capturé dans tes filets. trop facilement à ton goût. tu le sens déjà, le poids de son regard, le poids de l'être qui envahit délicieusement ton espace.
l'hypocrisie, évidemment que tu la sens. tu la connais si bien. avec, tu y joues avec délice. la fausse petite moue apparaît sur tes lèvres peintes délicatement d’un rouge à lèvres rosée bas de gamme mais qui pourrait le savoir ? surtout pas l’homme qui glisse contre toi, la chaleur de son torse qui réchauffe ton dos, qui chuchote contre ton oreille te provoquant le divin frisson, celui le plus aimait après celui de la jouissance. il est bien trop près de toi,  bien trop collé contre toi pour respecter les codes de la bienséance. mais qu'est-ce que tu en as à foutre de cette dernière ? t'as le public rêvé, les commérages souhaités. oh. vraiment ? que tu murmures alors, les yeux rivés sur cette photographie d'ours polaire sur un petit bout de banquise. sa main effleure la tienne, ses doigts cherchent les tiens. tu joues, te joues d'eux, de lui avant qu’ils s'y accrochent, avant que ton corps se retourne face à lui, que ton regard plonge dans le sien, le capture. et tu souris de nouveau, tes lèvres s'étirent de ton plus joli sourire, l’amical, le sensuel, le taquin, le conquérant. celui qui est toujours calculé. tu ne fais pas ce pas en arrière que tu devrais pour respecter les distances convenables. tu n'es pas convenable toi-même. je les aime plutôt bien personnellement. que tu balances dans un mensonge sans pour autant dégager ta main. tu as déjà ta propre existence à sauver avant de penser aux autres. et à cet instant, tu penses avoir trouvé le moyen de sauver la tienne. roméo saint-clair. doux roméo, tu es à moi. que faîtes-vous là dans ce cas ? c'est ta coupe que tu portes à tes lèvres comme un début de victoire personnelle, ton pouce qui vient effleurer dans une caresse le dos de sa main.
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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Dim 24 Fév - 10:41

Tu as toujours été fasciné par la beauté, attiré par cette perfection visuelle, par cette douceur qui englobe tes pupilles pour satisfaire ton âme. Et tu trouves de la beauté dans des formes bien différentes, mais ce soir c’est elle qui l’incarne. La belle blonde perdu dans la foule, une prestance, un physique qui t’attire, qui te donne envie de t’approcher comme un aimant. Tu la contemples, formant une bulle autour de ton crâne, n’écoutant plus les mots prononcés sur la scène à quelques mètres. De toute façon tu t’en fous pas mal de la sauvegarde des espèces, des ours blancs et des glaciers, tu voudrais bien qu’il aille mieux, oui c’est certain, mais ta priorité c’est de sauver ta carcasse de trouver une bonne raison de rester en vie. C’est la sauvegarde de ta propre petite existence qui t’intéresse et te préoccupe, et pour ça on ne fait pas de vente aux enchères ni de gala de charité, oh non, non-papa préfère te déguiser en petit garçon parfait pour te traîner ici. Et toi, tu vois la lumière au bout du chemin, celle qu’elle incarne, ses cheveux de blé, son regard qu’elle te lance par-dessus son épaule. C’est peut-être elle ta rédemption, ton phare dans la nuit. Oui t’en est sûr maintenant, c’est elle. Alors tu fais un pas, puis deux, puis trois, jusqu’à arriver à elle, derrière son épaule. Tu peux déjà sentir le parfum de sa peau, l’air envoûtant que dégage sa présence. Tu voudrais déjà te perdre dans ses cheveux, y plonger ton visage et y fermer les yeux, caresser sa peau du bout des lèvres, l’embrasser jusqu’à la marquer. Tu glisses un mot à son oreille, tu lui confies les trouver hypocrites ces gens-là, ceux qui donnent des billets verts pour sauver l’environnement, se posant rarement la question de leurs impacts sur l’écologie. Et puis tu t’en fous des ours blancs, merde. Tu cherches sa main, tes doigts voudraient s’accrocher au sien, les caresses un peu avant qu’il ne trouve refuge. Si elle prend ta main c’est qu’elle veut bien te suivre, si elle prend ta main c’est qu’elle voudra bien être à toi, être celle dont tu as terriblement besoin. Elle se retourne, tu peux enfin contempler l’étendue de sa beauté, et tu l’observes, silencieux, un sourire bête au coin des lèvres. Elle est peut-être encore plus belle que ce que tu avais cru voir, que ce que t’imaginais. Elle aime bien les ours blancs elle, mince, peut-être qu’elle voudra rester pour les sauver, peut-être que te sauver toi ne l’intéressera pas plus que ces maudits ours blancs. Et puis elle te demande ce que tu fais là, si tu n’es pas là pour sauver les ours blancs, qu’est-ce que tu peux foutre dans une telle soirée ? Tu hausse les épaules, ne perd pas ton sourire. « un rôle de représentation », tu veux pas lui en dire plus, lui expliquer papa et le costume, le pantin qu’il fait de toi. Tu te penches un peu vers elle, rapprochant ton corps du sien, venant murmurer à son oreille alors que les applaudissements résonnent autour de vous. « moi aussi j’ai besoin d’être sauvé », l’agitation se fait autour de vous, alors que ton père prend place sur la scène, prêt à faire son discours. Tu sais qu’à un moment donner il te demandera de le rejoindre, de dire quelques mots qu’il t’a demandé d’apprendre par cœur avant même de foutre les pieds ici. Et tu n'as pas l’intention de jouer la comédie, plus maintenant, pas devant elle. T’attrape alors sa coupe à peine terminée, la pose sur le plateau d’un serveur qui passe par là, sert un peu ses doigts entre les tiens. « Viens… », un signe de tête, tu recules un peu. T’espère qu’elle te suive, qu’elle traverse la foule avec toi, jusqu’à la petite porte en face de vous, celle qui monte jusqu’à la lune.
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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Mar 26 Fév - 23:43

applaudissements qui retentissent autour de vous, haussement de ses épaules coincées dans un costume impeccable. un rôle de représentation. sourire qu’il t’envoie et dont tu y réponds, délicieuse, dévoilant tes dents blanches. t’aimerais lui que tu sais bien, que tu sais -presque- tout de lui. d’après ce que tu as pu lire sur le web quand t’as réussi à avoir une bonne connexion internet. mais tu te laisses entraîner, tu laisses tes yeux se fermaient un instant sous la pression de son corps te frôlant seulement le dos, sous le frisson que provoque son souffle chaud contre ton oreille.  c’est le jeu de la transformation, celui de la sirène, celle qui prend deux formes. la monstrueuse à l’intérieur, la cachée le temps que le voyageur soit attiré au fond de l’eau pour s’y noyer ou de le laisser périr sur l'écueil de ta vie et l’humaine à l’extérieur, la douceur incarnée dans un corps divin, attirant. moi aussi j’ai besoin d’être sauvé. et tu souris de plus belle, putain de satisfaite, putain d’heureuse face à la facilité. je sais chéri, moi aussi. je suis là maintenant.
sauver les ours polaires, sauver les hommes, c’est presque pareil... lueur amusé dans le fond de ton regard intense, tu flirts, lui lui rentres dedans. ta main à présent dans la sienne, ton corps retourné face à lui, tu te prends à l’observer intensément, à découvrir son visage en vrai. c’est bien plus mieux que de l’autre côté d’un écran. c’est bien plus beau, bien plus attirant. bien plus palpitant. tu t’y vois déjà. parce que t’es celle qui a tant besoin d’être sauvée aussi. tu ne sais pas à quel degré mais tu crois être celle qui en a le plus besoin.
c’est ta coupe qu’il te prend de la main, imposant, dominant. tout ce que tu aimes. l'étau de ses doigts qui se referme sur les tiens, son corps qui s’éloigne de quelques pas en arrière, l’invitation à suivre, tu ne la refuses pas. où allons-nous ? c’est un pas en avant, puis le second qui rejoint son corps attractif, la chaleur te manquant.
c’est un échange très étrange. l’impression de ne pas être de ce monde, d’assister à la scène comme une spectatrice assise au premier rang. ou alors, c’était cette même impression que tu avais quand tu étais stone. un décalage entre la réalité et ton esprit, un tour de ce dernier qui te donnait le tourni mais qui te faisait sentir divinement bien. addictif était ton poison, addictif allait devenir ton nouveau poisson. comme une méchante reine collectionnant les larmes des enfants, les coeurs des prétendants, le sang de tes ennemis pour rester jeune, tu allais collectionner l’homme te frôlant, ensorcelé par le chant de la sirène que seul lui pouvait entendre. prendre son argent et son coeur en complément, c’était l’idéal. la première chose te suffisait mais la seconde te redonnait vie, elle te faisait sentir vivante. ou importante. dépendante. bien trop. car t’es comme ça. tu t’accroches à la vie de l’autre, tu t’imposes dans la vie de l’autre, créais le manque. jusqu’à te lasser. jusqu’à avoir ce pourquoi tu étais venue initialement.
et c’est toujours le jeu de séduction que tu préfères. les premiers regards qui font battre ton coeur. les premiers frôlements qui t’excitent. c’est toujours la découverte de l’autre qui te passionne. avec les jeux dangereux. les sous-entendus langoureux. comme dans ces moments là, comme en cet instant. c’est toujours ces moments-là que tu préfères, ceux qui éloignent tes cibles des autres, ceux qui les isolent pour en abuser autant que tu le souhaites.
voix d’homme, discours qui commence autour de vous, tu ne l’entends pas. tes pas qui suivent à présent l’inconnu qui n’en est pas, entre les invités continuant de grignoter en écoutant l’homme à la voix forte, respectueuse, tu le suis par cette porte presque dérobée, celle dont personne ne fait attention, sauf vous. parce que vous la passez, parce qu’il la pousse, te laisse passer tel le gentil gentleman qu’il est, tu n’en doutais pas, de l’homme fortuné et bien élevé. tu comptes peut-être m'égorger à l'écart de tout le monde ? plaisanterie, il pourrait l'être, un psychopathe s'approchant des jolies filles dans les soirées mondaines. la parfaite couverture au corps.
mais piège, c'est le tien, qui se referme petit à petit sur lui.
c’est le sourire ravageur, le mystérieux que tu lui balances quand tu passes devant lui pendant que la porte claque derrière vous. la bulle vous englobant est là.
ô doux roméo, bienvenue.
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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Sam 2 Mar - 22:37

Prêt à le jurer devenant Dieu, tu n’avais jamais rien vu de plus beau avant, jamais entendu une voix aussi envoûtante, senti un parfum aussi enivrant. Pourrait-t-elle remplacer à vie toutes les liqueurs qui hante tes nuits ? T’en seraient presque certains si tes lèvres avaient goûter les siennes, tu comptes bien éclaircir ce mystère. Elle a laissé ses doigts glisser entre les tiens, te répond que c’est du pareil au même entre sauver les hommes et les ours polaires. Mais qu’est-ce que t’en as à foutre toi tes ours et de la banquise, tu voudrais qu’elle s’occupe de toi, te berce le soir, t’aimes la journée, illumine ta vie comme elle illumine ta soirée. La terre pourrait bien s’arrêter de tourner, tant qu’elle est là pour toi, qu’elle voue sa vie pour toi. T’es qu’un égoïste, bien décidé à déjà l’arracher à cette foule, à cette soirée, l’emmener avec toi. Tu voudrais toucher les étoiles, lui offrir le plus beau des spectacles. Et tu gardes sa main dans la tienne alors que les applaudissements retentissent, que tu commences déjà ta course vers la petite porte. Tu te faufiles dans la foule, sans ne jamais la lâcher, pas maintenant, surtout pas maintenant que tu viens de trouver ta constante, celle qui manquait cruellement à ta vie. Tu pousses la porte, la laisser passer. Observe un instant le début du discours, des mots bien préparés, absolument bien écrit, récité à la perfection. Tu pestes, méprisant l’homme qui se tient là, bien droit sur la scène, un faux sourire accroché à ses lèvres, maudissant ton propre père d’être l’homme qu’il est. Le méprisant sans aucune honte, parce que connaissant le mépris qu’il a pour toi. Tu te penches sur le buffet, attrapant une bouteille de champagne avant que la porte ne se referme. Elle t'a suivi la belle, elle t’a suivis sans dire un mot, sans opposer aucune résistance, te demande tout de même ce que tu comptes faire d’elle, la tuer et cacher le corps . Elle t’amuse, te voilà souriant. « et comment pourrais-je encore survivre sans ne plus jamais voir une telle beauté », la porte se referme sur vous, t’entend déjà ton père conclure son discours en t’appelant sur scène, tu saisis sa main, continuant votre course vers l’escalier métallique qui mène au toit. Vos pas résonne, quitte l’étage pour monter jusqu’à une nouvelle porte, laissant passer un filet d’air frais, découvrant la nuit et les lumières du quartier. Tu bloques la porte derrière son dos, de sorte à ne pas être dérangé, la laisse avancer avant de la rejoindre, de retrouver sa main pour la faire tourner autour de toi, la bouteille de champagne toujours dans tes doigts. Tu la gardes au bout des doigts, même quand tu la ramènes à toi, quand son corps rencontre le tien, quand tes yeux se glissent dans les siens. « je voulais aller regarder les étoiles », tu la gardes contre toi, sa main toujours dans la tienne, tes yeux qui cherchent les étoiles dans un ciel presque dégagé. « je voulais que tu les regardes avec moi », t’a toujours eu cette passion inavouée pour les astres, les longues nuits passé à contempler cette immensité noire. Tu te souviens de maman, et des histoires qu’elle te raconter, des constellations qu’elle t’avait apprises, du télescope qu’elle t’avait offert pour tes huit ans. Tu la lâches enfin, quitte le contact de ses doigts pour attraper la bouteille de champagne des deux mains, dévisser le métal qui retient le bouchon, l’ôter dans un « pop » libérateur. « On fête quoi ? », tu’as beaucoup d'idées toi, tu pourrais célébrer votre rencontre, ou tout simplement sa beauté, l'envoûtement qui marque déjà ton cœur. Les bulles se regroupent, l’air expulser fait remonter le liquide doré jusqu’au goulot, le précipitant à l’extérieur de la bouteille. Tu y attaches tes lèvres pour y recueillir les premières gorgées, laisser les millions de bulles chatouiller ta langue avant de ressentir l’amertume de l’alcool. Tu t’approches enfin, sans la lâcher des yeux, tu t’approches jusqu’à ce que tes doigts retrouvent les siens.
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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Mer 6 Mar - 16:48

et ça te fait rire. d’un rire cristallin. d’un rire charmeur. t’es un beau parleur toi, non ? le regarde que tu tournes vers lui, les dents qui viennent meurtrir la chair de ta lèvre inférieure. tu te veux charmeuse. mais faut dire, t’es charmé par la bête. par l’homme qui te regarde comme si tu étais la huitième merveilles du monde. ou de la soirée. tu ne sais pas, c’est bien trop étrange. bien trop enivrant, ce qui se passe ce soir. toi qui pensais galérer un peu plus pour atteindre le prince saint-clair. tout se déroule trop facilement et tu ne sais pas si le piège se referme seulement sur lui. si dans l’équation, tu ne vas pas y laisser une part de toi.
la jupe de ta robe longue que tu remontes pour avoir un mouvement plus ample de tes jambes alors que tu montes derrière lui les escaliers métalliques, tu regardes un instant en arrière. la porte fermée, la voix du maître de cérémonie qu’est son père qui s’éloigne, s’alourdit. tu comprends une part de ce qu’il fuit sans réellement comprendre. t’aimerais être sa place. sentir la puissance de ce nom de famille sur ton corps. porter les robes de créateur. dépenser le fric de papa dans ta drogue. sentir que le monde est à toi.
et il l’est presque. tu te sentirais reine du monde, de ce monde, le votre, du sien, dans l’air frais de la nuit. vos pas qui vous mènent sur le toit du haut immeuble. tissu que tu relâches en même temps que sa main, tu t’avances en son centre, le regard perdu sur la ville qui s’ouvre à vous, à toi. là, t’observes les artifices de la nuit avant de te sentir observer, de te sentir rejointe. la paume chaude de l’artiste qui retrouve la tienne, tu te laisses mouvoir comme bon lui semble. parce que c’est ce que tu veux, qu’il te porte ce genre d’attention. qu’il te regarde de la sorte. tu tournes avec délicatesse, le sourire malicieux aux coins de tes lèvres, t’accueilles avec délice la chaleur de son torse qui cogne en douceur contre ta poitrine. yeux dans les yeux, la tête que tu penches légèrement dévalant une cascade de tes cheveux blonds sur le côté, il t’intrigue le roméo. lui et comportement étrange, comme s’il était déjà bien trop ensorcelé par ton chant silencieux. comme s’il était dans son monde, à voir la beauté dans ce que les gens ignoraient volontairement ou ne portaient que peu d’importance. il veut voir les étoiles mais toi ce que tu veux voir, c’est lui. sous la lumière de la lune et des autres astres. et, elles sont belles ces étoiles ? que tu chuchotes, t’as pas suivi son mouvement de tête vers le haut, les yeux toujours sur son visage, sur son cou offert au vampirisme de ta personne. elle t’attire sa jugulaire, elle t’attise la peau fine de son cou, là où t’aimerais y déposer tes lèvres, marquer sa peau comme t’aimerais marquer sa vie, son coeur. t’imposer autant auprès de lui, qu’en lui.
est-ce que je suis belle, roméo saint-clair ?
est-ce que jsuis une de tes étoiles ?
un astre que tu adopterais ? que tu garderais égoïstement pour toi ?
pour que je brille la nuit seulement pour toi.
pour que je brille n’importe quand.

il te lâche et tu fais un pas léger en arrière pendant qu’il ouvre la bouteille de champagne qu’il a piqué en bas. quoi fêter ? il y a tant de choses à fêter sur terre. malice dans les yeux alors qu’il n’attend pas pour prendre la première gorgée. il revient vers toi, récupère ta main comme si elle lui manquait, comme si elle était devenue sa drogue comme la poudre blanche est la tienne, comme tes plans machiavéliques sont les tiennes de drogue. aux ours polaires ? tu railles. non. taquines, tu lui prends la bouteille de sa main, à ton tour. à la fuite du monde ? peut-être, juste le temps de quelques instants. d’une soirée qui lui restera en mémoire. l’une parmi tant d’autres que tu comptes lui donner. car il ne le sait sans doute pas encore mais l’hameçon il vient de s’y accrocher. tu pourrais fêter à ça, toi, alors que tu poses tes lèvres derrière les siennes sur le goulot, que tu fais passer sur ta langue les bulles. à nous. à moi surtout. tu fais un pas en arrière, fais lâcher sa main, bien décidée à jouer un peu plus, à faire traîner la chose. le souhait de prendre possession de sa personne, de le rendre dingue à courir après toi autant que tu prends en otage cette bouteille de champagne. quel est ton prénom ? interrogation par principe, mensongère. tu sais bien qui il est, roméo saint-clair, cible facile, homme attirant, homme au compte en banque aussi rempli que la crasse sur le mur de ta piaule avec louison. regard plongé dans le sien, joueur, tu fais un pas de plus en arrière, le goulot une nouvelle fois aux lèvres. viens la chercher roméo.
viens me chercher.

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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Mer 13 Mar - 21:27

P'pa t’engueulera surement. Pour avoir déserté, pour avoir jouez-les à abonner absents quand il t’a appelé sur scène, le discours qu’il avait fait préparer en amont rien que pour toi. Il te passera surement un savon, te fera la morale, et qu’importe, il peut même te déshérité, plus rien n’a d’importance maintenant que tes yeux et ton cœur ont connu la vraie beauté. Elle se moque pourtant, ta belle, se moque de toi et de ton romantisme exacerbé, des belles paroles que tu laisse s’envoler dans l’écho de la cage d’escalier, qui se fracasse contre une réalité trop morne. Elle sait, la belle, que les mots ne veulent surement rien dire, qu’ils ne sont qu’illusion, pourtant elle mord sa lèvre et attrape la main que tu lui tends, te suis jusqu’aux étoiles. Dans ta course, tu ne lâches pas sa main, fini par atteindre le toit du bâtiment, en bloque l’accès pour vous assurer une tranquillité toute relative. Parce que là, sous le ciel noir où quelques astres clignotent encore, vous entendez le bruit de la ville, les klaxons et les sons qui font de New York un cœur lancinant. Tu la fais tournoyer un peu, au bout de tes doigts, tu lui montres enfin le ciel étoilé, avouant sans filtre l’envie d’être la tout simplement. T’as toujours su que la vraie beauté résidait dans les choses les plus simples, des beautés sans artifices, dénué de faux apparat. Comme elle. Qui même légèrement maquillé et très jolie âpreté renferme une beauté sauvage, celle que tu voudrais voir, celle que tu voudrais sentir contre toi. Et elle murmure, non loin de ton oreille, te demande si elles sont belles ces étoiles. Tu ne les laches pas par des yeux, secouent la tête toujours levé vers l’immensité. « Jamais plus belle que toi… », un sourire quand tu croises son regard sur toi, quand tu la quittes t’éloignant un peu, la bouteille de champagne a la main, le bouchon que tu fais vite sauter, portant le goulot à tes lèvres. Tu t’approches encore, retrouve ses doigts qui s’entremêlent au tien, lui demande alors ce qu’ils peuvent fêter. Tant de possibilité. Les ours polaires. Elle se moque, attrape la bouteille, tu ne la lâche pas des yeux. À la fuite du monde. L’idée te plaît et tu acquis, soufflant légèrement. « À toi », a cette rencontre, à vous, à ce que vous allez devenir si elle le veut bien, a ce que vous pourrez être demain, des amants, des amours, des rien du tout si elle le décide, tributaire de ses envies. Et elle recule un peu, la bouteille entre ses lèvres divines, elle demande ton prénom. Tu fais un pas vers elle alors qu’elle en fait un en arrière. « Roméo », oh Roméo, pourquoi es-tu Roméo, « par pitié épargne-moi le couplet sur les amants maudits », un nouveau pas vers elle alors qu’elle recule encore, tu tend la main sans pouvoir la toucher, arrête d’avancer, tout en espérant qu’elle revienne à toi, qu’elle donne son corps, t’enivre encore de sa présence, de son toucher, de son parfum. « ou bien accepte d’être ma Juliette… », le sort funeste en moins, tu veux bien promettre de l’aimer à jamais sans avoir à trahir une quelconque famille.
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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Lun 18 Mar - 20:36

jamais plus belle que toi...
son sourire te fait fondre, il te fait agrandir le tien. les yeux qui se quittent plus, les corps qui s’éloignent et souffrent de la distance. tu ressens le manque, l'absence de chaleur dans cette nuit fraîche que ton corps en frissonne légèrement.
malgré toi, ça te fait un truc, là dans lmyocarde. ce truc que fou dans ta cage thoracique. ce truc sur quoi il faut pas se fier. contrôlé par ton cerveau déglingué, il bat pour les hommes de la plus malsaine des manières. jalousie. possessivité. amour malsain qui envoie ses crochets dans celui de la proie.
et tu aimes cette idée. toi et rien que toi. et un peu de lui. parce que c’est ce que tu veux. être le centre de l’attention. être le centre de son attention. que ce ne soit que toi. rien que toi. qu’il n’existe plus aucune autre sur terre. pour prendre. rien que cela. puis partir en tournant le dos à un homme en colère, brisé ou heureux et soulager de te voir le faire, disparaître de sa vie. comment sera avec roméo saint-clair ? tu te le demandes, tu l’imagines, avec hâte et non hâte. c’est le temps que t’as envie de prendre. c’est de bien faire que t’as envie. c’est de le voir te regarder avec les yeux amoureux que tu veux. comme en cet instant. comme si tu étais effectivement, la plus belle des étoiles. la plus merveilleuse de ses étoiles. celle qui brille le plus. la seule et l'unique restante. à moi alors. sourire enjôleur, mutin alors que tu portes la bouteille à tes lèvres, embrassant l'empreinte des siennes avant de pouvoir, plus tard, les frôler réellement.
pas en arrière, pas en avant, un corps joueur qui fuit, un corps attiré qui suit. ”accepte d’être ma juliette.”
mais roméo,
roméo. tu es déjà à moi.

tu as déjà accepté depuis longtemps. bien avant qu’il ne te rencontre, qu’il ne pose tes yeux sur toi, ton corps. bien avant qu’il prenne connaissance de ton existence.
ou bien, c’est lui qui ignore que son sort est déjà scellé depuis longtemps. il est ton roméo sans option, sans choix. il est ton roméo de l’amour, jusqu’à ce que mort s’en suive. mais meurtrière, tu ne l’es pas rhéa. non, tu tues de l’intérieur. t’installes, silencieuse, cachée, la putréfaction pour obtenir sur ce que tu souhaites. l’argent. la reconnaissance. le désir dans le corps en attendant d’arriver à ton but.
et tu sais déjà, que roméo est le choix parfait. parce que, roméo est beau. roméo t’attire. t’excite. fait frissonner ton corps simplement par l’effleurement de son regard.
car roméo, quand il te regarde comme ça, tu aimes. tu adores. tu dévores l’idée, te sentant importante. je ne le dirais pas. que tu sembles promettre, ta dent qui abîme ta lèvre inférieure. c’est l’acceptation. tu ne diras rien, tu choisis la seconde option. la tentatrice. celle que tu recherchais. mais rhéa, toi tu ne promets jamais vraiment rien de réel, sauf tes propres promesses à toi-même. c’est si dur de te suivre. c’est mauvais. c’est si dur de te rattraper quand tu t’élances, tel est l’exemple de cette main qu’il tend encore vers toi. que tu regardes d’un coup d’oeil avant de replonger tes yeux dans les siens. c’est ça que tu veux ? la bouteille que tu bouges doucement entre vous. ou c’est moi que tu veux ? car, toi, tu le veux, pour tout un tas de choses. pour qu’il t’ouvre les portes que tu rêves de voir s’ouvrir devant toi. pour qu’il te présente aux personnes qui pourraient t’emmener plus loin. pour qu'il t'aime, te désire, fasse de toi l'unique. pour qu’il te désigne comme sienne devant son père, sa famille, ses amis, sans savoir, qu’en réalité, il est surtout tien. ou tout ce qu’il a sera bientôt à toi.
viens la chercher... la bouteille. ou moi. charmeuse ou ensorceleuse, tes talons butent contre le petit muret entourant le toit, ton bassin s’y frotte, s’y appuie. ô roméo ! roméo. pourquoi es-tu roméo ? pourquoi… que tu commences tel un décompte, taquine face à l’homme qui souhaite être épargné d’une moquerie tant entendue dans son enfance certainement. compte à rebours où son temps de réaction s’écoule faussement. car même s’il mettait du temps à y répondre, même s’il refusait, tu l’aurais d’une autre manière. tu le récupérerais autrement.
viens me chercher, roméo.
ou le croire.

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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Dim 7 Avr - 16:36

Si tu pensais la rencontrer aujourd’hui, si t’avais imaginé la possibilité de voir la vraie beauté ce matin en te levant… Peut-être que tu serais venue plus tôt, le cœur léger et plein d’espoir, peut-être que te serais accepté d’enfiler ce masque avec un certain plaisir, peut-être que tu’aurais vu cette soirée comme une réelle opportunité. Mais peu importe les choix que tu as pu faire avant, peu importe ta réticence à venir à cette soirée, puisque plus rien ne compte en cet instant, plus rien n'a par elle, a par vous, ce moment partager et graver, seconde par seconde, dans ta putain de mémoire. Tu veux te souvenir de tout, du parfum de la nuit, du sien qui enveloppe l’air qui gravite tout autour de toi, du gout du champagne entre tes lèvres, du gout que tu imagines rencontrer quand tu l’embrasseras enfin. Elle taquine la belle, attrape la bouteille de champagne que tu lui tends, y posent ses lèvres dans un sourire tentateur. Elle joue la belle blonde, ta belle blonde, joue avec toi, recule d’un pas quand tu en avance un vers elle, secoue la bouteille à ton attention. Te demande si c’est ce que tu veux. Oui, mais pas seulement. Plus seulement. Plus que ça, plus que le gout du raisin fermenté, des bulles qui chatouillent la langue et enivre la tête. Tu en veux plus Roméo, tu la veux elle surtout, la serrer contre toi, goutter chaque parcelle de son corps, chaque parcelle de sa peau. Qu’elle s’offre à toi ou que tu la découvres comme un gamin qui découvre ses cadeaux le matin de Noël, au pied du sapin. Elle est, et sera ta récompense, elle sera l’offrande qui marquera le départ d’une nouvelle nuit, d’une nouvelle vie. Parce qu’elle t’inspire déjà la belle, de sa présence rayonnante, de son aura éclairante elle te donne envie de t’enfermer pendant des heures pour frotter le fusain sur le papier, coucher l’aquarelle et transformer sa beauté en quelques choses de figer, de bien réel. Elle te rend déjà fou, complètement fou, te donne envie de repousser les limites, et t’attire, inlassablement. Elle recule un peu, bute sur la bordure du toit, pourrait s’écraser quelques étages plus bas et tu trembles un peu, une main qui se tend vers elle, tes pieds qui gomment la distance entre vous. Et la voilà la réplique tant attendue, celle que tu refusais d’entendre pourtant, celle que tu’avais supplié ne jamais voire de sortir de sa bouche. Elle demande, « Ô. Roméo, pourquoi es-tu Roméo », et tu finis par en sourire, avance encore, jusqu’à te retrouver contre elle, attraper la bouteille d’une main, serrer sa taille de l’autre. « Mon cœur jusqu’à présent a-t-il aimé ? jurez que non, mes yeux, car jamais avant cette nuit je n’avais vu la vraie beauté… », quitte à sortir Shakespeare, autant choisir la citation que tu préfères, celle qui correspond le mieux selon toi, à votre soirée, à vous. Tu approches un peu, tes lèvres effleurant les siennes, son souffle contre le tien, tes yeux qui ne perdraient pour rien au monde son regard. « Je ne sais même pas quel doux prénom porte ma Juliette… », un sourire qui persiste, tes pieds qui recule déjà, la bouteille de champagne que tu portes à tes lèvres pour en boire quelques gorgées. Recule encore, espère qu’elle vienne te chercher. Une nouvelle gorgée, et tu arrêtes de reculer, hausse les épaules en l’observant, sans jamais, jamais, jamais la lâcher des yeux. « Je crois que c’est à ce moment de la pièce où Juliette avoue son amour pour le beau Roméo… », une moue sur les lèvres, les bras qui s’ouvrent pour l’accueillir si elle veut bien venir à toi.
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Message Sujet: Re: to the moon and back (flashback)   to the moon and back (flashback) Empty Lun 22 Avr - 0:03

dépendante.
c’est cque tu deviens sans réellement t’en rendre compte.
roméo, t’es intriguant. roméo, il te plaît. roméo, il créait quelque chose dans ta poitrine. dses yeux qui te regardent comme si tu étais la huitième merveilles du monde alors qu’il vient seulement de te rencontrer, il te retourne.
t’aimes ça. incroyablement. inlassablement. déjà bien trop accroc. autant qu’à ta dose quotidienne de poudre blanche. son sourire est craquant. renversant. facile à aimer, à vouloir revoir, autant quson être sombre. tu sais pas ce qui te rend le plus dingue. l’odeur de ce qui t’attend ? - de ce que tu penses d’attendre -  son sourire renversant ? ou ce côté dangereux que tu ressens dans l’élévation de tes poils sur ta peau ? rhéa, tu le sais, c’est pas que le froid qui provoque ça chez toi. c’est lui. rien que lui. est-ce que tu mérites de savoir ? malice dans les yeux, il s’éloigne dans ce jeu de chat et de la souris. sa main traînante dans ton dos laisse sa marque, te brûle l’épiderme à travers ta robe quand il recule. yeux dans les yeux. qu'est-ce que tu me donnes pour le connaître ? tes lèvres que tu humectes, nectar du champagne s’y persistant, tu l’observes. tes yeux qui glissent telle une délicate caresse sur son corps. t’approuves, apprécies ce que t’y vois. ce qui s’offre à toi. l’homme dans son costume. celui qui pue le fric. mais pas que. un tas d’autres choses. roméo, tu pues le fric. tu pues le sexe. tu sens la douce odeur de la torture. c’est là, dans le fond de ses yeux posés sur toi, ceux qui impriment tes traits, ceux qui dévorent tes courbes mises en valeur par cette robe que t’as emprunté à louison. c’est là, dansant dans une ode divine, tentatrice, le danger de l’homme. l’homme instable. l’intriguant qui t’attire. l’intriguant qui t’excite pour un tas de choses.
roméo, il te fera atteindre ce que tu souhaites.
roméo, il te fera atteindre le septième ciel.
roméo, c’est vers lui que t’avances. modérée. le sourire stagnant. mutin. les cheveux blonds lunaires qui se soulèvent au gré du vent, la sirène approche. comble les derniers pas qui lui reste avant d’atteindre sa victime. roméo, tu n’es pas que le célèbre amant maudit. t’es un de ces héros de l’odyssée. t’es pas ulysse attaché au mât du bateau pour ne pas m’approcher. t’as pas de bateau fuyant. tu te fracasses contre mes récifs. t’offres, les bras grands ouverts, au kraken. à un nouveau démon qui viendra se faire une place parmi les siens. toi. rien que toi.
toi et tes bras qui encerclent son visage, glissent contre cette barbe trop noire. barbe noire, te bouffera rhéa, autant que tu le feras. toi et tes lèvres qui viennent glisser contre les siennes. taquines. malignes de ce souffle contre elles et tentatrices de l’effleurement de chair à chair, lsourire moqueur, aller et retour de tes iris entre ses yeux et ses lèvres. est-ce que quelque chose comme cela te conviendrait ? c’est bas, chuchoté.
t’es beau roméo, oui, certes mais jt’aimerais jamais. pas de cet amour que tu désires.
jt’aimerai pour la manière dont tu me regarderas, pour cette manière que tu auras de me faire sentir belle, désirable, irremplaçable.
jt’aimerai pour ce que tu m’apporteras. reconnaissance. richesse. pour la dépendance de nos deux êtres.
jt’aimerai pour ta manière de t’offrir à moi. je les sens déjà, tes lèvres parcourant mon corps, tes coups de reins qui me feront chavirer, qui me permettront de m’ancrer encore plus dans ta chair, dans ta tête.
jt’aimerai pour tout ça et toutes les autres choses n’ont dites ici, pas pour l’amour.

que tu crois. que tu penses. que tu fais taire grâce à tes lèvres qui rejoignent les siennes. douceur puis ardent. délicatesse puis rapidement explosif. simple annonceur de ce que sera sans doute votre lien. de ce que sera votre vie à présent.
parce que, c’est terminé pour toi roméo.
il n'y a plus de retour en arrière.
je suis là maintenant. à la vie. à la mort.
à jamais. et pour toujours. surtout.
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