I'll take the pain | Arès

Aucun contact. Mais ce n’est pas chose possible, tu le sais ces appels, cette respiration que tu entends dans le téléphone quand tu décroches c’est lui. Tu aurais pu changer ton numéro, mais tu le sais, il aurait réussi à te retrouver, si tu voulais vraiment fuir, tu l’aurais fait tout bonnement, mais cela est impossible. Tu n’en es pas capable. Car t’as peur qu’il te manque plus qu’il ne te manque déjà, tu repenses à tout, à chaque fois qu’il t’a écœuré, à chaque fois qu’il a été si doux que tu avais la sensation d’être un ange. Tu te perds dans tes souvenirs tantôt cruel puis clairement exaltant. Tu te souviens de tout, comme si son haleine chaud se perdait sur ton être en ce moment précis et c’est là que tu te souviens que tu te sentais si oppressé. L’oppression était constante. Tu ne sais pas quoi penser de tout cela, repenser à ses mots, doux, piquant, puis tout ce mélange encore. Tu ne sais pourquoi tu continues à laisser ton cœur être si accroché à lui, mais il détient encore un bout de toi, le bout le plus important. Neel. Le seul qui aura à tout jamais ton cœur, qui aura le droit de le piétiner, de te piétiner, ton petit frère, l’amour que tu portes à ce dernier est impressionnant, tu le considères comme un frère, comme ton fils. Il est différent, et normal à la fois, les différences le rendent si beau, si intéressant. Il souffre, mais il est heureux et c’est Sloan qui a fait ça, qui a tout payer, qui paye tout, puis toi tu te tues à la tâche pour payer tes études, payer ton envol, un envol loin de lui, alors que ton cœur pleur son absence. Dramatique. La situation que tu vis l’est. T’es partie, puis revenue tel un boomerang accroché à la main de son lanceur. Entourée telle une vipère, tu ne sais pas comment sera les prochains mois et c’est pour ça, tu vis la vie au jour le jour, sans prévoir, sans tenter de tirer des plans sur la comète. À quoi bon ? Car tu t’es éphémères dans cette vie, tout s’envole sans laisser la moindre chance à quiconque de ne pas succomber. La vie est ainsi, voilà tout. Alors, tu te retrouves derrière le bar, la soirée terminée, tu ranges tu finiras sans doute toute seule alors que les derniers clients vient leur verre, alors que tu as le regard qui se pose sur l’homme venant de rentrer. Tu restes là inerte à le fixer. Tu le reconnais, tu te rappelles de cette violence qui découlait de ses mains, de son regard vide d’autre sentiment que la rage. Les mains qui continuent à tomber sur la victime, une victime pourrie, une ordure de mec frappant un enfant. Tu finis par lui offrir un sourire, peu sur que lui se souvienne de toi. « On va fermer, mais je peux vous servir une conso ! » Que tu lui lances avant d’ajouter. « Les filles ne s’offrent plus à cette heure-là ! » S’il venait pour une danse, tu le préviens, il n’aura que de quoi rincer son gossier et rien d’autre.

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L’envie de sortir, de se vider la tête après une soirée passé seul chez lui. Arès n’a besoin de personne pour sortir n’importe où, il est un grand garçon et ce depuis bien longtemps car il a depuis tout petit dû se débrouiller seul au vu du père pas du tout présent qu’il avait. Pour s’en prendre à lui et lui faire la morale il était là étrangement, comme présence beaucoup moins. Arès ne crache pas sur son enfance, c’est trop tard, c’est passé, ça ne sert à rien de revenir là-dessus. Arès essaye sans cesse de vouloir aller de l’avant, ne pas penser à son enfance, ne pas penser à ce qui la conduit en prison. Bien sûr il y pense, bien plus souvent qu’il ne veuille le faire croire ; mais il essaye d’aller de l’avant sans cela. Enfin, même s’il aurait pu sortir avec n’importe qui, forcément il pense à ses potes, ses frères. Il sait que Hakan n’est pas dispo ce soir quant à Dakota, il espère bien qu’il aura du temps à lui consacrer bien que si ce n’est pas le cas, il ne va pas mal le prendre. Chacun sa vie. N’ayant pas de réponses aux divers messages qu’il a pu lui envoyer pour savoir s’il avait un truc de prévu dans les prochaines heures, il se décida à aller directement sur ce lieu de travail. Arès n’a pas vraiment l’habitude d’aller au Play it again Sam, il a dû s’y rendre une fois, deux peut-être parce qu’il devait rejoindre son ami après le boulot. La vue des corps dénudées féminins est toujours une très belle vue mais il préfère les voir alors qu’ils sont accessibles, non pas payer pour les voir se déshabiller même s’il ne critique pas. Il n’y a pas de sous métier, de métier dont on ne doit avoir honte. A part peut-être les PDG de grandes entreprises qui ne pensent qu’à leurs profits quitte à s’asseoir sur les bonnes chartes comme le travail des enfants ou des problèmes écologiques. Il ne parle pas non plus forcément de cet endroit avec Dakota, enfin quelques fois mais ils parlent surtout d’autres choses à vrai dire. Arrivant donc sur le lieu en question, il regarda à droite ou à gauche pour savoir s’il voyait son pote. Sans même savoir s’il travaille ici ce soir, il se contente d’aller vers le bar alors qu’une jeune femme travaillant ici vient l’informer qu’ils vont bientôt fermer. Arès a l’impression de l’avoir déjà vu quelque part, une simple pensée qu’il a déjà eu à faire avec elle. Ce n’était pas ici, il n’a pas l’habitude de venir dans le coin mais ça a pu être n’importe où. Il est certain, son visage lui dit quelque chose mais la fatigue a surement trop pris emprise sous son être pour qu’il puisse connecter ses neurones entre eux. Ca lui reviendra. Il a une mauvaise mémoire des visages mais il sent que ça lui reviendra. « Je ne suis pas venus voir les filles mais un mec ! » A la seconde même où il dit ça, il se rend compte que sa phrase peut être pleine de sous-entendu. « Enfin un pote, mon ami travaille habituelle ici, Dakota, je ne sais pas s’il est encore ici ! » Demande-t-il simplement en la lâchant pas du regard. Il est persuadé qu’il l’a déjà vu quelque part mais il n’ose pas lui demander. « Mais je veux bien prendre un verre de whisky, sec ! » dit-il simplement en s’installant au niveau du bar, posant son téléphone pour voir s’il a reçu un message mais rien, nada. Arès ne peut s’empêcher de continuer de la fixer.

Ça manque. Il te manque. T’as beau vouloir jouer la femme affirmer ce n’est pas ainsi que tu parviendras à tes fins. Car tu penses à lui, tu te remémores ces moments, t’es sans doute un pantin qui se contrôle, mais ton cœur n’est pas là, il est comme happé par son souvenir, votre souvenir. Tu devrais fuir, tu le devrais, mais t’es comme coincée, tu ne peux pas abandonner Neel. Le seul qui te reste. L’amour d’une vie. Tu ne peux pas. Tu n’oublies pas tate, tu t’en veux encore, et parfois tu as comme l’impression que Sloan était et est dans ta vie pour te punir de ton incapacité à le sauver. Tu nettoies, tes doigts caressent l’intérieur des verres pour les essuyer, tu entends les rires du peu de client encore présent au vu de l’heure tardive. Tes prunelles qui se posent sur le type qui vient de pénétrer dans le club. Le regard qui pétille en le voyant. Il est un fantôme du passé, un intervenant passif à ta vie. Il n’a rien changé, ou alors juste l’imagine violente des hommes qu’il a modifié. Un homme peut être violent pour les bonnes choses. Tu laisses un sourire s’esquisser sur ton visage, alors que tu lui annonces qu’il ne peut avoir qu’une conso, limite offerte, car tu n’as pas très envie de rentrer, la solitude régnant dans ton appartement, sauf si tu te mélanges à la foule, ce que tu aimes faire. Glissant tes prunelles sur ton comptoir à ses mots, tu te sens presque gênée d’avoir établi que l’homme en question voulait voir une femme. T’oublie que parfois ici, certain se laissaient à être ce qu’ils étaient vraiment. À aimer les corps qu’ils aiment vraiment trompant parfois le monde, mais ici la confiance règne, les téléphones sont privés dès l’entrée. Tout est fait pour la sécurité des clients comme des danseurs et danseuses. Le regard qui se relève, tu pinces tes lèvres en souriant. « J’ai pas besoin de savoir qui est dako pour vous ! » Que tu réponds amusée. « Chacun aime qui il veut ! » mais dako c’est sans doute pas le meilleur gars à essayer de pécho, mais bon t’as sans doute faux, il est là juste en pote ça se trouve et c’est juste toi brunette qui a les idées peu clairs. Fort possible, tu as bu deux trois conso, alors forcément ça n’aide pas à tout voir de façon limpide. Ton regard toujours happé par le sien, tu laisses ce sourire se graver sur tes lèvres alors qu’il t’annonce son poisson. Tu prends un verre, le wisky et tu glisses son verre vers lui. « Voilà pour toi ! » Ton sourire accroché à tes lèvres, tu ne cesses de le regarder, comme obsédé par lui. « Et au fait Dako est déjà parti, je crois ! » Que tu lui annonces en souriant. « Faudra te contenter de moi et des vigiles ! » Tu lui offres un sourire. « Plùm. » que tu annonces en prénom, ton pseudo, celui sous lequel les clients te commandent comme une marchandise quand ils ont besoin d’une escort pour compagnie.

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Son envie de sortir et ne pas se retrouver seul l’a conduit ici, dans ce club où l’un de ses meilleurs amis travaille. Bien des mecs viennent ici lorsqu’il se retrouvent seul mais Arès lui, il n’a pas les mêmes intentions. Il n’est même pas déçu de constater que les shows sont terminés, alors qu’il est dos à la scène et face au bar et surtout à la jolie barmaid. Arès rit, légèrement gêné par le quiproquo que ses paroles ont pu provoquer. Il est loin d’être homophobe, il ne va pas se brusquer qu’on puisse imaginer ça mais il aime trop la gente féminine. Puis Dako c’est comme son frère, ça serait bizarre de le voir comme quelqu’un d’autre pour lui. « C’est vrai, ça pourrait être notre secret mais Dako est trop un frère pour qu’on fasse de l’inceste » il rit, venant se gratter le crâne. Tic qu’il a depuis qu’il est gosse. « Puis si je devrais venir régulièrement ici ça ne serait pas pour les hommes ! » Il plonge son regard dans le sien, il ne voudrait pas qu’elle puisse croire qu’il aime les hommes. Il n’aime pas mettre des étiquettes sur les gens mais quitte à en avoir une, autant avoir la bonne. Arès, hétéro, point barre. Il ne la quitte pas du regard alors qu’un sourire a pris possession de ses lips. Petit signe de la tête en gage de remerciement. Toujours son regard dans le sien, il prend la première gorgée de son verre. Whisky, ce qui le met bien, c’est aussi avec ça qu’il a pris sa première cuite alors qu’il était jeune et qu’il avait fouillé dans le bar de son père avec Hakan et Dakota ; résultat il s’était pris une torniole lorsque son père s’en était rendu compte. Il devrait être déçu que Dakota soit absent, d’être venu pour rien mais de toute évidence, rien que pour quelques minutes à sourire à la demoiselle derrière le bar, il n’est pas venu pour rien. « Dans ce cas-là il va falloir que tu m’accompagnes dans ma consommation ? » Il ne voulait pas sortir pour boire seul, et quitte à parler avec elle, autant que ce ne soit pas simplement entre une barmaid et un client. Qu’ils soient sur le même point d’égalité. Plum, ça ne lui dit rien, absolument rien. Il attendait pourtant de savoir son prénom avec impatience pour savoir d’où il avait déjà vu son joli minois. Il ne pense pas au fait qu’ici, la plupart utilise des pseudos pour ne pas se dévoiler davantage devant des clients en rut. « Arès » dit-il pour finalement détourner le regard afin de voir les autres personnes dans la pièce. Il reste quand même des clients malgré l’absence de show à cette heure-là. « Dis-moi Plùm, ça fait longtemps que tu travailles ici ? » Un moyen de lancer la conversation. Elle n’est sans doute pas là pour raconter sa vie, mais lui il s’y intéresse. Puis comme ça il devinera peut-être s’il l’a déjà vu dans le coin, ce qui expliquerait qu’elle lui dit quelque chose. Inutile qu’il lui demande directement, elle lui aurait déjà dit sinon, non ?

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Tu l’écoute le jeune homme qui vient d’arriver, débarquer à la fermeture du club est une chose rare, surtout que les vigiles ne laissent pas passer d’habitude, mais tu n’y as pas songé. Non, car toi pour une fois ça arrange tes affaires. T’as pas envie de rentrer, t’as pas envie de te mélanger ou d’être plongée dans ta solitude ce soir. Pas les hommes, tu prends note. Offrant un sourire un peu plus joyeux au jeune homme. Pas l’inconnu qu’il devrait être, car tu te souviens parfaitement de lui, t’as pris la parole pour lui, mais ça n’avait pas marché. « J’avais pas besoin d’avoir d’explication ! » Tu souris lui faisant un petit clin d’œil. « Entendu, je prends note pour les femmes alors ! » tu pinces tes lèvres, sans grosse raison, mais tu le fais. T’aimes avoir un contact avec les autres, et l’autre te manque pourtant t’aimerais parfois oublier. T’aimerais vraiment. Tu le sers, continuant ton boulot alors que les autres clients commencent à partir petit à petit. Ici on les vire pas même si c’est leur de fermeture, faut sourire malgré la fatigue et séduire d’un côté même si tu n’es que serveuse car pas assez de courage pour monter sur scène. Tu préfères offrir de ton temps, enfin faire payer ton temps que de laisser d’autre regard glisser sur ton corps dénudée. Tu continus ton job, continuant à parler avec l’homme, car tu le reconnais, mais aussi car il est client. Tu ne peux le laisser seul à broyer du noir où à se plonger dans sa solitude. Alors t’es charmante, laissant tes opales se plonger dès que possible dans les siennes. « Ah oui et dis-moi quel serait mon poisson ? » Que tu demandes. Tu le laisses deviner indiquer ce qui pourrait te faire plaisir en cette fin de soirée, début de nuit. Les gens bien dorment déjà à cette heure-là. Inlassablement tes petites mains continuent de nettoyer, quand tu auras fini tu prendras sans doute place à ses côtés, laissant les vigiles s’en aller, comme toujours. Ça ne t’a jamais gênée de fermer seul, mais ce n’est pas ce qu’aime le propriétaire des lieux. « Enchantée Arès ! » Tu le connais, mais tu ne l’as que survolé, tentait de tendre une main à un gars qui avait sacrifié sa vie pour protéger un gamin. T’as jamais pu réellement lui parler, juste témoigner et encore ce n’était pas recevable pour le juge. Tu laisses tes opales flirter toujours plus avec l’homme, le regard qui a envie de l’interroger, de le découvrir. « Un peu plus d’un an ! » Que tu lâches. Tu te souviens de comment tu faisais pour éviter les questions de Sloan, comment tu disais juste être serveuse, ne précisant jamais l’endroit. Tu le disais : je ne veux pas être entretenue. Mais c’était surtout une excuse pour toi pour t’enfuir, pour prendre la fuite et maintenant que tu aurais pu le faire, tu restes accroché au Queens pour ne pas t’éloigner plus. Pitoyable. « Alors que faites-vous de votre vie quand vous n’épiez pas vos amis ? » Un sourire s’imposant à tes lèvres, alors que tu prenais le verre que tu venais de te servir après avoir parlé avec Arès de ton poisson. Prenant place à ses côtés, tu sens cette proximité entre vous.

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Pas la première fois qu’il vient ici Arès. Parfois il rejoint son pote pour qu’ils sortent ailleurs à la fin de ses shows, d’autre fois il vient pour prendre un verre et observer le spectacle. Il ne reste pourtant pas un grand spectateur de ce genre de show. es filles dénudés, ils préfèrent les voir quand elles ne sont pas là juste pour gagner leurs vies au lieu de faire autre chose. Mais pourquoi se priver de certains spectacles pour les yeux ? Ce soir le seul spectacle qu’il a sous les yeux et d’autant plus délicieux à observer, celle jeune femme, cette brune qui joue les hôtesses, qui est sa serveuse pour le ou les prochains verres qu’il dégustera avant de s’en aller. Il n’arrive pas à retirer son regard de ce joli spectacle. Il rit légèrement à sa réflexion puis toujours son regard dans le sien, il se contente de dire « information très importante à connaitre ! » Oui, il n’y a que les femmes pour lui, que les femmes qui le fait fantasmer. Malgré les clichés qu’on pourrait entendre sur les prisons, il n’a été le mec ou la ‘’femme’’ d’aucun autre prisonnier. Il ne sait pas si ce soir la jeune femme est comme ça uniquement parce que le métier veut qu’elle soit aussi agréable avec les clients mais Arès ne peut s’empêcher d’apprécier ces simples paroles, ces petits clins d’œil et sourires qu’ils peuvent s’échanger. Il profite de l’instant sans se prendre la tête et bon dieu que c’est agréable. « Hum… pour toi je dirai… un Daiquiri avec plusieurs tranches de citron ? » Il hésite beaucoup et le fait qu’il réponse en haussant un sourcil, comme s’il essayait de deviner à l’expression de son visage le démontre. Arès a déjà travaillé dans des bars mais il n’était pas vraiment le champion en terme de cocktail. Il savait les faires mais il n’a jamais vraiment su ce qu’il signifiait. Il sait par contre que pour certaines personnes ça reflète le caractère de la personne. Va-t-il passé à côté en lui citant un cocktail qui n’a rien à voir ? Quand elle prend soin de s’asseoir à ses côtés, il ne peut s’empêcher de la regarder de haut en bas, elle est encore plus sexy que derrière son bar. Arès n’est pourtant pas là pour draguer, il veut juste passer une bonne fin de soirée. Est-ce trop demander ? « De même » Dit-il en se mordant la lèvre sans même s’en rendre compte alors qu’il lève son verre, comme pour trinquer avec elle. Il oublie presqu’elle est actuellement en train de travailler, elle n’est pas là pour le plaisir. « Ça m’étonne de ne pas t’avoir vu plus tôt même si c’est vrai que je me fais rare ici ! » Il ne veut pas non plus passer pour un pervers qui a besoin de venir tous les soirs pour observer les femmes dénudées. Il n’est pas comme ça et vu comment il a réagi quand elle a dit que les shows étaient terminés en ne sourcillant pas, le démontre. Ça ne me prend pas mal de temps comme acticité ! [/color]» Essaye-t-il de faire de l’humour, sauf que parfois lui et l’humour sont loin de ne faire qu’un. « Je vais ici et là pour des cdd, serveur, livreur… je voulais être comptable ! » Ça fait bien longtemps qu’il a cette vocation il s’étonne même de sortir cette information mais Arès sait très bien pourquoi il dit ça maintenant, parce que ça l’évite de dire qu’il travaille au black car il n’arrive pas à trouver des postes fixes car il a fait de la prison, parce qu’il ne veut pas lui dire qu’il fait des petits boulots bien loin d’être reluisant. « Dis moi c’est comment de travailler ici, de faire face à des clients aussi relou que moi tous les soirs ? » Il demande cela accompagné d’un clin d’œil pour montrer qu’il plaisante, il veut juste tester sa personnalité, sa manière de réagir car jusqu’à maintenant elle s’est comportée à la perfection, ce petit gout de repartie qu’il apprécie tant.

Il te fait rire, pourquoi ? Tout ça car il insiste sur le fait qu’il aime les femmes. Tu avais bien comprit quand il avait fini par te le dire, alors que ce soit une information importante c’est plutôt étonnant. Toi tu ne vois pas l’amour comme ça, qui on aime t’importe plus, c’est comment on se comporte avec l’autre qui est important. Pourtant c’est étrange quand tu penses à comment est l’amour avec Sloan, ce même gars qui ne fait que te prendre, te maitriser, t’utiliser. T’ouvres les opales sur la situation pour les refermer automatiquement, tu te noies dans un monde utopique qui n’est pas fait pour toi. T’aimes l’amour, t’aimes être aimé, mais t’as connu que la version violente, la version du je prends et tu dis amen. T’as juste pas conscience que l’amour peut parfois être similaire à ce qu’on voit à la télévision. Tes parents c’étaient aussi chaotique que sloan et toi. Tu n’as aucune preuve de comment il faut apprécier une femme, t’as jamais croisé le bon homme. Ils disposent et tu acceptes. Pour ça dans le fond que tu te régales à être une escorte, à être une créature divine, de ne pas les laisser avoir. Car c’est là que tu as le pouvoir, ce que tu aimes. Et pourtant ton esprit ne cesse de penser à Sloan, comme une piqure de rappel que te fait subir ton être pour que tu ne l’oublies pas. Car même si tu le voudrais, tu le sais qu’il reviendra, qu’il reprendra sa place et qu’il te renfermera dans son monde. Enfin, tu n’oublieras pas que son style au pote de Dakota c’est les filles, mais tu ne relèveras pas non plus. Toi t’aimes avoir un contact opale avec l’homme, avec les hommes, les femmes. Le besoin de séduire, tu te laisses croire que c’est juste le boulot, mais c’est bien plus. T’aimes, t’apprécie bien trop d’avoir les yeux dévorant ton être, comme si ça te manquait d’être une chose, cela est sans doute la seule explication en plus du besoin de séduire sans raison. Daiquiri. T’as un sourire qui s’installe instantanément à ce mot. Le cocktail que tu as toujours bu, sans doute car celui-ci vient exactement du même endroit de toi. Alors, tu prépares le sien et le tien. « Merci pour ce beau choix. » Tu le regardes plutôt surprise qu’ils connaissent ce cocktail et tout. « Alors, comment es-tu devenu un expert pour deviner les boissons des autres ? » c’est censé être ton job à toi, mais certains pourraient bien mieux le faire que toi. Tu croques dans une tranche de citron, acidulé et douce à la fois, tu as toujours aimé le citron. « À la tienne ! » Le regard qui se plonge dans le sien, qui le cherche, tu restes la petite féline, la femme qui est esseulée, qui a besoin de compagnie pour survivre, de ne pas être seule, de ne pas avoir son propre destin entre ses mains. C’est ça que tu désires, qu’on te guide, Sloan a toujours été le diable et l’ange ou plutôt le geôlier de ta vie, de tes choix. L’homme te détenant en laisse, n’étant que sa chose. T’avais besoin qu’on prenne de toi, que ça change, qu’on te tienne la main et que tu n’es pas un Casper à tes côtés, mais ce n’était pas le bon, pourtant ce n’est que lui qui jonche, qui détient tout de toi. Comme affublée du syndrome de Stockholm, t’as besoin de défendre encore et encore son nom, tout en laissant de nouvelle personne t’approcher, te posséder, toujours en revenant à la case de départ : lui. « Ah oui et pourquoi tu es si étonné de ne pas m’avoir vu ? » Tu souris imaginant sa réponse. « Peut-être que j’avais été éclipsé par les autres femmes ! » Ta lèvre que tu mordilles, que tu suces délicatement en ne le lâchant pas du regard. Tu l’attises, tu le cherches et ce petit jeu que tu instaures te plaît, beaucoup trop. « Surtout qu’avec Dakota vous avez du boulot … et puis faudrait lui faire savoir que s’il fait du mal à Autumn, je lui tombe dessus, je dois aussi vous tomber dessus ! » Tes opales qui jouent encore avec les siennes, ton sourire qui s’élargit, alors que ta main rentre avec la sienne, le contact est fait. Une première gorgée du daiquiri qui brûle et réchauffe ton être, c’est si bon comme mélange de sensation. « Vous devriez bosser ici ! » Que tu annonces. « Je suis sûre que j’aurais bien plus de mal à faire attention au client avec vous sur scène ! » Un clin d’œil. Quand tu te lâches, quand tu oublies, quand tu cherches l’intention, tu mets tout de ton côté, le besoin de te sentir importante. « Alors, pourquoi vous avez abandonné le fait d’être comptable ? » un métier pas très sexy. « Vous aviez l’envie de la secrétaire ? » Tu souris laissant ton regard s’enfoncer un peu plus dans le sien. « Relou comme vous, enfin toi, vu qu’on se tutoie ! » Que tu souris en finissant par venir te poser à ses côtés. « Ça doit être plutôt sympathique ! » ta main qui se pose sur son genou. Le cœur qui bat, qui chante une nouvelle ballade, une nouvelle mélodie que tu connais. Le besoin de sentir l’importance que tu pourrais avoir s’il désirait aller plus loin. Juste un coup, un peu de violence, car putain ça te manque, ça te manque qu’on prenne, qu’on demande pas. tu es une droguée de ce putain de comportement qu’avait Sloan et ça manque, beaucoup trop.

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Assit face au bar, Arès aurait pu dire n’importe quelle boisson pour la jeune femme pour qu’elle l’accompagne dans sa boisson. Le plus important pour lui, c’est qu’elle lui tienne compagnie et qu’il continu à se plonger dans ce regard noisette. « Sans doute mon arme secrète ! » Une intuition surtout, ou alors une chance qu’il ne tombe pas à côté. Ses doigts se baladent sur son propre verre alors qu’il la dévore du regard. Ça serait mentir que de dire qu’à cet instant précis ce n’est pas vraiment le whisky qu’il a envie de se mettre sous la dent. Mais il est un gentleman, il se contente de petits sourires, jeux de regards plutôt que de partir à l’attaque. Arès est du genre à aimer jouer, sinon ce n’est pas drôle. Il lui sourit avant d’avaler une gorgée de son whisky. Autour dire qu’il ne l’a pas joué dans l’originalité. Le whisky est son poison depuis tout jeune, depuis qu’il en piquait dans le mini bar à son père. A la différence où à l’époque il coupait cela avec du coca, entre autre pour en prendre le minimum pour que ça passe inaperçu. Malgré toutes les blessures du passé il faut croire qu’il a gardé certains elements qui peuvent le refaire penser à cela. Mais autant dire que ce soir, il n’y pense plus. Toutes ses pensées sont focalisées sur quelque chose ou du moins quelqu’un de bien plus attrayante. Sans même se rendre compte il rapproche sa chaise de la sienne. Cette envie de lui faire face, d’être prêt d’elle et pourquoi pas sentir son parfum qu’il devine déjà exaltant. Il n’est pas là pour ça, pour draguer qui que ce soit. Mais on ne choisit pas ses rencontres avec de délicieuses félines. Cette rencontre lui donne finalement envie de venir plus souvent ici. Quitte à voir son ami son frère, Dako faire ses shows en tenue légère. Il n’aurait clairement pas des yeux braqués sur lui mais bien sur ce corps délicieux se cachant derrière le bar. Un sourire s’échappe sur ses lèvres en entendant ses paroles. « Justement, n’importe quelle femme ici sera éclipsé, je suis même étonné que des hommes osent tourner le dos pour regarder le podium ! » Le spectacle c’est ici mais il ne se plaint pas. Ce soir c’est son spectacle même s’il ne débourse aucun dollar pour cela. « Je serais venu un soir où tu travaillais je m’en serais souvenu » chuchote-t-il à demi-mot pour lui souffler ces mots qui se dévoilent comme de l’eau de roche. La manière dont elle se mord la joue le rend dingue mais il reste de marbre. Il fait chaud tout d’un coup non ? « Dakota est un grand garçon mais je saurais prendre cette menace au sérieux » dit-il en caresser délicatement les doigts entre ses mains. Il ne serait pas contre qu’elle lui tombe dessus ce soir, maintenant, n’importe où. Mais la séduction actuelle est bien trop bonne pour y mettre un terme. Sans trop réfléchir ses doigts s’amusent avec les siens alors qu’il continu de l’observer, son regard s’aventurant parfois vers sa poitrine, avant de se reconcentrer sur ses yeux, ce cou qui a l’air délicieux et ses lèvres. Il arque un sourcil. « Pour les cocktails ? » Mais ce n’est pas un travail derrière le bar dont elle lui parle « Je garde cette activité à mon pote, moi je préfére être sur les bureaux ! » Sous plutôt, sa langue a fourchu pour ce beau lapsus révélateur. « J’ai eu d’autres fantasmes entre temps donc mes plans de carrière ont changé » dit-il pour noyer le poisson et rester sur le même ton échangé. Parler de ses années de prison n’est pas le sujet adéquat lorsqu’on fait connaissance ou plutôt ont séduit une fille. A moins d’avoir la certitude que son type à elle, c’est les mauvais garçons. Ça serait mentir sur la marchandise en plus car contrairement à ce que son look pourrait faire croire, il est plus quelqu’un de doux qu’un mec violent. Il en a eu pourtant des exemples de violences dès sa plus tendre enfance mais il l’est uniquement quand il le faut. Sans doute est-ce pour cela qu’il se comporte pas comme un mec en chien avec des gestes déplacés, à l’embrasser de force ou il ne sait quoi. Il préfère ce jeu de séduction à un comportement de mecs pas assez sur de sa virilité qui essaye de la montrer en jouant les bonhommes. « Je devrais venir plus souvent jouer les mecs relou dans le coin alors ! » Il se rapproche davantage et lorsque la main de la jeune femme se pose sur sa cuisse, il ne se sent plus vraiment maitre de ses réactions physiologiques. Il détourne le regard le temps de quelques instants le temps de regarder son verre et le finir d’une traite. [/color]» Dis-moi Plùm, tu as quelque chose de prévu après le travail ? » Il se mord la lèvre, alors que sa propre main s’approche de sa cuisse sans trop la toucher pour lui montrer ses intentions sans pour autant en profiter. Un gentleman, toujours, pourtant quand il comprend à son regard que ça ne serait pas un geste déplacé, il pose sa main sur sa cuisse, montant doucement tout en gardant une certaine distance. « A moins que tu veuilles un autre verre ? » Il lui fait un clin d’œil, non pas l’envie de la saouler en premier, mais de son côté il aurait besoin de se rafraîchir car il a très chaud depuis quelques minutes.

@Prune Coleman

ta spirale de l’amour est brisée depuis l’enfance. Violence, abus, tu n’as jamais su ce qu’était le réel amour, t’aurais pu essayer de te baser sur celui que tu portais à tes frères, mais la violence était liée à cette dernière aussi. La violence de leur maladie, de leur déficience tu n’as jamais eu la chance d’entrevoir l’amour, le vrai. Sloan est un charmeur, obtenant ce qu’il veut à la moindre minute, même quand ton être , ton âme et ton cœur disent non, le mot qui franchit le seuil de tes lèvres est le mot oui. Un répit sans lui, un monde pourtant lugubre sans lui. Tu le sais que s’il voyait d’autre homme déposer leur regard sur toi, te toucher, il vrillerait, te frapperait jusqu’à ce que tu dises pardon, suppliant pour laisser la vie sauve. Il te manque ton bourreau, tu devrais vivre, sourire comme bon te semble, mais c’est comme brisé chez toi. « Tu devrais sans doute songer à être barman alors. » Femme à prendre, femme à contrôler. Tigresse qui se maitrise aisément. Le regard de félin qui se plonge dans le sien, ça te manque de ne pas écouter, obéir, tu es complétement habitué à ce qu’on soit détestable avec toi, l’homme face à toi, à l’air doux, sans doute trop, mais ton Sloan aussi l’était. « Car je sais les dissuadé de me regarder, puis ils savent où me trouver. » Cela pourrait sonner étrangement, mais beaucoup de la clientèle de personne aisé, qui jonche ces murs savent que la plupart font de l’escorting, escortant ces messieurs, dames dans leur moindre désir. A de nombreuse reprise tu es parti dans des voyages formidable pour payer tes études, payer l’aide pour ton frère. Loin de Sloan, tu devrais revivre, et quand tu le fais, tu te laisses happé par son souvenir, ce manque s’installant en toi à chaque instant où tu n’as plus songé à lui durant un laps de temps énorme. « Des fantasmes de boulot, et c’est quoi ces fantasmes ? » Tu continues de laisser tes opales plonger dans les siennes, alors que tu imagines tout et n’importe quoi dans les idées de vie. « Attention je pourrais y croire à cette promesse. » Une promesse qu’il vienne jouer le relou dans le coin , cela pourrait te plaire, mais jusqu’à quand ? Tu te lasses, le seul qui a réussi à te dompter, à te malmener n’a été que l’homme violent, qui n’aurait jamais dû avoir le droit de te toucher. Mais il avait pris tous les droits sur ton corps, sans ta demande, te laissant croire que c’était ce que tu voulais, que tu désirais qu’il soit en toi quand tu laissais morphée te cajoler dans ton sommeil. Toutes ces violences te paraissent normal, tu n’as vécu que dans cela depuis ta plus tendre enfance, après tout. « Oui, dormir. » Tu y songes t’aurais pu dire non, mais tu as des cours demain et tu as déjà beaucoup loupé à cause de cette affaire avec Sloan, mais tu commences déjà à regretter cette réponse ,songeant à voir si lui prendrait ce qu’il aurait le droit de prendre sans te demander. Une habitude, un comportement qui te déplait et te plait à la fois. Etrange ressenti. « On doit fermer, mais on peut prendre un autre verre, malgré tout ! » Tu souris alors que tu lui offres un petit clin d’œil, laissant ta main caresser la sienne, tu aimerais changer d’avis, ne pas être raisonnable, mais il faut qu’il le veule sans aucun doute.

@arès palmer I'll take the pain | Arès 1967697819

Arès est bien loin du froid de l’extérieur. Au chaud à l’intérieur, ce n’est pas tant le lieu qui lui donne chaud, mais plus la sublime compagnie. Il n’est pas accompagné de toutes ces dindes qu’on peut voir dans ce genre d’endroit, non la jeune femme se présentant à lui et avec qui il échange quelques paroles depuis tout à l’heure est bien plus intéressante que ça. Et tous les deux ont l’air de jouer. Première fois qu’il la voit dans ces lieux, et il ne risque pas de l’oublier de sitôt pour le coup. « Je vais peut-être y songer alors ! » Il ne la quitte pas des yeux. Un vrai ange qui peut être bien diabolique. Mais Arès, ça reste quelqu’un de bien, de respectueux malgré les différentes aventures qu’il a pu avoir par le passé. Il boit une gorgée de son délicieux breuvage, ce n’est peut-être pas du champagne mais c’en est pas moins exquis. « Ah ouais ? Montres-moi ta magie, essayes de me dissuader de te regarder ! » Vu comment ses yeux ne quittent pas son regard, cela semble presque mission impossible. Arès est totalement subjuguer. Cette soirée se sublime, mais il ne va pas pour autant s’emballer. Si ça se trouve, elle le charme uniquement pour le faire consommer et donc payer ; mais il en doute ! « Le fantasme de la secrétaire, pour moi c’est démodé » c’est surtout qu’entre temps, il a fait un break de sa vie, de sa carrière pour passer par la case prison, entre temps il a eu le temps de changer. Mais bon, ça le fait pas trop de divulguer son passé de prisonnier à une femme dans ce genre de situation. Il ne veut pas la faire fuir. « Maintenant il y en a d’autres des fantasmes : comme celui de la barmaid, il n’est pas mal ! » Si ça ce n’est pas de l’approche, il ne s’y connait pas. De toute façon depuis tout à l’heure il manque cruellement de subtilité. Arès aime ce genre de jeu de toute façon. Lancer des petites approches comme celles-ci, sans pour autant passer pour le gros lourd de base. Il a un petit rictus, il rit légèrement avant de se mordre la lèvre sans même s’en rendre compte. « On va peut-être pouvoir mettre cette promesse en place alors ; où est-ce que je signe ? » il ne va signer nulle part, Arès est un homme libre, Arès ne veut pas de chaine et un contrat ou autre pourrait le faire fuir mais tout cela réside dans la continuité de la soirée, des minutes qui défilent alors qu’il aimerait que le temps s’arrête. Juste le temps d’une soirée. Il fait une petite grimace. « Seulement dormir ? Dommage ! » Il ne se démonte pas pour autant, continu de la regarder avec ce même regard depuis tout à l’heure. Il a des tas de choses en tête, des choses qu’il espère partager avec elle, pour ne pas se prendre un rateau au bout du compte. Jun autre verre, ça le satisfait tout en faisant le contraire, il n’est pas sûr de se contenter que de ça. Mais il n’est pas de ces hommes n’acceptant pas le non comme réponse. S’il est un homme libre, elle l’est tout autant que lui. Il caresse sa main en proposant « Ici ou bien on va ailleurs ? » Proposition à prolonger une soirée ailleurs, ce qui serait plus agréable qu’ici non ? Mais à tout moment il peut se prendre un mur. « Si tu refuses, je vais être obligé de repasser dans les prochains jours, voire même de postuler ici pour que tu acceptes un verre ailleurs ! » Il dit ça avec un sourire, il peut être relou quand il veut et elle doit bien le voir. Mais bon, il ne veut pas que la soirée se termine. Pas après tout ça.
@Prune Coleman