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 psychobitch 2. (carmen)

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Message Sujet: psychobitch 2. (carmen)   psychobitch 2. (carmen) Empty Dim 27 Jan - 19:40

tout s'était passé très vite et en même temps il avait l'impression d'avoir vu sa chute au ralenti. drôle de mélange qui le laissa interdit un moment. une longue minute où finn fut incapable de faire le moindre mouvement, pas sûr d'avoir vraiment été témoin de la scène. le froid s'était abattu sur new york et le queens depuis quelques mois mais cette semaine les informations à la télévision répétaient constamment leurs recommandations face à l’arrivée d'une nouvelle vague de températures en dessous des zéro degrés. l'humidité et le froid combinés avaient formé une fine couche de verglas et les rues du queens étaient devenues presque impraticables. le trentenaire mettait presque dix minutes de plus à se rendre au bureau depuis la bouche de métro. et le pire c'était le soir, à cette heure-ci. presque sept heures et demi, finn sortait enfin du travail. il marchait à petits pas, évitant tout contact humain qui puisse l'entraîner dans une chute, zigzagant entre les gens moins prévoyants que lui qui avaient tenu à venir au travail dans leurs chaussures de travail habituelles. seule erreur qu'il avait commise : l'oubli de ses gants. et il tenait à avancer les mains libres, légèrement en avant pour se retenir en cas d'accident. sous la lueur d'un lampadaire, une silhouette attira son attention et finn fronça les sourcils préférant ne pas avoir vu qui il avait vu. il était à la fois bien embêté après leur échange peu fructueux de la dernière fois et amusé qu'elle se trouve comme par hasard à la sortie de l'immeuble où il travaillait. parce qu'on se trouve alors dans un quartier administratif, coincé entre deux blocs de logements étudiants, et il doutait que carmen ait des problèmes qui nécessitent l'intervention des services sociaux. carmen, qu'est-ce que tu fais là? il lança en sa direction. c'est alors qu'elle se retourna et il ne sait pas trop. il la vit poser le pied et s'étaler en arrière, bien sur les fesses. il resta donc là, une longue minute, impressionné par la vitesse de la chute de carmen sans bouger un pouce. voyant que deux ou trois personnes s'arrêtaient pour l'aider à se relever, finn reprit conscience - à croire qu'il était la victime de la chute - pour rejoindre le lieu du drame. je vais m'en occuper, merci. oui je la connais, je m'en occupe. expliqua-t-il aux badauds, dont au moins un avait vu sa chance de repartir avec le numéro d'une jolie fille. les hommes sont vraiment des prédateurs. il tendit à la main à carmen pour l'aider à se relever. ça va aller? attend viens on rentre deux minutes à l'intérieur. il était inquiet, sur le point presque de lui expliquer qu'elle risquait de s'être faire mal au derrière. et pourtant au fond de lui, il avait comme l'impression qu'elle avait encore une fois réussit son coup et qu'elle l'avait amené exactement où elle voulait. enfin, pas spécialement dans son bureau de sept mètres carré. mais toujours est-il, finn était en train de la guider avec précaution jusqu'au siège de son bureau et qu'elle avait obtenu un mini contact physique. on avance, on avance.
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Message Sujet: Re: psychobitch 2. (carmen)   psychobitch 2. (carmen) Empty Sam 16 Fév - 13:02

temptation is a woman's weapon and man's excuse

Il n'y avait pas de place pour le hasard dans la vie de Carmen. Voyant qu'il n'avait pas pris l'initiative de la rappeler, la brune avait décidé de s'inviter dans la routine de Finn, imposant sa présence à la fin de ce qui devait être une longue journée de travail acharné auprès de cas sociaux. Un job qu'elle ne comprendrait définitivement jamais et auquel elle ne pouvait s'empêcher de penser avec une grimace de dégoût. Un vrai gâchis de potentiel, assurément. En tout cas, l'hiver n'avait pas eu raison de la beauté de Carmen : sa peau bronzée se démarquait encore et toujours de la masse de visages pâles qui l'entouraient et ses tenues n'avaient rien des doudounes ternes et épaisses des new-yorkais. Son jean noir et ses cuissardes affinaient ses jambes et sa veste en cuir bordeaux suffisait à réchauffer son sang un peu trop chaud. Finn feindrait-il la surprise de la voir ? S'il avait un minimum compris le personnage, il aurait du s'attendre à un tel acharnement. Oui, le harcèlement était devenu acharnement aux yeux de la brune qui préférait se vendre comme une femme déterminée plutôt que comme une tarée sans limites. Adossée à un lampadaire, pianotant sur son téléphone l'air de rien afin d'avoir l'air occupée -elle était en train de faire le tour des messages tinder auxquels elle ne répondait qu'une fois par mois pour rentre fous ses prétendants- elle entendit finalement la voix de Finn l’interpeller. Alors qu'elle comptait se retourner avec la plus grande des classes, le verglas fit de Carmen son énième victime, l'entraînant dans une chute plus magistrale que douloureuse -ce qui ne l'empêcha pas d'en faire des tonnes quand plusieurs passants vinrent à sa rescousse-. « Encore ce fameux hasard, on dirait. » répondit-elle l'air de rien à la question du brun qui s'étonnait de la voir ici. Il fut un peu lent à venir, Finn. D'autres ne cédèrent pas à la même hésitation et se précipitèrent presque pour venir en aide à la créature désirable qu'était Carmen, titillant visiblement l'ego d'un Carlyle qui s'imposa comme son seul sauveur. Entièrement satisfaite bien qu'aucun sourire ne prenne place sur ses lèvres, la brune glissa sa main gelée dans celle de Finn, finissant presque dans ses bras une fois relevée. « Un peu plus de réactivité la prochaine fois ne serait pas de refus, je vois qu'il n'y a pas que dans la compréhension de sous-entendus que tu es un peu lent. » Un air familièrement hautain trônait sur son visage alors qu'elle lissait son pantalon afin d'en enlever les poussières. Finn s'empressa alors d'agir exactement comme elle l'attendait : il la garda auprès d'elle, sans songer à s'offusquer de sa présence comme il avait pu le faire la dernière fois. Comme quoi, il y avait du progrès. Ils finirent bientôt dans son bureau un peu miteux que Carmen jugea avec dédain, la lèvre retroussée. « Charmant. Qu'est-ce que c'est, un bureau de secrétaire ? » Et encore, celui d'une secrétaire visiblement peu douée dans son travail ou en tout cas incapable de satisfaire son patron d'autres façons.
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Message Sujet: Re: psychobitch 2. (carmen)   psychobitch 2. (carmen) Empty Lun 11 Mar - 17:35

il n'avait jamais été le genre à prendre de bonnes résolutions en début d'année. finn menait une vie réglée entre travail et son jogging du soir. entre une visite à sa famille chaque deuxième week-end du mois et l'apéritif avec ses collègues le jeudi soir. une vie bien calibrée qui s'infligeait toute seule l'objectif de suivre ce programme avec sérieux. d'abord un emploi du temps mis en place pour noyer l'ennui, finn s'était surpris à tiquer quand sa sœur lui imposait un repas sur ses horaires de sport. mieux que personne, carmen lui donnait l'impression d'avoir compris à quel point toucher à son petit confort pouvait le rendre dingue. après leur dernière rencontre, finn ne pouvait plus ignorer les intentionss de la jeune femme - qui avait toujours été plus claire que finn ne voulait l'entendre. troublé par ces échanges sur lesquels il n'avait aucun droit, il en était venu à changer son chemin habituel de course pour ne pas la croiser. la voir devant son bureau le fit sourire autant que ça pouvait l'embêter. elle avait su soigner son entrée et attirer l'attention de la foule. il la releva - comme il l'aurait sûrement fait avec n'importe qui - sauf que peut-être il mettait plus d'attention dans la manière dont sa main se posa dans son dos pendant qu'il lui demandait si elle ne s'était pas fait trop mal. le commentaire assassin de carmen ne lui arracha qu'un hochement d'épaules. je ne pense pas que la situation nécessitait que je mette ma propre vie en danger. il n'y a pas de sang, au pire des cas tu auras un bleu bien placé. dit-il en perdant un peu son calme et ses réflexes de gentleman. déjà qu'il la conduisait à l'intérieur, elle aurait pu au moins noter ses efforts pour réagir comme un grand garçon. après un rapide calcul coûts/bénéfices, finn jugea plus opportun de lui prêter son siège de bureau pour se remettre de ses émotions plutôt qu'une chaise en plastique de la salle de pause. mais la brune ne l'épargna pas d'un commentaire assassin sur la qualité de l'endroit. c'est dingue ce que tu peux être ingrate.  j'te laisse dans la rue ça va pas, je te fais rentrer ça va pas. peut-être que c'est toi qui sait pas ce que tu veux. t'as l'air de pouvoir marcher jusqu'à la sortie et non il n'avait pas grand chose de plus à lui offrir. il savait que tout ça n'était le résultat qu'une attraction physique sans doute exagérée par le fait qu'il n'ait jamais répondu à ses signaux, mais il se demandait vraiment, et cette fois-ci en dehors de toute naïveté ce qu'elle lui trouvait. avec sa vie de secrétaire et sa maison toujours en travaux. il n'avait aucun restaurant chic à lui payer et aucun autre cadeau du type qui rentre dans son budget. même s'il doutait qu'elle cherche quoique ce soit de ce type. tu faisais quoi dans le quartier? je pense pas que t'es besoin des services sociaux. dit-il en souriant, mi-sarcastique. il s'était appuyé face à elle, contre son bureau. presque relaxé, il était en terrain connu et la porte fermée et il se sentait presque plus à l'aise dans cette intimité qu'au milieu de la foule. il eut un sourire un peu soudain quand il se rendit compte à quel point elle faisait tâche dans le décor. je commençais à me dire que tu avais compris le message et que tu avais lâché l'affaire. je vais commencer à croire que tu es vraiment amoureuse. elle n'avait pas confirmée qu'elle était par là dans l'espoir de tomber sur lui, mais il ne voyait pas d'autres raisons qui expliquerait sa présence dans ce quartier.
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Message Sujet: Re: psychobitch 2. (carmen)   psychobitch 2. (carmen) Empty Jeu 4 Avr - 14:46

temptation is a woman's weapon and man's excuse

Carmen n'avait jamais été trop lunatique. Si elle passait de l'amusement à l'agacement, ce n'était du qu'à son manque flagrant de patience et à son incapacité à donner trop de son temps à ceux qui ne savaient pas en profiter. Et si ce n'était pas pour le joli minois de Finn, il y a bien longtemps qu'elle aurait lâché l'affaire et abandonné le morceau de viande à des carnivores moins farouches. « Peut-être que ça ne te ferait justement pas de mal de mettre un peu ta vie en danger. » fit-elle remarquer sans le regarder, occupée à découvrir le bureau en touchant un peu à tout, quand bien même elle n'eut pas grand chose à se mettre sous la dent : ce bureau était aussi impersonnel que les tentatives de Finn de conserver son image de mec droit et respectable. « Ca te décoincerait un peu ! » souffla-t-elle, agacée alors qu'il ne semblait pas voir où elle voulait en venir. Si son intérêt commençait sérieusement à mourir, le ton plus agressif qu'il finit par prendre -ce n'était pas trop tôt, après la cinquantaine de remarques désobligeantes dont elle l'avait gratifié- ne manqua pas de raviver un éclat dans ses prunelles. « Et moi qui commençais à croire que tu étais incapable de t'énerver... » minauda-t-elle en s'installant sur la chaise de bureau qui devait être la sienne, ses lèvres s'étirant en un sourire félin. Elle décida donc de ne plus faire de réflexion sur le mobilier -quand bien même il n'en restait pas moins affreux-, et choisit de sortir sa carte d'enfant obéissante qui comprend quand on la réprimande. Peut-être que donner un peu plus de pouvoir à Finn le ferait davantage réagir ?... Carmen commençait sérieusement à suinter le désespoir. « Je suis venue m'assurer que mon charme légendaire était toujours actif. » avoua-t-elle en plongeant son regard dans celui du brun, déterminée à faire de cette entrevue la dernière qu'elle passerait à essayer de susciter son intérêt -qu'elle savait exister, indéniablement, mais qu'elle attendait qu'il lui démontre plus franchement-. Elle laissa échapper un rire sec et un brin vexé. "Compris le message" ? Elle doutait que Finn prenne réellement la mesure de la créature à côté de laquelle il allait passer. « Je crois que je commence à le comprendre, ce message. » commença-t-elle en attrapant un stylo entre ses doigts avec lequel elle commença à jouer. « Je veux dire, résister à une plastique parfaite, ça encore je peux l'entendre. T'es pas comme les autres, t'es le genre de gars qui prône la beauté intérieure, tu t'attaches pas à un physique, tout ça... dit-elle en agitant sa main, l'air de chasser une mouche gênante. Mais comment expliquer que tu puisses également résister à ma délicieuse personnalité ? »  Carmen laissa planer un bref silence avant de se pencher légèrement en avant, posant ses coudes sur la table. Si son regard était devenu plus sérieux, ses lèvres, elles, gardaient encore un air rieur. « J'en conclus donc que tu ne peux être que gay, Finn. »
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Message Sujet: Re: psychobitch 2. (carmen)   psychobitch 2. (carmen) Empty Ven 12 Avr - 13:31

avec sa beauté froide et ses manières de femme fatale, il ne savait pas où mettre carmen dans sa vie. elle lui offrait la perspective de quelque chose auquel finn n'avait jamais goûté. s'il s'était d'abord senti embarrassé de l'attirance trop démonstrative que la brune éprouvait à son égard, il sentait que les feux s'inversaient. elle allait se désintéresser, elle commençait à lui servir des regards désespérés et l'impatience commençait à pointer dans le ton qu'elle employait pour lui parler. c'était ce qu'il avait recherché d'abord, pas du tout d'humeur pour flirter et s'abandonner dans des échanges sans lendemain. il avait fermé avec soin les portes qu'elle s'était ouverte toute seule. elle devait en rencontrer des plus beaux, des plus riches et des certainement plus entreprenants tous les jours. pourtant, elle était là alanguie dans son fauteuil de bureau bon marché et tout fait de rêves romantiques finn se disait qu'elle devait bien lui accorder plus d'importance qu'elle ne voulait l'admettre. inconscient de son propre charme, il était lent à comprendre les signes. les appels du pied de la jeune femme avaient été tellement énormes qu'il avait fini par y voir plutôt une dimension comique qu'un véritable potentiel. mais loin de lui l'idée d'aujourd'hui reconnaître qu'elle lui plaisait. il ne voulait pas paraître désespéré et il savait qu'elle profiterait de cette moindre faiblesse. il s'était appuyé contre le bord de son bureau, dans une décontraction et une proximité avec carmen qu'on ne lui avait encore jamais vu. comme tu peux le voir, j'en suis toujours autant émoustillé. tu as vraiment le don d'égayer mes journées carmen. il pouvait facilement imaginer l'agacement que la confiance qui émanait de la jeune femme pouvait provoquer chez certaines personnes. mais finalement, lui était arrivé à la trouver plutôt mignonne dans ses tentatives de lui faire dire qu'il la trouvait effectivement renversante. une nouvelle fois, il lui proposa de mettre les choses au clair et de comprendre qu'elle n'obtiendrait pas grand chose de lui. l'explication que carmen lui servit le fit sursauter. non pas parce qu'il était vexé par l'observation qu'elle faisait de ses potentielles préférences amoureuses. ma foi, finn avait déjà fait le tour de la question pour être tout à fait convaincu de préférer les courbes féminines aux lignes d'un homme. en revanche, il était étonné de sa répartie. il reçut son accusation par un rire. sans jamais se remettre en cause, elle espérait sans doute provoquer chez carlyle une réaction. je suis d'accord, finalement ce doit être la seule explication rationnelle pour expliquer que je me sois pas déjà jeté sur toi. si le garçon n'avait pas été très lucide sur la personnalité de carmen, il aurait presque perçu un peu d'innocence dans ses affirmations. j'aurais pourtant juré que tu étais le genre de filles qui feraient changer de bords n'importe qui. il garda son regard plongé dans celui de la jeune femme un peu plus longtemps que la fois d'avant même si inévitablement il finit par baisser les yeux. je pensais même que c'était le genre de challenge qui ne t'arrêtait pas. oh, elle ne lui facilitait pas la tâche. elle n'avait rien de doux, de gentil, et pour être honnête elle le terrorisait. mais tu ne veux pas faire ça ici. si ton joli séant s'est remis du choc, tu pourrais m'accompagner manger. clairement, il ne risquait pas d'amener carmen en date s'il lui présentait comme tel. il avait fini par prendre une initiative. au final, avec sa remarque bien sentie elle avait bel et bien obtenu une réaction de la part de carlyle.

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Message Sujet: Re: psychobitch 2. (carmen)   psychobitch 2. (carmen) Empty Jeu 2 Mai - 12:11

temptation is a woman's weapon and man's excuse

« Toi Finn, tu t'émoustilles ? » ricana-t-elle, plus vraiment à une remarque près sur le manque total d'initiatives de la part de Finn. La meilleure restait évidemment celle qui remettait en question son orientation sexuelle et si Carmen l'avait tout d'abord balancée en guise de provocation - pour essayer de lui arracher un semblant de réaction - elle se laissa aller une poignée de secondes durant lesquelles elle envisagea la possibilité qu'il n'ait réellement aucune attirance pour elle. C'aurait été un terrible gâchis, à son humble avis. Mais ça aurait pu expliquer l'excès de sensibilité du brun et son respect flagrant pour la gente féminine - puisque selon Carmen, un homme hétérosexuel allait trop souvent avec un comportement macho ridicule et un trop-plein de testostérone -. Sans vraiment savoir si elle était surprise, la brune écouta Finn rentrer dans son jeu et aller dans son sens, non sans un sourire sarcastique aux lèvres qui ne lui échappa pas. « Il y a une grande différence entre un challenge et une cause perdue. » souffla-t-elle, de plus en plus tentée de déclarer forfait, épuisée de courir derrière lui comme une pauvre fille désespérée. Elle ne valait peut-être pas mieux que ça - pas sûr que Carmen mérite grand chose de très positif dans sa vie vu sa façon d'agir - mais elle aspirait à plus et trouverait bien de quoi s'occuper avec quelqu'un d'autre s'il continuait à souffler le chaud -tiède ?- puis le très très froid. « Qu'est-ce qui te retient, Finn ? Je t'impressionne ? T'intimide ? » demanda-t-elle en quittant la chaise de bureau pour se rapprocher du brun, son regard retrouvant rapidement l'air avide du prédateur en chasse. « Tu sais tout ce que tu as à perdre dans cette histoire, au moins ? Ca m'embêterait que tu te réveilles deux mois plus tard étouffé par les regrets. » souffla-t-elle avec un pas de plus vers lui, haussant les sourcils d'un air interrogateur. La proposition d'aller manger en sa compagnie était en soit un grand pas en avant, preuve que Finn savait prendre une ou deux initiatives, au moins. Pourtant elle restait terriblement insuffisante aux yeux d'une Carmen habituée à en demander plus -trop-. Ils étaient proches maintenant, à quelques centimètres l'un de l'autre -de quoi angoisser le Carlyle, assurément- et Carmen poussa un soupir plus doux, moins dramatiques que les autres. « Un dîner, c'est un bon début. Mais je te préviens : si je viens, je ne dors pas chez moi ce soir. » annonça-t-elle clairement, on ne peut plus sérieuse. L'idée de se lancer dans une série de rendez-vous chastes -et ennuyeux car manquant cruellement d'action, soyons honnêtes- n'enchantait en rien Carmen. Et depuis le temps qu'elle lui courrait derrière, elle estimait qu'il était temps pour elle de faire ce genre de demande, quand bien même tout ça ressemblait dangereusement à un ultimatum. L'égalité des sexes avait du bon : Carmen pouvait se comporter comme un homme avec l'absence de remords qui allait avec.

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