Back to basics with the bro' (Dakota&Hakan)

Arès est vraiment très emballé au programme qui s’offre à lui et à ses frères pour ce week end. Un week end bien loin de la ville métropole, un week end plus en campagne et surtout, dans la vraie nature puisqu’il a été prévu au dernier moment un week end camping avec ses amis Dakota et Hakan. Ce ne sont pas ses amis, ce sont ses frères. Ça lui rappelle les fois où ils quittaient New York pour aller se ressourcer au grand air et qu’ils dormaient tous les trois ainsi que la quatrième de la bande, la sœur de Dako dans la même tente. Ça parait tellement loin tout ça. Cette fois il n’y va pas pour s’éloigner quelques temps de son paternel, l’envie de fuir la Grosse Pomme. Il n’est plus le jeunot d’autre fois. La seule raison pour laquelle il y va c’est pour profiter de quelques jours avec ses potes sans le stress du quotidien dont ils peuvent être soumis tous les trois. Ce n’est pas la période la plus adéquat pour sortir et dormir dehors mais Arès vit ça comme un challenge. Lui qui dit toujours qu’il devrait réduire le thermostat de son chauffage pour faire des économies, c’est peut-être son challenge pour y parvenir. En réalité ce n’est que le côté manque de chaleur qui lui fait peur, le reste, comme le manque de confort, ça lui passe totalement au-dessus. Après avoir passé des années en prison, ce n’est pas une tente et un sol peu confortable qui vont lui faire peur. Ses années prisons sont assez tabous de sa part, il n’en parle quasiment jamais. Il est rare que ce soit lui qui aborde le sujet de conversation, même avec ses frères ici présents dans la voiture, avec qui il fait ce mini road trip. Ils ont tellement décidé de ces deux jours prévus ensembles au dernier moment qu’Arès n’est même pas certain qu’ils aient pensé à tout. De quoi dormir un minimum, un peu de bouffe, l’essentiel quoi. Il n’allait tout de même pas regarder sur des forums de discussions pour des conseils de campings en pleins mois de janvier. Ils ont trouvé l’endroit, un endroit tranquille, c’est déjà ça. Arès est même allé voir sur google image, ça a l’air beau et reposant. C’est tout ce qui lui allait. Il ne s’est même pas renseigné sur la possible présence d’animaux sauvages. Ayant passé pratiquement toute sa vie dans les rues de New York, les animaux sauvages, ce n’est pas vraiment ce qu’il connait le plus si ce n’est peut-être ceux qu’on voit dans les films, où tout est scénarisé. « Bon je crois qu’on est arrivé ! » Dit-il en garant la voiture qu’ils ont conduit à tour de rôle après des heures de conduites. « Enfin on dirait que c’est là, ça va bien faire l’affaire ! » Après tout, c’est pour du camping donc que ce soit là ou ailleurs, ça ne change pas grand-chose. Il regarde le paysage, derrière son volant et personne ne sort de la voiture. « Vous dormez ou quoi ? C’est parti, on va être bien là ! » Il est plein d’énergie et il est content d’être là, on ne peut pas l’ignorer mais est-ce que ses ainés sont autant emballés que lui pour un retour aux sources ? Ça, c’est une autre question.

Il y en avait eu de l’eau qui à couler sous les ponts. Du temps qui à passer et tu avais encore l’impression que tout était hier. Pourtant, pour rien au monde tu ne retournerais à cette vie de merde que tu avais quittée. Tu leurs devaient beaucoup à Dakota et Arès. Tout probablement ou en partie et tu leurs en était éternellement redevable mais, cela ne t’empêcher pas de pensé à toi un peu plus qu’avant. L’égoïsme opportuniste prêt à tout pour s’en sortir. Elle raisonnait encore en toi cette promesse de ne jamais revenir en arrière. De ne jamais revenir dans le trou à rat dans lequel ta pseudo mère t’avais soit disant élevé. Le seul bon qu’il en était ressorti c’était des frères pour la vie. Pas de lien du sang non, mais un lien plus fort. Celui de la loyauté. Tu l’avais peut-être un peu piétiné en revenant de l’armée mais, tu avais eu tes raisons. Tu les avais encore aujourd’hui. Malgré tout, il n’y a rien que tu ne ferais pas pour eux. Tu servirais ta propre vie sur un plateau si c’était pour qu’ils s’en sortent mieux de leurs côté. Ça, on ne pouvait pas te l’enlever. Alors oui, il y a bien de mauvaises choses que tu as faites et que tu continueras de faire mais, ta loyauté envers eux, ça, jamais on ne te l’arracherait. Surement pour cela que tu as accepté la lubie d’Arès de ce week-end camping. Une chose étaient certaine ils étaient tous les deux bien plus excité à l’idée que toi. Tu ne pouvais plus laisser ta vie en suspend comme avant et pourtant, pour eux tu ferais n’importe quoi. Même mettre ta vie sur pause le temps d’un week-end. Loin de toi l’idée de te penser indispensable aux seins de a propre entreprise mais, ne pas avoir le contrôle sur tout était quelque chose que tu ne supportais que difficilement. A mesure que la voiture rouler vers nulle part tu en regretterais presque d’avoir dit oui avec le sourire. La vérité c’est que tu en avais besoin de ce week-end. De ces retrouvailles entre vous. Tu en avais besoin mais, tu étais bien trop fière pour l’avouer. Tu n’étais pas le plus sentimentale de vous trois. L’excitation du plus jeune avait au moins le mérite de te tenir motivé ou du moins de garder le semblant de motivation en toi. « Vous me rappelez qui a eu l’idée du camping sérieux les gars ?! » tu sors de la voiture en râlant très peu réjouit à l’idée de dormir par terre. Loin de toi l’idée que ce serait désagréable de passée un moment entre frère mais, en revenant de l’armée tu t’étais fait la promesse de ne plus t’infliger ce genre de condition. T’étais pas une putain de diva et encore moins une chochotte mais, tu préférais de loin le confort d’un lit et d’endroit idyllique qu’un fichu camping sauvage au beau milieu de nulle part. Tu sors ton téléphone et bien évidement pas de réseaux sinon ce ne serait pas drôle. « J’ai pas signé pour ça moi… » Que tu continues en faisant le tour de la voiture pour ouvrir le coffre et en sortir les affaires. « Tu as prévu le stock de bière au moins j’espère ?! » se serait déjà ça. Le putain d’ingrat que tu es-tu en rigolerais presque de toi-même.

T’es pas serein, mais t’as suivi pour une fois le mouvement, t’as suivi ce qui se passait pour les mousquetaires. T’avais besoin de souffler, d’être entre mec, d’être avec eux, car ils comptent, peut-être trop à vrai dire. Prés à tout pour les deux idiots qui t’accompagnent. Sans eux ta vie aurait été différente, t’aurais jamais ramassé de raclé par le père de Arès, t’aurais jamais du panser ses blessures ou encore rit comme tu l’avais fait avec tes deux compères. Une connerie à faire et les trois suivaient, sauver la peau de ta sœur et les deux suivaient l’idée de faire un braquage. Ce même braquage qui avait définitivement tout changé, mais vous étiez les mêmes ensemble. Votre l’amitié l’était, elle est tout aussi forte qu’avant, rien à faire de ce qu’on doit faire pour l’un, pour l’autre. Mais aujourd’hui t’es pas dedans, tu penses à elle. À la merveille qui a toujours apporté de l’amour dans vos vis, la tienne, la leur. Ta mère. Elle est seule avec l’infirmière avec qui tu t’étais amusée quelques temps avant. Le besoin, ce besoin déchirant de céder, de succomber à la peau halée de la jeune femme, de toutes les femmes. Tu résistes pas, et dans le fond t’es pas sûre de vouloir résister. Pourquoi tu le ferais ? L’acte, le plaisir charnelle te procure un bien être que rien d’autre ne parviens à te provoquer, sauf peut-être Onyxx, mais autant dire qu’elle c’est comme un songe, une chimère que tu dois garder le plus éloigner de ta personne. Alors t’es anxieux, tu ne sais pas si tu seras faire sans avoir besoin d’éprouver cette chaleur qui t’envahit quand le moment de jaillir arrive, tu ne sais pas si tu parviendras à ne pas t’inquiéter pour ta mère. Cette douce femme ayant vécu tant d’horreur. Mais tu voulais faire plaisir à Arès et le suivre dans tout cela. Tu pionçais un minimum quand tu entendus le fait que vous soyez arrivée, autant dire que tu étais usé de la route, pas très longue, mais inconfortable. « T’es même pas sûr de là où on est ? » Que tu demandes au plus jeune de vous trois, d’un an, c’était très important pour Arès ce point-là. Tu secoues la tête à sa remarque qu’il vous sort juste au moment où tu parlais toi aussi, non tu dormais plus, même si t’aurais bien aimé. « Je suis mort j’avoue j’aimerais bien dormir ! » Mais tu souris sortant la voiture, l’humidité du lieu te frappe quand tu te retrouves dehors. Autant dire que ça te ramènerais clairement au moment que tu avais dû vivre quand tu étais dans l’armée. « Toujours le bébé ! » Toi t’as jamais fini de l’appeler ainsi, rien de mauvais, rien de rabaissant, pas dans ta tête, car c’est pour toi un surnom comme ma couille, ares était et sera toujours le bébé, rien de péjoratif dans le fond. « T’as signé pour le tout confort ? » Que tu lances amusé à Hakan en allant lui filer un coup de main pour décharger, alors que tu vérifies les munitions suite à la demande de ton frère. « Ouai regardes là ! » tu montres les glacières. « Y a de la bouffe aussi ? » Puis t’ajoute. « Des meufs aussi ? » Que tu demandes, voilà tu commences.

@Arès Palmer & @Hakan Ivanenko Back to basics with the bro' (Dakota&Hakan) 857285543

Arès aurait pu trouver toutes les excuses possibles pour dire que non, il contrôle la situation en sachant très exactement où ils se trouvent sur la carte mais à quoi bon ? Pas besoin de mentir auprès de ses frères. Ils connaissent tout de la vie des deux autres, du moins c’est ce que chacun pense car forcément, il y a quelques petits secrets mais rien de bien méchants du côté d’Arès en tout cas. « Une forêt c’est une forêt non ? » Pas de sa faute si c’est mal indiqué aussi. Ça change des rues new yorkaise où tout écrit à chaque début de ruelle. C’est l’avantage de la nature. Au pire des cas, camper à un endroit ou à un autre qu’est-ce que ça change ? Si on oublie les attaques d’animaux sauvages bien évidement. Le bébé.. Ce surnom il l’entend depuis toujours donc il ne relève même pas. Par d’autres personnes forcément il commencerait à s’énerver mais il sait que venant de Dako ce n’est pas méchant du tout, c’est juste parce qu’il est le plus jeune des trois. Tant mieux, il se fera un plaisir de leur rappeler qu’il est le plus jeune quand ils seront tous les trois des vieillards. « Désolée ça ne sera pas luxe hôtel 5 étoiles, va falloir faire avec. C’est pour te désintoxiquer de ta thune ! » Il lance ça en rigolant. C’est sûr qu’en ayant tous les trois grandit dans des familles relativement dans la merde, ça on peut le dire, on ne pouvait pas s’attendre à ce que l’un d’entre eux finissent avec autant d’argent et gagne bien sa vie. Ce n’est pas de la jalousie qui parle, loin de là, il est content pour son frère. « Vous croyez vraiment qu’on allait venir sans bière et sans bouffe, j’vous imagine bien chasser ou pécher à main nus mais quand même ! » Arès est loin d’être vegan, c’est un vrai carnivore mais il préfère faire une diète de quelques jours qu’aller chasser lui-même. Pêcher oui à la rigueur, mais c’est tout. « Roo ça va, pas besoin de gonzesses » il dit cela comme s’il y avait un sous-entendus alors que c’est juste pour les faire marcher. Premièrement parce que pas de ça entre eux, ce sont ses frères et rien d’autre ; mais en plus, même sans voir des filles pendant un temps on ne change pas de fantasme comme ça. Il sait de quoi il parle Arès, il a fait de la taule alors forcément, il ne voyait pas de meufs, mais c’est pas pour autant qu’il s’est mis à fantasmer sur le cul des gars, surement pas. Il voulait juste voir la réaction des mecs. « Bon on campe ici sur la route ou on trouve un endroit convenable ? » Dit-il avec un léger rire alors que chacun décharge petit à petit. Faudrait qu’ils soient bien installés avant la tombée du nuit sinon ça va être compliqué. Ils ont pourtant le temps encore, le temps de se perdre, le temps de faire une boulette et que l’un de pète une cheville voire pire. Arès voit le verre à moitié vide ? Peut-être un peu mais bon, malgré qu’il imagine ce genre de chose, il a vraiment hâte de ce week end entre potes loin de tout ; et peut-être que l’adrénaline de tomber sur des ours le stimule aussi.

@Hakan Ivanenko & @Dakota Bussby

Ambiance entre mec c’était brut. Tu retrouvais le plaisir de moment partagé avec eux comme au bon vieux temps. Ouais, tu traînais de la pâte mais peut-être un peu trop fier pour montrer qu’ils t’avaient manqué. Ils étaient tout pour toi ces mecs, pas ton sang mais ta famille. Mine de rien t’étais content d’être là. « Je ne donne pas cher de ta peau en stage de survis le bébé… une forêt c’est une forêt, on mettra de côté la connaissance du terrain !! » que tu lances à ton frère, en écho avec Dako histoire de chambrer un peu celui que vous appeliez le bébé de la bande. Tout était bon enfant quoi que quand c’était toi la cible t’était moins enchantée. Ils ne manquent pas de le faire à la moindre occasion que tu leurs tend à tes frères. Tu le cherche bien en même temps à jouer ta diva mais, il y a de quoi de toute manière que tu te dis. Toi et ton putain d’égo. Tu rigoles jaune à la remarque bien placé D’Arès mais, tu dois l’avouer c’est bien lancer. Le petit con va. « Petit d’attaquer ma thune, puis je parle d’hôtel 5 étoiles mais je préfère un bon matelas qu’un sac de couchage… on en a assez eu à l’armée !! » ouais plaisanterie vexé alors que tu continues a déchargé la voiture mais, tu ne leurs en veux pas vraiment dans le fond. T’étais comme ça, il ne te changerait pas puis il suffisait de parler bière et fille et c’était bon tu étais repartie. Il t’en fallait peu de toute manière. « A mains nue… en mode man versus wild, cherches poids moi je me mets à la manière américaine à la mode arme à feu ! Désolé !! » Ouais la diva ne se salie pas les mains enfin, à proprement parler. Tu en rajoutes aussi faut dire t’étais prêt à te les salir s’il le fallait. Tu revenais de loin des frères le savais. Ils te connaissaient par cœur. « On s’en fait une alors de bière ?!! » Pas que tu avais besoin de te donner du courage. Tu avais besoin juste besoin de te changer les idées pleinement. Oublier un peu ta vie de là-bas et te connecté à l’instant. Arrêter de penser à elle aussi. Depuis quand, t’étais obsédé par une fille. Depuis quand tu t’en soucier plus que d’une partie de jambe en l’air. Hakan le tombeur faisait secrètement moins le fier, depuis l’arrivée d’une certaine Russe dans ta vie. Moment de flottement un demi instant avant de te reconnecté à l’instant. A la remarque qui se voulait douteuse d’Arès. « Ah mais, tu fais ce que tu veux de ton cul mon petit… mais, j’avoue que ça manque de nana par ici !! » une tape dans le dos de Dako et d’Arès et le clin d’œil tout aussi fort en sous-entendu. Les plan d’un soir et toi une grande histoire d’amour. La vie était plus simple ainsi que tu disais mais, t’étais en train de changer d’avis que tu ne t’en rendais pas compte toi-même. Abruti jusqu’au bout. Comme un abruti t’étais même prêt à donner le change à tes frères comme s’ils en auraient quelque chose à foutre de ça. Tu vas vers le saint graal ou dit les bières et tu en attrapes trois à en balancer une à chacun. « En vrai il était temps qu’on se retrouves les gars !!! » vraiment temps. Vous ne perdiez jamais contact mais, t’avais cette impression que cela faisais un moment que vous ne vous étiez pas vue entre mec. Vous retrouvez ne te ferais pas de mal à toi en tout cas. « Ici, c’est bien… en vraie la flemme de faire un pas de plus et Dako à l’air dû loque !! Faut dormir la nuit mec !! » Vous vous cherchiez mutuellement et mine de rien cette légèreté de faisait du bien. C’était ces mêmes conneries entre vous qui t’avais été à tenir plus jeune. Pour sûr que sans eux tu ne serais pas où tu en étais aujourd’hui.