you can't fool me twice ❁ (ft.nana)

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{ You can't fool me twice }
crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Tu as le cœur en vrac et l’esprit en berne. Tu t’en veux d’avoir demandé, d’avoir insisté sur les maux qui tarissent le cœur de la Nana. De ta Nana, ta grande sœur ou celle que tu n’auras jamais. Tu t’en voulais mais, tu n’en regretter rien pour celle qui avait été là quatre ans auparavant pour te serrer dans ces bras comme tu le faisais en l’instant. A en ramener des souvenirs noirci par la douleur, de ceux que u avais beau tenter d’oublier, ils ne faisaient que revenir à la surface. Tu voulais être là pour elle comme t’aurais aimé qu’on soit là pour toi aujourd’hui. Tu voulais être cette oreille attentive que tu mourrais d’envie d’avoir mais dont tu ne trouvais pas le courage de trouver. De demander. Alors, être là, pour Nana, c’était comme t’aidé toi… un peu. Des confidences que tu accueillais avec une étrange chaleur alors que tu avais enfin l’impression d’en apprendre vraiment plus sur qui était cette femme que tu admirais tant. Finalement toutes les deux, vous n’étiez pas si différente. Toi, qui lui en avais voulu toutes ces années de ne pas te comprendre, finalement tu te sentais telle une gamine ingrate face à ces révélations. Face à sa vérité. Nana était surement l’une des personnes de ton entourage qui te connaissait le mieux mais, elle ne te l’avait jamais montré. Voilà tout. Tu n’avais jamais demandé non plus il fallait dire. Alors, tu es là, avec elle, dans un demi-silence à cœur ouvert, couvert par les sanglots de la femme brisé que tu soutenais de tes mots. De ta présence. La vie était une foutu garce, voilà la conclusion que tu en tiré de tout ça. T’en avais mal au bide de tout ça. Une putain d’envie de vomir. L’impuissance qui te gagnes alors que même vos deux corps séparer u ne rompt pas le contact de tes yeux sur elle. De sa main libre dans la sienne. Tu ne connais rien ou pas grand-chose à la vie mais, tu es là. La pour elle tant qu’elle le voudra. « Seize ans c’est un putain d'âge de merde !! » que tu lances aussi claquante que triste. Comme pouvais-ton laissé de ci jeune gens affronter de telle épreuve il était où le Dieu que tes parents priés le dimanche ?! Il s’en lave les mains oui !! T’en as cette rage qui monte en toi et cette envie de la prendre avec toi et de tout plaquer. « Je suis nul Nana, j’ai été tellement méchante l’autre fois avec toi… je suis tellement désolé, tu sais, je t’aime comme une grande sœur !! Je veux dire, je t’ai toujours prise comme modèle t’es forte…. J’ai cru que tu ne comprenais pas mais, c’est moi qui ne comprenais rien !! » Ton regard qui tente désespérément d’attraper le siens car il suffirait à tous les mots de la terre. Tu es bien placé pour savoir qu’il n’y a pas de mots justes dans ce genre de situation. «… ce Ismaël c’est le père ?! C’est ça ?!... il t’a abandonné, c’est ça ?! C’est un putain de connard s’il t’as abandonné !! Dieu je vais le démolir tu sais ça !! » de ta main tu lui relève délicatement la tête et dans un sourire plein d’amour tu n’oses en rajouté plus car, en cette instant, tu sais que vous êtes sur la même longueur d’onde.

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{ You can't fool me twice }
crédit/ tumblr ✰ w/@nevaeh mcgrath

t'as le ricanement, le jaune, le comique, celui qui veut tout dire. elle a tellement raison, nevaeh. parce que vous vous comprenez. parce que chez vous, seize ans, ça renvoie à un nombre de merde. ça renvoie à une période de merde. autant pour elle, que pour toi. en secret, tu l'as toujours compris. en secret, alors que t'as toujours gardé pour toi la misère de ta vie, t'as toujours été la première derrière elle. sa première supportrice pour se relever. car si toi tu ne pouvais pas te relever, t'espérais qu'elle puisse le faire. pour toi. pour vous. "jte le fais pas dire..." tu confirmes en essuyant tes joues, en étalant sans doute un peu trop ton maquillage sur ton visage, vestige de ton chagrin. tu te mets à secouer la tête de gauche à droite, montrant ton désaccord. "ne dis pas ça, neaveh. tu pouvais pas savoir. " tu murmures, te redressant doucement sur ton fauteuil pour pouvoir la regarder, pour tenter de lui offrir un sourire, un petit, un triste, un sourire rempli de douceur. tu lui en veux pas. jamais. comment pourrais-tu lui en vouloir. tu préfères souffrir toi plutôt qu'elle. tu préfères être là pour elle plutôt que l'on soit là pour toi. c'est l'habitude. l'habitude de la solitude dans ce malheur. de ton malheur. et alors que tu te mets à parler de ton ex, en détournant les yeux, sa voix porte à tes oreilles, sa main attrape ton menton pour faire revenir ton regard dans le sien. ça te touche, ses mots. réellement. t'as sans doute pas besoin de mot pour lui confirmer ses paroles. tes yeux parlent pour toi, tes larmes coincées dans le regard répondent à ses questions. "je suis tombée enceinte et quand j'ai trouvé le courage d'aller lui dire, il était plus là." il avait disparu de la circulation, disparu de ta vie. "tu sais qu'il a pas eu le courage de venir me le dire, qu'il me quittait ? je suis tombée sur sa connasse de sœur." tes lèvres qui se pincent à cette pensée, le regard qui se détourne un instant malgré cette pression sur ton menton qui te maintient. "il a rejeté la faute sur moi, l'autre soir. que je l'avais abandonné, que je lui avais volé sa fille. il savait même pas qu'elle était morte mais il savait qu'il en avait une..." et il est même pas venu, c'est clairement ce que tu insinues. il savait qu'il avait peut-être quelque part un enfant, vivant ou mort et c'est lui qui a fait le mort. c'est le retour du ricanement d'entre tes lèvres, du mauvais cette fois-ci, à cette pensée, à ces mots. vos avis divergent, vos accusations s'affrontent et t'es sûre de ne pas être celle en tord dans cette histoire. c'est lui. rien que lui.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

La détermination que tu avais eu tu l’avais reprise à la minute où elle c’était ouverte la femme au carré parfait. Tu l’avais regretté de ces mots qui été venue surprendre la jeune femme que tu étais. Tu avais voulu savoir pour finalement te sentir mal, coupable d’un tort que tu n’avais pas commis. Pourtant tes excuses te semblaient légitimes. Le bon moment pour demander rédemption. Pour être là. Qu’elle t’e veuille, qu’elle te rejette aussi et bien... tu resterais comme même. Tu t’accrocherais à elle comme elle avait pu le faire à l’époque avec toi. Oui, tu ne l’as lâcherais pas. Pour rien au monde. « Si je le dis… rien n’excuse mes mots, je m’en veux… je les pensais pas ! » ta le cœur en miette et l’esprit en berne. Tu ne savais plus quoi dire, plus quoi faire. Oh, la culpabilité, tu vivais avec depuis des années mais, celle d’avoir fait du mal à Nana au biais de mots qui avais dépassé ta pensée surpassé la moindre de tes douleurs. Tu lui avais causé du tort et tu t’en voulais. Tu t’en voulais car elle avait toujours été là pour toi et pour les bonnes raison. Toi, en gamine ingrate que tu étais, tu n’avais vu que les mauvaises. T’avais cette sensation que tu arrivais trop tard. Trop tard pour ouvrir les yeux, pourtant, tu serais là. La pour celle que tu aimais comme si vous partagiez le même sang. Sa douleurs te brisé plus que la sienne. Son histoire te toucher droit dans ton cœur déjà que trop brisé par la vie. Ta putain de vie. Les chagrins que tu retiens au fond de ta gorge car, il n’est pas question de toi. Tu écoutes de cette oreille attentive, de cette oreille douce. De ton sourire qui viens la cueillir pour l’envelopper d’un réconfort que tu avais tout autant besoin qu’elle. Tu l’accueillais son cœur qu’elle laisser à tes pieds. De son âme qu’elle déversait à tes pieds de ces sanglots qu’elle libéré. Une Nana que tu n’avais jamais vue comme ça. Une Nana qui te montrait qui elle était et tu en étais touché. Touchée de la confiance qu’elle t’accorder en se confiant à toi. T’aurais du savoir, t’aurais dû comprendre qu’elle n’avait jamais agis avec toi pour t’emmerder mais, tout simplement pour te protéger. Protéger de sa propre histoire. Tu en as les nerfs à vis de ce que tu entends, de ce qu’elle te livre. Tu en as la rage au ventre de ce petit con qu’il l’a brisé car, ta Nana, elle ne méritait pas ça. Personne ne le méritait. « Quel connard envoie sa sœur ? Quel lâche… et il ose revenir dans ta vie comme si tout lui étais dû !! » Que tu lances avec colère. Colère contre l’inconnu. Contre l’homme qui avait brisé la femme qui faisait tant pour toi. Tant pour ta famille. « Oh, que j’aurais voulue être là pour toi Nana, que j’aurais voulu lui faire sentir qu’il ne te méritait pas…. Qu’il ne te mérite pas !! » Tes bras qui viennes l’enlacer de nouveau. Qui viennes la gratifié d’une énième étreintes avant de te décaler pour lui tendre ton verre au couleur flashy du jus de Cranberry « tiens… tu en as plus besoin que moi !! » que tu lances larmes aux yeux avec cette envie de lui faire tout oublier. Cette envie de devenir quelqu’un de bien pour elle.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nevaeh mcgrath

c'est pour cela que tu aimes nevaeh. parce que nevaeh, elle est te ressemble comme elle est différente. navaeh, t'as l'impression parfois de voir une mini toi. en mieux. parce que nevaeh est bien meilleure que toi. tu le souhaites. c'est tout ce que tu veux. t'agis sur elle comme une mère, comme une grande soeur. et tu ne lui souhaites en aucun cas le malheur. tu ne lui souhaites en aucun cas de vivre la même vie que toi. c'est pour ça que tu l'as toujours poussé hors d'ici, hors de ce club et de ce monde. hors de cette vie de merde. hors de cette vie que sa propre famille peut lui offrir en un claquement de doigt. elle a qu'à suivre les traces de son frère et c'est terminé. elle a qu'à suivre tes propres traces et c'est encore pire. "c'est déjà oublié. à la minute où tu les as sorti nevaeh, ne t'en fais pas." qu'il s'en prenne à toi, tu pouvais encaisser. ou pas, au vu de ta réaction de ses derniers jours. mais tu refusais que nevaeh s'interpose ou qu'elle ose dire quelque chose. tu continues de réfuter, de la rassurer. bien sûr qu'ils t'ont touché ses mots. bien sûr qu'ils ont touché leur cible, comme des couteaux aiguisés, ils se sont plantés dans ton cœur. mais t'as pas faibli. t'as encaissé. pour elle. parce qu'il le fallait. parce que c'était le meilleur moyen de se soulager la conscience. comment lui en vouloir. t'as fait pareil que toi à l'époque. après la mort de mia, t'as envoyé bouler les gens. t'as massacré des liens, des amitiés. t'as craché tes mots autant que ton cœur s'était compressé, autant que ton cœur t'avait quitté. et qu'il n'est jamais revenu. "un connard dans le genre d'ismaël..." et tu pouvais t'en en dire sur lui. sur sa manière d'être. sur sa manière de vivre. d'où il vient. parce que s'il peut être vu comme un fils à papa, il est de la même came que toi, de ces gamins pas sages, de ses ados rebelles des quartiers du queens, de ceux qui ont grandi trop vite, qui ont goûté aux jeux d'adultes bien trop tôt. un moment, tu passes tes doigts sur tes tempes, te les massant doucement. "t'aurais rien pu faire. il est... c'est une bombe à retardement. ça faisait dix ans que je ne l'avais pas vu. dix ans que j'avais réussi à éviter ce mec et il a fallu qu'il décide se battre dans mon club." tu savais pas si c'était une question de te mériter ou pas. c'était bien plus compliqué que cela. et se sont les bras de nevaeh qui viennent à nouveau d’étreindre, te maintenir à flot, t'empêcher pour une fois de sombrer. parce que pour une fois, tu n'es pas seule. tu peux pas l'empêcher, ce sourire triste, presque amusé qui se pose sur tes lèvres alors qu'elle te propose son verre. tu le prends, tu prends une gorgée avant de planter tes yeux dans les siens. "c'est que du jus de Cranberry, hein ?" regard inquisitrice pour la jolie métisse, t'apportes de nouveau le verre contre tes lèvres, le buvant cul sec.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Nana elle était différente. Nana elle te ressemblait plus que tu le pensais et finalement tu t’en voulais de l’avoir mal jugé. Tu t’en voulais de t‘être arrêter à ces leçons de morale et au reste alors que, pendant toutes ces années elle n’avait voulu que ton bien. Elle ne voulait que ton bien. Elle voulait te sortir du monde pourrie qui vous entourer. Nana tu avais l’impression qu’elle se voyait en toi. Nana tu l’as comprenais enfin et t’en avait mal au cœur de ces douleurs. De vos douleurs. Les cœurs brisés, les âmes en peine. Pourtant, Nana elle était forte. La femme qui avait lutté pendant toutes ces années contre les autres. Contre elle. Nana, elle avait fini par craquer, à se laisser aller dans tes bras pour tes confidences trop longtemps retenue. Elle n’en était pas moins forte la belle. Cela demandé du courage de se laissé à l’autre, d’ouvrir son cœur. Tu espérais un jour, comme elle, en être capable. Libérer ces démons qui te rongent. Ces souffrances qui te brisent. Aujourd’hui, tu compris qu’elle serait là pour toi. Toujours. Ton moment serait le siens comme le siens était le tiens. Tu n’en dis rien de plus sans en pensée moins. Les mots étaient dérisoires. Superflu presque. Ton regard accrocher au siens en disais bien plus long. Tes bras qui cajoler son être aussi meurtri que le tiens suffisais à balayer un peu la peine. A réchauffer le cœur en berne. T’en avais eu besoin de ce moment et tu t’en rendais compte maintenant qu’il arriver. De tes excuses à tout le reste. A ces paroles qui se brisent dans l’air jusqu’à ta colère pour cette homme que tu ne connais pas. Cet homme qui à briser les ailes de ton ange gardien. L’impuissance qui te fait mal. Mal de ne pouvoir rien faire mais, au moins tu étais là. Tu serais là pour elle. « Pourquoi les Hommes pensent avoir tous les droits ?! Pourquoi ils prennent s’en demander ?! Pourquoi ils nous font nous sentir coupable ?!... » Tant de questions qui ne demander pas réponses. Tant de constatation qui vous avez brisé toutes les deux et bien d’autre femme. « Je suis sûr que les gars lui en donner pour son reste à l’abruti !! Tu fais partie de la famille Nana… tu le sais ?! Et, on ne touche pas à la famille !! » Un code d’honneur respecté dans le clan McGrath. Celui-là même qui avait été appliqué pour toi des années auparavant et qui tu en été sur serait appliqué pour Nana. Tu t’en chargerais toi-même s’il le fallait. De tes bras qu’il l’entoure tu veux lui dire que tout iras bien maintenant et ce n’est qu’un demi-mensonge. Rien n’allait jamais vraiment mieux et au moins, elle ne serait plus seule. Tué tais là maintenant. Tu étais là avec elle, dans le même bateau. Comme un moyen d’allégé l’atmosphère ou bien de lui redonner le sourire tu lui tant ton verre. Tu l’as retrouves là bien, son air inquisiteur et ton verre qui est sifflé en moins de temps qu’il en faut pour le dire. Clin d’œil en toute innocence alors que ton visage s’illumine d’un sourire. « Bah quoi ?!.... ce n’est pas moi qui suis derrière le bar ! » Tu rigole légèrement et cela te fais du bien. T’étais prête à toute accepté d’elle maintenant même ces remontrance car, maintenant, tu savais. Tus avais que c’était pour les bonne raisons.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nevaeh mcgrath

t’aimerais pouvoir lui apporter autre chose qu’une réponse remplie de rancoeur. parce que tu l’as, au fond de toi. la rancoeur. non pas envers tous les hommes. tu n’as rien contre eux. ils t’apportent du plaisir. une sorte de réconfort dans ta solitude. c’est un choix que tu as fait il y a des années à présent. dix ans que t’as décidé que plus aucun homme ne ferait partie de ta vie comme il l’a été. parce que ça fait trop mal. l’amour fait mal. et la perte de cet amour aussi. tu sais qu’on te dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. qu’un amour n’est pas unique. qu’il existe des amours. qu’il est possible de tomber amoureux encore et encore. de personnes différentes. peut-être. peut-être pas. une fois ça t’a suffit. amplement. pas deux. “parce qu’ils sont tout simplement des hommes.” haussement d’épaules. que répondre à cela ? des hommes égoïstes. des hommes incapables de voir la réalité en face, qu’ils peuvent aussi être en tort. des hommes incapables de faire leur mea culpa. certes, tous ne sont pas à ranger dans le même panier. mais tous ceux que tu as connu sont de cette came. ismaël est de cette came. “ça, ils n’ont pas fait que le sortir du bar…” tu le confirmes et étrangement, d’une manière que tu détestes, tu ne sais même pas si ça te fait du bien. si savoir qu’il a pris quelques coups sur le trottoir pour ce qu’il a provoqué te fait du bien. t’en sais rien. à vrai dire, tu es complètement perdu depuis vos retrouvailles, depuis que tes yeux sont tombés dans les siens après ces longues années sans le faire, depuis que ton corps a retrouvé ce semblant de proximité qu’il avait eu avec le sien après tant d’années. “et le pire, nevaeh, c’est que je sais même pas si jsuis contente de ça, si ça me soulage.” tu l’avoues dans un soupir, t’avoues que t’es complètement paumée, que tu ne sais plus quoi penser. et ça te tue. à petit feu. par son retour, ismaël a rallumé la mèche vers ton brasier. ses mots, sur le fait que tu fais d’une certaine manière partie de leur famille, te touchent, littéralement. t’as pas de mot pour lui répondre. plus de mot pour exprimer à quel point tu es touchée par ce qu’elle dit alors tu la serres contre toi fortement pour lui faire passer le message. t’as fini par t’éloigner un peu, vidant son verre qu’elle te proposait avant de lui reprocher son mensonge. que tu savais, évidemment. c’était sûr que ce n’était pas que du jus de cramberry. tu lèves les yeux au ciel. “jt’ai déjà dit d’arrêter de draguer joe, il te donnerait le bon Dieu sans concession.. ” regard inquisiteur et complice, ça t’a fait du bien un petit de discuter avec nevaeh. tu remets tes cheveux en place, te laisses de ton siège pour récupérer la photo que tu ranges à sa place. “j’ai besoin d’un truc plus corsé que ton jus de bébé. tu viens avec moi ?” tu lances, plantée devant elle en la regardant avant de la contourner et de te diriger vers ton miroir pour effacer les traces de tes larmes sur tes joues. t'as besoin d'oublier. quitte à te consoler dans la boisson.

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crédit/ tumblr ✰ w/@nana sforza

Voilà que tu te demandes comment vous en êtes arrivé là toutes les deux ?! Finalement c’était peut-être de la faute des femmes. Peut-être que la culpabilité qui te rongé était fondé. Légitime. Vous vous laissiez posséder sans jamais vraiment vous rebeller. Une parole sans impacte que vous aviez. On vous riez au nez. Tu étais littéralement épuisé de te débattre contre une société qui ne changera probablement jamais. Pourtant, en cette instant, tu te senti moins seule. Nana était là. Oui, elle l’avait toujours été d’une certaine manière mais, aujourd’hui tout semblait différent. Elle était vraiment là. Dans cette connexion d’expérience tragique qui vous unissait. Tu ouvrais seulement les yeux sur la femme enveloppé dans tes bras. Le temps votre foutu ennemie. Tu comprenais enfin et tu espérais que ce n’était pas trop tard. Non, qu’elle avait dit. Elle ne t’en voulait pas mais, toi, dans le fond, tu ne pourrais pas te pardonner tes mots. Ton aveuglement. L’essentielle pourtant c’était que maintenant vous étiez sur la même route. Le même chemin. Le même bateau. « … et ce n’est pas juste !!! Je donnerais tellement cher pour inverser les rôles justes un instant !! C’est comme si… comme si on devait se battre constamment sans que eux n’est rien à faire !! Tout semble leurs être dû… je hais le monde et cette fichu société !!! » Oui, cela te tue à petit feu mais, tu es jeune et peut-être qu’avec le temps tu t’y feras ?! Peut-être que tu seras prendre autant de recul sur la situation que le fait Nana ?! Tu espérais bien être aussi forte qu’elle un jour. Pour l’heure tu étais loin de te sentir à la hauteur mais, si tes mots pouvaient la réconforter. Si ta présence pouvait la relever. Tu ferais tout ton possible pour elle comme elle le faisait pour toi. « La vengeance n’est pas réputé pour faire du bien Nana… c’est qu’une putain d’illusion et parfois même elle ne fait que remuer le couteau dans la plaie mais… » Ton regard qui se plonge dans le siens alors que ses mots qui ne sont pas tiens, tu as entendue maintes fois ton père les répéter à ton frère. T’aurais tellement aimé être à sa place ces jours-là. T’aurais tellement voulue être digne de ces enseignements. « … mais si elle permet bien un truc, c’est de reprendre le pouvoir et c’est ce que tu as fait !! » Un sourire doux qui se peint sur ton visage et de ta main délicate qui repousse une mèches de son carré derrière ces oreilles  « Il n’a aucun droit sur toi et tu lui as montré voilà tout !! » tout semblait dit. Ou presque. Un bout de son histoire partagée. Un bout d’elle que tu ignoré jusqu’à présent. Toi, qui t’étais toujours livré à elle sans jamais recevoir en retour enfin, tu te sentais à la hauteur de quelque chose. A sa hauteur à elle. Ton verre que tu lui tends et cette ambiance légère qui reprend ces droits entre vous. Elle te gratifie d’un petit pique qui te fait sourire et tu te sens mieux. Le mieux que tu t’es senti depuis quelque temps. « Je suis innocente !! Pas de ma faute si au premier sourire il s’enflamme… » Les mains lever vers toi en guise de défense et un clin d’œil pas si innocent car, tu sais que tu ne peux pas lui mentir à Nana. Tes combines elle les a pratiqués bien avant toi. Tu l’as regardés silencieusement rangé la fameuse photo et se relever pour se donner de la contenance devant le miroir. Cela marquant le point final au chapitre confidence. « Hey…. N’insulte pas mon jus de bébé !! » Que tu lances faussement offusquée tu souries de plus belle en ajustant ta robe « Attend moi !! J’arrive… » Tu traverses le bureau pour accrocher le bras de Nana cela te fait un bien fou de la retrouvée. Comme avant. Elle t’a manqué. « J’aurais le droit à un autre verre ?! » le regard angélique et le sourire de mise tu ouvres la porte du bureau et vous voilà replongé dans la foule excitée. Vous voilà de retour au monde réel.

que dire de plus. t'as pas envie de faire ta vieille, de faire celle qui a déjà trop vécu face à la jeunesse de nevaeh. mais c'est presque le cas. t'as pas envie de lui dire de s'accrocher davantage car ça ne changera pas. surtout dans son cas, dans le monde dans lequel vous vivez, elle encore plus chez les mcgrath. et c'est pourquoi t'as toujours voulu la pousser en dehors de tout cela, dans l'autre face de la société. là où elle ne craindrait pas qu'un mec la viole dans un coin, là où elle ne craindrait pas que tout dégénère. fille de mafieux, sa vie en est perpétuellement menacée. et tu penses, tu crois, t'en es certaine, nevaeh mérite tellement mieux que tout cela, que toute cette merde. que cette vie de merde, de vengeance, de sang, d'argent et de tout autre chose presque un peu trop malsain. t'as un haussement d'épaules à ses mots. "peut-être. et le pire dans tout ça, c'est à l'époque, quand j'y pensais, jme faisais tout un tas de scénarios où ça me faisait terriblement de bien à la fin." ou tu te sentais libérer d'un poids, où il ne serait que le seul responsable du fléau de ta vie parce qu'il t'a abandonné. et aujourd'hui, tu ne te sens pas soulager parce que rien ne s'est déroulé comme tu l'avais imaginé. c'est même pire en toi. c'est pire de savoir qu'il le savait, qu'il était père mais qu'il n'est jamais venu.
il n'a pas de droit sur toi. c'est vrai. mais il a tout autre chose sur toi, de toi. des choses que tu ne veux pas citer en cet instant, des choses sur lesquelles tu ne veux pas revenir. tu préfères te lever, essuyer tes larmes et descendre dans le club avec nevaeh. pour tout oublier au moins le temps d'une soirée avec la gamine à ton bras, la fille à qui oui, tu promets un verre ou deux. et peut-être un peu plus. de quoi tenir toute la nuit. ou te permettre de t'effondrer, de te retenir, dans autre chose que le chagrin.

fin du rp.