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 Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]

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Message Sujet: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Mar 20 Nov - 22:24


Il vit en toi, il vit en moi ! Partout où tu vas, toujours il est là !
Feat Kéziah
T’avais fini ton service et t’étais bien content. T’aimais ton boulot, franchement tu adorais rencontrer plein de nouvelles têtes chaque jour. Mais t’étais aussi content quand ça s’arrête et quand tu pouvais rentrer chez toi. Là pourtant, t’allais faire un petit détour avant de rejoindre ton lit. On t’avait invité. Keziah. C’était ce type qui venait depuis plusieurs mois boire un verre, parfois son café le matin ou parfois un coup le soir. T’avais bien remarqué qui il était vraiment, ce joueur de foot français. En réalité, peu de gens connaissent vraiment la composition des équipes de football, mais alors celle de l’équipe de France. Toi tu connaissais parce que ton père vous avait fait voir tous les matchs avec intérêt. Vous les aviez tous vu, mais ceux là avec plus de sérieux. Bref tu l’avais reconnu Keziah et tu te demandais bien ce qu’il foutait là. Lui il t’avait pas vraiment dit qu’il jouait, mais il t’avait justement proposé de le rejoindre sur un terrain de foot pour jouer un peu au ballon ce soir.

T’étais bercé dedans depuis tout petit, ton père t’avait sans doute foutu un ballon au pied dès que t’as su aligner trois pas. Donc t’avais dit oui. Là, dans ton vestiaire de service tu essayais de faire un effort. Tu remettais tes vêtements, mais t’avais essayé d’être plutôt bien habillé. Même que tu te tentais de passer un coup de peigne dans tes cheveux blonds souvent dans tous les sens. T’en faisais pas trop mais t’avais bien saisi ce qu’il avait derrière la tête. Et il était sympa Kéziah et puis même plutôt mignon. C’était flatteur de te faire inviter à un rendez-vous avec lui. Tu savais pas trop quoi en penser ni s’il était vraiment ton genre. Il avait un petit quelque chose qui te rappelait ton père sans trop savoir pourquoi. Mais t’étais sympa et toujours partant pour bouger alors tu avais accepté le rendez-vous sans trop te foutre la pression.

Maintenant que t’étais prêt, tu laissais ton collègue finir le service. Ce soir c’était à lui de passer un coup sur les tables et d’assurer la fermeture. Sans plus attendre tu rejoignais ta petite voiture pour rejoindre le lieu de rencontre. Tu savais pas trop s’il était déjà là. En vrai t’étais pas venu sur ce p’tit terrain public depuis des lustres. T’étais impatient de jouer du pied, ça t’avait manqué un peu. T’avais arrêté le foot pour emmerder ton père mais t’aimais ça. Sous le ciel nocturne en plus, là où personne ne viendra vous déranger pour s’incruster, ça ne pouvait qu’être mieux. Enfin tu l’avais aperçu Kéziah, assis sur un banc un peu plus loin. T’avais passé ton doigt sur ton nez parsemés de tâches de rousseurs, avant de reprendre ta marche sans hésiter un grand sourire aux lèvres. « Hello ! » T’étais encore énergique malgré l’heure tardive et ta journée de boulot. En plus t’avais pas trop toussé aujourd’hui et c’était cool. Tu lui tendais la main avec la même énergie. C’est bien comme ça qu’on se salue entre garçon en France non ? Ton père t’avait souvent parlé de ce pays, il allait souvent y travailler. Alors t’essayais d’être sympa avec ton nouvel ami. « Comment tu vas ? Désolé si j’suis en retard ! » Un début de conversation assez banale mais il faut bien commencer quelque part. « T’as pensé au ballon j’espère ! »
©️ FRIMELDA

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Message Sujet: Re: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Jeu 22 Nov - 16:22


Ervyn & Kéziah.
Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là.

Tu penses énormément à India, ce qui est étrange depuis que vous vous êtes revus, tu n’aurais jamais imaginé la croiser dans le coin, tu étais là pour te requinquer, te remettre à ta meilleure forme physique, combattre cette maladie de femme comme disait ton père, te détruisant et se cassant dans la foulée pour te faire payer cette dernière. Tu as eu du mal à vivre sans un père, mais ta mère, elle a tenu le capte, t’aidant à réaliser ton rêve, un rêve qui s’était pourtant essoufflé aux côtés de père qui poussait trop, qui te faisait faire des entrainements de fou n’importe quand, qu’il vente ou non. Peu importe pour lui le plus important c’était que tu deviennes le meilleur, il serait peut-être temps pour toi de lui dire : tu vois j’ai su faire sans toi, malgré une maladie de fille comme tu disais. Mais il est décédé, tu le sais depuis quelques semaines, ta mère n’a pas su te le dire avant un match de coupe du monde, elle a voulu te laisser vivre ton moment, alors tu l’as fait. Parfaitement. Tu as réalisé ton rêve avec un groupe en communion parfaite.
Ce père tu tentes malgré tout de le connaître, apprendre de lui, de ses proches, tu le fais sans doute pas de la meilleure des façons. Tu t’es collé de près à Ervyn. Ton frère. Ton demi-frère si tu veux être précis. Tu ne sais pas trop comment aborder le sujet du père, t’aurais pu débouler au premier rendez-vous qu’avait filé le notaire pour l’héritage, mais non. Tu ne sais pas si tu veux réellement quelques choses de cet homme. Il avait deux familles, tu ne l’as su que quand ta mère te l’a dit. Autant dire qu’elle avait pris un nouveau coup, elle qui s’était battu pour qu’il ne soit pas dur avec toi, car ce n’était qu’un sport, une passion, même si à présent le football fait partie de ton quotidien. T’as sans doute besoin de remettre de l’ordre dans tes idées à propos de lui, savoir si tu serais le même type de père ? Rien que l’idée te donne la gerbe. Pauvre petit gars traumatisé par l’homme qui était avant un héros. Avant. Maintenant, tu n’es pas sûr de vouloir te prononcer, il était peut être qu’un connard avec toi ? Enfin, te voilà en attente sur le terrain publique où vous étiez donné rendez-vous. Bien trop en avance.
Ouai, t’avais fini par arriver en avance, t’avais eu le temps de courir autour de ce terrain pour t’échauffer, tu t’étais forcé à manger une barre vitaminée ainsi qu’une banane, pourtant tu te sens mal. Pas sûr que ce soit le fait d’avoir mangé, mais peut être le fait de mentir à celui qui s’apprête à te rejoindre. Ton frère, un mec qui devient un ami, tu ne pensais pas autant apprécier ce gars. Mais il est pourtant facile de s’attacher à lui, ou alors c’est juste toi qui est trop sentimental ? Sans doute. Encore un truc que ton père ne supportait pas chez toi. Ces petites choses qui ont fait de toi la personne qu’il ne voulait pas dans sa vie, dont il voulait renier la présence. Il l’a fait en allant vivre avec son autre famille. Puis tu cesses de penser quand tu le vois arriver. Un petit gaillard, comme toi. T’as le sourire, car t’es quand même heureux de le voir. « Hey ! » Tu réponds à ton frère, à cet ami qui ne sait pas qui tu es vraiment, puis tu sers sa main, aussi énergiquement que lui, et pourtant mal à l’aise. « Bien et toi ? Non t’inquiète je suis là depuis un moment, mais je voulais m’échauffer avant ! » Non, en vrai t’en avait marre de tourner en rond dans l’appart, alors que Koko comme Kiki n’était pas présent. « Manquerait plus que j’oublie le plus important ! » lançais-tu hilare, alors que tu sors le ballon du sac de sport qui t’avait accompagné sur le lieu de rencontre. « Alors tu t’échauffes ou on lance le match ? »



 

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Message Sujet: Re: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Dim 25 Nov - 21:18


Il vit en toi, il vit en moi ! Partout où tu vas, toujours il est là !
Feat Kéziah
T’étais arrivé l’sourire aux lèvres, toujours d’excellente humeur. C’était un de tes traits de caractère cette joie constante. Par contre, les jours où tu vas pas bien, c’est vraiment à la petite cuillère qu’il faut te ramasser. Enfin ce n’était pas le cas et t’étais content de pouvoir voir Kéziah en dehors de ton travail. Il venait souvent au café depuis votre première rencontre et à chaque fois qu’il le pouvait il te parlait. T’étais flatté vraiment, surtout qu’il était carrément beau gosse même s’il n’était pas ton style habituel. T’étais quand même étonné de lui plaire, parce qu’il avait l’air d’être le genre bien hétéro, mais c’était peut-être le foot qui voulait ça. T’en sais rien et tu te poses pas de questions, t’es juste là, toi et ton sourire prêt à décompresser un peu autour d’un ballon. Et ça te fait bizarre rien que de revoir ce terrain. Combien d’heures t’avais passé à courir, combien de match t’avais fait là en étant gosse. Tu t’étais même pété le poignet ici une fois. Tu t’rappelles ta mère t’avait même dit de faire plus attention, t’allais suffisamment à l’hôpital pour tes poumons à chier, pour en plus te fracasser en courant après un ballon.

Et lui aussi semblait bien motivé. Il avait serré ta main avec énergie. Quelle poigne, quelle force. Il allait bien en tout cas, il était pas arrivé là y a longtemps. Tant mieux, enfin pour lui. Il allait devoir s’y habituer s’il comptait continuer à te fréquenter parce que t’étais clairement jamais à l’heure. Tu te levais en avance ou tu prévoyais ce que t’avais à prendre avant, mais c’est toujours juste avant de partir que tu t’alarmais. Là en tout cas c’était pas ta faute mais celle de ton job et des clients tardives qui commande toujours peu avant la fermeture. En vrai ça te dérangeait pas, tu servais toujours jusqu’à la dernière minute parce que tu comprenais que y en avait d’autres des comme toi, toujours en retard. « Moi ? J’pète la forme ! » Quand disait-tu le contraire. Même quand ton corps suivait pas, toi t’en parlais pas et tu faisais mine de rien. Il s’était échauffé en attendant, toi tu l’avais pas fait mais t’avais bougé toute la journée alors t’en avais pas besoin. Tu t’étais plutôt inquiété de savoir s’il avait prit le ballon. « Bah rigoles mais c’est des choses qui arrive. Quand j’étais gamin, j’devais rejoindre mon père ici et j’ai réussi à venir sans le ballon. J’te dis pas comme il m’a tiré les oreilles. Mon père rigolait pas avec le foot. » Haussant les épaules, tu n’avais jamais compris cette obsession de ton père pour ce simple sport. Toi t’aimais bien mais comme loisir, faire quelques entrainement ou jouer avec tes potes. Ca restait qu’une activité physique. Mais pour lui c’était toute sa vie. Tu comprendras jamais t’façon, il sera plus là pour t’en parler.

Et soudainement tu lui prenais la balle des mains que tu lançais dans l’herbe avant de t’élancer après pour faire quelques tapes dedans parlant sans Kéziah. « Viens vite parce que là j’vais te mettre la paté de ta vie ! » Tu te comportais comme un gamin. Mais t’étais comme ça toute façon et puis tu pouvais te permettre de t’offrir un avantage. Vous aviez pas du tout le même niveau. Ni la même respiration. Ni la même forme physique. T’étais une petite chose en face de lui, on dirait tellement pas que vous avez le même âge.

©️ FRIMELDA

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Message Sujet: Re: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Sam 22 Déc - 23:16


Ervyn & Kéziah.
Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là.

Tu cherches à comprendre ton père, l’homme qui t’a aidé à avoir la vie, car celle qui te l’a donné réellement c’est ta mère. Tu ne sais pas trop comment faire pour mieux faire pour t’approcher de ton frère, en étant ami, c’était un bon moyen. Dans ta tête, mais tu redoutais la révélation. Tu avais peur de trop t’attacher, plus que ce n’était le cas, que le mec devienne important dans ta vie et qu’il refuse de te voir. Tu étais perdu, heureusement que dans tout ce foutoir India était à nouveau dans ta vie, le cœur à nouveau en vie, l’envie de l’attacher à ton être pour ne plus devoir la quitter, mais tu ne peux pas briser la liberté de la belle colombe. Puis cela ne te ressemblerait pas du tout. Un rendez-vous, encore, un moyen de le connaître, tu t’intéresses à lui, à savoir comment était sa vie avec ton père, son père, votre père en soi. En avance, le cœur béant, tu ne sais pas trop comment tout ça va finir, surtout que tu le vois le gars, est pas comme ton, votre père. Tu as encore du mal. Beaucoup trop de mal à te dire qu’il était parti, car tu étais chaotique, mais qu’il avait une autre famille dans le coup. Des personnes pour remplacer tes défauts, pour consoler cette peine que tu ne sois pas assez bien pour lui, à ses yeux.
Ton demi-frère, ton ami venait d’arriver. Tu n’es pas très apaisée, car les questions sont nombreuses dans ta petite tête. L’envie de tout savoir, si c’est possible, mais les questions se poseront, tu finiras par être maladroit. Tu n’es pas fait pour le job de détective, car sans doute que l’homme devant faire le taf, ne doit pas s’attacher à la personne en face ? Sans doute. Tu le regarde heureux de le voir. « Tant mieux, j’aurais moins de peine à te foutre minable ! » tu le dis amicalement, tu es vraiment comme au naturel avec lui. Loin pour lui de se douter qu’au début tu n’étais là que pour des réponses, avant que les sentiments amicaux ne s’installent pour lui. Tu l’apprécies énormément, ce gars est un gars bien, différent du paternel que vous avez eu. Tu reçois un coup au cœur sous les mots de ton ami, ton frère. Pinçant tes lèvres, tu accuses le coup, littéralement que tu avales de travers ta propre salive. Toussant, tu finis par reprendre ta respiration. « Ah ouai, comment ça il ne rigolait pas avec le foot ? » Que tu demandes. Laissant les souvenirs te happer, te faire dévier de ton après-midi avec Ervyn. Le cœur lourd, tu t’attends à toutes les réponses possibles.
Le ballon t’es volé, alors que tu peines encore à réagir, tu finis par rire à ses dires. « Comment ces beaux d’y croire ! » Que tu lances en rigolant, taquin, mais loin d’être vraiment moqueur. « Tu vais t’apprendre à me menacer ! » Lançais-tu courant pour commencer à dribbler Ervyn. Un bon moment qui se dessine entre vous et ça te fait un bien de fou, d’imaginer comment aurait pu être ta vie avec un frère comme lui. « Bin alors t’es où ? » Tu ris, alors que tu as entre les pieds, le ballon, restant sur place driblant, ce n’est qu’une partie pour jouer, peu importe le gagnant ou le perdant, pas vrai ?
 

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Message Sujet: Re: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Lun 7 Jan - 1:59


Il vit en toi, il vit en moi ! Partout où tu vas, toujours il est là !
Feat Kéziah

T’avais aucune idée des projets de Kéziah, de vouloir te connaitre simplement car vous aviez le même père. La ressemblance n’était pas flagrante, sans compter que tu voyais jamais plus loin que le bout de ton nez. Alors tu te disais naïvement que les autres faisaient pareil. Comment deviner une chose pareille après tout ? Toi tu pensais juste qu’il avait sans doute apprécié ton côté amicale. Qu’il voulait en apprendre plus sur toi. Au fond, tu pensais même que tu lui plaisais un peu. C’était pas prétentieux, c’est juste que t’avais pas l’habitude que les autres t’abordent de cette façon pour commencer à faire connaissance avant de te donner rendez-vous. Bon c’était que pour faire du foot mais c’était déjà pas mal. Peut-être qu’il espérait te faire transpirer pour que tu retires ton haut. Oh non, tu n’avais pas pensé à mettre un déodorant anti-transpirant, le tien il était basique. T’allais puer ! Tu te ressaisissais lorsqu’il te répondait, de manière prétentieuse. Te mettre minable. Alors clairement, t’avais pas le niveau d’un joueur qui sortait à peine de la coupe du monde, mais t’étais à peu près sûr de réussir à tenir la cadence. T’avais pas forcément la tête de l’emploi mais t’en avais bouffé du foot avec ton père. « Prétentieux ! » Tu ne l’avais pas pris mal au contraire, malgré tout il avait éveillé le compétiteur en toi. C’était perdu d’avance mais tu voulais lui montrer qu’on ne doit pas sous-estimer les autres. Mais au fond tu l’aimais bien. Il était naturel, il avait le sens de l’humour. C’était pas le parfait cliché du crétin qui court après son ballon sans se poser de question.

Et c’est naturellement que t’avais sorti une anecdote que tu trouvais drôle quand il supposait qu’il n’avait pas oublié le ballon. Toi ça t’était arrivé de l’oublier. Ton père t’avait tiré les oreilles avant de te rouspéter comme s’il parlait à du vieux poisson pourri. T’étais surpris de le voir s’étouffer soudainement. En général c’est toi qui crachait tes poumons sous une quinte de toux. Il te changeait déjà vraiment la vie. Avant de te questionner. Toi t’avais pas envie de t’étaler sur le sujet parce que c’était encore sensible mais tu fus le premier à le mettre sur le tapis alors. « Mon père était un grand fan de football et il rêvait à travers nous, mon frère et moi. Il s’est plus penché sur mon frère que sur moi à cause de ma santé, mais j’ai quand même eut le droit aux entrainements exigeant. Mon frère a même un sacré niveau maintenant. Enfin on peut parler d’autres choses ? On était pas proches mais il est décédé y a pas longtemps et c’est pas simple. » Tu haussais les épaules. T’étais pas secret et t’avais pas de mal à te livrer c’est pour ça que tu lui en disais autant. T’étais transparant comme type et tu ne gardais pas tout en toi. Il fallait pas t’façon.

Finalement pour éviter toute forme de déprime, tu t’étais saisi du ballon le menaçant de lui mettre la paté. Il n’y croyait pas une seconde. Parfait toi non plus mais t’étais déjà en train de t’éclater. Il voulait visiblement te donner une bonne leçon. Le coquin, vous en étiez pourtant pas encore à ce stade là, t’étais pas trop punition. Il te dribble et il met un écart entre vous mais t’abandonne pas. Tu le mettais pas en difficulté mais tu le lâchais pour autant. Une fois seulement t’as réussi à te saisir de sa balle mais la seconde d’après il l’avait à nouveau au pieds. « Arrêtes de frimer ! » Tu lui tirais la langue, à bas les règles du sport, tu le poussais à l’aide d’un coup d’épaule. Clairement ta carrure et la sienne, y avait pas photo mais avec la surprise, il avait perdu l’équilibre et tu t’étais barré avec le ballon au pieds. A la guerre comme à la guerre.


©️ FRIMELDA

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Message Sujet: Re: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Dim 17 Fév - 12:11


Ervyn & Kéziah.
Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là.


T’as l’impression d’être faux, dans ce mensonge qui n’en est pas un à la fois. Complexe. T’es son pote, mais aussi son demi-frère, un gars qui ne sait même pas le lien de sang qui vous relie. Autant dire que pour le coup, c’est assez étrange pour toi, car tu l’apprécies vraiment le petit, il est loin d’être comme ton père, du moins l’image que tu as gardé de lui. Glissant tes opales sur lui, tu te marres. Prétentieux, c’est pas vraiment toi, mais t’aime bien le taquiner, puis autant dire qu’entre vous le meilleur au foot c’est toi, sinon c’est étrange. Mais bon, t’es complétement sûr que le gars te met s’il le veut et si t’es pas au mieux de ta forme la pâté. C’est un combat voilà tout. Un amusement et une façon de te rapprocher de lui tout bonnement. Peut-être que tu aurais pu lui annoncer directement votre lien, c’est ce qui était prévu, mais t’avait pas eu le cran de le faire, bêtement. T’avais pas eu foi de lui dire que tu étais de sa famille, que tu étais là pour cette personne qui t’avait servi de géniteur, et qui t’avait détruit, ainsi que ta mère. « Tu verras ce n’est pas de la prétention ! » Que tu lui lances amusée en lui faisant un clin d’œil.
T’as envie de dégourdir tes jambes, de t’amuser comme tu le fais avec tes coéquipiers. Tu ne t’attendais pas à ce qu’Ervyn ne te parle de son père, votre père. Tu l’écoutes, tu reconnais ton père dans ces mots, mais tu n’es pas sûr. T’as besoin de savoir, de comprendre, si lui et son frère ont vécu une vie différente aux côtés de votre père. Savoir s’il était avec eux comme avec toi, un tortionnaire, prêt à tout pour vous voir réussir. Ce que tu as fait, une belle façon de l’envoyer promener, mais ce con est mort, il est parti. Ça te tue, car en vrai, t’aurais aimé avoir quelques mots, quelques excuses, tu ne sais pas trop ce que tu pensais pouvoir attendre de lui. T’aurais juste voulu qu’il soit un père, ça aurait été un très bon début. Tu te souviens de chaque mot, de chaque obligation venant de lui et t’as le cœur qui se serre, l’histoire de ton demi-frère qui fait résonnance à tes souvenirs, mais Ervyn ne veut pas en parler, il ne veut pas. Il aimerait changer de sujet, alors que toi ça va juste de turlupiner longtemps, trop longtemps encore. « Je vois, il était un grand fan, un ancien joueur ton père ? » Que tu demandes, tu sais la réponse, il n’avait pas un énorme niveau, mais autant dire qu’il savait parfaitement comment manier le monde du foot pour réussir en plus d’avoir un talent de dingue. Il savait en imposer et aider du coup. « Je suis désolé pour ton père ! » t’as la voix qui tremblerait presque sous tes mots, mais tu souris, laissant aucun doute pouvant s’installer chez Ervyn, ton pote, ton frère.
Le ballon entre les mains du blond, tu le suis avant de commencer à le suivre, prêt à combattre pour la pépite d’or, le ballon. Tu prends le ballon, jouant avec lui, narguant comme le grand enfant que tu es Ervyn. Tu t’amuses, tu n’as jamais fait de foot pour réussir, t’as juste été bon, car tu aimes ce dernier. « Jamais ! » Que tu lâches, ne t’attendant clairement pas à être déséquilibré par le mouvement de corps d’Ervyn, tu parviens à te ressaisir avant de tomber comme une crêpe, alors que tu le regardes courir seul avec le ballon pour marquer. « Bien, bien très mauvais jeu ! » Que tu dis un peu amusé de tout ça, puis tu retournes à l’attaque une dernière fois, peut-être qu’il serait temps de se poser aussi, non. Le ballon à nouveau entre tes pieds, tu souris en regardant Ervyn. « T’es encore prêt à te faire laminer ou bien tu veux une pause ? » que tu demandes le sourire un peu amusé aux lèvres.

 
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Message Sujet: Re: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Dim 24 Fév - 13:56


Il vit en toi, il vit en moi ! Partout où tu vas, toujours il est là !
Feat Kéziah



Il t’amuse Kéziah, il est quelqu’un de très détente et tu sens qu’avec lui tu te prendras pas la tête. T’aimes les personnes simples t’es quelqu’un sans filtre alors tu ressens assez vite les faux semblants. T’avais l’impression que Kéziah te cachait quelque chose, mais t’étais persuadé que c’était son poste de joueur dans une équipe internationale. Il ne t’en avait jamais parlé et toi non plus. T’étais pas une groupie, et tu te disais que s’il en parlait c’était ça. T’étais à des milliers de kilomètres de te dire qu’il était ton frère. Toi tu pensais qu’il était cool et tu te disais que l’univers de football ne t’abandonnait pas. Il te faisait vraiment rire avec sa prétention mais tu savais qu’il était fort. Tu l’avais vu à l’œuvre lors de la coupe du monde. Toi t’étais juste bon mais t’étais là pour kiffé le moment.

Tu sais pas pourquoi tu t’étais mis à parler de ton père. T’avais pas de filtre alors tu parlais de tout à tous le monde et même si c’était des sujets qui faisait mal. C’était une façon de dire à Kéziah que tu avais grandi dans son univers, lui apprendre que le foot avait longtemps fait partie de ta vie. Tu savais pas que ton discours lui faisait tout autant mal qu’à toi. Ce père qui avait bien souvent heurté ton enfance, avait brisé la sienne. Mais t’en savais rien alors tu parlais, plus que de raison. Tu préférais t’arrêter là, comprenant que tu t’aventurais sur un terrain glissant, ta bonne humeur était sans limite mais se laissait parfois entachée d’une pointe de tristesse que tu ne voulais pas ressentir ce soir. « Grand fan mais surtout un grand coach. Il aurait été le meilleur du monde s’il n’était pas dans l’extrême. Enfin ça a convenu à mon frère, moi j’avais la paix, ma mère me surprotégeait toujours » Ton père n’avait pas un énorme niveau mais il avait le sens des affaires et les connaissances nécessaires pour constamment pousser le corps à progresser. « T’inquiète c’est la vie, on part tous un jour. J’suis bien placé pour le savoir. » La mort te guettait chaque jour et ton sablier à toi, était bien rempli.

Le ballon entre les mains, vous aviez commencé à jouer mais sans grand étonnement, son jeu dominait le tien. Tu suivais le rythme, tu ne te laissais pas surmener mais il menait le jeu et tu subissais son rythme. La flamme en toi vibrait et tu adorais ce nouveau défi. Tu jouais avec joueur professionnel, certes d’une équipe adverse à celle que tu soutenais mais c’était une chance. Tant de jeunes de tous les pays, même du sien rêverait d’avoir cette chance.

Mais t’aimais pas subir le jeu, t’étais souvent celui qui dominait le terrain même entre amis. Alors t’avais un poil triché, à l’aide d’un petit coup d’épaule surprise pour repartir loin de lui avec le ballon. « Tous les coups sont permis non ? » Malheureusement, ton bonheur n’avait été que de courte durée puisqu’il t’avait driblé à nouveau, t’obligeant à sauter par-dessus le ballon pour ne pas aller brouter de l’herbe. T’avais les poumons aérés tellement t’étais essoufflé et ça faisait du bien. Mais t’avais peut-être pas envie te surmener. T’avais déjà la respiration sifflante. « On fait une tite pause ? » Tu retournais vers les bancs sur lequel tu l’avais rejoint et tu t’asseyais, sortant une bouteille d’eau de ton sac. « T’es pas mauvais, la prochaine fois j’libère tout c’que j’ai tu me verras même pas passer. » Tu faisais l’malin mais clairement t’étais pas à la hauteur et encore heureux. Tu l’fixais d’un œil amusé. « Et toi, tu fais du foot depuis petit ? »



©️ FRIMELDA

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Message Sujet: Re: Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn]   Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là [Kérvyn] Empty Sam 9 Mar - 11:15


Ervyn & Kéziah.
Il vit en toi, il vit en moi , partout où tu vas, toujours il est là.


T’aimes pas ne pas tout dire, mais tu ne sais pas comment t’y prendre, c’est comme impossible. Tu ne sais pas trop comment tu devrais t’y prendre. Puis t’es même pas sûre d’être capable de sortir la moindre syllabe le jour où tu voudras tout lui dire. Tu ne pensais pas que tu allais t’entendre avec celui qui était aussi le fils de ton père, mais apparemment c’est le cas, tu t’entends parfaitement avec lui. Au fur et à mesure de vos rencontres c’est comme inévitable de vous entendez, il est loin de l’imagine de ton père, à l’opposé même.
Tu ne t’attendais pas à parler de ton paternel, celui sur lequel tu avais besoin d’en savoir plus, besoin de panser ces vieilles blessures que ce connard avait laissé en partant. Laissant ta mère et toi, le petit gars qui était malade, maladie de fille. C’est gravé dans ta tête, dans ton cœur et cela hante inévitablement ton âme. T’es toujours le petit gars, toujours l’adolescent qui pleur de désespoir, se sentant coupable des larmes de sa douce mère. Alors, que finalement t’y pouvais rien, c’était que lui, toujours lui qui faisait que de la merde. Depuis que tu avais commencé le foot, qu’il avait vu en toi une possibilité de gloire. Une gloire qui est arrivée après son départ, après qu’il est eu des mots si violents pour toi, des réactions extrêmes. Tu étais peut être plus fort maintenant, mais dans le fond ce n’était pas le cas, t’étais une épave, malgré que tu réussissais dans la vie, quelques petites choses te gardaient complétement démuni. Tu souris à ses mots, tu ne peux pas faire autrement, ses mots sont vrais. Un bon coach, mais au niveau d’être un père ce n’était pas ça, pas pour toi. « Meilleur coach que père ? » Tu demandes, sans même peser le pour ou le contre de cette maudite question qui avait fini par brûler la barrière de tes lèvres. « Ouai on finira tous dans un trou ! » Tu lances en rigolant, car façon qui aime parler de ça, qui aime penser à sa mort, la mort de ses proches ? Personne, alors le moyen de dédramatiser la chose c’est clairement d’en rire, même si ça ne fait clairement pas rire.
Vous jouez, laissant à Ervyn une chance de toucher le ballon, tu ne te donnes pas à fond, tu es là pour t’amuser façon, aucune compétition avec le jeune homme, ton frère. Un frère à qui faudrait peut-être qu’un jour tu craches le morceau, que tu lui dises que tu es l’autre. Le fils du père qui est mort à présent. T’y penses en jouant, tu ne devrais pas. Mais c’est complexe à ne pas faire, t’as tellement besoin de savoir si c’était réellement toi le souci ou juste lui, cet homme qui aurait dû être un soutien sans faille, comme chaque père capable d’assumer pleinement ce rôle.
« Ouai dans le monde amical tout est permis ! » Que tu te mets à rire. C’est vrai après tout, pourquoi tout ne serait pas possible dans la limite du raisonnable, le but n’étant pas non plus de finir dans un lit hôpital ou autre délire du style. « Ouai je t’accorde une pause dans ton calvaire ! » amusé, tu rejoins le banc avec Ervyn. « ouai on y croit … la prochaine fois tu me massacres, je tremble déjà hein ! » autant dire que ça fait du bien de passer du temps avec lui, essayant tout de même évincer. Bouteille d’eau en main tu bois un peu avant de regarder ton frère, ton ami pour lui ce n’est qu’amical. « ouai mon père était un bourreau, à vouloir la perfection … les levés à cinq heures du matin pour m’entraîner et ceux depuis que j’ai sept ans ... » une autre manière de décrire votre paternel. « Mais on ne peut pas tous avoir des pères qui en vaille le coup, hein ! » que tu ajoutes, peut être bien qu’avec ce style de phrase t’en apprendra plus sur cette façon de faire de ton père avec Ervyn et son frère. T’es curieux, mais prudent, tu pourrais ne pas aimer les réponses qu’on te donne. « Heureusement que les mères relèvent le niveau ! »



 

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