Sujet: shades of a father (violet) Dim 6 Jan - 18:19
Violet & Dakota.Shades of a father.
Tu t’es levé tôt laissant ta mère dans un centre, un centre qui peut l’aider, qui l’aide et qui t’aide aussi. Enfin, tu te sentais mal de la laisser encore. Mais tu dois bosser, avoir de l’argent et le club paye plutôt bien. Dans la soirée tu as un rendez-vous avec une femme, âgée ou non tu n’en sais rien. Tu t’en fiches, car tout ce que tu veux, c’est faire ce pourquoi on te paye, tu dois l’escorter à une soirée mondaine, tu sais parfaitement être l’être qu’on admire, qu’on a envie d’approcher dans ce genre de soirée. Tu avais une haine pour les riches, mais tu es pourtant bien content d’être mieux lotie qu’avant et tu vises le plus haut, même si pour le moment ce n’est pas ça. Ça devait durer un mois ou deux cette histoire, mais ça traine en longueur, car tu ne penses pas dans le fond mériter tout ça, mériter de devenir pompier, la mort du père de ton pote te tracasse, tu t’en veux, car tu le sais Arès à l’air parfois mal de ne pas l’avoir vu avant. Pourtant il l’a massacré, encore, comme il le faisait tout le temps. Tu es rongé par tellement de maux, que tu ne saurais dire ce qui est important dans l’instant. Tu te destines à une vie de solitude sentimentalement parlant, la seule âme qui est celle qui t’aide à être heureux, c’est Onyx, cette fille à qui tu écris, une fille qui n’est peut-être pas du tout ton style, mais justement tu es attachés à ce qu’elle est autre qu’à son apparence, la différence avec les femmes que tu mets dans ton lit, tu ne parles que peu, tu préviens que tu es là pour t’amuser, assouvir ce besoin qui devient vital depuis ton retour : le sex. C’est devenu une drogue, une sorte de façon de rester en vie, le plaisir que tu ressens et si bon, si revigorant. Tu n’as pas toujours besoin d’une grotte, ta main te suffit, puis parfois ça te vient en pleine nuit, te tiens éveillé jusqu’à ce que tu te sois contenter. Un bien et un mal. C’est une sorte de malédiction pourtant si bonne, mais emprisonnant, t’empêchant d’être heureux, d’être bien. T’es coincé dans un couloir sans lumière et peut être que ta vie sera ainsi jusqu’à la fin. Tu venais de retrouver ton quartier, ton endroit à toi, différent de celui quand tu étais gosse. Loin de l’endroit pauvre, l’endroit est plein de verdure, laissant l’endroit rassurer les personnes y vivant. Tu détiens dans tes bras une house, protégeant les trois pièces que tu étais allé chercher au club, pour sortir ce soir, pour jouer ton rôle tenir compagnie, une compagnie qui parfois demande bien plus, demandant à profiter de ton corps et étrangement tu es souvent partant quand la personne en face est tentante, même si quand on te donne plus que prévu, tu te sens con, mal, mais ça dure trois secondes, donc peu importe. Les clefs en main, tu ne pensais pas te retrouver nez à nez, devant ton immeuble face à cette fille Violet. Tu n’observes pas trop les alentours, laissant tes opales se poser sur l’ancienne conquête d’une nuit, puis sur le gosse. Tu ne fais pas le calcule, car tu ne penses pas à cette maudite possibilité d’être père. « Violet ? » Tu lui lances, comme si elle allait oublier son propre prénom. « Tu vis ici ? » Ouai loin d’imaginer qu’elle est là pour toi.
Sujet: Re: shades of a father (violet) Jeu 10 Jan - 23:13
shades of a father.
Le petit Alessandro roupillait, recroquevillé dans son siège de bébé, lui-même posé sur la banquette arrière de la Mini Cooper rouge, une voiture très agréable à conduire qu’un de ses anciens amants lui avait offert il y avait quelques années de cela. Elle supposait qu’au fil du temps, il avait eu pitié d’elle et de sa vieille Toyota grise de seconde main, mais bon, elle ne s’en était pas plainte, loin de là. Elle avait oublié les traits de l’amant en question, qui n’avait été au final qu’un parmi tant d’autres, mais elle n’avait naturellement pas oublié son cadeau, dont elle se servait chaque jour pour se déplacer dans sa ville d’adoption, New York City. Les mains sur le volant, par habitude plus que par réel besoin puisqu’elle avait éteint le moteur voilà de cela une dizaine de minutes, la jeune femme observait le bâtiment qui s’élevait de l’autre côté de la rue où elle s’était stationnée, bâtiment dans lequel elle n’avait pas remis les pieds depuis… (elle jeta un regard au bébé dans son rétroviseur) oui, presqu’un an, le temps qu’elle tombe enceinte et qu’elle accouche. Pourtant, elle n’avait pas oublié le quartier, bien qu’elle ne le fréquentât pas dans la vie de tous les jours. La première fois qu’elle l’avait vu, elle avait été stupéfaite par le nombre de parcs et de terrains de jeux, verdoyants pendant la saison chaude, qui pullulaient ici et là, leur nombre presque équivalent à celui des maisons et des blocs d’appartements. On était loin de la partie du Queens qu’elle connaissait comme le fond sa poche, celui des maisons d’époque et des petites boutiques — le Queens traditionnel. La brunette soupira. Elle détestait l’idée de revoir un homme avec qui elle avait passé du bon temps. À vrai dire, elle n’en revoyait jamais aucun; elle n’en voyait pas l’intérêt. Dakota serait l’exception qui confirmerait la règle. Bon. Il commençait à se faire tard. Elle ferait mieux d’y aller et d’en finir une bonne fois pour toutes au lieu de tergiverser dans sa voiture. Déterminée à accomplir ce pourquoi elle était venue dans ce quartier, Violet s’approcha, le bébé encore endormi dans les bras, des portes d’entrée. Par un curieux hasard, un homme se tenait de l’autre côté, et cet homme n’était nul autre que Dakota lui-même. Lorsqu’il sortit à l’extérieur et s’approcha d’elle, elle ne put retenir un petit rire. « Je suis flattée que tu m’aies reconnue, Dakota. » Flattée, mais pas étonnée. On n’oubliait pas Violet Velázquez si aisément, cela allait de soi. « Hum, si c’était le cas, tu ne crois pas qu’on se serait déjà recroisés, depuis le temps? » Elle haussa les épaules, son geste plein de mépris. « Il faut qu’on se parle. Maintenant. » Si elle se fiait à ses vêtements chics, il avait l’air d’être attendu quelque part. Par sa faute, il serait sûrement en retard. Quel dommage.