Tu n’sais plus trop comment tu t’es retrouvée sur ce roof-top. Ni comment tu t’es retrouvée à cette soirée.
Ah.
Ça te revient. Tes collègues t’ont traînée de force ici. Ça y’est, maintenant ouais tu t’souviens. T’avais eu un service chiant à mourir. Que des vieux.
Et les vieux, t’as clairement du mal avec eux. T’es pas une personne très patiente, tu sais que c’est un d’tes défauts, mais à un moment donné, faut pas abuser non plus. T’as beau sourire, être serviable et tout, non, rien à faire. Alors à un moment, qu’ils ne s’étonnent pas que tu craches dans leur soupes. Puis leur commentaires à deux balles sur le fait que t’étais pas super bien coiffée ce soir, c’était trop.
Donc pour résumer : t’as passé une mauvaise journée, début de soirée.
Alors ouais, t’avais besoin de décompresser ce soir.
D’quitter Manhattan et ses riches.
De retrouver ton bon vieux Queens adoré.
T’as enchaîné les shots un peu trop rapidement, même que tes collègues étaient impressionnés. Qu’ils ont bien compris que ce soir, ils n’avaient pas intérêt d’essayer de t’empêcher de boire.
Et tu l’sais que le lendemain matin tu vas le regretter.
Puis t’es partie te déhancher sur la piste de danse improvisée sur le toit.
Ta crinière blonde qui vole dans tous les sens.
Fait chaud.
T’enfiles les shots, tu continues. C’est open bar de toute façon ce soir, alors tu dépenses pas une thune. Un peu opportuniste sur les bords.
Tu te déhanches. Tu cherches du regard qui que ce soit qui voudra bien danser avec toi. Ce soir tu flirteras avec l’inconnu, t’as besoin d’te changer les idées.
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Sujet: Bitter Sweet Symphony {Ares} 
Lun 4 Juin - 21:57
Qu'elle est belle la nuit avec sa lune qui éclairait mon chemin et ses étoiles qui se reflétaient dans mes yeux. Elle avait quelque chose de rassurant, ce je ne sais quoi d'hypnotisant. Et je l'admirais. Je fumais ma cigarette, j'emplissais mes poumons de tabac et je chantais une sérénade à la lune. Si je mourais ce serait sous sa lumière, parce qu'il n'y avait rien de plus beau. La musique résonnait à mes oreilles mais je faisais pas gaffe, je me laissais emporter par le flot de la nuit. Ce soir je ne baiserais qu'avec la tristesse qui émanait des ténèbres. Une deuxième bouffée de nicotine, pour me souiller un peu plus. Si ma mère était de ce monde elle me dirait d'arrêter mes conneries mais elle était plus là. Elle était morte en accouchant de moi. Non. Je l'avais tué. Voilà. Fallait dire ce qui était. J'étais un meurtrier dès ma naissance. J'étais né sous cette même lune et elle était morte entourée d'étoiles. Quelqu'un me tape l'épaule. Je râle, je demande ce qu'il se passe. On me dit de regarder la chaudasse qu'il y a là bas. « Laquelle ? » je réponds. Il y en a tellement. Toutes étaient là à se déhancher sous le regard envieux des mecs, comme si elles étaient de la nourriture. Elles se rendaient pas compte qu'elles étaient dans une arène. Le mec m'indique du doigt une blonde. J'observe, je dis rien. Celle là je la connais. Une nuit enflammée, le cœur qui s'était emballé en croisant ses beaux yeux, une histoire qui s'était finie avant même de commencer mais aucun regrets. « Tu sais que t'es pas très discrète ? Il y a déjà un mec qui t'a traité de chaudasse et deux qui fantasment déjà sur toi, la bave aux lèvres » que je murmure au creux de son oreille après m'être glissé derrière elle. Mes mains qui se posent sur ses hanches et un sourire qui se dessine sur mes lèvres.