SAVE THE QUEENS
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 That way it won't hurt so much, when we say goodbye.

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Message Sujet: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Sam 27 Oct - 22:13

save the queens ---- / Meï Perkins

32 ans ---- / ace of Clubs ---- / Zhang Zilin

identité complète / Meï. L'appel de l’orient. La Chine. L'Empire du Milieu. Petite poupée de porcelaine. Prénom monosyllabique pouvant être traduit par "beauté" ou "fleur de prunier". Son nom de jeune fille, Liang, lui vient de son père avec lequel elle a coupé les ponts depuis plus de douze ans. Perkins n'est autre que le nom de son défunt mari avec lequel elle a vécu huit merveilleuses années de bonheur conjugal. lieu de naissance et origines C'est à Shijiazhuang qu'elle a vu le jour. Une ville de taille moyenne d'une province attenante à celle de Pékin ; le Hebei. Tout comme les vases Ming, c'est une pure chinoise très fière de ses racines. Elle possède néanmoins la double nationalité sino-américaine grâce à son mariage avec le batteur d'un groupe de rock alternatif, "The Night Claws" : Lars Perkins. études ou métier / Elevée dans la rudesse et la recherche de l'excellence chinoise, Meï a cependant eu la chance étant petite, de choisir de son propre chef le domaine d'activité de son choix et avec lequel elle avait le plus d'atomes crochus. Ce fut la musique. Et plus précisément le chant lyric. Elle est détentrice d'un Master en Musicologie et est aujourd'hui une cantatrice bien connue des amateurs de classique de par le monde. orientation sexuelle / En plus de trente ans d’existence, son cœur crevé n'a battu la chamade que pour les hommes. Pour un en particulier à vrai dire. Elle est donc hétérosexuelle. Toutefois, la tristesse, l’abcès et l'absence la rendent dorénavant incapable d'apprécier les pleins et les déliés de la gent masculine. Peut-être y redeviendra-t-elle de nouveau sensible avec le temps ? Oui, avec le temps ... . statut civil / Pendant huit ans, elle eut la joie et le bonheur de se présenter entant que Madame Perkins. Bien que cela soit toujours le cas aujourd'hui, elle est hélas également la veuve Perkins. Il lui faut réapprendre. A vivre seule. Accepter le célibat. Même si la nuit dans son sommeil, elle cherche encore sa main. pi, scénario ou prélien / Personnage Inventé

save the queens ---- / TELL ME WHO YOU ARE

once upon a spirit ---- / a soul ---- / a shining star
traits de caractère / Lars Perkins. Qui mieux que l’ancien batteur des « Night Claws », et regretté mari de la « Callas de Shijiazhuang », pour décrire celle qu’il aimait appeler tendrement « Enkeli ». Son Ange. S’il était toujours parmi nous aujourd’hui, il se mettrait sûrement derrière sa batterie, et frapperait tomes et cymbales en improvisant un portrait aux allures de déclaration d’amour sous forme d’inventaire à la Prévert, dont lui seul avait le secret. Il nous dirait de sa voix légèrement enrayée de fumeur qu’elle est frôleuse, charmeuse, frileuse. Brûlante, fondante, cassante et ô combien soûlante. Promesses et caresses. Fragile, docile, habile. Elle est aimable, gentille, indispensable. Maternelle et charnelle. Elle est douce quand elle touche ou quand elle s’effarouche. Son charme qui désarme et vous coûte des larmes. Muse éternelle et épouse fidèle. Elle est belle quand elle ment, quand elle cherche et qu’elle tremble. Biche, gazelle, emmerdeuse essentielle. Elle est longue et puis ronde dans ses courbes qui fondent. Conteuse d’histoires et de fables du soir. Soupçon, soupir, frisson, peau douce, sourire. Elle est du genre à y croire. Oui … elle l’était. Vois ce qu’elle est devenue. Morbidenzza, beauté d’hôpital chère à Baudelaire. Belladone, alanguie. Elle est mélancolique, spleen, langueur, torpeur. Fantôme de l’opéra, rossignol atonique et éclats de cristal. Sanglots, trémolos et fardeau. Elle est culpabilité, regret et prières hurlées. Son soleil aux yeux de fjords finlandais s’est éteint. Elle n’est plus qu’ombre. Ombre dévorante. Ombre qu’elle embrasse. Ombre avant que ne s’efface. Ombre avant qu’elle ne trépasse. Jadis morceau de jade ciselé avec amour et luisant de mille feux. Aujourd'hui simple morceau minéral terne, froid et quelconque. Voix des anges que l'on disait capable d'émouvoir les cœurs de glace. A présent faible filet de vibrations chevrotant, incapable de décrocher les hautes notes sans se briser. Où est-elle passée ? Celle qu'il a aimé jusqu'à la déraison ? Cet oeil vif, ce sourire irradiant d’allégresse, cet esprit esthète et épicurien : dis, quand reviendront-ils ? Barricadée dans tes citadelles de chagrin. Calfeutrée dans tes geôles de souffrance. Embastionnée dans des limbes d'incertitude. Embarquée dans le grand cargo noir du destin. Sombreras-tu à jamais ? Boiras-tu simplement la tasse ? Regagneras-tu un jour le rivage ? A quand cette grande bouffée d'oxygène qui inondera tes poumons ? Qui te remettra sur la voie. Pour qu'enfin tu la retrouves : ta voix. Et qui sait peut-être ... que quelqu'un l'entendra. Quelqu'un qui comme lui en son temps l'aima et l'apprécia.                
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Sam 27 Oct - 22:14

save the queens ---- / TELL ME MORE

once upon a story ---- / a soul ---- / a life to share

"Pur ti miro,
Pur ti godo,
Pur ti stringo,
Pur t'annodo,
Più non peno,
Più non moro,
O mia vita, o mi tesoro."

The Moon and its Eclipse

Meï est née par une nuit de Mars à Shijiazhuang dans le Hebei, une province attenante à celle de Pékin en Chine. Son père Liang Di, est un gros propriétaire foncier, en quête perpétuelle du bon filon aux quatre coins de ce si vaste pays qu’est la Chine. Sa mère, Gong Yafan travaillait comme pianiste à l’hôtel Bulgari de Pékin, lorsqu’elle rencontra celui qui deviendra son futur mari. En effet, c’est lors d’un voyage pour affaire dans la capitale de l’Empire du Milieu, que Liang Di rencontra la mère de Meï, lors d’une soirée placée sous le signe du Paris de la Belle Epoque, dans l’hôtel où il séjournait. Tout bonnement envoûté par la grâce, le charisme et l’aura de la virtuose derrière le clavier de son Gaveau, Monsieur Liang tomba littéralement sous le charme de cette femme élancée, gracile et à la chevelure ténébreuse. Par chance pour lui, ce coup de foudre fut réciproque. De rendez-vous fougueux en week-ends passionnés, leur amour devint très vite inconditionnel et inaltérable. Un an seulement après leur rencontre, ils se marièrent, et Yafan tomba très vite enceinte. Hélas, ce qui devait être pour les heureux parents le plus beau jour de leur vie, vira au cauchemar. En effet, ce n’était pas un, mais bel et bien deux bébés qui été attendus ce 22 Mars 1986. Malheureusement, la médecine à cette époque n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. Les complications ne purent être maîtrisées, et le petit garçon qui suivit Meï de quelques minutes fut déclaré mort-né. Un crève cœur sans nom pour les époux Liang. Notamment, pour le papa de la petite Meï qui multiplia les voyages à travers tout le pays les mois qui suivirent afin d’exorciser sa peine, avant de se consacrer plus assidûment à se rôle de père. Souhaitant la protéger, et ne pas l’accabler davantage, jamais les parents n’ont révélé à leur fille, les circonstances tragiques qui marquèrent sa naissance. En tout cas, si depuis toujours la chinoise se sent comme étrangère à elle même, brisée et incomplète : on se dit qu’il n’y a pas de mystère.

"Freude, schöner Götterfunken,
Tochter aus Elysium,
Wir betreten feuertrunken,
Himmlische, dein Heiligthum !"

Darkness Calling

Les premières semaines pour les tout jeunes parents, furent loin d’être de tout repos. En effet, leur « petite princesse », comme ils l’appellent affectueusement, fut en proie à de violentes crises de larmes sans raison apparente. Ce ne fut que lorsqu’un médecin examina la fillette, que l’on comprit l’origine de ces pleurs incessants. Le diagnostic fut sans appel. Intolérance à la lumière. Photophobie, pour le nom barbare. Décidément, le sort s’acharne sur la famille Liang. Il fallut apprendre. Apprendre à vivre en permanence dans les ténèbres. Pour le bien de leur enfant, les parents de Meï troquèrent donc leur existence diurne, pour une vie nocturne à rebours de la majeure partie de la société. Lorsque le ciel revêtit ses noirs habits et que la lune trônait en majesté, seuls les cris et les rires de la fillette s’amusant dans le jardin, troublaient la quiétude de la petite zone pavillonnaire en périphérie de la ville. Naturellement à cette époque, celle qui deviendra une cantatrice émérite, ignorait totalement qu’elle était affublée d'une singularité dont sont d'ordinaire dépourvus ses semblables. La nyctalopie, ou la faculté de voir nettement mieux que la moyenne dans le noir. Lorsqu’elle déambulait dans la maison plongée dans l’obscurité la plus totale, jamais la bambine ne se cognait dans les meubles ou ne tombait. Idem pour les escaliers, qu’elle dévalait et gravissait avec une aisance déconcertante. Meï est en effet capable de percevoir distinctement les formes et les couleurs dans la pénombre. Toutes les activités du quotidien, comme se servir un verre d’eau ou bien lire, la native de Shijiazhuang peut les réaliser commodément et sans la moindre difficulté, dans un environnement presque entièrement sombre. Encore aujourd’hui, elle ne voit pas en quoi tout cela est si atypique puisque pour elle, ceci est aussi naturel que respirer. Très tôt, sa mère lui inculqua une éducation artistique. Emouvante et théâtrale à la harpe, c’est cependant en chant que la fillette est la plus talentueuse. Du chant lyric, qui plus est.

"Sors salutis
Et virtutis
Michi nunc contraria
Est affectus
Et defectus
Semper in angaria"

I won't submit

A chaque fois qu’elle entonne un aria, l’auditoire est conquis. Il est vrai qu’il est bien difficile, de ne pas avoir la chair de poule ou la larme aux yeux, tant les prouesses vocales et l’interprétation scénique, de la grande chinoise culminant à un mètre quatre-vingt deux, semblent venir d’un autre monde. Quand elle fut en âge d’être scolarisée, un problème de taille se posa pour ses parents. Comment faire pour qu’elle puisse vivre comme tout les enfants de son âge, malgré sa sensibilité accrue à la lumière. La solution qu’ils trouvèrent fut pour le moins déroutante : faire passer leur fille pour une aveugle. La vie, elle ne la voit à présent qu’à travers les verres opaques de lunettes de soleil. Encore aujourd’hui, elle est incapable de sortir en journée sans elles. Pour que la supercherie prenne, Meï due donc apprendre le braille, en plus de toutes les autres matières enseignées aux petits enfants chinois. Amorphe, éteinte et atone en journée, elle n’attend qu’une seule chose. Que tombe la nuit, l’habitat de prédilection de ses yeux ô combien particuliers, pour qu’elle puisse enfin s’épanouir et vivre. Sans pour autant être une élève brillante ou surdouée, sa scolarité se fait sans heurt et lui permet de suivre un cursus en littérature au lycée. Ah le lycée … . Temps béni des premiers émois amoureux. De ce côté là, ce fut un petit peu Waterloo morne plaine pour l’adolescente. Pourtant, on ne peut pas dire qu’elle soit désagréable à regarder. Oh, que non ! Sa longue et soyeuse chevelure couleur jais, l’ovale parfait de son visage, ses lèvres pulpeuses et sa taille gracile et marquée, ont certainement dû émoustiller plus d’un garçons, et rendre folles de jalousie un bon nombre de filles. Toutefois, le handicap qu’elle continue de simuler, est loin d’être le top pour bâtir une amourette de jeunesse. Sa très grande taille, qui dans la vie de tout les jours est plutôt un avantage, n’aide en rien non plus. En la voyant, les hommes sont constamment impressionnés et intimidés.

"Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen,
Tod und Verzweiflung flammet um mich her !
Fühlt nicht durch dich Sarastro Todesschmerzen,
So bist du meine Tochter nimmermehr."

It's a big girl world now

Par ailleurs, jamais un chinois ne sortira avec une femme plus grande que lui. Aux yeux des autres, cela affecterait son orgueil et même sa virilité. Qui plus est, le fait de posséder une famille, surtout un père, qui n’a de cesse de vous couver et de vous protéger : c’est plus un tue-l’amour qu’autre chose. De toute manière, ce n’est pas dans les plans de la famille Liang. Les parents de Meï ont en effet promis leur fille, à un homme bien plus âgé et qu’elle n’a jamais vu, le jour où elle obtiendra sa majorité. Appréhendant l’effroyable échéance, la jeune fille n’a alors plus qu’une obsession. Fuir. Ce qu’elle finit par faire un soir, alors que toute la maisonnée dormait profondément. Dérobant l’argent initialement prévu pour sa dot, la chinoise s’en alla, sans même laisser une lettre ou un mot expliquant la raison de son départ. En courant à en perdre haleine dans les rues sombres de  Shijiazhuang, elle ressentit alors une incroyable sensation de liberté. Elle courut, les yeux rivés sur les lumières du centre-ville. Elle sait où elle va. Elle sait ce qu’elle veut. Partir. Etre libre, indépendante et tout recommencer dans un ailleurs, où elle ne sera personne. Il n’y a pas foule à l’aéroport ce soir là. Le tableau des départs, indique que le prochain vol est à destination de New-York. Alors soit, va pour New-York. Intérieurement, la jeune fille se dit qu’elle a bien fait de choisir Anglais LV2. De fait, ses quelques rudiments facilitèrent grandement son intégration au Pays de l’Oncle Sam. Quel est le plan maintenant ? Vivre de sa passion pour le chant et la musique, évidemment. Mais avant cela, la jeune émigrée sait qu’elle doit poursuivre ses études, histoire de s’assurer un filet de sécurité si tout venait à ne pas se passer pas comme prévu. Pendant cinq ans, elle étudia donc la musique et la musicologie sur les bancs de la faculté de New-York. Loin de faire partie des filles populaires, Meï était plus du genre à se faire la plus discrète possible.

"Nessun dorma ! Nessun dorma !
Tu pure, oh Principessa
Nella tua fredda stanza
Guardi le stelle che tremano
D'amore e di speranza"

Fly away little dove

S’il y aurait eu un trou de souris, dans lequel elle aurait pu se cacher, vous pouvez être certain qu’elle s’y serait engouffrée. A la place, elle tenta tant bien que mal de se faire oublier, en élisant domicile dans un coin tout en haut de l’amphi. Côté cœur, cette période fut guère plus reluisante que celles qui précédèrent. Bien sur, il y avait bien ce garçon, dont elle était absolument chou craque love. Mais à quoi bon. Jamais il ne l’aurait remarqué, ou ne se serait intéressé à elle. C’est en tout cas, ce dont elle se convainquit. S’il y avait eu à l’époque un concours de popularité, il aurait incontestablement décroché le titre de « Mister Campus » haut la main. Comment pouvait-elle lutter et rivaliser, face à ce tourbillon de jolies plantes qui gravitait en permanence autour de lui ? Afin de gagner sa vie et joindre les deux bouts, la cantatrice en herbe travailla le soir dans un night club du Queens effervescent, à la billetterie et au vestiaire. Le moins qu’on puisse dire, c’est que quand elle était là, le vestibule était très souvent engorgé par ces messieurs qui n’attendaient qu’une chose : qu’elle finisse son service afin de tenter leur chance. Ses études achevées, Meï entama donc les auditions au Metropolitan Opera de New-York. Un beau jour, ce fut pour une adaptation moderne de Carmen de Georges Bizet. Initialement, elle souhaitait postuler pour le rôle de Micaëlla. Toutefois, en l’entendant, metteurs en scène et directeurs artistiques s’écrièrent : « On l’a trouvé notre Carmen ! ». C’était tout elle ça. Se dévaloriser, se sous-estimer et viser en dessous de ses prétentions. Pour ce spectacle, techniciens et machinistes durent ruser comme jamais, afin que l’éclairage ne vienne pas attiser la photophobie de la jeune femme. Pour un baptême du feu, la barre pouvait difficilement être plus haute. En plus de devoir apprendre le texte en français, la néophyte en la matière sera inévitablement comparée à toutes les autres grandes sopranos s’étant attaquées à ce monstre de l’opéra qu’est Carmen. La date de la grande première arrivait à grands pas.

"A whole new world
A hundred thousand things to see
I'm like a shooting star
I've come so far
I can't go back to where I used to be"

Crystal'S Voice

Tendue et stressée comme rarement elle ne l’avait été jusqu’à présent, Meï n’avait qu’une hantise : oublier son texte, se prendre les pieds dans l’imposante robe qu’elle devait porter, ou pire encore, faire une fausse note. Dieu merci, rien de tout cela n’arriva. Et lorsqu’elle entonna l’air du cultissime « L’amour est un oiseau rebelle », toute la salle retint son souffle. Ce fut comme si un ange accueillait en chanson au paradis les personne présentes. Véritablement habitée par le personnage et émouvante aux larmes, la jeune soprano reçut une standing ovation à la fin de la représentation. Fait rarissime dans le petit monde strict et rigide de l’opéra, pour être souligné. Fort de ce succès, les critiques furent dès les lendemain dithyrambiques et élogieuses. Partout, on pouvait lire dans la presse spécialisée des titres tels que « Un étoile est née » ou encore « Liang Meï : sur les traces de la Callas. ». On vint dès lors de tout le pays pour écouter celle que l’on surnomme « la perle du Queens ». Tant et si bien, que l’on joua Carmen pendant près de six mois à guichet fermé. Chefs d’orchestres et metteurs en scènes des quatre coins du monde, s’arrachent alors la jeune femme pour qui tout alla très vite. Elle revisite ainsi dans des mises en scènes modernes, les classiques des grands compositeurs dans la langue de Shakespeare, de Goethe, de Dante, de Molière et de Cervantès. Un jour à l’Odéon de Paris. Le lendemain à La Scalla de Milan. Le surlendemain au Teatro Real de Madrid. On la dit époustouflante dans La Flûte Enchantée. Divine dans Les Noces de Figaro. Majestueuse dans Madame Butterfly. La gloire, la consécration, la renommée … . Tout cela semble bien fade et amer au goût de Meï, qui apprécierait tant de pouvoir le partager avec quelqu’un qu’elle aime et qui l’aimerait. Lasse par toutes ces tournées incessantes, la chinoise voulut s’accorder un petit retour aux sources.

"Va, pensiero, sull'ali dorate ;
Va, ti posa sui clivi, sui colli,
Ove olezzano tepide e molli
L'aure dolci del suolo natal !"

The sun in the night

Pour cela, elle accepta de jouer le rôle de Norma dans l’opéra du même nom de Bellini, à New-York. Un soir après une de ses représentations, un admirateur un peu trop démonstratif l’aborda de manière très directe sur le parvis de l’opéra. Alors qu’elle pensait sa dernière heure arrivée, un homme vint refroidir les ardeurs du fan dans une attitude très chevaleresque. C’était lui. Lars Perkins. Le garçon sur qui elle faisait une fixation à l’université. Il était encore plus beau que dans son souvenir. La soprano profita de son passage à New-York pour garder le contact avec lui. Très vites, ils multiplièrent les sorties entre amis, en tout bien tout honneur. Meï apprit qu’il était à présent batteur des « Night Claws », un groupe de rock alternatif en vogue auprès des plus jeunes. Un jour, à la terrasse d’un bar autour d’un café, Lars lui avoua qu’il était éperdument épris d’elle à l’époque, mais qu’il n’a jamais su trouver le courage et les mots pour le lui dire. A cet instant, la cantatrice eut l’impression que son cœur allait bondir hors de sa cage thoracique, comme un diablotin sortant de sa boîte. Dès lors, leur relation devint d’une toute autre nature. Elle et lui. Le reste du monde ne comptait plus. Pas simple de mener à bien une vie de couple, lorsque vous êtes en permanence en tournée et sur les routes. Les moments qu’ils passent ensemble sont de fait très rares. Toutefois, ils savent en profiter et en savourer chaque seconde. Après tout, il faut savoir se quitter et créer le manque pour entretenir la flamme. Les retrouvailles et les instants tendresses, n’en sont que décuplés. Voilà sans doute pourquoi, entre Lars et Meï, cela a toujours était une histoire d’amour qui coule comme l’Hudson. Pour leur second anniversaire, le batteur voulut marquer le coup. Il prit en effet son courage à deux mains et se jeta à l’eau, afin de demander en mariage celle qu’il appelle affectueusement « Enkeli », l’équivalent finnois pour « ange ».

"Casta Diva, che inargenti
Queste sacre antiche piante
A noi volgi il bel sembiante
Senza nube e senza vel
Tempra, o Diva"

You give me strength

Pour son plus grand bonheur, le jeune homme obtint un retentissant et sonore : « Ouiiii ! Oui, oui, oui et mille fois oui ! ». Bien malgré eux, leur mariage devint l’événement people du moment. C’est vrai que ce n’est pas tout les jours qu’un membre d’un groupe de rock contestataire, épouse une diva du classique. La rencontre entre deux univers musicaux aux antipodes. Faisant par la suite plus ample connaissance avec l’entourage et les amis de son mari, Madame Perkins se lança dès lors un défi. Dépoussiérer l’image que les gens, et en particulier les jeunes, ont de la musique classique et du chant lyric. Pour cela, elle se mit alors à reprendre des tubes d’aujourd’hui à sa manière. Bon, il faut bien avouer qu’au début, Meï ne s’est guère aventurée hors de sa zone de confort. Beautiful de Christina Aguillera, I will always love you de Whitney Houston, Through the rain de Mariah Carey … . Devant l’engouement du public, la soprano gagna en assurance et prit plus de risques. On découvrit alors de nouvelles facettes de sa personnalité, qui jusqu’à présent sommeillaient en elle. Femme forte et indépendante lorsqu’elle interprète Single Ladies de Beyonce. Petite poupée pétillante et acidulée, quand elle revisite Murder on the dancefloor de Sophie Ellis-Bextor. Et même femme sulfureuse et scandaleuse, lorsqu’elle s’attaqua au très chaud Good for you de Selena Gomez. Les chaînes de télévision américaines censurèrent d’ailleurs en partie le clip, pour ses scènes de nu et d’ébats amoureux explicites et sans filtre, entre la soprano et son amour de tempétueux rockeur. Toutefois, si vous demandez à un adolescent new-yorkais si le nom de Meï Perkins lui dit quelque chose, il vous répondra très certainement, non sans une once de malice « Ah ouais, la meuf du batteur des "Night Claws" ! Celle qui a gagné Danse avec les Stars. ». Depuis, la diva fait plus attention aux titres qu’elle reprend. Parmi ses artistes favoris, citons Sia, Katy Perry et le groupe canadien Simple Plan. Alors qu’elle était à l’affiche de Aida de Verdi, lors d’une tournée dans toute l’Europe, la cantatrice découvrit pour son plus grand bonheur qu’elle était enceinte.

"Con te partirò
Paesi che non ho mai
Veduto e vissuto con te
Adesso sì li vivrò
Con te partirò
Su navi per mari
Che, io lo so
No, no, non esistono più
Con te io li vivrò "

Our day will come

Tout bonnement euphorique, elle annula toutes ses représentations, et rentra aux Etats-Unis afin d’annoncer de vive voix la bonne nouvelle à Lars. En arrivant à l’aéroport de New-York, Meï fut accueillie par deux policiers aux visages fermés et à l’air grave. Il venait en effet d’y avoir un braquage à la Banque Centrale de New-York. Un otage avait été abattu par les criminels, lorsque la police ouvrit le feu sur ces derniers. Cet otage, ce n’était autre que Lars, son mari. Déchirée par le chagrin, la native Shijiazhuang pleura et hurla de douleur dans tout l’aéroport. Son malaise était tel, qu’elle s’arracha les cheveux par tronçons et se lacéra le visage jusqu’au sang avec ses ongles. Depuis, elle erre la nuit telle une âme en peine du côté du parvis du Metropolitan Opera. Là où tout a commencé. Inconsolable, et pensant ne pas survivre à la disparition de son mari, Meï se jeta du haut des escaliers, avec l’espoir de retrouver l’homme qu’elle a tant aimé. Non. Ce n’est pas l’heure de mourir, et ce n’est pas plus la manière. Lorsqu’elle se réveilla, ce ne fut pas au paradis, mais bel et bien dans une chambre de l’hôpital de Flushing. Elle était saine et sauve. Hélas, la vie qui grandissait en elle n’eut pas cette chance. Désormais veuve et sans enfant, la soprano tente autant que faire se peut de se reconstruire. Elle ne vit plus que la nuit, mais bon cela ne l’a jamais vraiment dérangée. Chaque jour est une épreuve titanesque. Oui, on peut dire qu’aujourd’hui, la survie a pris le pas sur la vie et l’envie.
save the queens ---- / BEHIND THE MASK

Dusky Swann ---- / 24 ans ---- / rpgiste

ville / les Hauts de France. études ou métier / pigiste. avis général sur le forum / plein de finesse et de brutalité radieuse. le détail qui t'a fait craquer / le contexte très libre et magnifiquement écrit. fréquence de connexion / Autant que possible en semaine. Un W-E sur deux. crédits des icons / IMDb / CCR / HDWalle le mot de la fin / Love me cuz I already love you  That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3794924939 .

Code:
[b]Zhang Zilin[/b] / [i]Meï Perkins[/i]
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 8:00

bienvenue. That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3794924939 j'aime beaucoup ce que tu as déjà posté. That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3176379322
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 8:53

Zilin, okay. That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 2470315465 Bienvenue parmi nous sur STQ. J'pouvais pas passer à côté de cette beauté orientale, encore moins après avoir lu ta fiche. Put*in que j'aime ta plume. Ils sont ultra différents Meï et Chaï, mis à part ce tréma sur leur prénom à l'américaine, mais c'est un plaisir de la voir jouer.
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 9:16

@Irwin Burton : Merci beaucoup That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3476085353  J'espère que la suite sera à la hauteur et ne te décevra pas That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3794924939

@Chaï Home : Merci beaucoup That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 805256838  Eh OH JEEZ ! Laisse moi dire aussi tout le bien que je pense de ton vava That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 1774268211  Pour un bad boy made in asian Jay est juste le top du top That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 1505825564  (Kris Wu et Sunny Wang sont pas mal non plus dans leur genre, mais Jay > x101000010 ^^). Je voulais partir sur Kaley Cuoco à la base, mais je me suis dis qui Zilin collerait mieux pour une cantatrice That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 526945397 C'est vrai qu'ils ne semblent pas partager grand-chose (si ce n'est le fait d'avoir été bien rudoyés par la vie That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 2941531464 ). Ils sont tellement différents qu'ils en deviennent presque complémentaires That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 1009508692 J'espère qu'ils ne le seront pas trop et que l'on pourra tout de même se trouver quelques idées de liens That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 1948873765 Encore merci pour tout tes jolis compliments That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3794924939
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 9:36

Bienvenue à la maison That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3476085353
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 11:17

@Meï Perkins Tu as bien fait de prendre Zilin, j'aime beaucoup sa posture un peu princière. J'ai déjà une petite idée de liens, à voire avec toi une fois que tu seras validée. N'hésite pas à venir m'embêter lorsque ça sera le cas. Y'a tellement d'gens que ça peut passer inaperçue, une validation.
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 12:06

Oo une bôté asiatique That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 3176379322 That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 1505825564 That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 697000959 That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 1774268211
ouelcome par ici petit choux That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 2781936883
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 12:29

bienvenue par ici That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 1948873765
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Message Sujet: Re: That way it won't hurt so much, when we say goodbye.   That way it won't hurt so much, when we say goodbye. Empty Dim 28 Oct - 12:33

Bienvenue That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 2470315465
La douceur de ce visage, j'adore That way it won't hurt so much, when we say goodbye. 2746119247
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