SAVE THE QUEENS
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 (cesar) save me from myself

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Message Sujet: (cesar) save me from myself   (cesar) save me from myself Empty Sam 20 Oct - 18:08


save me from myself
Le regard sur le sol. La tête en vrille. Le coeur en cloque, en lambeaux. Les épaves en guise de vie qu’elle traîne depuis des années. Depuis l’enfance. Ce manque d’exemple, ce manque de paternel dans sa vie. Les promesses jamais tenues d’un homme qui passe la porte sans revenir. Une mère qui tente de subvenir aux besoins de sa gamine, mais qui se laisse sombrer dans une dépression sévère. Elle n’enseigne que le négatif, que la peine qu’elle tente de refouler. Elle n’est pas dupe Nedji. La gamine abandonnée. Seule. Les corps qu’elle prend en guise de pansement, les drogues, la poudre blanche comme compagnon. La demoiselle n’attire plus rien de bon dans sa vie, que des hommes qu’elle attire avec son corps, son sourire. Ils ne veulent rien d’elle, mais elle ne désire rien d’eux. Elle a l’habitude de l’abandon.
Elle est là. Encore. Elle aurait pu s’y retrouver, plus souvent. Pourtant, elle avait un ange gardien lorsqu’elle était gamine. Un policier qui l'épargnait pour des raisons qui lui était complètement inconnu. Cet ange, il a pourtant foutu le camp de sa vie, depuis qu’elle a déménagé, depuis qu’elle est devenue adroite pour ne pas se faire prendre. Sa vie dans un endroit merdique, dans une place pourrissante, un boulot qu’elle n’aime pas alors qu’elle rêve de vivre de son art, de sa passion. Nedji, elle est encore un peu dans les vapes. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle est là. De la poudre à profusion et un policier qui a décidé de l’enfermer pour arrogance. Elle n’avait rien sur elle pourtant, mais sa langue crachait du venin qu’il n’a pas apprécié. Lui et son ventre trop gros qui se pensait tout permis. Elle lui a sommé de faire un peu d’exercice, ça lui ferait du bien.

La robe moulante contre le corps parfait de la gamine. Le charme dont elle abuse pour combler le foutu manque, celui qu’elle ne comprend pas vraiment. Elle s’emmerde Nedji. Elle n’a pas envie d’être ici. Il faut qu’elle trouve un moyen de sortir de là. Elle se lève. Ses mains qui s’emparent des barreaux pour se coller contre ceux-ci et laisser son regarder observer, trouver une foutue sortie de secours. Une ombre au loin, sûrement un des policiers qui trainent encore dans le coin malgré l’heure tardive. - Hey monsieur? Attirer l’attention, mettre du charme dans la voix alors que son visage s’approcher du froid de l’acier. - Je ne me sens pas très bien. Pauvre gamine. Pauvre petit fille. Sa tête tourne, mais c’est la poudre blanche qui rend la lionne un peu plus calme qu’elle ne le serait normalement. Voluptueuse sirène. - Je vous en prie… Les yeux qui roulent un moment. Nedji, elle aurait envie de faire autre chose que de regarder le sol miteux, mais surement plus propre que son appartement couvert de peinture. La silhouette se retourne et le visage vient remémorer des souvenirs. De lui. De la gamine de quinze ans qui tente de séduire cet homme qui ne veut clairement pas d’elle. La gamine à prendre en pitié, à aider. Ange gardien qu’elle a perdu avec le temps. - Cesar? Elle n’a pas la moindre idée de s’il se souvient d’elle. Des années, elle ne sait plus maintenant. - Tu ne dois pas te souvenir de moi. Ca fait quelques années quand même. Elle, son visage est gravé dans le fond de la caboche. Nedji, elle fait valser les talons dans la cellule. - Ça n’a pas valu la peine que tu tentes de me l’éviter celle-là. Elle parle de la cellule, de l’endroit où elle se trouve, en détention. - Faut croire que je suis une vilaine fille. C’est la drogue qui parle. Ou pas.
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Message Sujet: Re: (cesar) save me from myself   (cesar) save me from myself Empty Dim 4 Nov - 0:24

Cesar peine à se défaire de ses pensées, plongé dans une introspection sur lui, peut-être même sur le monde malgré un dégoût certain pour la philosophie, les analyses spirituellement parlantes, toutes ces conneries. Il préfère l’action, les vérités et les réponses théoriques définies, ne laisse son cœur se heurter à aucun poison qui pourrait l’abîmer, ou presque. Le myocarde brûle pour une femme à l’allure tempête, coéquipière dangereuse qu’il tente de chasser de son esprit depuis quelques mois - semblent une éternité-, en vain.

”Tu fous quoi mec ?” Les morceaux épars de son esprit s’assemblent, embrumant des pensées déjà loin dont il se souviendra très probablement demain lorsqu’il aura le temps de penser, le cerveau qui semble ne jamais se mettre en stand-by, maître de ses foutues insomnies. Cesar balance sa clope à travers la vitre entrouverte, chope son arme de service sur le siège passager d’une main habituée au chant des balles et claque la portière du SUV banalisé. Il fait sortir le voyou de la caisse, lui sommant de la fermer d’un regard méprisant. ”J’ai très envie de te péter les deux jambes depuis que j’ai croisé ta sale gueule, tu ferais mieux de te taire.” Cesar suit ce type depuis quelques temps déjà, guidé par une intuition aigüe quant à l’identité d’un violeur qui sévit dans la ville, jusqu’à aujourd’hui. Il a fuit son appartement depuis quelques mois et se préparait un joli voyage en Europe qui vient tout juste de prendre fin. ”J’vais porter plainte pour agression. Me touchez pas! Me touchez pas!” Le pervers visiblement ivre s’humilie seul pendant que Cesar traverse les bureaux du commissariat peuplé par le service de nuit, ne ménage pas l’individu qu’il bouscule dans une cellule de dégrisement pour le restant de la nuit. Il ferme violemment la porte sans adresser un regard à cette incarnation de vices et de dégoût, se tue à rester calme pour ne pas repeindre la pièce de son sang. Il marche vers la sortie, l’allure sérieuse, presque grave dans une ambiance habituelle des soirées mouvementées, animées par les junkies, les poivrots et les petits voleurs de quartiers.

Son allure ralentit doucement lorsqu’une voix qui surplombe celles habituelles attire son attention. L’homme fronce les sourcils, tourne doucement les talons en direction de l’origine de la supplication. Il grogne en guise de réponse, n’apprécie pas tellement qu’on gâche son temps si précieux. Ca fait au moins trente minutes qu’il devrait être chez lui, une bière au creux de sa main éreintée par les coups et l’autre zappant sur des chaînes random de la télévision locale. Les yeux tristes mais grand ouverts, une poupée brisée à la poudre blanche semble vouloir attirer son attention. Qu’est-ce qu’elle lui veut ? Il serait facilement tenté de l’ignorer, méprisant la drogue et ses dégâts irréversibles sur les corps en mal de vivre, mais Cesar est retenu par une sorte de force invisible, tentatrice. Le destin l’appelle, lui et ses démons. ”Cesar ?” Il fronce davantage les sourcils, la bouche entrouverte pour tenter de se souvenir de la jeune fille à l'âme échouée, perdue et camée jusqu’à l’os. Il la laisse parler, plongeant dans ses souvenirs qu’il traverse d’une absence visible dans son regard inquisiteur. ”Ça n’a pas valu la peine que tu tentes de me l’éviter celle-là”. Ce sourire désolé qu'il connait si bien, disparu dans les limbes de souvenirs qu'il pensait ne jamais refaire surface. ”Qu’est-ce que tu fous là...” Constat alarmant d’un homme qui a tout fait pour l’aider, la petite Nedji, en vain. Comme si son boulot n’avait jamais abouti à rien. Son visage, si beau, si clair, envolé, disparu derrière la tristesse d’un ange aux yeux vengeurs. ”Putain Nedji. Qu’est-ce que t’as pris hein ? Ta mère est au courant ?” Il aurait voulu la voir partout sauf ici, pas derrière des barreaux de fer dans la froideur accablante d’un commissariat de police. ”Qui t’a fait ça ?” Il ne peut pas concevoir qu’elle ait atterrie ici de son plein gré, droguée en toute connaissance de cause après tant d’années perdues à essayer de la sauver.
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Message Sujet: Re: (cesar) save me from myself   (cesar) save me from myself Empty Mar 6 Nov - 3:47


save me from myself
Une porte de sortie. Nedji, elle n’a pas envie de passer le reste de la nuit enfermée pour une connerie. elle aime pourtant les accumuler depuis quelque temps. Une après l’autre. Des conneries pour se réduire à néant. Elle et son potentiel. Elle et son talent. Sa vie n’a été trop souvent que des suites d'événements dont elle n’a aucun contrôle. L’abandon de son paternel marqué au fer rouge sur sa peau fragile. Poupée lancée dans le vide qui n’a pas la moindre idée de comment se sortir de cette boucle qui ne se termine jamais. Celle de la drogue, des autres malsains autour d’elle, de ce manque qu’elle traîne depuis gamine et qui pose un voile de mensonge sur son joli regard. Les griffes qui se resserrent autour d’elle, mais dont elle ne se défait pas. Elle ne se rend pas compte de l’emprise de ses propre choix sur sa vie.
Elle laisse ses doigts enrouler les barreaux alors qu’il s’approche pour poser son regard sur elle. La drogue dans son système l’empêche d’agir docilement, mais elle n’a jamais été réellement docile. Enfant abandonnée qui se doit de vivre comme une adulte, maintenant elle s’amuse pour retrouver le temps perdu ou oublier les maux de l’âme. ”Qu’est-ce que tu fous là...” Une moue se dessine sur son visage alors qu’elle hausse simplement les épaules. Gamine perdue. Elle n’a pas réellement changée depuis des années. Ou oui. - J’ai rien fais, j’te jure Cesar. La demoiselle tourne sur elle-même en soupirant. - J’ai juste offusqué un de tes coéquipiers. C’est rien du tout. Il va oublier demain. Nedji, elle est simplement pas en état de penser correctement, de vivre correctement. ”Putain Nedji. Qu’est-ce que t’as pris hein ? Ta mère est au courant ?” - Ma mère? Qu’est-ce que tu veux qu’elle fasse? Elle n’a jamais eu le temps de s’occuper de moi de toute façon. Elle était pas la seule à être déprimée. Nedji, elle a simplement trouvé son confort dans la drogue. Ce qui n’est clairement pas la meilleure chose à faire. Peu importe. Il est trop tard et elle n’a personne pour l’empêcher de continuer à s’enfoncer, se jouer des hommes et risquer sa vie en traînant dans des réseaux ici et là. ”Qui t’a fait ça ?” - C’est pas vraiment important. Elle revient la demoiselle, les bras qui passent à travers les barreaux pour laisser ses doigts filer sur le bras de Cesar. Qu’une gamine. Qu’une enfant. Maintenant, elle ne se sent pourtant pas comme une enfant. - Tu peux pas me sortir d’ici? J’ai rien fait de mal, je te jure que c’est seulement parce que j’ai la langue trop déliée. Un souffle et elle se recule une fois de plus et elle s’assied sur le bord du lit miteux de la cellule provisoire. - J’suis douée pour mettre les gens en colère. Haussement des épaules alors qu’elle laisse son regard sombre se poser sur le plafond de l’endroit. Endroit mireux respirant l’humidité - Tu sais bien que je ne ferais pas de mal à une mouche Cesar. Elle se détruit elle-même, mais elle n’oserait pas faire de mal à qui que ce soit. Il le sait. Surement. Au final, pourquoi s’attarder à une colombe brisée qui ne sait plus voler? Nedji, elle a des cicatrices à l’âme et elle n’arrive pas à les panser. - Et puis je te fabrique un bon plat ou c’que tu veux en échange? Elle aurait pu lui offrir autre chose. Une nuit torride par exemple, mais elle ne pense pas qu’il accepterait. Ou peut-être que si. - N’importe quoi. Les sous-entendus dans la voix qui se font clairement entendre. Cesar, il va avoir envie de la laisser pourrir là encore plus si elle n’arrête pas de parler.
 
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Message Sujet: Re: (cesar) save me from myself   (cesar) save me from myself Empty Mar 6 Nov - 17:44

L’amertume brise la gorge d’un Cesar incrédule, déconcerté par cette douloureuse sensation d’échec qui lui brûle les poumons d’un poison irritant. L’esquisse d’un sourire désolé qui hante la mémoire d’une enfant heureuse à la vie gâchée, perdue dans la luxure offerte par le monde des junkies. Il prend peur lorsque le regard trop adulte de cette gosse appelle au secours, depuis si longtemps. Et lui, aveuglément pris par le boulot et la vie qui les a séparés, ne s’est rendu compte de rien. Comme s’il n’avait jamais rien voulu voir, Oedipe aux yeux crevés. Il n’a pas vu Nedji plonger dans les eaux glaçantes d’un monde inadapté à son âme égarée, ankylosant ses sens de poudre dure au détriment d’un quelconque avenir qui aurait pu la sauver. Aujourd’hui, il la regarde se noyer derrière les barreaux sales d’un commissariat qui en voit passer tous les jours, des âmes à la mer. L’homme ne peut s’empêcher d’haïr l’espace d’un instant ce en quoi il croit, cette paix immatérielle qu’il voudrait toucher du bout des doigts mais qui s’éloigne constamment, chimère inatteignable. Il se déteste toujours un peu plus de l’avoir abandonnée à ses démons alors qu’elle avait le plus besoin de lui. Mais ce n’était pas son rôle, il n’avait jamais vraiment été d’instinct paternel avant la naissance de son ange, fantôme qui gratte la porte de son coeur lorsque les astres dénoncent un père impardonnable, les longues nuits d’insomnie.

La poupée clame l’innocence, prononçant le prénom du barbu qui tend vers le sos dans une voix éreintée par une soirée censée se dérouler autrement, avoue ses crimes en enfant prise en flagrant délit d’outrage. Cesar marque un soupir irrité, n’étant pas vraiment d’humeur à gérer une junkie après l’une de ses nombreuses journées de merde. Mais ce n’est pas n’importe quelle droguée ramassée sur le macadam froid du queens. Il s’agit de Nedji, la p’tite Nedji. Il lui demande ce que fout sa mère, les bras croisé contre un torse raidit par les émotions. ”Ma mère? Qu’est-ce que tu veux qu’elle fasse? Elle n’a jamais eu le temps de s’occuper de moi de toute façon.” Comme il pouvait s’en douter, elle n’a jamais été faite pour élever une enfant seule, en mal d’autorité et d’amour. Et ça, Cesar le comprend mieux que quiconque, noyé depuis gamin dans le chagrin d’un père méprisant la vie de l’enfant ayant ôté celle de sa mère. “Nedji... dis moi c’que t’as pris.” Comme pour éviter la conversation culpabilisante de l’absence de l’homme censé prendre soin d’elle. Il se pose contre les barreaux froid, le corps sous tension de cette rencontre inopinée, avilie par l’incompréhension des deux êtres se faisant face. Elle refuse de répondre, gamine bornée qui ne veut pas se vendre aussi facilement, ne mesurant pas le malheur dans lequel elle tourne en rond depuis trop longtemps déjà. Ses doigts apeurés viennent frôler l’épiderme tatouée de Cesar, absence de barrière lorsque la défonce prend le contrôle. Il soupire, le regard noir vissé dans celui de Nedji. ”Tu peux pas me sortir d’ici? J’ai rien fait de mal, je te jure que c’est seulement parce que j’ai la langue trop déliée.” Elle s’éloigne, s’installe sur le lit trop peu confortable dans une mélancolie qui lui est propre, l’absence distincte dans son regard désabusé. ”J’suis douée pour mettre les gens en colère. ” Il acquiesce d’un hochement de tête, le sourire confus qui brode un visage contrarié. ”Ca je te l’accorde, très douée. Plus sérieusement, ça fonctionne pas comme ça, y’a une procédure à suivre. T’es censée rester là jusque demain matin. Qui me dit que si je te laisse sortir, tu fonceras pas choper ta dose ?” Il s’énerve, Cesar, contre elle et contre le monde puant qui a fait d’elle un fantôme. Triste réalité qui bouffe la société en proie aux drogues et à la tristesse des gens, l’être humain tel un ramassis de conneries comme on en fait plus. ”Tu sais bien que je ne ferais pas de mal à une mouche Cesar. Et puis je te fabrique un bon plat ou c’que tu veux en échange?” Le barbu fronce doucement les sourcils, la surprise dans son regard perturbé. Est-ce qu’elle est sérieuse ? Il aurait pu le prendre comme un compliment si elle n’agissait pas en simple égoïste, trahie par la défonce qui fourche ses paroles. Il aime les corps, les doigts qui s’entremêlent et les chairs qui fusionnent, c’est pourtant de la colère qui forme une boule dans la gorge de Cesar. Qu’est-elle devenue ? ”J’ai pas peur pour les autres Nedji, j’ai peur de ce que tu pourrais te faire. Regarde toi, t’es une épave.” Il grogne, Cesar, ne décroise pas les bras lorsque ses yeux dévisagent la belle, observent la cellule miteuse dans laquelle elle baigne, mais qu’elle mérite. Malheureuse. ”Qu’est-ce qui s’est passé pendant tout ce temps ? Pourquoi tu t’infliges ça ? Je te savais plus forte.”
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Message Sujet: Re: (cesar) save me from myself   (cesar) save me from myself Empty

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