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| Sujet: one more night (rey) Mer 3 Oct - 15:37 |
| one more night
rey & azur un soupir passait la barrière de tes lèvres alors que tu peignais tes cheveux longs avec tes doigts,les sortant de ton écharpe. tu avançais dans les rues de new-york, sans savoir vraiment où t’allais, alors que tes pas, ton corps tout entier, t’y emmenais de lui-même. rey. son corps comme un appel, un besoin de le voir. t’arrivais pas à comprendre ce qui te menait à chaque fois chez lui, sans arrêt. l’attirance que tu avais toujours eu pour lui, certes, mais c’était bien d’autres choses aussi. un besoin primaire. vous n’étiez plus ensemble, votre histoire avait été belle, passionnelle, et t’avais l’impression que tu ne voulais pas perdre ça. tu ne voulais pas le perdre, lui, plus que tu ne l’avais déjà perdu ce soir-là. ce soir, où, au lieu de porter sa colère sur un objet, il t’avait giflé. une simple gifle, qui avait été pour toi comme un électrochoc. tu ne pouvais pas assimiler l’idée qu’il puisse te faire du mal un jour. alors même pour une simple gifle, tu avais mis fin à votre histoire. tu soupirais un peu, voguant entre les personnes. tu savais même pas tellement quelle heure il était. tard, surement. peut-être qu’il dormait, peut-être qu’il n’était même pas chez lui. t’en savais rien, tu te posais pas toutes ces questions. t’aurais dû envoyer un sms, certainement. tant pis. tu pouvais tomber sur un appartement vide, ou alors tu pouvais tomber sur une autre fille. tu prenais le risque. tu avançais, mécaniquement, tes pas connaissant parfaitement l’endroit où tu désirais aller. tu finissais par arriver devant l’immeuble, ce bel immeuble que tu connaissais par coeur, mais pas autant que son appartement. le queens uppé, même quartier, mêmes milieu social. la richesse, l’opulence, tout ça avait rythmé votre vie, et la rythme encore. tu montais rapidement dans l’ascenseur, appuyant machinalement sur le bouton qui te mènerait à ton exil de la soirée. la sonnerie de l’ascenseur te tirait de tes pensées et tu surgissais dans le couloir, l’impatience se lisant sur ton visage. tu venais frapper lentement à la porte de l’appartement. une fois, deux fois. putain, pourvu qu’il soit pas avec une autre fille, tu pensais. t’aurais l’air bien maligne. tu frappais un peu plus fort et tu soupirais, quand enfin il venait t’ouvrir. « salut. » tu soufflais en t’engouffrant dans l’appartement, baiser volé, déjà baisé passionné. « t’es seul ? » tu demandais alors doucement en te pinçant les lèvres, observant l’obscurité autour de toi. « j’aurais du prévenir, je suis désolée. » tu lâchais dans un souffle en le regardant, desserrant un peu ton écharpe. @rey delgado voilà je ferai mieux ensuite, pardon |
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| Sujet: Re: one more night (rey) Sam 3 Nov - 18:08 |
| C'est avec un joint entre les lèvres que Rey s'installe sur la terrasse de son appartement, les yeux rivés vers un ciel sans étoile, seulement illuminé par toutes ces lumières artificielles. Il inspire un grand coup, laisse l'air s'engouffrer dans ses poumons dégommés par le tabac. Il fait frais, ce soir - ce soir comme tous les autres soirs d'automne sur New York. Le gamin fume en silence, appréciant le calme et la sérénité qu'une chose si petite peut lui procurer. Il y a le son de la ville à ses pieds pour lui tenir compagnie. Puis il y a le flot de ses pensées aussi. Il n'entend pas tout de suite qu'on frappe à la porte, assourdi par ce qui se passe dans sa boîte crânienne. C'est brutalement qui revient à lui, se défait à contre-cœur de cette bulle qu'il aurait souhaité ne jamais quitter. Rey écrase ce qui reste de son joint dans un cendrier, avant de se diriger vers la porté d'entrée d'un pas nonchalant. – C'est bon, j'arrive, qu'il bougonne. Lorsque son regard se pose sur ce visage désiré, aimé jusque dans les moindres détails, le sien se détend, s'illuminerait presque s'il ne se rappelait pas de ses actes passés. – Salut. Ce mot soufflé arrive sur ses lèvres en un éclair. Il n'a pas le temps de répondre à ce baiser qu'Azur se détache déjà. T’es seul ? Un rictus arrogant s'étire sur ses lippes. Il fait mine de regarder derrière, d'inspecter les lieux comme s'il n'était pas sûr de savoir. – T'en dis quoi, toi ? Tu crois que j'suis seul ? Elle n'a plus rien à dire, Azur, mais il voudrait que la jalousie prenne le dessus sur la raison. Il souhaiterait presque, Rey, avoir ramené une nana chez lui, juste pour titiller, remuer, réveiller le démon dans les entrailles de celle qu'il avait l'habitude d'appeler sa princesse. – J’aurais du prévenir, je suis désolée. Il ne répond pas, Rey. Il se contente de se rapprocher, assez, juste assez pour que leurs deux corps se touchent. Ses doigts se chargent d'ouvrir son manteau, puis de le retirer avec délicatesse, suivi par son écharpe qu'il lui enlève de lui-même. Il les dépose sur le porte manteau et disparaît dans la cuisine, laissant Azur sans indication, ni invitation, sachant pertinemment que son appartement était, est et restera comme le sien et qu'elle fera toujours ce qui lui plaît entre ces murs. Rey revient avec deux verres et une bouteille de champagne. – Heureusement que j'en garde toujours une. Toujours une pour quand elle vient à l'improviste, qu'elle lui arrache des baisers, que ses lèvres parcourent son corps et que ses mains habiles lui retirent ses vêtements. L'orphelin leur sert un verre à chacun, tend le sien à Azur, puis trinque avec elle dans la foulée. Ses iris refusent de quitter son visage. Et comme la première fois qu'il les a posé sur elle, Rey est envoûté par sa beauté. Qu'est-ce qu'elle est belle, la gamine. Il ne peut s'empêcher de repenser à ce jour, ce fameux jour où il l'a blessé, et de s'en vouloir à en crever.
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