(stella), find me somebody to love

ce qu'il faut savoir / (un) grignoter à tout moment de la journée, ça s'excuse; c'est un peu son mantra à stella, ça. pour les petits maux, on peut toujours la consoler avec un bon quelque-chose à se mettre sous la dent. quand elle est clouée dans son canapé à râler sur les crampes de ses règles? la première personne se pointant à sa porte avec un bon burger de chez mthr vegan dans le queens, sera la bienvenue, même avec le sourire. quand elle a un coup de blues, rien ne vaut la glace ben & jerry's, peanut butter and cookies - végane, elle aussi. stella, elle n'se cache pas, naturelle qu'elle est quand il est question de montrer à quel point son estomac peut gouverner sa vie. elle n'compte pas passer sa vie à se nourrir de salade et de crudités, bien sûr. c'est d'ailleurs pour ça qu'elle sait si bien cuisiner, et qu'elle aime ça - en temps normal: sa curiosité et son amour pour la gastronomie n'ont pas de limite. (deux) joviale, c'est un peu le premier mot que beaucoup utiliseraient pour décrire stella; son prénom lui va bien, puisqu'on la dirait volontiers "stellaire", lumineuse, souriante, un peu dans les étoiles. sourire, c'est un peu sa façon de vivre, sa philosophie, et à la fois le masque derrière lequel elle se cache. l'excès, c'est son truc pour aller bien. l'excès de fête, d'alcool ou de clopes pour mieux masquer sa misère. l'excès de sexe pour combler sa solitude. l'extravagance du caractère, pour n'jamais s'arrêter. à elle-même, stella n'se laisse que rarement le temps d'être triste, d'être elle, un diamant exposé à vif. (trois) l'histoire, l'archéologie, l'art ont toujours été son dada. ambitieuse qu'elle est dans tout ce qu'elle entreprend et qu'elle adore, stella se donne à mille pour cent dans ses études: c'est bien pour ça qu'elle est encore en train de faire celles-ci, prête à pousser et pousser jusqu'à devenir docteur en archéologie et histoire de l'art. elle aime viser les étoiles quand quelque-chose la fascine, et pour elle, l'archéologie serait synonyme d'aventure, d'une vie loin de new york où elle pourrait laisser parler son caractère artistique, plus maîtrisé que d'ordinaire. se plonger dans le passé des autres, c'est plus simple que de faire front au présent tel qu'il est: sa passion, c'est principalement l'art pictural depuis sa naissance, des prémices de création depuis les âges immémoriaux de l'homme, à la gloire de la peinture. après avoir décroché un diplôme en histoire de l'art en se spécialisant dans l'art pictural du nord de l'amérique pré-coloniale, elle s'est désormais orientée sur l'archéologie du sud de l'amérique, notamment sur la sculpture et les gravures pré-colombiennes. (quatre) la chanson qu'elle chante le plus, c'est flux d'ellie goulding. sa chanson préférée, qu'elle dirait volontiers- du niais et un p'tit côté sensible hérité des années de piano qu'elle a faites, plus jeune, petite fille modèle dans une famille avec beaucoup d'exigences. si elle l'avait voulu, si elle le voulait encore aujourd'hui, la blonde pourrait devenir une chanteuse musicienne, avec sa voix délicate, son aisance à apprendre des instruments de musique: avec un petit ami de lycée (ou plutôt, pour un petit-ami de lycée), elle avait appris la guitare facilement, se débrouillant en quelques mois à peine. le piano reste son premier amour. en tout et pour tout, les goûts musicaux de stella reflètent peut-être plus qu'elle ne l'imagine, de son côté neu-neu, comme elle l'appellerait - un peu mièvre, idéaliste. romantique. ça, et queen. queen, les mythiques. (cinq) elle est une adepte du "body positivity", la première à pointer du doigt les exigences irréalistes que la société a sur les femmes. on peut la dire engagée, que ce soit en matière de féminisme et d'actions dans la cause de la communauté lgbtq+. sur le net, on la sait bisexuelle, et elle en est fière, du genre à publier des photos de la gay pride, son beau drapeau bisexuel assemblé en un bracelet qu'elle porte toujours sur elle. difficile d'imaginer qu'elle a pu mettre du temps à sortir du placard avec une de ses ex petites-amies, face à ses parents, quand elle avait été plus jeune. elle est du genre vocale dans ce qui la passionne- stella, elle marche comme ça: capable d'être une pile électrique dans tout ce qui la motive et semble être une cause importante pour laquelle se battre. son truc, c'est choose kindness - elle a beau avoir l'air de planer à dix mille kilomètres de la réalité, avec son sale caractère, il n'en reste pas moins qu'elle est très empathique dans l'âme. (six) elle aime voyager, stella- elle aime s'engager à cent pour cent dans ce qu'elle fait et cela lui a ouvert de nombreuses portes au cours de ses études. touche à tout, dynamique, souriante, elle a toujours été très appréciée de ses professeurs et il a été naturel et facile pour elle, de devenir "ta", à l'époque de son master. ses professeurs n'auront sans doute que des éloges à faire sur elle- et s'ils devaient la connaître personnellement, certains seraient probablement surpris du caractère qu'elle peut avoir, à sa façon. stella, elle consomme, la plupart du temps. mais quand elle aime, quand elle aime vraiment, elle y est dédiée, à ce sentiment si dangereux: au fond, elle a son côté niaiseux, qu'elle le veuille ou non. (sept) les séries netflix, ça la connaît: oui, elle est une série-vore dans l'âme- elle s'y connaît beaucoup en séries- même en séries de "geeks" comme certains diraient. les répliques de friends n'ont plus aucun secret pour elle, unagi est une référence qu'elle n'manquera pas. et oui, évidemment qu'elle adore stranger things, comme n'importe quelle personne saine d'esprit, qu'elle dirait. niveau cinéma, les seuls vieux films pour lesquels elle a une quelconque affection, ce sont les buster keaton. le reste l'endort. bien sûr, les films romantiques à deux sous la font pleurer, les téléfilms la font rigoler et elle est le cliché de la fille qui a besoin de se réfugier contre quelqu'un devant un film d'horreur. les films d'aventure à la indiana jones la fascinent, tant elle pourrait y croire - ça a toujours une part de nostalgie pour elle, quand bien même elle sait très bien depuis, que tout ça, ce n'est que du cinéma, bien loin de la réalité. en tout et pour tout, stella est une bonne spectatrice, pas particulièrement critique - sauf contre ben affleck, pour certaines raisons - toujours consommatrice, loin d'être acerbe. reste que son film préféré demeure être the big lebowski, un fait que peu de personnes devinent à son sujet. ses "dates" restent persuadés que the notebook est le film idéal pour la pécho parce qu'elle pleure devant (évidemment, parce qu'elle a une âme). (huit) stella, elle aime l'attention. assez pour avoir toujours été un poil capricieuse, exigeante, jalouse en bien des occasions. douloureusement jalouse, en d'autres. elle est la fille qui sait faire mal, contre toute attente- celle qui a toujours la pique qui va droit au cœur et qui n'mâche pas ses mots, presque trop égoïste, trop concentrée sur ses propres peines pour se poser des questions sur celle des autres: celle de ceux qui l'ont blessée, en tout cas. elle s'en fiche d'leurs raisons à eux, ils ont planté l'premier coup de canif à la confiance qu'elle avait en ces gens: son père, esdras, certains de ses ex. stella elle est celle qui veut toujours s'en sortir avec panache, celle qui garde la face, celle qui mord plutôt que de s'laisser rabaisser de plus en plus bas par les autres. dix-huit ans plus tard, elle n'a toujours pas pardonné son père pour sa double vie- c'est plus fort qu'elle, qu'elle dirait volontiers. (neuf) son téléphone, c'est toute sa vie. sans exagération aucune, on pourrait facilement dire que son univers s'écroulerait sans celui-ci - ou que la personne ayant son téléphone entre les mains pourrait avoir un contrôle quasi-absolu sur tout à savoir sur elle. si tant est que ce voleur arrive à "craquer" son mot de passe. contrairement à toute attente, stella n'est pas une niaiseuse prévisible à ce niveau-là: aujourd'hui plus que jamais, la blonde est particulièrement précautionneuse sur ses choix de mots de passe et de numéros à entrer pour pénétrer sur son téléphone. un soin tout particulier qui est devenu quasiment de la paranoïa, ces derniers temps. la jeune femme se promène toujours avec un chargeur sans fil dans son sac- c'est quasiment plus important que ses papiers. stella, elle est la fille connectée par excellence, celle bien contente qu'il y ait tout un cloud planant par-dessus new york pour lui permettre de ne jamais perdre le contact avec quoique ce soit ou qui que ce soit. si son téléphone devait finir en rade alors qu'elle est loin de son appartement, elle s'en sentirait presque complètement paumée. (dix) elle est la fille qui a "son style" - rien d'original pourtant, mais synonyme de quelqu'un qui parfois, s'habille à la va vite. ses fringues, elles transpirent d'son état d'esprit: stella, c'n'est pas le genre de fille qui aura à cœur de se faire le maquillage comme dans les magazines, si elle a le moral dans les chaussettes. elle est aussi la fille qui pourrait se mettre de la peinture jusqu'au nez quand elle peint. celle qui se laisse dévorer par ses passions au point d'en oublier le reste: elle s'est déjà largement sali les mains dans ses stages d'archéologie divers et variés, prête à avoir de la boue jusqu'aux genoux pour prouver sa valeur. quand elle dessine, par exemple au fusain, le noir qui tâche les vêtements n'lui fout pas la trouille. elle n'en est pour autant jamais négligée, toujours plus consciente des apparences qu'il n'y parait, au premier abord. stella, elle aime s'affirmer féminine et fière: comme un papillon se révélant dans la nuit, stella quand elle sort, elle peut s'révéler provocante, ouvertement charmeuse et charmante. ses atouts, elle les connait et elle sait les mettre en valeur pour avoir ce qu'elle veut. (onze) son confort de vie, elle le doit à son père: riche homme d'affaires avec qui elle a une relation conflictuelle depuis le divorce de ses parents. elle, elle estime qu'il l'a abandonnée, pour sa demi-sœur cadette: lexie qui, quand elle a appris son existence, était déjà âgée de six ans. un bébé qui avait grandi dans le plus grand secret alors qu'officiellement, ses parents à stella, étaient encore mariés. elle s'est rebellée, elle l'a détesté, son père- pendant si longtemps: encore aujourd'hui elle n'sait pas c'qu'il en est. elle sait qu'il achète son amour, son temps, son attention avec du fric, à défaut d'y mettre l'effort ou le temps. il lui vire de l'argent, elle daigne déjeuner avec lui un jour où les conversations sont vides, et les regards fuyants. faut croire qu'il se contente de ça. c'est toujours mieux que rien? stella, elle est habituée à être la fille à qui on n'tient "pas spécialement".