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 Unbreakable. (cali)

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Message Sujet: Unbreakable. (cali)   Unbreakable. (cali) Empty Dim 23 Sep - 19:36

« BOIS ! BOIS ! BOIS ! BOIS ! » Le cri strident de la foule qui t'entoure, alors que t'es en équilibre sur un baril de bière, te galvanise. L'alcool ambrée court dans tes veines et monte direct à ton cerveau. La sensation grisante de sentir tout ton être se désinhiber ne te lasse jamais. Tu forces toujours plus, restant beaucoup plus longtemps que tous les autres qui sont passés avant toi et enfin, tes pieds retouchent le sol sous la clameur démesurée de la foule en délire. Tu fais une pirouette et tu retournes explorer la maison. Il faut dire qu'il y a de quoi. Entre l'immense salon, les 5000 chambres (c'est presque pas exagéré), la piscine, le jardin qui n'en finit pas et toutes les autres pièces, t'as de la marge. Malgré le grand espace mis à votre disposition, les corps sont serrés à l'intérieur. La piste improvisée donne lieu à une battle de danse entre plusieurs jeunes et tu te décides à t'y joindre. Tout est un jeu pour toi. T'as décrété que t'allais relever tous les défis, même les plus débiles, ce soir. Pourquoi ? T'en as pas la moindre idée. Une envie de lâcher prise encore un peu plus. Repousser toujours plus tes limites. La drogue à laquelle tu carbures te manque et il faut que tu trouves absolument de quoi t'en fournir, rapidement. Peut-être que cette battle est ton exutoire pour quelques instants. Car ça ne te suffira pas, tu le sais. Tu débarques en plein milieu d'une bataille acharnée et tu laisses ton corps apprivoiser la musique. Tu lâches prise, un sourire énigmatique dessiné sur tes lèvres. Et l'euphorie du moment, les regards braqués sur toi, te donnent la dose nécessaire qu'il te faut pour tenir jusqu'à la suivante. L'adrénaline irradie tout ton être, tu te sens surpuissante, comme si plus rien ni personne ne pouvait t'atteindre. Et ce moment de flottement cadence tes pas. Puis, trop rapidement, tout s'arrête. Tu te retrouves projetée dans la réalité, un peu trop brutalement, et tu clignes des yeux, tandis qu'on t'applaudit, qu'on te siffle et qu'on te porte. La reine de la soirée qu'ils disent tous. À la base, t'étais censée retrouver des potes mais ils t'ont planté. Déjà trop alcoolisés pour te rejoindre, qu'à cela ne tienne, toi t'allais t'amuser. Jusqu'au bout de la nuit. Ton rire se mêle au brouhaha de la foule. Tu t'éclates, faut le dire. Mais t'arrives pas à garder ce truc dont t'as pourtant, irrémédiablement besoin. Cette adrénaline qui te maintient en vie. La seule chose qui fasse marcher ton cœur, lui permette de tenir bon. Alors, l'alcool suintant de tes pores, tu pars à la recherche de quelque chose de plus fort. Et une petite voix, noyée par toutes les idées folles qui te passent par la tête, tente de te raisonner. Mais la seule personne capable de t'empêcher de t'écraser, c'est Lion. Et Lion, il est pas là pour refréner les pulsions, presque suicidaires, qui t'habitent. Flirter avec le danger, t'y as trop pris goût. Rouler te permet de modérer ce besoin destructeur de te sentir vivante. Mais quand tu ne fais pas chauffer tes pneus sur le bitume, tu dois trouver un autre moyen de te shooter. Te retrouver au bord du précipice soulage ce manque mais plus ça va et plus tu te rapproches de la chute mortelle. Cette nuit, nouvelle lubie. Rester en plein milieu du passage piéton et attendre de voir ce qui se passe. La première voiture se stoppe à quelques centimètres de toi, tes genoux touchent presque le métal brûlant chauffé par le moteur en marche. « Vous êtes complètement tarée ! » Le conducteur est dans tous ses états et toi aussi, mais pas pour la même raison. Il passe à côté de toi à grand renfort de klaxon et file dans la nuit. Un sourire de pure excitation se dessine sur tes lippes. Encore, ton corps semble hurler. Tu ne te fais pas prier et change de rue, cherchant un trafic un peu plus intense. Cette fois-ci, tu t'allonges sur la route et te perds dans la contemplation des étoiles. Contemplation suspendue par un visage bien trop familier. L'air courroucé collé à ses traits, Lion te surplombe de toute sa hauteur. Il est furax. « Tu devrais voir ta tête. » Et t'éclates de rire à t'en faire mal au ventre. Deux secondes plus tard, t'es sur son épaule comme un vulgaire sac à patate, comme une petite fille prise en faute. Et ton air nonchalant te quitte, cédant place à la tempête. « Lâche-moi putain ! » Même en tort, tu trouves le moyen de t'énerver. Tes poings et tes pieds s'agitent contre ton ravisseur. La force de tes coups diminuent à chaque sévices portés et tu finis par abandonner tout espoir de t'échapper de sa poigne sans avoir eu son aval. « T'es chiant Lion. » Que tu marmonnes en fixant le sol. Tu détestes qu'on te dicte ta conduite et t'aurais arrêté bien avant de perdre la face, de toute façon. Vraiment ? Tu lâches un soupir résigné et pose tes mains de part et d'autre de ton visage. « Et qu'est-ce que tu fous là d'abord ? » Clairement, c'était bien le dernier endroit où elle pensait le trouver. Où elle pensait être trouvée d'ailleurs. T'as l'impression qu'il a un radar qui s'allume à chaque fois que tu t'apprêtes à commettre le pire. Il est toujours là avant que ça n'aille trop loin. Il te ramène toujours à la raison avant que tu ne la perdes totalement. Quoique, ce soir, c'était moins une. Une voiture passe à côté de vous, quelques minutes après qu'il t'ait arraché au bitume trempé, exactement à la même place où t'étais allongée. L'alcool, à forte dose, brouille tout ton bon sens et tu deviens un véritable danger pour toi-même. T'as jamais pu aller au bout de ta connerie grâce à( cause de) Lion. Et le côté irrationnel de ta personne en est profondément frustré. Laisse-moi partir Lion, rien qu'un peu.
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Message Sujet: Re: Unbreakable. (cali)   Unbreakable. (cali) Empty Lun 15 Oct - 11:22

Phalanges en rythme sur le tapis. Y a des trous dans les poches de lion et la fierté qui l'empêche de courber l'échine. L'appât du gain qui chatouille ses tripes et l'éternelle rengaine qui dit cette fois-ci, on va se refaire des doux mensonges pour masquer l'addiction aux jeux même lorsqu'il ne fait que les perdre. Bon joueur, mauvais perdant. Poussé dans ses retranchements devant les rictus condescendant c'est l'égo qui est piqué, prit de haut devant les mains chanceuse quand la sienne se noircit de malchance.
tapis
y a comme un relan de désespoir dans son geste qui se veut assuré, un coup de bluff qui ne mène à rien sinon à sa perte quand il pose les cartes sur la table et se fait faucher son dû. Maigre butin quand même perdu. Les phalanges arrêtent leur danse et se serrent en un poing vengeur qu'il enfonce dans sa poche, flirtant avec le rêve de l'envoyer dans la gueule de l'adversaire qui n'a fait que jouer mieux que lui. Il voudrait arracher du bout des ongles le sourire vainqueur qui pique davantage sa fierté pulvérisée par la défaite. Et son geste est trop brusque quand il se lève soudain, suintant par tout les pores de la rage des perdants qui fait rire les gagnants. Yeux-fusils qui tentent d'assassiner les géants qui l'écrase de toute leurs victoires. L'air extérieur n'est pas de trop pour apaiser ses nerfs à vif, rafraîchissant le feu qui gronde en lui, apaisant la bête tapi dans son âme. Celle qui ne consent à aucune défaite mais qui n'arrête jamais de les encaisser. Il croit retrouver son calme – enfin – quand les braises s'échauffent à nouveau au détour d'un regard. Certain de connaître la silhouette insouciante qui déambule dans les rues. Plus certain encore de devoir attendre et veiller, comme il l'a trop souvent fait déjà. Il croise les bras sur sa poitrine, jaugeant les pas chancelants de cass comme on regarde avec effroi un accident de voiture. C'est sans doute le regard qu'il lui octroie le plus souvent, celui qui mêle inquiétude et fierté derrière un voile de fatalité. Cass est de ceux qui semblent destiné à mourir jeune (et stupidement) dans un virage trop serré qu'on prendrait trop vite ou en enchaînant quarante shot de vodka pour la gloire d'y parvenir. Tout chez elle était inconsidéré, immature ou imbécile – un mélange des deux – souvent entraînant mais davantage inquiétant.
Et il était là.
A marcher sur la corde raide derrière elle, tendu si haut que la chute serait fatale et les mains éternellement tendue pour parvenir à la rattraper si elle venait à glisser tout en étant certain qu'un jour, il tomberait sûrement avec elle. Ou l'entraînerait dans sa propre chute. Il réprime une insulte lorsque la voiture frôle les genoux de cass sans qu'elle s'en inquiète. Ivre de vie – et ivre tout court – hermétique aux hurlements inquiets d'un conducteur qui a frôlé la taule et le sang sur son pare-brise. Le seul des deux qui semblent prendre conscience de l'ampleur du danger. C'est presque inconscient quand ses pas s'incruste dans ceux de cass, suivant de loin sa silhouette frôlant la vie. L'impression tenace – puisqu'il la connaît bien – qu'elle a besoin de quelqu'un pour veiller sur elle tant elle est incapable de le faire elle-même. Un devoir empreint de cynisme, lion si prompt à vouloir la protéger quand il passe sa vie à tout détruire. Et c'est plus facile de jouer les anges gardiens pour celles qui ont déjà tout des éclats brisés maintes fois recollé, déjà assez abîmé pour qu'aucune faute ne lui incombe s'il venait à échouer.. Son visage irrité se penche sur celui de cass allongé sur le bitume qui éclate d'un rire cristallin qui alimente les flammes brûlant dans son estomac. Un talent inné pour le faire sortir de ses gonds avec son indifférence exaspérante. Il voudrait l'attraper, la secouer si fort que son cerveau se remettrait enfin à l'endroit, qu'elle y réfléchirait à deux fois avant de s'étendre sur le macadam dans une rue passante ou les voitures conduites par les enivrés je prêterais pas attention à sa silhouette étendue. Les doigts démangent de le lui faire comprendre mais il se contente de l'attraper vivement, balançant sa carcasse sur son épaule hermétique aux coups qu'elle peut bien lui porter. « et toi t'es bourré et stupide. Et super lourde. » Il la relâche sans ménagement sur le trottoir, la lâchant sans douceur, espérant presque qu'elle se rétame, éraflant son visage ou ses paumes pourvu qu'elle souffre un peu en châtiment. « toi qu'est-ce que tu fous là? » il se retient avec peine de hurler sur elle alors que les passants jettent déjà des coups d'oeil suspicieux devant leur duo mal accordé. Son doigt pointé sur a rue comme si elle ne savait pas ce qu'elle avait fait de mal. mais elle sait cass sait toujours, elle y est simplement indifférente. Inconsciente du danger ou bien trop amoureuse de lui. « ça tourne pas rond chez toi sérieux, t'aurais pu te faire écraser, t'es complètement stupide. » Effaré ou inquiet, l'autre plus que l'un, sa main frottant son visage dans un soupir exaspéré. Cass est un marathon, une course folle dont il a l'impression de ne jamais voir l'arrivée, sans cesse pressé ou essoufflée, arrivant de justesse avant que sonne le glas et la sensation tenace – et effrayante – qu'un jour il arrivera trop tard. « pourquoi tu fais ça? » il se fiche de la réponse dans le fond, il espère juste qu'elle cesse. Qu'elle consente enfin à grandir ou à se protéger. Du monde et – parfois – de lui aussi.
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