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Message Sujet: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Dim 9 Sep - 4:02

Tes semelles abimées, qui claquent à mesure que tes pas te mènent autre part. Parce que oui, tu avances. Sans pourtant avoir de destination bien précise. Dans la simple optique que c’est calme. Beaucoup trop calme pour toi. Si bien que ça t’en donne presque la nausée. Alors t’as eu ce besoin de changer d’air, sans trop en parler à personne. T’as juste décidé de disparaitre, une heure ou deux. Ou peut-être un jour ou deux. Tu ne sais pas vraiment encore. La seule chose que tu sais, c’est que t’as besoin de changer d’air, que t’as besoin de t’occuper l’esprit. Parce que toi, gamine, tu ne supportes plus vraiment de rester seule avec toi-même. Parce que lorsque ça l’arrive, il ne reste que le néant.
Puis t’as fini par remarquer que tu n’étais pas seule justement. Non, t’as bel et bien fini par la sentir, cette présence. Celle qui semblait te suivre dans ton ombre. Tes lèvres qui se sont pincés. La cadence que tu as légèrement accélérée. Recoins sombres, que tu as emprunté. Dans l’espoir de semer celui qui t’avais pris en chasse. Sans grand succès. Parce que tu entendais toujours ces bruits de pas derrière toi. Pire encore, tu sentais cette présence qui commençait à devenir pesante. La personne qui se voulait probablement discrète. Mais t’es pas stupide toi. Même que tu sais pertinemment de qui il s’agit. Parce qu’il y a bien que lui pour persister de la sorte. Que lui qui te connaisse assez bien pour anticiper ton prochain virage.
Alors tu t’es arrêtée. Nette. Tes bras que tu as croisé, contre ta poitrine. Sans même prendre le temps de te retourner. Pas pour l’instant tout du moins. « Tu m’vas suivre encore longtemps ? » Que tu lui demandes. Sur un ton de reproche. Parce que ouais, clairement ça te fait chier qu’il te suive comme ça. Et ce ne sera pas la première fois que tu vas lui dire. Mais bon, s’il a besoin d’une nouvelle piqûre de rappel, très bien. Tu ne vas pas te gêner pour lui rappeler. Avec toute la délicatesse qu’on te connait.
Puis tu te retournes, enfin. Pour lui faire face. Ton regard qui capte le sien. Mince sourire, qui s’étire sur tes lèvres. Éclair de malice dans le fond de tes prunelles. Juste pour que vous soyez sur la même longueur d’onde. Juste pour qu’il sache que t’aimerait bien qu’il soit partout, sauf ici à cet instant.  « Non, en fait j’retire ma question. C’que j’aurais dû demander c’est : t’as pas mieux à faire que d’me suivre ? » Que tu craches finalement. Avant de faire quelques pas vers l’avant. Pour t’approcher un peu de lui. « J’sais pas. Peut-être t’acheter une vie ? » Ouais parce que bon, tu trouves ça un peu triste de te dire qu’il n’a pas mieux à faire que de te suivre. Ou de te surveiller. Long soupir qui s’extirpe de tes lèvres, alors que tu lèves tes yeux au ciel. « Non mais sérieux, tu fous quoi là ? » Et franchement, il avait intérêt à te sortir une meilleure raison que j’passais simplement dans l’coin.
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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Dim 9 Sep - 12:28

Tu coinces le tube entre tes lèvres, la flamme dans la nuit, le tabac qui grésille, tu tires, crache la fumée. T’enfonce tes poings dans ta veste, tremble un peu, t’avais presque oublié qu’il faisait froid une fois l’été terminé, t’avais presque oublié ces longues soirées d’hiver où tu te les gèle dehors, à arpenter les rues new-yorkaises pour passer tes sachets. Putain, tu voudrais être loin. Loin d’ici, de cette ville de merde, de ce temps dégueulasse. Tu voudrais bien emmener Staz, -parce que c’est la seule qui compte vraiment, la seule qui mérite ton attention, la seule que tu pourrais emmener avec toi-, vous payer un aller sans retour loin d’ici, au soleil, sur une île. Tu rêves de ta vie de luxe, de ta villa, ton yacht, des jours sans fin à se prélasser sous l’astre brûlant, et putain y aurait plus rien d’important. Tu l’auras un jour ta vie de rêve, quand t’aura fini d’arpenter les rues pour quelques billets, quand t’auront fait quelques choses de plus grand, de plus haut, de plus dangereux aussi. T’y pense, un peu tous les jours, au coup que tu vas monter, au braquage qui changera ta vie à tout jamais. Et si tu te retrouves en taule ? Tant pis, t’en sortira un jour, puis tu recommenceras, jusqu’à pouvoir te tirer d’ici. Tu quittes le mur, l’immeuble où tu viens d’échanger tes derniers sachets, tu roules les billets, un élastique autour, tu te mets en route. Tu sais pas vraiment pour aller ou. Rentrer peut-être, ou finir ta soirée ailleurs, dans un bar, une boîte, chez babi ? Tu traverses le quartier quand tes yeux sont attirés par la tignasse brune à quelques pas de là. Tu la reconnaîtrais partout, même dans le noir, la silhouette fluette, les cheveux bruns de ta sœur. Staz à jamais ressemblé à papa, elle te ressemble pas à toi non plus, vous le savez, l’un comme l’autre, le secret silencieux qui pèse au-dessus de votre famille détruite. Ne t'aime pas la voir là, dans la rue, si tard. D’autant plus qu’elle n’a pas répondu à tes messages de la journée, et ça, ça t’agace au plus haut point. Tu lui emboîtes le pas, là suis sur quelques rues, restant à distance tout en te sachant trop près. Staz a toujours été plus maligne que toi, plus intelligente, elle peut te sentir, tu le sais. Mais tu la connais, trop bien, assez pour anticiper ses mouvements, quand elle s’arrête net, t’apostrophe sans même se retourner, te demandant si tu vas continuer à la suivre encore longtemps. Tu t’arrêtes alors, restant à quelques pas d’elle, couvert par la pénombre et les ombres des immeubles qui vous surplombe. Elle se retourne enfin, les bras croisés comme une mère de famille s’apprêtant à engueuler ses garnements. Staz a l’acide dans la bouche, les mots acerbes, blessant parfois. Staz a toujours eu plus de repartie que toi. Staz te demande si tu n'as pas mieux à faire, comme t’acheter une vie. Staz est toujours une gamine et ça te fait ricaner, croisant les bras à ton tour, posant ton épaule contre le mur. « J’ai déjà une vie Staz », et t’en fais partie. Toutes les belles choses que tu penses d’elle mais que tu ne diras jamais, parce que t’a cette putain de fierté qui te déchire la gueule, parce que'ont dit pas à sa sœur qu’on l’aime après tout. Elle s’agace, tu le vois, dans ses manières, ses tics. Fini par te demander ce que tu fais là, vraiment. Tu hausse les épaules en l’observant, sans décrocher ton regard d’elle. « Tu répondais pas à mes messages... », c'est pas une raison valable, ce ne sera jamais une bonne raison pour garder cette emprise sur elle, y'en aura jamais des bonnes raisons.
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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Lun 10 Sep - 16:18

T’es pas tendre toi. De toute manière, tu ne l’as jamais été. Alors clairement, ce n’est pas aujourd’hui que ça allait changer. Surtout que tu avais été mainte et mainte fois très clair sur le sujet. Tu détestais quand il te surveillait. Et c’était bel et bien l’impression que tu avais. Tu n’expliquais pas autrement comment il pouvait être là. C’est même à se demander s’il ne te suivait pas depuis le début. Depuis que tu avais quitté ton appartement, après y avoir passé un grand total d’à peine deux minutes. Et au final, ça ne te surprendrait pas vraiment de l’apprendre. Parce que c’était tout à fait son genre. Et il ne te fallait pas plus pour t’extirper un long soupir. « J’ai déjà une vie Staz » Pour le coup, tu retiens un léger rire. Parce que clairement, ce n’est pas ce que ce genre de comportement te laissait croire. Bien qu’au final, tu savais qu’il avait raison. Après tout, il faisait ses trucs de son côté, vivait très bien sans avoir cette envie pressante de te surveiller. Pourtant, il finissait immanquablement par le faire. Peut-être à temps perdu. « On dirait pas. » Que tu lâches malgré tout. Peut-être juste pour être désagréable. Pourtant, tu ne tardes pas trop à lui demander ce qu’il faisait là. Attendant patiemment une bonne excuse pour sa présence. Réponse qui ne se fait pas trop attendre d’ailleurs. « Tu répondais pas à mes messages... » Ah, c’était donc ça. Pourtant, pas tout à fait la réponse à laquelle tu t’attendais toi. Il faut dire que tu aurais préféré une bien meilleure explication de sa part. D’autant plus qu’il savait qu’il n’était pas rare que tu abandonnes ton cellulaire à quelque part, et que tu le laisses là pendant quelques jours, sans lui jeter un coup d’œil. Alors, au final, si tu ne lui avais pas répondu, c’était simplement parce que tu ne les avais pas vu, ses messages. « Bullshit. » Que tu lances, alors que tes yeux se lèvent au ciel. Et y’a ce petit soupir qui ne tarde pas à suivre. Parce que t’étais déjà un peu énervée, et tu n’étais pas tout à fait entrain de te calmer. « Tu m’connais Vince. Et j’te connais aussi. » Oui, il te connaissait bien assez pour savoir que quand tu ne répondais pas à un de ces messages, tu allais bien finir par le faire. Dès que tu le verrais. Et toi, tu le connaissais assez pour savoir qu’il y avait probablement autre chose derrière tout ça. Autre chose qu’il ne te disait pas. Peut-être juste parce qu’il savait que tu ne voudrais pas l’entendre de toute manière. « Et tu m’disais quoi ? Tu me demandais si j’allais bien ? Ça va toujours, tu sais. » Mensonge. C’était tout le contraire à vrai dire. Ça allait rarement. Autrement, tu n’agirais pas comme tu agis. Mais toi, tu te voilais la face. T’essayais de convaincre tout le monde, toi y compris que tu allais bien. Douce illusion dans laquelle tu te laissais bercer. « Mais maintenant que tu vois de tes propres yeux que ça va, j’imagine que tu peux y aller ? » Mais est-ce que c’est vraiment ce que tu voulais ? Qu’il parte ?
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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Ven 28 Sep - 17:38

T'es pas étonné. T'aime pas la voir là, seule dans la nuit, dans la rue, à la merci de tous ceux qui pourraient lui vouloir du mal. Mais t’es pas étonné qu’elle soit là, parce que Staz respecte plus tes ordres depuis bien longtemps, parce qu’elle te défie depuis déjà plusieurs mois, plusieurs années. T'a toujours voulu la protégée ta sœur, la gamine propulsé dans sa vie d’adulte trop vite. Tu voulais pas qu’elle finisse comme toi, à vendre de la merde en bas des immeubles, à traîner son cul pour gâcher son avenir. Et puis t’a déjà failli à ta mission, on lui a déjà fait du mal à Staz, et ça te brise rien que d’y penser, de penser qu’on pourrait recommencer, et que toi, tu ne puisses rien y faire. Alors ouais, t’es devenu plus chiant que tu n’étais déjà depuis cet événement, depuis cette rancœur qui est né en toi, ce devoir que tu t’imposes. La surveiller, par tous les moyens, même si elle tente de te fuir, même si elle fait la gueule, même si elle veut plus de toi, te repoussent, te rejette. Toi tu la laisseras pas. Qu’elle veuille ou pas, tu t’imposeras dans sa vie. Peut-être parce qu'au fond c’est toi qui a peur d’être seul, totalement seul, sans maman, sans papa, sans Staz. Parce que c’est tout ce qui te reste de ton tableau de famille parfaite, Staz et sa mauvaise humeur. Qu’elle te crache à la gueule quand elle te voit là, dans la même rue qu’elle. Elle te répond d’aller t’acheter une vie, comme une gamine de mauvaise humeur, tu ricanes, t’en a déjà eu de vie, elle n'y croit pas. Tu t’en fous qu’elle soit énervée, tu t’en fous de savoir qu’elle te déteste –c’est faux, t’en crèverais si c’était vrai-, tu veux juste être avec elle, avoir le contrôle sur elle. Tu lui dis la presque vérité, qu’elle ne répondais pas au message, que c’était suffisant pour essayer de la voir. Elle te dit que c’est des conneries, son air de gamine hautaine sur son visage si doux. Elle joue la grande fille Staz, veut pas avouer qu’elle a besoin de toi, te dit que ça va, que ça va toujours, que tu’n'as même pas besoin de demander. Toi tu sais que ce n'est pas toujours vrai, parce qu’elle est comme toi Staz, elle sais pas dire quand ça va pas, elle ne sais pas demander de l’aide, elle sais pas appeler au secours, elle laisse faire tout simplement, en te mentant à toi, en se mentant à elle aussi.

Elle s’impatiente, te demande si elle peut y aller maintenant que tu la vis de tes propres yeux, qu’elle a l’air entière et vivante. Tu te redresses, quittant le mur, posant ton regard froid sur elle. « J'crois pas non », tu t’avances vers elle, à sa hauteur, « J'te raccompagne chez toi ». Sans lui laisser le choix, sans qu’elle puisse dire si elle le veut vraiment, ou pas, si elle a autre chose à faire de mieux. T’en a vraiment, vraiment rien à foutre.

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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Sam 13 Oct - 4:15

Gamine qui s’énerve, gamine qui lui crache en plein visage de te laisser tranquille, maintenant qu’il sait que tu vas bien, qu’il en a eu la preuve même. « J'crois pas non. » Il s’approche de toi. Tes bras se croisent devant toi, pour lui faire bien comprendre que tu ne le laisseras pas t’intimider. « J'te raccompagne chez toi. » Ton autoritaire. Et tu sais même par ses dires qu’il ne te laisse même pas le choix. Qu’il te l’impose. Et ça t’énerve. Parce que tu aimerais qu’il comprenne que peut-être bien que t’as besoin de lui, mais certainement pas comme ça. Qu’en faisant ça, en te surveillant, en se montrant ainsi autoritaire, toi ça ne fait que t’énerver. Parce que oui, t’as besoin de lui, sans qu’il soit collant. Sans qu’il soit étouffant. « Euh, non. » Que tu réponds, en t’écartant. Faisant ainsi un pas vers l’arrière. « Tu m’donnes pas d’ordres. » Parce que s’il y a bien une chose qui t’insupporte toi, c’est qu’on vienne te dicter comment tu dois vivre. Et ça, il le savait. Mais il continuait encore et toujours de le faire. « Et tu vas m’reconduire nulle part. » Tu dis ça toi, mais tu sais bien qu’il ne te laissera même pas le choix. Parce que maintenant qu’il t’a trouvée, il va te garder à l’œil un moment. Jusqu’à ce que son attention soit détourné ailleurs. Parce que c’est toujours ça. Seulement, tu comptais bien dicter où vous alliez passer une partie de la soirée. Et il était hors de question que ce soit chez toi. « J’y r’tourne pas Vince. » Et peut-être bien qu’on peut y percevoir un brin de détresse dans le ton de ta voix, dans tes paroles aussi. Détresse parfaitement calculée. Gamine qui sait bien comment le manipuler. Tout en douceur, sans même qu’il ne puisse s’en apercevoir. « Compte pas sur moi pour fixer l’plafond pendant des heures. » Que tu reprends, sur un ton cette fois bien plus sec. Poupée qui sait comment jouer ses cartes. Toujours les bras croisés devant toi. Le regard qui se perd dans le sien. « J’comptais aller boire un verre. » Ce n’est pas vrai ça. Tu ne comptais rien faire du tout. Ou plutôt tu n’avais aucune idée d’où la nuit allait te mener. Alors tu t’inventais une destination. Tu essayais d’être convaincante. Juste pour pas retourner te cloitrer entre ces quatre murs, beaucoup trop blancs. Ces quatre murs sans vie. Mais pire encore, dans ce silence ahurissant, de ceux qui te filait la gerbe. « Je t’empêche pas de venir. » Ta façon détournée pour l’inventer à se joindre à toi. Comme si tu baissais les armes. Dans l’espoir que ce sera suffisant. Qu’il n’aura pas vu clair dans ton jeu. Qu’il n’insistera pas plus pour que tu retournes chez toi, à broyer du noir. Parce que toi, t’as besoin de chaos dans ta vie. T’as besoin de bruit pour oublier à quel point tu es vide.
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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Ven 26 Oct - 17:59

Tu n'as jamais vraiment su parler à Staz, jamais vraiment su trouver les bons mots, pour qu’elle t’écoute, t’accorde sa confiance et obéisses à tes ordres. Comprennent pourquoi tu t’inquiètes autant, pourquoi tu tiens autant à elle, et ça te fend le cœur de penser parfois qu’elle en aurait rien à foutre de ta gueule. Mais ce n'est pas le cas, tu le sais bien hein que ce n'est pas le cas ? Même si elle prétend le contraire, même si elle a toujours l’acide sur ses pulpeux et dans chaque parole qu’elle prononce contre toi, elle s’en fout pas vraiment hein ? Parce que tu’es son frère après tout, et parce que vous n’avez plus que vous pour réussir dans cette vie. Plus de maman, plus de papa, y n'a que vous contre le monde pas vrai ? Et pourtant elle réagit toujours comme la gamine effrontée qui te tiennes têtes, qui veut pas entendre tes ordres, qui veut même ne pas penser que tu fais ça pour elle, pour prendre soin d’elle, pour la protégée. Et elle répond violemment ta frangine, quand tu lui dis que tu vas la raccompagner chez elle, attendre qu’elle dorme paisiblement pour à ton tour aller te coucher sans avoir peur qu’il puisse lui arriver quoi que ce soit. Elle ne veut pas. Elle refuse. Elle dit non. En vérité elle ne comptais pas rentrer maintenant, en vérité elle avait d'autres projets, d'autres plan, celui d’aller boire un verre. Elle ne veut pas rentrer, y a presque une supplication dans sa voix et t’aime pas ça. Tu te demandes si tout va bien, si elle n'est pas en train de te cacher quelques choses de plus important, de plus grave . Quelque chose que t’aimerait savoir. Puis elle reprend sur sa joute verbale, te balance qu’elle ne compte pas faire ce que tu veux d’elle, qu’elle ne compte pas être ce que t’aimerais qu’elle soit : une petite sœur obéissante. Et ça t’agace, ça t’énerve, tu soupires déjà en lui lançant un de ces regards désapprobateurs. Tu voudrais qu’elle comprenne pour une fois. Tu voudrais qu’elle grandisse, et qu’elle voit tout ce que tu fais pour elle. Tu voudrais pouvoir partir bientôt les idées claires, exécuter le plan que tu as conçu, ressortir les poches pleines de fric. Et si jamais tu reviens pas ? Si jamais tu devais la laisser seule ici, sans aucune protection, sans aucun repère ? T’aurais dû la préparer à ça, tout lui dire, la convaincre de s’en sortir sans toi. Tu’aurais dû et tu vois la bonne occasion de le faire quand, mine de rien, elle t’ouvre une porte. Une toute petite, une issu de secours, t’autorise à la suivre, à passer le reste de la soirée avec elle. Quand mine de rien, elle fait un pas vers toi, te tend une main. Il te faut pas longtemps pour accepter, hocher la tête et la suivre, les quelques pas qui vous mène tout droit jusqu’au premier bar que votre chemin rencontre. Tu la laisses commander pour elle, commande une bière pour toi, le visage fermé. Tu penses Vince. Tu penses à la façon de lui dire de se protéger, de se méfier de tous ces mecs qui te ressemble un peu trop, de se méfier de tous ceux qui pourraient lui jurer monts et merveilles. Tu penses, à ce qu’elle ferait sans toi, et tu penses surtout à ce que tu ferais sans elle, la vraie raison de ton silence. Tu l’observes un moment, son visage de gamine, ses yeux bruns, si différente de toi. Tu l’observes sans rien dire, torture ton esprit pour savoir comment briser le silence. « M’man m'a écrit », comme presque tous les mois, même si tu ne réponds plus depuis longtemps, même si tu ne vas plus la voir très souvent. « elle t’embrasse », tu déglutis difficilement, te plonge dans ta bière pour éviter de l’affronter.

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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Ven 14 Déc - 4:29

Les mots détonnent. Ceux, qui un bref instant, aurait pu laisser croire que t’as toujours un cœur, gamine. Avant de rétablir la vérité. Avant qu’à nouveau tu ne te détaches de tout. Et peut-être bien qu’à quelque part, tu aurais voulu être en mesure de lui avouer tes peines. De lui avouer, qu’au fond, tout au fond, tu as peur toi. Et le pire dans tout cela, c’est que ce n’est pas lui le problème. Car s’il y avait bel et bien quelqu’un à qui tu arriverais à te confier, c’est bel et bien à ton sang, à ta chair, à ton frère. Non, le problème, il vient de toi. Toi, qui refuse de ne ressentir quoi que ce soit. Peut-être bien parce que c’est plus simple ainsi, peut-être bien parce que tu es lâche. Mais autrement, tu ne serais en mesure de supporter un autre assaut de la vie. Toi, qui a déjà beaucoup trop de vécu. Toi, qui a déjà beaucoup trop souffert. La voilà, ta triste réalité. La voilà, la véritable raison pour laquelle tu n’arrives pas à t’ouvrir, à lui parler de tout ce que tu peux bien ressentir. Parce que tu ne veux plus, ressentir. Tu ne veux plus souffrir. Et dès que quelque chose s’en rapproche, tu ne peux t’en empêcher toi. Tu te dois de faire taire ces maux. Te laissant ainsi de glace, quasi inatteignable.
Puis les quelques pas, qui s’enchainent. Prenant tout naturellement la direction du premier bar du coin. Sa présence, que tu sens toujours derrière toi. Et au fond gamine, t’es contente qu’il soit là, qu’il ait décidé de rester, de te suivre. Mais ça, tu ne lui diras pas. Simplement parce que t’es incapable de le verbaliser. Mais tu te dis qu’au fond, il doit bien le savoir Vince. Qu’il est tout ce que tu as. Qu’il est tout ce que tu as toujours eu. Puis, tu finis par t’accouder au bar. Par te commander une bière, la moins dispendieuse ouverte, alors que le silence s’installe un moment. Pas de et alors, ta journée ? Parce qu’au final, ça n’a jamais été comme ça entre ton frère et toi. Pas de paroles pour rien dire, pas de faux-semblants non plus. Non, à cet instant, il n’y a que le silence. « M’man m'a écrit » Puis les paroles qui fendent le silence, qui te happent au passage. Pourtant, ça ne devrait même pas te surprendre toi. Parce que ça n’a rien de nouveau. Ce n’est que du vu et revu. Encore et encore la même chanson. Si bien que toi, à la longue, ça commence à te lasser. « elle t’embrasse. » Et tu ne cherches même pas à le retenir. Ce rire, qui écorche les tympans. Ce rire qui glace le sang. Tellement on y sent toute l’ironie derrière. Oh, car il n’y a bel et bien rien de drôle derrière tout ça. Non, toi, tu viens d’atteindre ton quota. « Oh vraiment ? Elle m’embrasse ? » Que tu lui demandes. Question qui n’en est pas une. Tu veux simplement marquer toute l’ironie de la situation. « Quelle autre belle promesse elle nous fait cette fois ? » Que tu demandes, sur ce ton un peu amer. Avant de prendre une gorgée de cette bière, sagement posée devant toi. Parce que t’es entrain de t’énerver toi, tu le sens bien. Seulement, tu sais bien que ce n’est pas la faute de Vince si vous avez hérité de la pire figure maternelle qui puisse exister. T’as par contre un peu de mal à comprendre pourquoi il t’en parle, pourquoi maintenant ? « Non en vrai, j’m’en fous. De toute manière, ce sont que des foutaises. » Oui, tu ne lui laisses même pas le temps de répondre. Parce qu’au final, tu n’as pas envie de savoir ce qu’elle promet cette fois. Tu y as trop longtemps cru, toi. Tu as trop souvent été déçue. « T’as d’autres trucs dans l’genre à m'dire ? » Que tu le questionnes plutôt. Tes paroles, qui ne se veulent pas être des reproches. Seulement t’as cette impression que y’a peut-être autre chose qu’il aimerait te dire. Et c’est le moment ou jamais.
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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Ven 11 Jan - 19:15

Tu t’y es jamais fait. Au départ du papa, aux conneries de maman, aux fausses promesses partie comme le vent. Tu t’y es jamais fait, au sale caractère de ta petite sœur, à ses foutues conneries, ses foutus coups de sang, et toutes les saloperies qu’elle peut te jeter à la gueule sans même sourciller un seul moment. Et depuis toujours tu lui trouves des excuses à Staz. Elle n'est pas de bonne humeur Staz, elle est fatiguée, elle est contrariée, tu l’as bien cherché. Ouais voilà, tu l’as bien cherché, tu le mérites surement qu’elle agisse comme ça avec toi, qu’elle te repousse à chaque fois que t’essaie de l’approcher, a chaque fois que t’essaie de l’aider. Et peut-être que t’a juste pas été là quand elle avait vraiment besoin de toi, peut-être que ta rater ta chance, laisser passer le train de la confiance, peut-être qu’elle espère juste plus te voir débarquer pour lui filer un coup de main, ou juste pour être là, présent. Et tu t’en veux un peu de par avoir su être le grand frère exemplaire, tu t’en veux toujours, tu t’en voudras encore demain. Peut-être plus encore, quand tu sais que tu peux tout perdre demain, risquer de ne plus jamais être là pour elle, de ne plus jamais pouvoir l’aider, de rater ta chance d’être enfin le frère qu’elle attend. Qu’est-ce qui lui restera à Staz ? À part un frère mort, ou en prison, une mère toujours absente et abonnés aux fausses promesses. Maman… T’y pense soudain, à la dernière lettre reçue, aux baisers envoyer pour toi, pour Staz. Ça lui plaît pas. Tu’aurais dû le sentir venir. Elle ricane, un rictus mauvais qui tord son visage de poupée, demande ce qu’elle promet encore, ce qu’elle a trouvé de nouveau pour vous récupérer, si tenter qu’un jour elle sorte de prison. Elle s’arrête jamais d’etre désagréable staz, te demande avec méchanceté si t’a autre chose du genre à lui annoncer, le genre de nouvelle dont elle se fout. Tu soupires, las de son petit jeu, de son caractère de gamine insupportable, tu te laisses tomber dans ton siège, tes yeux dans les siens. « tu veux pas arrêter d’être une putain de casse-couille juste pour une fois ? », tu t’énerves un peu sur ton siège, soupire encore en déviant le regard, observant les gens autour de vous. Tu te redresses enfin, te penche sur la table, pour parler plus bas, presque un chuchotement. « J'suis sur un gros coup… On fait ça dans quelques jours », tu voulais pas lui en parler, tu veux pas lui en dire plus, tu veux qu’elle en sache le moins possible. Tu’as peur qu’elle soit emmerdée si jamais ça devait mal tourner, si tu devais te faire arrêter, ou pire, tuer. Tu veux pas que les flics soient chez elle toutes les cinq minutes pour l’emmerder, tu veux pas la mêler à tout ça. Pourtant tu ressens ce besoin de lui en parler, comme des adieux, lui dire au revoir parce que tu sais pas ce qui t’attend le bas… Tu baisses le regard, observe le liquide ambré de ta bière. « Ça pourrait mal tourner… »
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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Dim 20 Jan - 5:25

Les paroles qui s’enchainent. Celles que tu débites, sans même réfléchir. Ce venin, que tu lui craches, comme toujours. Le seul moyen que t’as trouvé toi, pour ne pas que l’évidence soit là, sous ses yeux. Celle comme quoi, tu tenais à lui. Celle comme quoi, il était tout ce que tu avais. Celle comme quoi, tu l’aimais, ton frère. Parce qu’au final, tu avais peur toi. D’être blessée, une fois de plus. D’être abandonnée, encore un fois. Alors oui, tu cherchais à te protéger. Tu cherchais à faire croire, et peut-être bien même à croire aussi, que s’il lui arrivait quelque chose, si lui aussi, te trahissait, tu ne serais pas affectée. Mais ce n’était qu’un tissu de mensonges. Parce que ça, oui ça, tu ne le supporterais pas. Parce qu’il était tout ce qu’il te restait, tout ce que tu avais. Toujours eu. « tu veux pas arrêter d’être une putain de casse-couille juste pour une fois ? » Sa voix qui tranche, qui pourrait même te surprendre toi. Et pourtant, tu restes impassible. Gamine, qui se contente de se retourner vers lui, de l’observer. Toi, qui aurait pu t’énerver pour moins que ça d’ailleurs. Si tu n’avais pas cette impression que c’était important. Que ses paroles n’avaient rien d’anodin. Alors, tu te tais. Pour l’une des rares fois dans ta vie. Tu te contentes de le regarder, le regarder et attendre. Attendre que les explications arrivent. Parce que tu ne comprends pas toi. Puis il s’approche, et il ne t’en faut pas plus pour comprendre que c’est important. Que cette fois, il ne déconne pas. « J'suis sur un gros coup… On fait ça dans quelques jours » Tes lèvres qui se pincent. Parce que ça ne te plait pas du tout toi. Et en temps normal, tu ne l’aurais pas laissé paraitre. Ton désaccord, ton inquiétude. Pourtant, il y avait quelque chose dans le ton de sa voix qui te faisait redouter le pire. « Ça pourrait mal tourner… » Et tu n’es même pas surprise toi. Parce que tu le savais. Comme tu savais que ça ne servirait à rien de lui demander plus d’informations. Comme tu savais que ça ne servait à rien de lui faire comprendre qu’il aurait dû te le dire avant. Parce que tu as cette impression qu’il ne voulait pas t’en parler, que tu l’avais poussé. « T’as intérêt à faire en sorte que ça tourne pas mal, vince. » Que tu finis par laisser échapper. Parce que toi, tu le ne supporterais pas. Et c’est ta façon, bien singulière, de lui faire comprendre. « J’viendrai pas te visiter en taule si tu te fais prendre. » Et pourtant, ce n’est pas vrai. Parce que tu le ferais. Mais ça te ferait du mal, malgré toi. Parce que t’aurais cette impression qu’il te laisse tomber lui aussi. Que ça devait bien arriver, tôt ou tard. Et peut-être bien que ça aurait été le moment de lui dire, que tu avais besoin de lui. Plus que tu ne le laissais paraitre. Plus que tu ne voulais même l’accepter. « et j’viendrai pas pleurer sur ta tombe si tu te fais descendre. » et encore, un énième mensonge. Gamine, qui a besoin de montré qu’elle est forte, alors qu’elle n’est que… terrorisée. « j’suis sérieuse là… je… » j’ai besoin de toi, putain. tes doigts, qui viennent rejoindre les siens un instant. les gestes, avant les paroles. Les paroles, qui ne viendront pas de toute manière. Mince ouverture, que tu lui offres. Toi, qui cherche peut-être à lui faire comprendre qu’il n’y a que lui, qui puisse encore te faire du mal. et que oui clairement, s’il lui arrivait quoi que ce soit, ça te déchirerait le peu qu’il te reste d’humanité. pourtant, il ne faudra pas plus que de quelques secondes pour que tu te refermes un peu plus sur toi encore. gamine qui termine son verre d'un seul coup. « j’ai besoin d'un autre verre. »
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Message Sujet: Re: side effects // barlow   side effects // barlow Empty Mar 5 Fév - 21:09

Tu sais pas ce qui marche avec Staz, ou plutôt tu sais plus. C’était plus simple avant, quand elle était encore qu’une gamine d’une dizaine d’années, qu’elle t’écoutait toujours, sans broncher, ou presque. Du moins à cette époque elle faisait moins d’histoires, elle jouer moins aux gamines bornées et insupportables. Elle te rend chèvre, tu sais plus quoi faire avec elle et c’est surement parce que'au fond, n'est pas ton rôle. Ce n'est pas à toi de jouer le père de famille, pas à toi de jouer le rôle de votre mère qui n'a pas été foutu de rester sage pendant assez longtemps pour oser une libération avancé. Et t’essaie toujours de pas la contrarié, ta sœur, t’essaie toujours de rester patient, d’essayer de comprendre, de faire des compromis, de prendre sur toi. Mais y'as des fois ou ça ne marche pas. Des fois où elle arrive à te mettre hors de toi. Comme ce soir. Parce qu’elle écoute, parce qu’elle ut pas écouter, veut pas attendre que tu lui dises tout ce que t’a à lui dire avant de partir. Et tu finis par hausser le ton, lui demande d’arrêter de jouer à la sale gamine, au moins pour une fois, au moins pour ce soir. Ça a le don de la faire taire, pendant un moment. Tu finis par déballer ce que t’à sur le cœur, tu restes vague, mais tu parles d’un gros coup, un truc sérieux qui pourrait avoir lieu bientôt. Tu conclus, fini par lui dire, la mettre en garde. Ça pourrait mal tourné. Tu pourrais jamais revenir. Pas vivant, ou pas libre. Tu pourrais être contraint d’y passer, ou peut-être même de tuer des gens, t'en sais rien, tu te serais fait tous les scénarios possibles. Ça lui plaît pas à Staz. L’idée que ça puisse mal tourner, elle te met en garde, te dit qu'y a pas intérêt que ça tourne mal. Elle montre enfin qu’elle tient encore à toi, qu’elle a encore quelques choses qui la retiennent à toi, à vous, à ce qui reste de votre famille. Elle te dit aussi qu’elle ne viendra pas en taule si tu te fais prendre. Elle vient jamais voir maman, depuis déjà bien longtemps, pourquoi ce serait différent avec toi ? Elle ne viendra pas non plus sur ta tombe si tu finis par crever, et ça, ça te blesse un peu plus. T’espère bien qu’elle sera là, toute vêtue de noir, des lunettes de soleil pour cacher ses yeux pleins de larmes, comme dans les films. Et puis elle est sérieuse, panique un peu, jusqu’à attraper tes doigts pour créer le contact. Tes yeux dans les siens, comme si elle était en train de vouloir te faire passer un message silencieux. Un message qui dit de faire attention, mais surtout qui dit de revenir, vite, de pas l’abandonner, de ne pas faire comme vos parents. Tu’es tout ce qu’elle a, tu t’en voudrais de la laisser là. Surtout quand tu la vois attraper son verre, le finir d’un coup sec, en réclamer un autre juste après. Tu soupires. « Staz… », tu te penches un peu vers elle, attrapent ses mains dans les tiennes, gardent le contact un peu plus longtemps, parce que t’en a besoin, parce que tu veux la retenir. « j'te jure que ça ira… Je vais tout faire pour », même si dans le fond, ce qui t’attend reste une idée assez abstraite, flou, « et quand tout ça sera terminé je viendrais te chercher, on ira loin d’ici, on va s'barrer tu m’entends ? »
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