SAVE THE QUEENS
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 upside down. (athenais)

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Message Sujet: upside down. (athenais)   upside down. (athenais) Empty Lun 27 Aoû - 21:19

le fortune est un monstre, aux griffes acérées. un monstre gourmand, cupide, qui dévore tout, saccage tout, pourrie les cœurs et écrase les illusions. l'argent et le temps sont les deux cartes qu'il cache sous sa manche. l'casino n'apparaît jamais tel qu'il est réellement. tantôt amante effarouchée, tantôt sirène sensuelle à la voix suave, attirant les crapules. le fortune est une maîtresse exigeante et jalouse. elle vous dépouille d'tout, et tâche vôtre âme d'convoitise, n'vous laissant que des cendres inaccessibles. nombreux sont ceux ayant l'audace d'penser pouvoir la dominer, la faire sienne. et une fois qu'vous croyez l'avoir entre vos doigts joueurs, elle fait d'vous des esclaves, dépendants, prêts à tout.
en son sein, casey s'sent comme anesthésié, un vulgaire croupier, il n'est plus morgenstern, il est juste cash. le lieu lave son passé, efface sa souffrance, pour quelques sordides minutes. entre ses murs, il cueille une liberté empoisonnée, qu'il paye au prix fort. ouais, parce que cash, il s'nourrie des vices, et les fait monter aux enchères.
p'is faut dire, qu'l'oubli salvateur l'érafle, l'écorche. il n'parvient à (sur)vivre seulement quand il est beaucoup trop soûl pour marcher droit, ou quand il est trop défoncé pour voir son propre regard plein de dégoût dans le miroir, pour dissocier ses sentiments et ses sensations.
alors, les nuits défilent, brumeuses, les jours s'effacent. tout s'ressemble, les mêmes trips hallucinés, les mêmes rush d'adrénaline, oubliés au bout d'quelque secondes. tout s'confond.
c'te nuit n'rompt pas la suite profondément établie. sauf que c'te nuit, on l'traîne jusqu'à sa piaule, une main l'tenant par la hanche. il flanche, manque souvent d's'écraser, mais il est maintenu par une poigne solide, inflexible, l'unique chose d'clair dans le brouillard. oh - c'bear, dont sa montagne d'muscles n'a d'égal que sa générosité. il n'pige pas, cash. les couleurs s'confondent. les souvenirs d'la nuit, d'la journée, sont des flocons qui fondent avant d'échouer sur ses lèvres. il est imprégné de l'odeur caractéristique de l'hémoglobine.
la dernière chose qu'il voit avant d'plonger dans l'sommeil, c'est la barbe de bear, et l'plafond de sa piaule.
il s'réveille sous le fracas assourdissant d'un poing qu'on abat violemment sur une porte. plusieurs fois. l'rayon d'la lune, qui s'glisse par la fenêtre grande ouverte, lui agresse la rétine. il tente d'se rendormir, crevant d'envie d'rejoindre morphée.
mais,
c'là qu'il l'entend.
fuck. fuck. fu-
a t h e n a i s. seulement son nom évoque la caresse du soleil, les sourires puissance dix mille watts et les genoux écorchés. sa voix, elle, lui rappelle l'chocolat chaud et l'sucre des beignets qui s'accroche à vos doigts. il pourrait l'ignorer, mais ça f'sait déjà pas mal d'temps qu'elle s'acharne, et il s'en voudrait si elle s'explosait les phalanges contre l'bois. une grosse tête, celle-là, aussi. alors, il s'traîne hors des draps, s'accroche aux murs, les longe pour éviter d'se fracasser le crâne contre le carrelage gelé. l'appart - l'studio, plutôt -, a tout l'air d'une scène d'crime. et il n'a pas l'temps d'cacher tout c'qui peut être compromettant. t'façon, il réussira sûrement à s'débarrasser d'elle avant qu'elle n'prenne ses aises - n'est-ce pas ? sur le miroir qui tangue, avec des fêlures à plusieurs endroits, près de l'entrée, il s'voit enfin. cash et sa gueule tuméfiée. du sang séché - l'sien ?- sur l'front, la mâchoire. l'arcade défoncé. une plaie sur la pommette. l'spectacle est familier. si ce n'est qu'il y a athenais, athenais qui va flipper, athenais qu'il a besoin d'protéger. p'tain. après une aut' série d'coups effrénés, il finit par ouvrir, un râle étouffé s'échappant d'ses lèvres.
« hé, princesse. »  qu'il murmure.
il lui reste assez d'force pour agrémenter c'te joyeuse salutation d'sa marque de fabrique; un sourire charmeur. sans grimacer.
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Message Sujet: Re: upside down. (athenais)   upside down. (athenais) Empty Lun 3 Sep - 1:33

ça fait des jours et des nuits qu'elle prend le problème dans tous les sens athenais. elle s'interroge sans cesse et ne trouve aucune réponse à ses questions, ce qui la met encore plus dans tous ses états. elle ne comprend pas ce qui se trame, elle se sent mise à l'écart, elle se sent oubliée, peut-être même remplacée. le pire, c'est qu'elle n'en sait pas assez pour se faire une opinion vérifiée. elle se contente d'extrapoler et d'imaginer des scénarios qu'elle ne valide pas le moins du monde. elle refuse le fait d'être reléguée au second plan. pas comme ça, pas par lui. parce qu'ils sont bien au-dessus de ça depuis des années déjà. ça se bouscule dans sa tête à chaque fois qu'elle y repense. et si elle se montre irritable en journée, cette absence de nouvelles en est sûrement l'une des causes principales. parce que quand on ne sait rien, on peut tout imaginer. elle n'a jamais connu les messages sans retour athe, elle expérimente. et elle croit pouvoir dire sans se tromper que ça ne lui convient pas. elle tourne en rond dans sa chambre, elle entreprend même de se vider la tête en triant son dressing. puis quand quelques minutes plus tard elle descend, elle tombe sur maman morgenstern en pleine conversation avec maman weiss. une brève bise déposée plus tard, elle se tâte à lui demander des nouvelles de casey avant de se raviser. inutile de mêler tout le monde à leurs histoires. elle fera plus simple athe. elle attrape son téléphone, ses clés, prête à grimper dans sa voiture direction la demeure du jeune morgenstern. s'il n'entendait pas lui donner lui-même des nouvelles, elle irait les chercher à la source. et ce, peu importe l'heure et la nuit tombée.
elle quitte son véhicule, remontée à bloc, bien décidée à passer cet obstacle qui lui sert de porte et de rempart contre le monde aussi actuellement. elle ne se résignera pas parce qu'elle a trop attendu pour faire marche arrière maintenant. s'il le faut, elle fera le pied de grue devant chez lui. viendra bien un moment où il sera forcé de mettre le nez dehors et elle sera là pour le confronter. d'abord, elle tape contre l'entrée. elle sait qu'il va la faire attendre, peut-être même jusqu'à ce qu'elle se lasse et qu'elle reparte d'où elle venait. c'était le coup classique, elle pouvait même avouer sans mal en avoir déjà fait usage quand elle ne se sentait pas apte à recevoir quelqu'un. casey, je sais que t'es là ! elle crie un peu trop fort, elle tape pas plus discrètement. elle se dit, à juste titre, que quand il sera suffisamment agacé, il sera bien forcé de céder. alors elle recommence l'opération, sans le laisser dans l'ignorance. j'te préviens, je bougerais pas d'ici avant de t'avoir vu ! désormais, il sait ce qu'il lui reste à faire s'il veut récupérer un semblant de calme et de tranquillité. elle aurait pu pénétrer elle-même à l'intérieur mais elle avait encore un semblant de savoir-vivre et elle voulait que ça vienne de lui aussi. elle souhaitait qu'il finisse par capituler. et c'est à cet instant que le battant s'entrouvre enfin. hé, princesse. elle affiche sa mine contrariée athenais, pour qu'il comprenne qu'elle n'est pas venue lui cirer les bottes. il avait grillé ses cartouches tout seul ces derniers jours. elle ne se fait pas prier et se fraie un chemin vers l'intérieur. elle a déjà perdu suffisamment de temps pour ne pas en gaspiller davantage. un rapide coup d'oeil circulaire l'aiguille sur la situation de casey et ça a le don de l'inquiéter plus que de raison. ok. t'as été cambriolé ou quoi ? parce que finalement, c'est presque la solution qu'elle préfèrerait. elle la lance comme s'il pouvait la saisir au vol et mettre un terme à ses inquiétudes difficilement camouflées. quand elle repose son regard sur lui, c'est sa main qui saisit son menton pour relever son visage à la lumière de l'astre lunaire. et t'as l'air aussi amoché que ton appart'. casey, il t'est arrivé quoi ? elle commence, quémandant des réponses avec une patience déjà bien altérée. c'est pour ça que tu donnes plus de nouvelles ? aurait-elle finalement mis le doigt sur l'origine du problème ? est-ce qu'il avait des ennuis ? est-ce qu'il avait délibérément choisi de la tenir à l'écart de tout ça ? elle se fichait pas mal de ses raisons, elle avait besoin de savoir. besoin de lui tendre la main, comme toujours. maintenant qu'elle avait vu de ses propres yeux, elle n'était plus capable de fermer les paupières sur ce qui rongeait la vie de son ami. elle serait là, que ça lui plaise ou pas. et s'il craignait pour sa sécurité, peut-être que ça le ferait réagir et prendre les bonnes décisions. il était temps.
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Message Sujet: Re: upside down. (athenais)   upside down. (athenais) Empty Mer 19 Sep - 21:45

athenais, elle a l'aura des jours-tempêtes. dans ses yeux, si doux - lorsqu'gronde l'orage. l'genre menaçant, l'genre qui n'fait qu'vous effleurer, mais qui pèse comme une épée de damoclès, menaçant d'embrasser sa nuque. ses longs cils dorés accrochent l'regard d'cash, et il r'marque ses sourcils froncés, l'léger froncement d'son nez. 
elle a la gueule des jours où elle n'essuie pas ses piètres excuses, à d'mi mâchées, d'un vague geste. des jours où les mensonges d'cash l'écorche. 
et p'tain, d'jolis mensonges, c'tout c'qu'il a lui donné. une réalité édulcorée. des sourires tranquilles. des r'marques mordantes. 
il saisit sa façon d'examiner l'bordel cosmique d'son appart, qui semble presque s'animer par le chaos dans la clarté lunaire. 
ok. t'as été cambriolé ou quoi ? 
il s'étouffe lorsqu'd'sa cage thoracique émerge un grand éclat d'rire sarcastique. p'tain, l'a affreusement mal à la poitrine, encore un aut' truc qu'il n'avait pas capté en étant foutrement dans les abysses. 
eeuuh. -il déteste perdre ses mots comme ça, surtout face à elle- t'sais c'que c'est, l'charme typique du queens. l'prix du loyer est brillant (avantage non négligeable : les tâches d'sang et les trous dans l'mur faisait partie du décor) -sourire éclatant, à peine déguisé-, et la gouvernante n'est plus là pour m'laver mes cal'çons à la température parfaite - sourire contrit.
p't'être qu'il n'aurait pas dû, ignorer appels, messages, en caractère majuscules et en émoticônes expressifs. l'truc, c'est qu'il a besoin d's'éloigner d'elle, ou d'la protéger, ou tout s'mélange. l'truc c'est qu'sa douceur, son inquiétude pure, son affection, ça l'détruit, un peu plus à chaque fois. l'truc c'est qu'il a l'impression d'la tâcher, à chaque fois qu'elle s'approche d'trop près. l'truc, c'est qu'c'est toujours quand il s'sent mal 'fin plus qu'd'habitude, quand il a l'impression d'être une bombe à retardement, qu'il a b'soin d'sa voix, et des beignets enrobés d'sucre. 
et y a son r'gard qui l'observe, et lui, qui mate les reflets à la f'nêtre, et ses doigts qui attrape son menton, et lui, qui mate toujours ailleurs, pour éviter d'tout lui dire, rien qu'par l'r'gard, à quel point il déraille.
l'aut' est salement plus amoché qu'moi, si ça t'rassures. l'a bien mérité (sans doute) déblatère-t-il, nonchalant, sourire moqueur aux lèvres. 
p'tain, ça s'était clair'ment pas sûr. ses souvenirs lui semblaient tellement inaccessibles, brumeux. mais c'est c'qu'il fait, cash, surtout quand il s'sent vulnérable, il tourne tout en dérision. traîne tout c'qui a de la valeur dans la boue. mais ses questions à elle s'font insistantes. son ton décidé
 d'mande des réponses - qu'il n'est pas prêt à lui offrir. et à son timbre, il d'vine qu'elle perd déjà patience. 
l'boulot me prends beaucoup d'temps, c'tout, murmure-t-il, espérant qu'elle abandonne. (c'est pas un mensonge, pas vraiment une vérité aussi. c'juste qu'son boulot, c'pas un truc réglo. c'est juste qu'il dévale des pentes tout à la fois délicieuses et dangereuses) mais ça m'désole, d'ne pas profiter d'ma nana préférée. 
il l'embrasserait bien sur la joue - pour s'faire pardonner, sauf qu'il aurait peur d'gémir comment une fillette tellement sa lèvre inférieure est explosée. 
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Message Sujet: Re: upside down. (athenais)   upside down. (athenais) Empty Lun 24 Sep - 2:05

la patience d'athenais avait des limites. autant elle pouvait accepter de ne pas obtenir de nouvelles de quelqu'un pendant plusieurs jours si des emplois du temps chargés entraient en ligne de compte, autant elle ne comprenait plus quand on commençait à compter en mois. elle refusait d'entendre qu'on ne disposait pas de minutes précieuses quand les jours s'additionnaient trop à son goût. elle avait toujours eu un sens accru des priorités et jamais, elle n'avait fait passer quoique ce soit en premier au détriment de ses proches. les gens qui composaient son entourage étaient ce qui lui importait le plus, le reste n'était que secondaire. ce pourquoi elle comprenait très difficilement que l'on puisse penser autrement. le temps passant beaucoup trop vite à ses yeux, elle en était même arrivé à s'inquiéter pour son ami, parce que rien de ce qu'il se passait n'était normal. jamais encore il ne l'avait esquivé de la sorte, il y avait forcément un truc qui clochait. elle avait redoublé les envois de messages en lui montrant combien elle paniquait et il n'avait pas bougé le petit doigt. c'en était définitivement trop. il ne restait plus qu'une unique solution s'offrant à elle. et si elle devait fracasser cette porte qui lui bloquait le passage, elle foncerait tête baissée dans le tas. elle avait de la détermination à revendre quand les conditions s'y prêtaient. elle s'acharne sur le battant, pas résolue à lâcher le morceau. il se fatiguerait avant elle, il ne pouvait pas en être autrement. et comme toujours, elle obtient gain de cause. la voilà au moins certaine que casey était toujours de ce monde. parce qu'étant donné l'état quasi-fantomatique qu'il lui avait affiché ces derniers temps, elle aurait été en droit d'en douter. quand elle pénètre enfin à l'intérieur, tout lui parait dépravé. que ce soit le logement en lui-même ou bien même le physique de son ami. davantage pour lui tendre une perche qu'autre chose ou pour ne pas rendre l'ambiance trop raide, elle mise sur un cambriolage même si elle n'en croit pas un mot. elle se dit simplement que ça incitera peut-être le jeune homme à parler. et de tout coeur, elle espère qu'il ne choisira pas délibérément de lui mentir. elle en avait suffisamment supporté pour un bon bout de temps déjà. il rit avant de répondre, ça amorçait sûrement une explication moins glauque qu'elle se l'était imaginée précédemment. eeuuh. t'sais c'que c'est, l'charme typique du queens. l'prix du loyer est brillant et la gouvernante n'est plus là pour m'laver mes cal'çons à la température parfaite. elle grimace à son intention, pour lui faire comprendre qu'elle ne croit pas un traitre mot de ce qu'il avance. alors elle s'approche pour examiner son visage à la lumière, pour mesurer l'étendue des dégâts. l'aut' est salement plus amoché qu'moi, si ça t'rassures. l'a bien mérité. elle soupire, l'excuse qu'on entend bien trop souvent dans de pareilles circonstances. et ça avait le don de l'agacer cette façon qu'il avait de toujours tout prendre à la rigolade. il ne pouvait donc pas être sérieux cinq minutes ? non, ce qui me rassurerait, c'est de ne pas te retrouver la gueule en galère. elle observe dans tous les sens, pour se faire une idée. sérieusement, tu t'es regardé ? t'as désinfecté au moins ? vu le portrait auquel elle fait face, elle a la désagréable impression qu'elle va devoir s'improviser infirmière dans peu de temps. et elle n'avait pas du tout choisi cette direction athenais. elle n'était pas fan du sang au point de s'orienter dans un métier qui la forcerait à composer avec tous les jours. qu'est-ce que t'as fait ? elle ne plaisante pas la jeune weiss, elle n'est plus décidée à se laisser enfler. et j'te préviens, essaie pas de me mentir ou j'vais pas arranger tes cicatrices. elle voulait de vraies réponses, pour toutes celles qu'il ne lui avait pas donné quand il avait choisi de l'ignorer. il lui devait bien ça. si ça la préoccupe de ne pas savoir jusqu'où il avait pu aller pour terminer dans cet état, s'ajoute à cela les questions sur son emploi du temps des derniers mois. il avait dû être bien occupé pour ne pas trouver le temps de lui envoyer ne serait-ce qu'un demi message pour la rassurer. l'boulot me prend beaucoup d'temps, c'tout. mais ça m'désole, d'ne pas profiter d'ma nana préférée. la flatterie, toujours la flatterie. pour se sortir des situations embarrassantes sans risquer d'y perdre trop de plumes. elle acquiesce, elle a entendu ses paroles mais elle n'y croit pas réellement. elle a le sentiment qu'il y a autre chose derrière tout ça. quelque chose de plus sérieux qu'un simple boulot. et tu bosses où déjà pour que ça t'occupe jour et nuit ? sa façon à elle de lui faire comprendre qu'aucun métier n'exigeait une présence vingt quatre heures sur vingt quatre. sois plus convainquant casey, parce que ça joue pas en ta faveur là. elle sentait l'énervement monter à mesure qu'il lui offrait des justifications qui n'avaient ni queue, ni tête. rien n'était cohérent, tout était trop facile. non seulement, il l'avait délibérément zappé. et maintenant qu'elle se tenait face à lui, il la prenait pour une conne. elle n'allait pas se retenir longtemps athenais, et c'était très mauvais pour lui.
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Message Sujet: Re: upside down. (athenais)   upside down. (athenais) Empty Ven 12 Oct - 20:43

nais examine son visage, le décortique. son r'gard est tellement perçant, énervé, qu'ça l'étonnerait pas si il devait s'mettre à genoux pour confesser tous ses péchés. 
évidemment, elle n'croit à aucune de ses conneries. pour sa défense, après une débâcle pareille, c'difficile d'élaborer un mensonge bien emballé. 
sérieusement, tu t'es regardé ? t'as désinfecté au moins ?
il lui fait les yeux doux - c'le seul truc qui lui passe par la tête, alors qu'les deux neurones qui lui restent cherchent vainement une réponse.
euuuh. pourquoi faut-il qu'il ait soudain l'air d'un gamin pris en faute, face à athenais ? à croire qu'avec elle, il s'promène encore en couches culottes. jésus marie joseph. il a vingt-six ans, et toujours l'envie puérile, et brûlante, qu'on lui fiche la paix, d'ne d'voir rien. parce qu'si il n'doit rien à personne, moins il pourrait les d'cevoir, les érafler un peu, avec lui. j'n'ai pas résister à l'idée d'mater mon faciès d'appolon, mais j'n'ai p't'être pas désinfecté mes blessures d'guerre… et par p't'être pas, ils savent tout les deux qu'il n'y a même pas pensé. p'is c'te voix d'infirmière ça lui rappelle un souv'nir sacrément désagréable d'athenais entrain d'lui faire avaler par la force un sirop dégueulasse au lycée. 
qu'est-ce que t'as fait ? et j'te préviens, essaie pas de me mentir ou j'vais pas arranger tes cicatrices.
il le sent, cash, qu'ça craint. sa voix, d'jà. sa voix ferme, l'genre 'j'suis sérieuse là, m'balance pas d'conneries'. il devine sa peine, sa frustration, de ne pas avoir eu d'ses nouvelles, ni même un texto entre deux bennes à ordures pendant une pause clope. il d'vine son inquiétude aussi. ça le scie.
il le sent égal'ment, qu'sa tentative d'flatterie est coulée avant même qu'elle n'échappe d'sa bouche.
et tu bosses où déjà pour que ça t'occupe jour et nuit ?
au fortune. un casino. j'gagne pas mal, mais l'truc, c'que je bosse pas mal de nuit. 
techniquement, ce n'est pas un mensonge. une vérité falsifiée, sûr'ment. dissimuler, c'est tricher ? t'façon, elle n'a pas b'soin d'en savoir plus, c'déjà même trop. si elle s'méfie d'un truc, elle n'le lâchera pas, il l'sait. il la connait, athenais, elle est tellement têtue. elle n'a pas b'soin d'savoir que l'argent qu'il cache en f'sant des trucs plus ou moins illégales, il l'dépense dans ses démons de minuit. ni qu'cogner des types, ça l'fait grave vibrer. ni qu'parfois il r'ssent tellement rien qu'il éprouve le b'son irascible d'sentir l'adrénaline électrisait son corps, d'frôler la mort, d'aller toujours plus, (trop) loin.
sois plus convainquant casey, parce que ça joue pas en ta faveur là.
p'tain alors quoi ? t'veux la vérité, athenais ? qu'il crache, la voix érayée, vibrante d'une colère et d'une angoisse mal contenues. 
il est si fatigué. il déraille complet, il l'sait. sinon il n'craquerait jamais comme ça. il est éreinté d'cacher des foutus squelettes dans l'placard, d'cacher ses émotions, de devoir garder l'contrôle, toujours. 
comment rester calme alors qu'elle l'observe avec des yeux pareils ? 
la culpabilité l'ronge, mais ce n'est pas pire qu'le sentiment d'être piégé qui s'diffuse vicieusement dans ses veines.
la vérité, c'est qu'j'étais trop bourré ou trop défoncé, ou p't'être bien les deux pour c'qu'j'en sais, tellement qu'j'me souviens d'rien.  crie t-il presque.
il s'met à faire les quat' cent pas sur la moquette élimée de l'entrée-salon-cuisine. p'is il n'y a pas assez d'espace, et il s'retrouve à tourner en rond comme une bête muselée, séquestrée. cash, il est son propre geôlier.  
la vérité, c'est qu'j'exploserais bien la gueule du type qui m'a r'fait l'portrait. la vérité, c'est qu'c'est sûr'ment moi qui m'suis amusé a r'décoré (l'taudis) l'appart. son ton s'élève à mesure qu'les phrases s'enchaînent, hachées. 
les vannes s'ouvrent. il n'pensait pas r'tenir ses mots avant d'les avoir cracher. il n'pensait pas qu'l'aveu lui brûlait les lèvres, comprimait ses poumons et l'empêcher d'respirer. il lui fait l'effet d'une bombe qui vient enfin d'exploser, et étrangement, il s'sent soulagé, avec l'arrière goût amer d'une défaite.
il n'ose pas r'garder la jeune weiss. pas qu'elle l'eut un jour considéré comme l'modèle du mec parfait. il n'a jamais été réellement un enfant d'coeur. l'truc, avec nais, c'est qu'tout a toujours été simple, doux. avec, c'est l'enfance, les rires insouciants. maint'nant qu'ils sont adultes, tous les deux, qu'il perd complètement la face, il n'sait pas comment gérer… tout ça, avec elle. par tout ça, entendons qu'il s'agit du chaos d'sa vie. 
p'tits, il était l'prince, elle était la princesse. une p'tite soeur. 
et toujours, il voulait la protéger, qu'ça soit des dragons, des fantômes, ou du monde cruel qui les entouraient loin d'leurs fantaisies. 
ces mots, c'te vérité dégobillée, c'comme si ils brisaient la glace. 
et il n'sait fichtrement pas c'qu'il y a derrière. 
agacé d's'agiter sans but, il s'écroule finalement sur l'sol. 
silence.
qu'est-ce qu'il est bruyant, ce silence.
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Message Sujet: Re: upside down. (athenais)   upside down. (athenais) Empty Sam 3 Nov - 18:44

elle voit très bien ce qu'il essaie de faire casey. il tente de noyer le poisson par tous les moyens, et on ne la lui fait pas à elle. la jeune weiss est presque vexée qu'il puisse même ne serait-ce qu'envisager de la duper. ça fait bien trop longtemps qu'ils se connaissent pour qu'elle n'ait jamais pu observer et comprendre sa manière de fonctionner. son regard aussi attendrissant soit-il ne servira à rien, elle ne lâchera pas le morceau. parce qu'elle a la tête dure quand elle s'y met. et puis, elle a la désagréable impression de se retrouver face à un gamin. il serait rentré dans un sale état, à peine conscient de ses blessures et n'aurait penser qu'à aller se coucher plutôt qu'à désinfecter. euuuh. elle le regarde de manière insistante, attendant une réponse qu'elle connaissait déjà. j'n'ai pas résister à l'idée d'mater mon faciès d'appolon, mais j'n'ai p't'être pas désinfecté mes blessures d'guerre… elle roule des yeux tout en soupirant, ne se privant pas de montrer son mécontentement une énième fois, au cas où il n'aurait pas encore suffisamment intégré sa position. elle se demande quelle mouche l'a piqué pour faire preuve d'autant d'inconscience. et le pire, c'était que la situation semblait se répéter beaucoup trop souvent ces derniers temps. c'est pour ça qu'elle insiste, qu'elle questionne. parce qu'elle a besoin de savoir de quoi il en retourne, de savoir s'il s'est foutu dans une merde noire pour le plaisir ou simplement parce qu'il n'avait pas eu d'autre choix. la dernière option restant sa préférée. et ce qu'elle voit ne la rassure pas le moins du monde. il fuit, il élude, il choisit délibérément de ne pas répondre à la question, préférant se dédouaner sur autre chose. et sauter sur la porte de sortie qu'elle lui offrait en parlant de son job. au fortune. un casino. j'gagne pas mal, mais l'truc, c'que je bosse pas mal de nuit. elle hausse les épaules parce que ça n'explique rien. c'est vrai que travailler la nuit t'empêche d'envoyer un sms... elle marmonne, elle soupire, elle n'attend même pas réellement qu'il ajoute quelque chose. elle a simplement besoin qu'il entende combien ses justifications étaient ridicules et irrecevables. elle avait quitté son regard, son teint blafard, une fraction de seconde. juste le temps d'entrevoir autre chose, une lueur, une lumière, n'importe quoi qui pourrait l'aider à trouver les mots qui débloqueraient la situation. p'tain alors quoi ? t'veux la vérité, athenais ? alors c'est comme un coup de tonnerre, un éclair qui zèbre le ciel et qui la fait sursauter tant elle ne s'y attendait pas. la vérité, c'est qu'j'étais trop bourré ou trop défoncé, ou p't'être bien les deux pour c'qu'j'en sais, tellement qu'j'me souviens d'rien. elle ne sait plus où se mettre, elle ne sait plus comment réagir, elle est sans arme face à la colère de casey. celui qu'elle n'avait jamais vu comme ça depuis qu'elle le connaissait. c'est qu'elle prendrait presque peur quand la rage le tient autant. pourtant, en son for intérieur, elle se dit qu'elle a finalement touché un point sensible et qu'elle arrivera peut-être à le faire se confier. c'est uniquement pour cette raison qu'elle ne pipe pas mot, qu'elle le laisse poursuivre. parce que peu importe le ton qu'il emploie, il est lancé et elle s'en voudrait de le couper dans son élan. la vérité, c'est qu'j'exploserais bien la gueule du type qui m'a r'fait l'portrait. la vérité, c'est qu'c'est sûr'ment moi qui m'suis amusé a r'décoré (l'taudis) l'appart. c'est violent, c'est électrique, c'est volcanique. et si il s'évertue à fuir son regard, elle ne le quitte pas des yeux en revanche. elle voit qu'il est perdu, que tout ça le dépasse et qu'il ne sait absolument pas comment s'y prendre. mais n'est-ce pas à ça que servent les amis ? à vous écouter, à vous empêcher de couler, à vous repêcher même quand tout est allé trop vite ? elle est censée être là pour ça athenais, et ça la blesse qu'il lui ait délibérément ôté ce rôle auquel elle tient. il tombe au sol, reprenant ses appuis. comme si finalement de cette manière, il se certifiait de ne plus pouvoir tomber plus bas. y'a le silence qui les encercle, qui prend désagréablement toute la place. alors elle inspire et expire un grand coup avant de se rabaisser et de s'asseoir à ses côtés. et là seulement, elle le prend dans ses bras. parce que maintenant qu'il a mis ses forces et son âme sur la table, il a besoin de se renflouer casey et elle entend bien être celle qui le sauvera aujourd'hui, à défaut d'avoir pu le faire plus tôt. elle s'accroche à lui, elle ne le lâche pas et elle en profite pour poser quelques mots, ici et là. pourquoi tu fais ça casey ? qu'est-ce qui se passe ? il y a forcément un évènement déclencheur, on ne cherche pas à oublier ou à cogner quand tout va bien. elle aussi elle aurait bien cogné sur la meuf qu'elle avait retrouvé dans le même lit que taj. peut-être bien qu'elle lui aurait tapé dessus à lui aussi, c'était peut-être même ce qu'elle avait fait d'ailleurs. elle était incapable de s'en souvenir tant les souvenirs de ce moment semblaient flous, complètement noyés sous les sentiments contraires qu'elle avait été. alors elle ne veut pas que son ami s'enfonce encore. si elle peut lui tendre la main pour le sortir de tout ça dès maintenant, elle le fera. et plutôt deux fois qu'une. j'suis là casey. si t'as besoin de parler, j'peux t'écouter. je t'assure que ça fait du bien de se soulager de ce qui nous écrase. elle ne veut pas le forcer, elle veut simplement qu'il se sente bien. elle veut que ça vienne de lui, parce qu'il n'y a que comme ça que ça fonctionnera vraiment.
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