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 Dance with fire. (Cale)

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Message Sujet: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Dim 26 Aoû - 22:38

Dance with fire.
Cale ♥️
« Alors, y en a un qui t'intéresse ce soir ? » Ella pointe du doigt un groupe de mec qui vous observe intensément depuis un moment. Tu attrapes sa main et la tire à l'opposé de la pièce. « Pas ce soir. Je te connais et puis tu vas les attirer, t'as un aimant pour les gros lourds. » Elle fait une petite moue et s'extirpe de ton emprise, t'entraînant danser. « T'es vraiment trop coincée ma chérie, laisse-toi aller. » Elle te provoque. Tu secoues la tête, ne t'arrêtant pas pour autant de te remuer. « Ella, stop. Non, c'est non. » Elle ricane comme si elle savait qu'elle avait déjà gagné. « T'expliqueras ça à Err, que tu m'as forcé contre ma volonté. » Elle lève les yeux au ciel et t'amènes vers le bar. « Du chantage ? Sérieusement ? C'est bas Simmons et puis je te force pas, c'est toi qui le voudra. » Elle hausse les épaules et s'en retourne se trémousser. « QUE DALLE ! » Tu restes là avec ton verre et tes contrariétés.

***

Trois heures plus tard.

Les verres se sont succédés et t'as craqué. Forcément. Ella a ce grand sourire, celui de la victoire. Elle est fière. Elle dans les bras d'un mec, toi également. Bon, c'est pas spécialement pour te déplaire, il est mignon et plutôt bien bâti mais c'est juste t'en ressentais pas trop l'envie. Sauf que l'alcool parle maintenant pour toi et que tu te vois très bien sous les draps avec lui. Alors passé un petit temps à vous pelotez vous embrassez, vous excitez, tu te décides à le ramener chez toi. Ella a,encore une fois n'est pas coutume, disparue. Une vraie ninja. Alors tu rentres. Parce qu'après tout, tu t'en fous de tout, de tout le monde. Enfin ça, c'est ton éternel refrain pour garder tes distances quand ça va trop loin. Et puis, lui, clairement tu le connais pas et t'en as que faire de savoir si il aime le sucré ou si il préfère le salé. Tu te prends un peu trop la tête pour pas grand chose mais c'est surtout par fierté. Parce que tu voulais pas céder auprès d'Ella, qu'elle gagne cette petite bataille qui n'a strictement aucun sens. C'était tout de même marrant. Doucement mais sûrement, tu l'entraînes en dehors de la boîte et t'appelles un Uber. T'es venue comme ça, tu repartiras de la même façon. L'ambiance devient torride, c'est encore pire dans la voiture et l'ascenseur. Tu fais tomber plusieurs fois tes clefs sous la précipitation et ta forte alcoolisation. Mais vous finissez par enfin pénétrer dans ton humble demeure sans pour autant vous attarder plus que ça sur tes bibelots sans valeur. Enfin, ils en ont pour toi sinon ils ne seraient pas là. Bref, vous dispersez un peu vos habits au fur et à mesure que vos pas vous rapprochent du lit. La suite, tout le monde la connaît sauf qu'alors que tu prenais ton pied, que t'allais bientôt atteindre l'orgasme, un bruit de porte qui claque te fait redescendre sur la planète Terre. Le mec, tu crois qu'il s'appelle Matt ou Kyle, ne réalise pas que quelqu'un vient de débarquer en plein milieu de votre baise effrénée. Mais toi, t'en es bien consciente. Il arrive tout de même à te faire jouir lorsque la lumière de ta chambre vient vous éblouir. Tu le pousses sans plus de manières et t'acclimates tant bien que mal à la nouvelle luminosité. Tu discernes enfin un visage... Cash. Nom de... C'est vrai que t'avais zappé ce détail, trop bourrée. Tu lui as filé tes clefs il y a de ça quelques mois et ce dernier passe toujours à l'improviste à des heures un peu trop impromptues pour que tu puisses réellement les anticiper. Tu choppes le premier truc que t'as sous la main, une chemise et l'enfile. « Bordel Cash ! Préviens la prochaine fois ! » En vrai, t'aimes bien qu'il déboule comme ça. Son côté imprévisible. Mais là, ça tombe vraiment mal et ça t'énerve, il t'a cassé ton coup. « C'est qui ce mec ? » Et l'autre qui s'y met. Tu te passes une main sur le visage. En vrai, t'as envie de rire. T'as pas eu le temps de complètement dessaouler alors ça te donne juste envie de te marrer. « Cash, il s'appelle Cash. Tu devrais partir. » « Ouais, ça, j'ai bien compris mais tu m'avais pas dit que t'étais macquée ! » Tu t'étoufferais presque avec ta salive et te tournes vers ton aventure d'un soir. « Déjà de quoi je me mêle ? Et deuxio, casse-toi. Maintenant. » Le mec se lève nonchalamment en exhibant bien sa masculinité. Tu lèves les yeux au ciel, mi-amusée, mi-exaspérée lorsque tu captes le regard de Cash qui a l'air de vouloir se comparer au plan cul de ta soirée. « Bon, ça suffit. » Tu grognes cette fois-ci. Tu ramasses toutes ses affaires et les lui jettes à la gueule. « Arrêtez de vouloir savoir qui a la plus grosse, c'est ridicule et toi, barre-toi, je vais pas me répéter. » Ton attention se porte ensuite, entièrement, sur Cash et tu croises les bras. « Me fais pas une scène, je te préviens sinon tu peux déjà prendre la porte avec mister bidule chouette. » Sentant qu'on parle de lui, sa voix se fait à nouveau entendre alors qu'il s'éloigne vers la sortie. « Je m'appelle Sean ! C'pas compliqué putain ! S.E.A.N ! » Tu te souvenais pas qu'il était aussi relou celui-là. Et t'étais complètement à côté de la plaque pour son prénom. « La ferme ! » Tes lèvres se tordent en un sourire mal contenu, bah ouais, t'es encore un peu sous les effets de l'alcool quand même. On peut dire que tu viens d'avoir un sacré moment de lucidité. Tu pouffes finalement de rire parce que ça te paraît assez irréelle comme situation et pourtant, Cash se tient, bel et bien là, devant toi. N'empêche que ton petit cœur il fait de plus gros boum boum depuis qu'il est là et c'est ça qui va pas.
electric bird.

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Message Sujet: Re: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Mar 11 Sep - 19:35

cash s'délecte du frisson qui l'secoue, l'fait chavirer. l'espace d'un instant, sa vision est brumeuse, la lumière vibrante d'la ville, s'confondant avec celle, fragile, des astres. la nuit l'enveloppe, comme une vielle matrone, l'œil vigilant, les rides sillonnant son visage. déjà tout p'tit, lorsqu'il était dans l'genre gringalet et frêle - avec une affreuse voix fluette, il f'sait plus confiance à la lune qu'au soleil. au crépuscule, les masques tombent - enfin. les monstres abandonnent leurs jolis apparats, pour s'révéler dans leurs cruelles vérités. d'celles qui vous marquent au fer rouge. c'toujours ce moment où l'jour est avalé, qu'il relâche la respiration qu'il retenait, sans même l'réaliser. c'toujours à c'moment-là qu'il arrête d'faire semblant - enfin. 
son pied appuie brusqu'ment sur la pédale d'accélération. il r'garde vaguement l'compteur d'vitesse s'alarmer. mais ses yeux r'tournent presque aussitôt vers la route, entièrement vide, qui s'étend, trop loin pour qu'son regard l'embrasse dans toute sa splendeur. elle lui semble presque infinie. l'ciel semble s'fondre dans l'asphalte. et il a l'envie d'la faire sienne, d'la dompter, et ça lui brûle les entrailles. tout est occulté, si c'n'est les kilomètres qui défilent vite, toujours plus vite. à la poursuite du néant, plutôt en fuite. d'quoi ? il n'sait pas. d'lui-même, sûr'ment. m'man d'sait toujours qu'il était son plus grand ennemi. qu'importe, c'grisant, presque euphorisant. surréel. et il perd haleine, et ça l'gifle, soudain, ça l'prend à la gorge. l'insignifiance d'tout c'bordel. et p'tain, heureusement qu'l'est dans sa caisse, aux foutues vitres teintés, parce qu'il a clairement envie d'chialer, façon gosse de deux ans. pourtant, fous rien. n'peut pas. les larmes embuent ses yeux, mais s'refusent à couler.
sans qu'il s'rende compte, cash s'retrouve dans l'queens traditionnels, v'savez cet endroit aseptisé, crevant l'ennui, avec ses baraques paisibles, tranquilles, respirant une normalité écœurante. sauf que c'te p'tain d'endroit, c'le seul trou où il se sent parfois bien, parfois en sécurité, et c'tellement rare, qu'ça lui fait tout à la fois l'effet d'un coup d'poing et celui d'une douce caresse. un p'tain d'mirage, c'est c'que c'est, qu'il s'dit parfois, suant le cynisme. l'a même pas à chercher où il a foutu la p'tite clé, qu'il récupère dans la poche d'sa veste. l'aurait jamais crû à quel point un bout d'métal pouvait l'calmer, juste en l'effleurant.
discrètement, il entre chez elle, ôte ses bottines dans l'entrée, parce qu'il préfère marcher pieds nus, p'is parce qu'faut dire, qu'il prend ses aises. sa veste vient échouer sur l'accoudoir d'une chaise. il s'fige, surpris, lorsqu'il entend du bruit, mais l'genre de bruit assez caractéristique. v'savez, c'lui de deux adultes consentants entrain démonter l'sommier d'un pieu. et forcément, ça n'peut être qu'elle. bordel, ça l'fout en l'air, parce qu'c'est opale. opale, opale, sa douce opale, parce qu'il démont'rait quiconque os'rait la blesser. ouais, faut croire qu'c'est peut-être un enfoiré, mais il reste surprotecteur avec les cinglés qui s'attache à lui. surtout elle. opale est trop pure, pour ça, opale a déjà trop souffert. oh, et p'tain, imaginer quelqu'un la toucher, ça lui file la gerbe. probablement qu'il préfèrerait crever plutôt que d'(s)'l'avouer. sans réfléchir, conscient qu'plus puéril, t'meurs, il s'rend dans sa chambre. la porte est ouverte, à croire qu'elle lui a mâché l'travail. bordel, il r'grette pas même une s'conde. comment l'pourrait-il, alors qu'il v'nait d'voir ses courbes délicieuses à s'damner, la manière dont ses boucles brunes épousent ses clavicules ? fâcheusement, elle s'empresse d'enfiler une chemise - sûr'ment la sienne, à l'aut' - et d'lui reprocher de ne pas avoir prévenu. comme s'il l'avait déjà fait. et p'is l'aut' guignol ouvre sa bouche, tout en longueur, arborant son pénis avec une arrogance toute enfantine. 
« Ouais, ça, j'ai bien compris mais tu m'avais pas dit que t'étais macquée ! »
ça lui arrache un léger rire sarcastique, à cash.
- t'aurais peut-être dû d'mander, avant d'lui foutre ton bout d'viande. 
ça l'fait doucement marrer, d'la voir lui balancer ses fringues à la gueule. et clair'ment, il n'en profite pas pour examiner l'dit-guignol. du tout. 
« Arrêtez de vouloir savoir qui a la plus grosse, c'est ridicule et toi, barre-toi, je vais pas me répéter. »
l'étouffe un hoquet d'indignation, p'is il les mate interagir, en silence, pour changer - il pousse un soupir intérieur en s'rendant compte qu'ils n's'connaissent pas, malgré leurs brefs échanges anatomiques. p'is enfin, elle s'tourne vers lui, et l'balance d'pas faire une scène, ou un truc d'genre. là encore, pas du tout son intention. bras croisés, adossé à l'encadrement de la porte, l'air décontract', il lui répond d'un haussement d'sourcils significatif, d'mi sourire moqueur aux lèvres. à l'intérieur, il bout. pas la peine d'mot, juste un " m'sous-estime pas " dans l'r'gard. 
l'guignol s'la ramène encore - sans blague.
- t'devrais écouter la demoiselle, connard. 
qu'il rajoute, acide, à l'injonction d'simmons, à l'intention d'guignol - ou greg, george, ou brett. cette dernière s'met soudain à pouffer, après s'être longtemps ret'nu - ça s'voyait au délicieux frémissement de ses lèvres. c'là, qu'il capte, cash, qu'opale a sûr'ment dû abuser sur l'alcool. et ça l'énerve, qu'elle ait eu la connerie d'ramener un mec chez elle, saoule. 
- déjà, trésor, t'sais bien qu'son micro-pénis est ridicule. tu m'déçois, t'aurais pût faire vach'ment mieux. va, j't'en veux pas. j'imagine qu'ça doit être un coup dur, d'trouver quelqu'un à la hauteur d'mes prouesses. 
qu'il déblatère, toujours l'même sourire moqueur aux lèvres, tout en arrogance tranquille. 
 - HE ! qu'hurle l'aut'. 
ça l'amuse, cash, d'le voir s'énerver, tout à poil, là. l'spectacle est presqu'aussi risible qu'pathétique. 
- t'inquiètes, mec, c'pas une si grosse tare, un pénis si p'tit. r'marque, t'es pas très joli non plus. j'espère qu't'es friqué. sinon, t'sais pas quand t'casser ? 
'mister bidule chouette', comme elle l'a dit, commence à virer rouge écrevisse, dans l'genre plus embarrassant, tu meurs. peut pas s'casser là ? lui, là, p'is elle, pratiquement nue (une si fine couche d'tissu…), dans l'même tableau, ça commence à lui filer l'envie d'faire l'portrait à quelqu'un, avec pas mal d'hémoglobine.
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Message Sujet: Re: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Mar 11 Sep - 21:52

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Cash. Quatre lettres, qui vont droit au but, droit dans ton cœur. Parce que même si tu te mens à toi-même, tu l'as dans les veines. Et c'que vous êtes tous les deux, c'est la plus proche « relation » que tu entretiennes avec un mec. Alors non, c'n'est pas n'importe qui et si t'avais su qu'il débarquerait cette nuit, t'aurais jamais ramené quelqu'un d'autre dans ton lit. Le truc c'est que t'es trop effrayée à l'idée de perdre ton équilibre, déjà bien bancal. Parce que Cash, il te maintient hors de l'eau. C'est celui qui t'empêche de complètement couler mais t'as peur qu'en dépassant le stade où vous êtes rendus, il disparaisse en te plantant là. Et ça, tu pourrais pas le supporter. T'as besoin de lui dans ta vie. Mais tu te refuses à dire que tu l'aimes plus que bien. Seulement, c'est ton corps qui te trahit. Et lorsque tu croises son regard, tu te sens apaisée. Tu pourrais le contempler toute la journée. C'est un vrai hors d’œuvre pour tes yeux gourmands. N'empêche que t'aurais préféré le voir dans d'autres circonstances. Et t'as qu'une envie, c'est que ce mec, -Matt, Kyle ou Bob ? Peu importe- se casse de chez toi. « T'aurais peut-être dû d'mander, avant d'lui foutre ton bout d'viande. » T'avales de travers cette fois-ci et retient mal un rire de franchir la barrière de tes lèvres. Classe comme d'habitude. Tu soupires légèrement et essaies tant bien que mal de faire dégager ton plan cul de ton appartement. Tu prends quelques secondes pour détailler Cash et tu l'sens que dans le fond ça le fait chier, que si l'autre se casse pas, ça pourrait mal se terminer. Tu te mords la lèvre, cette situation devient de plus en plus ridicule. Et cet abruti qui ne veut pas partir, puis Cash qui en rajoute une couche. « Déjà, trésor, t'sais bien qu'son micro-pénis est ridicule. tu m'déçois, t'aurais pût faire vach'ment mieux. va, j't'en veux pas. j'imagine qu'ça doit être un coup dur, d'trouver quelqu'un à la hauteur d'mes prouesses. » Tu hausses un sourcil, bras croisés et t'apprêtes à répliquer lorsque Sean -t'as réussi, cette fois-ci- te coupe l'herbe sous le pied. La situation échappe un peu à ton contrôle et le fait que tu sois saoule n'arrange rien, bien au contraire. Parce que ça t'amuse dans le fond, t'es bien trop pétée pour comprendre toutes les subtilités du langage corporel de ton preux chevalier. « T'inquiètes, mec, c'pas une si grosse tare, un pénis si p'tit. r'marque, t'es pas très joli non plus. j'espère qu't'es friqué. sinon, t'sais pas quand t'casser ? » Et là tu vois Sean faire demi-tour pour foncer sur lui. Ne jamais énerver un mec bourré. Ça a des réactions étranges ces animaux-là. Depuis toute à l'heure il cherche la petite bête, forcément qu'à un moment donné il allait recevoir le retour de bâton. Sauf que, dans le cas présent, t'es toujours là et que tu comptes pas les laisser en arriver aux poings. Alors d'un pas un peu instable, tu fais barrière de ton corps, fixant d'un regard assez noir le jeune homme en face de toi. T'es peut-être encore sous les effets de l'alcool mais ça t'amuse de moins en moins leur combat de coq finalement. « Fais un pas de plus et j'peux te jurer que tu vas regretter de pas avoir passé cette porte. » Il se stoppe à quelques centimètres de toi comme si il cherchait à t'impressionner. « T'as qu'à dire à l'autre gugus mal baisé de se la fermer ! » Mais toi ferme-là ! « Il arrête pas de me provoquer depuis t'à l'heure, tu t'attendais pas à ce que j'me barre sans rien dire quand même ? » Bah...si, justement. Tu te pinces l'arrête du nez et t'essaies de rester calme. « Aux dernières nouvelles, on est chez moi et il me semble t'avoir déjà demandé de partir plus d'une fois, m'oblige pas à appeler les flics s'il te plaît. Se serait assez embarrassant pour tout le monde. » Tu vas pas le faire bien sûr mais tu laisses tout de même la menace planer, cherchant des yeux ton téléphone pour montrer que t'es prête à le faire si il ne bouge pas son cul de là. « Heureusement que la baise était bonne parce que t'en vaux vraiment pas le coup sinon. Pauvre meuf. » Tu sais pas trop d'où ça sort et même si tu le connais pas, ça pique un peu. « Bah alors barre-toi, qu'est-ce que t'attends ? » Tu répliques, montant un peu trop en pression. Il te bouscule légèrement, non sans lancer un regard assassin à Cash et finit par dégager de ton appartement en claquant bien ta porte au passage. Ton énervement retombe presque aussitôt et tu fixes le sol, un instant. Pas qu'il t'ait réellement blessé mais ça te fait un truc quand même. Tu fais vraiment n'importe quoi, c'est dingue. Et t'hésites quelques secondes à te retourner vers Cash, t'as l'impression d'être une traînée. Seulement c'est plus fort que toi, t'as besoin de te blottir dans ses bras et sans plus attendre, tu t'y loves. Tu caches ton visage contre son torse et tu sais pas pourquoi mais y a quelques gouttes salées qui se perdent sur tes joues. Tout ça, ça t'a refroidi d'un coup.
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Message Sujet: Re: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Jeu 20 Sep - 17:33

il s'en doutait, forcément. qu'l'aut' allait réagir au quart d'tour, et s'ruer vers lui. une simple probabilité mathématiques. il l'espérait, même. un mec décérébré, suffisait d'lui chatouiller l'égo, surtout lorsqu'il a bu, et qu'il a l'pénis à l'air. il n's'attendait pas à voir simmons s'interposer. pas qu'ça l'étonne, c'le genre de princesse en talons aiguilles qui s'sauve toute seule. d'ailleurs, ses réactions machistes et maladivement surprotectrice étaient leur sujet de dispute préféré. et c'tait toujours elle qui l'emportait, haut la main.
il pose sa main sur son bras fermement, prêt à l'écarter si ça d'vait dégénérer. les phrases de l'aut' dégoulinent comme autant d'vipères. il voudrait s'faire rempart entre elles et opale. les empêchait d'infester leur refuge. il l'dévisage d'un air dur, comme pour appuyer opale, lorsqu'elle l'menace d'appeler la police. pauvre meuf, qu'il crache. et ses poings le démange, affreusement. à la bousculade qu'il offre à opale, il l'file un coup sur l'épaule, avant qu'il n's'casse, et traîne sa carcasse bruyamment jusqu'à l'entrée. 
une fois parti, elle s'élance contre son corps, et il la saisit au vol, alors qu'il sent, plus qu'il n'entend, les sanglots secouer son corps. les pleurs l'déstabilise toujours. chacune de ses larmes est une fissure dans son armure, ses fêlures, une entaille dans sa chair. elle, au creux d'ses bras, a l'air d'un oisillon égaré. lui, il a d'larges épaules, des phalanges éclatées et l'air aussi solide qu'le granit, de ces œuvres d'art figés, qui semblent vous r'garder, au détour d'un musée. pourtant, c'lui qui s'sent à la dérive. il n'sait si c'lui, ou elle, qu'il empêche de sombrer, tellement il la sert fort, si fort. comme si éloigner leurs deux corps ferait imploser les astres. comme si, son souffle loin d'lui, lui f'rait perdre son centre de gravité. 
lorsqu'enfin, elle lève sa délicate nuque vers lui, ses orbes sont un appel à la tentation. ses lèvres, un doux murmure. opale, elle a c'te lumière en elle, comme un coucher d'soleil, l'début et la fin emmêlés. tout c'qu'elle touche irradie. quand elle l'effleure, cash, il s'sent s'illuminer. l'temps de quelques secondes. et c'est si bon. mieux qu'la vitesse, qu'les rush d'adrénaline, et qu'le sentiment d'être défoncé. 
l'est pas doué avec les mots, cash. il n'a pas l'âme oratoire d'son géniteur, ou l'don inné d'manier les phrases, d'mettre d'la couleur à chaque intonation. il s'souvient vagu'ment des histoires du coucher - si rares, et toujours l'matin d'noel, avec ariel et l'chocolat chaud - qui les transportaient dans un aut' univers, les pieds toujours sur le luxueux tapis perse de la bibliothèque. il s'souvient vagu'ment des grandes déclarations d'amour, lorsque sa mère l'matait avec des yeux gros comme des diamants. 
opale, trésor. chuchote t-il. les sentiments éraillent ses syllabes. sa voix, elle, est rocailleuse, grave et basse, comme si elle s'échappait des tréfonds d'sa poitrine. 
les mots lui en toujours manqués. il a toujours communiqué avec les chiffres, les théorèmes et les probabilités. les réponses, il les trouvait dans la science. trop cynique pour s'intéresser à tout c'qui n'était pas tangible. jamais un grand rêveur. 
t'es magnifique, t'sais. (et ne laisse jamais personne t'en faire douter) et pas seulement parc'qu't'es sexy à s'damner, ou parc'qu't'es une déesse au pieu. (opale, c'comme si t'avais avalé l'soleil, et tous les astres)  
il lui caresse doucement la joue, du bout des doigts. un geste qui hurle les non-dits, tous ceux qui sont trop dangereux pour être prononcé à voix haute. 
et il espère, il espère, il espère,
qu'elle saisisse, tout c'qu'il n'peut, n'arrive pas, à lui dire. 
et qu'elle comprenne, doux jésus, qu'c'est tout c'qu'il peut lui donner. 
et qu'déjà ça, c'comme si on lui déchiquetait l'coeur. 
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Message Sujet: Re: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Jeu 20 Sep - 19:21

Dance with fire.
Cale ♥️
Sa main qui t'électrise, instantanément, à son toucher. Sa poigne qui t'empêche de flancher, se veut aussi comme un soutien et apparaît comme une solution de repli si les choses tournent mal. Mais tu maîtrises la situation, n'est-ce pas ? Les mots traîtres trouvent bizarrement sens en toi, des choses que tu te reproches déjà, finalement. La honte t'engloutit toute entière, te noie et te pétrifie quelques instants sur place. Et puis, ses bras t'englobent et pendant un moment, tout s'efface. Il n'y a plus que vous deux, dans votre bulle. Ses bras tels des remparts qui te protègent de tous les dangers qui rôdent à l'extérieur. Ses bras qui te serrent si fort qu'ils recollent, tous les morceaux de ton cœur éparpillés, entre eux. Ses bras qui te réconfortent et que tu souhaiterais ne jamais quitter. Ton palpitant se détraque, s'unissant aux battements désordonnés de celui de Cash. T'as l'impression de te fondre en lui et tu souhaiterais que cet instant, hors du temps, dure pour toujours. Il est ton repère quand tout semble perdre sens. Il est ta bouffée d'air, ton oxygène quand ton myocarde suffoque et que tu perds pied. Ton pilier lorsque tout paraît instable autour de toi. Il t'empêche de complètement sombrer, ton Cash à la gueule cassée. Il représente tellement de choses à tes yeux, Cash. Cash et son parfum enivrant qui te suit partout comme s'il était toujours avec toi. Cash et son regard où tu pourrais te perdre des heures, t'oublier et te plonger sans crainte. Parce que, lui, il serait toujours là pour te rattraper de l'autre côté. Tu voudrais ne jamais le laisser partir et tes doigts agrippent son tee-shirt avec tout le désespoir du monde. Me lâche pas, jamais. Qu'ils semblent crier. Et puis, lentement, sans rompre cet instant, ta tête se relève et tes iris s'accrochent avec les siennes. T'es comme aspirée. Ton palpitant secoue ta cage thoracique à t'en faire mal. «  Opale, trésor. » Et puis, doucement, sa voix te ramène à la réalité. Le sang afflue à tes joues, leur donnant cette légère teinte rosée causée par la chaleur de ses mots. « T'es magnifique t'sais. Et pas seulement parc'qu't'es sexy à s'damner, ou parc'qu't'es une déesse au pieu. » Ses mots qui te touchent en plein cœur et te font vaciller. Tu fonds littéralement et y a que lui qui est capable de provoquer le raz-de-marée d'émotions qui te submergent à cet instant précis. « Cash... » Ta voix trop émue, s'étrangle dans ta gorge trop serrée. Parce que tu comprends tout ce que ça implique. Tu sais ce qu'il souhaite te dire, tu lis entre les lignes. Et un immense sourire illumine petit à petit ton visage si triste auparavant. Tes yeux en sont contaminés et doucement, ta main lâche son haut pour venir se poser avec tendresse contre sa joue. Tes doigts la caressent, parcourent ses traits tandis que tu ne le quittes pas du regard. « Merci.. » Pour tout. Touchée par son discours, tout ce qu'il ne sait pas exprimer mais que tu comprends aisément, t'es incapable de parler. Alors, lentement, tu réduis la distance qui te sépare de ses lèvres et les tiennes se posent, presque avidement, contre ses lippes. Puisque tu n'arrives pas à articuler quoique se soit d'autre, tu tiens à lui montrer ce que tu ressens. Et quoi de mieux pour ça qu'un baiser intense comme celui-là ? Tellement intense qu'il t'emporte loin de ton appartement et fait vibrer ton cœur violemment dans ta cage thoracique. Ce baiser représente tout ce que tu ne peux pas avouer à voix haute, tout ce que tu cherches à refouler. Quand le souffle vient à te manquer, tu mets fin -à contre cœur- à votre étreinte enflammée, passionnée. Ta poitrine se soulève irrégulièrement tandis que tu poses, délicatement, ton front contre le sien. « Je.. » Tu romps le contact visuel et courbe l'échine. « J'voulais pas que tu vois ça. » Toi qui part à la dérive. Timidement, tes pupilles rencontrent à nouveau les siennes. « Mais j'suis contente que tu sois là. » Ton autre main se détache de sa prise pour venir effleurer son autre joue, finissant par jouer avec sa chevelure chocolatée. « J'pourrai pas supporter d'te perdre.. » J'pourrai pas vivre sans toi. « Tu me promets que tu m'abandonneras pas ? » Tu sais pas pourquoi tu parles de ça subitement, mais tu tiens à t'assurer que la seule personne qui a volé ton cœur ne te laissera pas avec un trou béant dans la poitrine, si jamais ses pas venaient à se détourner de toi. T'as peur de l'abandon. Rien que d'y penser, t'en viens à le serrer contre toi, de toutes tes forces, de toute ton âme. « T'es une belle personne, j'espère que tu le sais et un jour, j'arriverai à t'arracher de toute cette merde. » Oui, un jour, tu l'emmèneras loin des ténèbres, un jour tu le sauveras de l'Enfer qu'il ne mérite pas. Il fallait que tu le partages avec lui parce que, lui aussi, il est beau, il est tellement beau qu'il illumine ta vie depuis qu'il en fait partie. Et quoiqu'il en dise, y a autant de lumière en lui qui brille que les étoiles qui scintillent dans le ciel. Il faut juste prendre le temps d'enlever un à un les obstacles qui l'empêche d'étinceler complètement.

I'moved further
than I though I
could
But I miss you
more than I
though I would
I found love where it
wasn't supposed to be
Right in front of me
Talk some sense to me.
electric bird.

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Message Sujet: Re: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Ven 28 Sep - 20:33

you were the better part of every bit of beating heart that i had. 
whatever i had.

il a toujours aimé son nom lorsqu'c'était elle qui l'prononçait. " merci " qu'elle dit. p'tain, qu'il s'dit. dis, elle avait l'air si proche, y a deux minutes ? parce qu'il a l'impression d'goûter son souffle. et alors, elle l'embrasse, et c'sans doute, la meilleure sensation qu'il est éprouvée d'puis un bail. comme une bombe à retard'ment qui explose enfin, sauf qu'c'est d'plaisir à l'état brut, une vague d'euphorie qui électrise jusqu'à la plus p'tit cellule. avec opale, tout est réel. trop réel. chaque effleurements, caresses, souffles, le transcendent. il n'peut s'réfugier dans ses mondes léthargiques, où tout est sublimé, mais affreusement vide, comme un écho qui s'répète inlassablement. avec opale, c'c'qu'il balancerait pour définir la vie, la paix. lui, entre ses courbes. cet instant éphémère, bien plus réel qu'sa misérable existence d'charogne.
il s'fige, un quart d's'conde, quand il entend sa question. 
trésor, si j'm'effaçais d'ta vie, ça s'rait la meilleure chose qui pourrait t'arriver, tu l'sais. mais j'suis foutrement égoïste. 
des mots durs, énoncés avec la tendresse qu'on réserve à un enfant. des mots durs ; suants l'honnêteté, parc'qu'même ça, il n'peut pas lui offrir. la promesse d'être là, quoi qu'il arrive. l'truc avec cash, c'est qu'c'est un lâche jusqu'à la moelle. 
les mains d'cash retracent chaque traits d'son visage, chaque courbes. ses doigts s'attardent sur ses lèvres. il n'a jamais su résister à elle, à la douceur délicate qui s'échappe à chacun d'ses souffles. son parfum l'retourne, l'coeur à la place d'la caboche. il s'penche vers elle, leurs respirations s'emmêlent, et il pose sa bouche contre la sienne, dans un baiser tendre, p'is il a b'soin d'plus, tellement plus. il dévore ses lippes jusqu'à ce que ses poumons l'brûlent. et lorsqu'ils s'séparent, il a c'trou, dans la poitrine, comme s'il crevait la dalle.
une belle personne qu'elle lui dit, et bordel, il s'rait entrain d's'marrer, tellement ça l'semble grotesque, si elle n'avait pas l'air si convaincue, si sûre d'elle. 
j'aimerais être cette personne qu'tu crois qu'je suis. pour toi. mais il n'peut pas. un foutu constat qui l'démolit à chaque fois. parce que tout c'qu'il apporte ici ; c'du sang craché sur les murs, ses démons dégobillant sur l'parquet. parce que opale elle a ses fêlures, ses craquelures, dans son âme, mais c'des cicatrices de survivante, d'où s'déverse d'la lumière. tout c'qui s'déverse d'lui, c'est un monstre affamé.  
il aimerait tellement, tellement qu'elle comprenne. tellement qu'elle s'éloigne. parc'qu'lui, il n'pourrait pas, p'tain, la laisser partir. même si bordel, il l'sait, qu'il va la faire souffrir. 
tu mérites tellement mieux, trésor. (tellement mieux qu'moi. BORDEL, TU N'T'EN RENDS PAS COMPTE ?) 
" et un jour " ? un foutu av'nir, avec opale, un av'nir d'style caseyetopale, il n'arrive jamais à s'l'imaginer. (comme un av'nir sans cashetlefortune, plus spirale infernale, t'crèves) il n'veut pas qu'elle s'l'imagine. bizzar'ment ça s'finit toujours avec un coup d'pieds dans les burnes, et son coeur à elle, broyé entre ses doigts joueurs. et il n'il s'empare d'ses lèvres, encore. toujours plus. et à chaque fois qu'il r'prend son souffle, c'son nom qui s'échappe, rauque, d'sa bouche à lui. et il r'trace d'ses lippes l'arabesque d'sa nuque, l'arrondi d'son épaule, et l'ombre d'la naissance d'sa poitrine. et soudain, alors qu'il a l'goût d'sa peau entre ses dents, tout c'qui résonne en lui, c'est sa voix, " tu m'promets qu'tu m'abandonneras pas ? ", et son inflexion qui l'déchire. tellement insistante qu'cash s'éloigne, arrête d'la (re)découvrir avec ses lippes. pas mieux pour détruire l'truc qu'le murmure d'la culpabilité. 
j'crève la dalle. 
ouais, c'ça, tente d'noyer l'foutu perroquet, morgenstern. " j'pourrais pas supporter de te perdre… j'pourrais pas supporter de te perdre… " t'pourrais au moins avoir l'air crédible et arrêter d'essayer d'd'viner c'qu'elle a sous l'tissu. d'ailleurs, il est tell'ment entrain d'la mater, qu'ça sonne grave pervers. heur'sement, qu'son bide lui sauve la vie - comme toujours - et gargouille. l'genre qu'on entend, bicause c'beaucoup trop calme, avec l'seul tamtam d'leurs myocardes effarouchés.  
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Message Sujet: Re: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Lun 1 Oct - 16:23

Dance with fire.
Cale ♥️

Hold me, I'm falling appart.
Cause' I'm scared and lost in the dark
And this feeling surely can not last
So I took it away, away from you.
Away from you.

« Trésor, si j'm'effaçais d'ta vie, ça s'rait la meilleure chose qui pourrait t'arriver, tu l'sais mais j'suis foutrement égoïste. »
Ces mots te retournent le cœur parce qu'ils sonnent tellement faux à tes oreilles. T'es en colère parce qu'il ne voit pas ce que toi tu aperçois dans le fond de ses yeux. Ta protestation meurt sur tes lèvres lorsque ses doigts partent dans une exploration approfondie de tes traits, de tes courbes, de tout ce qui te compose. Chaque contact éveille une montagne de choses en toi. Il embrouille tes idées, ton esprit, inconscient de l'effet qu'il te fait. Et puis, ses lèvres à nouveau sur les tiennes, te font oublier -pour un temps- jusqu'à ton prénom. L'air te manque rapidement, cherche à s'engouffrer dans tes poumons alors que toi tu ne souhaites qu'une chose, c'est que ce moment dure toute l'éternité. Le retour à la réalité est brutale et tes iris se contentent de s'accrocher aux siennes, incapable de faire autre chose. « J'aimerai être cette personne qu'tu crois qu'je suis. Pour toi. » Cash, il est trop important pour toi pour que tu le laisses s'auto-lyncher de la sorte. Pourquoi il n'arrive pas à se rendre compte qu'il n'est pas le monstre qu'il prétend être ? « Tu mérites tellement mieux, trésor. » La phrase de trop, celle qui bouleverse ton petit cœur et le malmène d'autant plus. Tu ne lui demandes pas de changer, juste de s'ouvrir un peu plus à toi. « Arrête de raconter n'importe quoi, s'il te plaît. On se connaît depuis trop longtemps pour que tu me serves ce genre de baratin à moi. » Tu poses ta main sur son palpitant qui fait vibrer tes doigts et ton myocarde se met à déconner également. « Je sais qui tu es et je ne changerai pas d'avis, peu importe ce que tu me diras. » Tu t'emportes, ne supportant pas de l'entendre se diminuer à ce point. Il t'apporte une stabilité et une sensation de sécurité qu'aucun autre homme, à part lui, n'a réussi à te faire ressentir jusqu'ici. À ses côtés, tu te sens aimée et désirée. Cash il a ton cœur au creux de ses mains, qu'il le veuille ou non. Et ce n'est pas quelque chose que tu peux contrôler de toute façon. Ses lippes s'emparent des tiennes, toujours et encore. Les mots s'envolent dans ton esprit et t'oublies tout ce que tu voulais lui dire. T'es complètement à la merci de ses lèvres qui parcourent ton être y provoquant des séismes. Tu es son pantin et lui est le marionnettiste qui anime ton corps à son bon vouloir. Et ce n'est en rien pour te déplaire. Tes mains s'accrochent à ses cheveux et tu réclames toujours plus jusqu'à ce qu'il s'éloigne -subitement- sans te lâcher du regard. Regard qui te fait vaciller, tu ne t'es pas encore remise de ce moment intense que vous venez de partager. « J'crève la dalle. » Et si son ventre n'était pas intervenu pour le soutenir, ses pupilles -elles- exprimaient toute autre chose. Tu mets un peu de temps avant de te ressaisir et un rire finit par s'échapper d'entre tes lèvres. « Suis-moi dans ce cas. » Ta main ne peut s'empêcher de prendre la sienne et tu l'entraînes à ta suite jusque dans la cuisine. Tu le relâches -à contre cœur- pour fouiller dans tes placards et voir ce que tu pourrais bien lui concocter. Te rappelant de son plat préféré, tu vérifies que tu possèdes tous les ingrédients nécessaires à sa préparation puis tu te lances, très appliquée dans ce que tu fais. Tu tiens à lui faire plaisir. « Assieds-toi si tu veux, je t'apporte ça dès que c'est prêt ! » Tu virevoltes, la concentration sur ton objectif t'empêche de te laisser distraire par la présence de Cash, pour le moment. Tout du moins, tant qu'il garde ses distances parce que quand il te touche, tu ne réponds plus de toi. Ta chemise -que tu n'as pas pris la peine d'attacher- s'ouvre, plus ou moins, selon les mouvements que tu accomplis mais t'es bien loin de t'en soucier. Ton but est d'assouvir la faim de ton amant à la gueule cassée.
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Message Sujet: Re: Dance with fire. (Cale)   Dance with fire. (Cale) Empty Sam 24 Nov - 17:24

elle attrape sa main, chaude contre la sienne - gelée, l'entraîne dans son sillage. 
et il la suit, s'détache d'boulet qu'il traîne à la ch'ville, 
pour ses ch'veux au parfum d'été, qui viennent lui chatouiller la joue, 
et bousiller ses quat' points cardinaux. 
elle d'vient reine dans sa cuisine, tandis qu'il s'écroule sur l'tabouret.
les mots cognent toujours dans sa tête, s'répète en boucle. 
et la culpabilité enfle, e n f l e. 
il n'tient pas en place. ses ongles tapotent contre l'bois, son pied matraque l'sol à un rythme régulier.
l'crâne au creux d'ses bras, posés sur l'îlot d'la cuisine, il suit ses mains, ses jambes, qui s'agitent, ouvrent placards et tiroirs, sortent ustensiles et ingrédients. elle r'trousse légèrement son nez d'vant la casserole - comme à chaqu'fois qu'elle réfléchit, ou s'concentre. 
l'bout de tissu est traitre. ou c'son p'tain d'corps qui l'est. 
si indécent. 
la manière dont la ch'mise s'soulève, révélant à chaque fois un centimètre carré d'sa peau - et toujours un peu plus d'sa chair. casey a encore l'vague souv'nir d'sa douceur sur sa langue. 
et l'tamtam d'ses mots r'prend, dans sa caboche, à l'faire griller deux ou trois neurones. comme un foutu disque rayé. 
il d'vine aisément c'qu'elle prépare, d'manière presque chirurgicale. pasta alla norma. son plat préféré. quand il était p'tit, il avait c'te nourrice, d'origine italienne, et qu'il app'lait nonna. nonna lui en foutait une portion d'légionnaire à chaque fois qu'il était malade, d'sale humeur, ou qu'ses parents avaient oubliés son anniversaire. l'parfum qui embaume la cuisine lui rappelle ses mains-soleil, sa voix-miel, et ses bras-maison. 
il avait vécu son départ comme un énième abandon. 
il s'souvient aussi d'opale, plus jeune, plus douce, moins hantée, qui squattait chez les morgenstern, durant les vacances. ça f'sait deux jours qu'ils s'enfilaient des pizzas à caque r'pas, jusqu'à c'qu'elle s'dévoue. il avait aussitôt penser à c'plat, lorsqu'elle lui avait demandé, réellement curieuse, sa bouffe préférée. ils avaient mangés à même la casserole - casey avait la flemme d'faire la vaisselle, sur l'tapis. il s'souvient même d'la pluie sur les carreaux d'la fenêtre, et l'bruit plus ténu, du crépitement du feu. 
c'était il y a si longtemps, qu'c'en était presque irréel
cette nuit, aussi.
comment ils en étaient arrivés là, bordel ? 
comment il avait pu déraper à c'point ? 
répondre à ses baisers, l'attirer encore plus à lui, 
la caresser,
r'définir c'qu'ils étaient ?  
comment avait il pu, la laisser dire ces mots, lui d'mander ses promesses ?
il finit par décoller sa carcasse du tabouret pour mettre la table, en mettant un soin particulier dans l'alignement des couverts, pour éviter d'(re)dessiner son corps du regard. 
cash s'refait l'film d'la soirée, d'la nuit, il n'sait plus trop. 
son visage grimace, au souv'nir d'type, dans l'lit d'opale.
ça t'arrive souvent, d'ramener des p'tains d'inconnus chez toi, simmons ? 
plus inquiet qu'réellement en colère. 
(faut dire, qu'aussi, c'tait un changement d'conversation assez chaotique pour éviter d's'enfoncer encore plus. c'tait piètre, mais c'tout c'qu'il avait trouvé. sale chieur.) 
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