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 s'amuser à prétendre. (luz)

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Message Sujet: Re: s'amuser à prétendre. (luz)   s'amuser à prétendre. (luz) - Page 2 Empty Mar 23 Oct - 18:37

avec luz c’est un moment sans prise de tête. léger, juste tous les deux. pas besoin de faire semblant ou de jouer un rôle. il se laisse aller, et profite simplement du moment. il ne se souvient même plus de la dernière fois où il a pu rigoler ainsi. aussi librement, les soucis de la vie quotidienne momentanément oubliés. ça fait du bien, c’est presque libérateur pour irwin qui a toujours l’habitude de s’inquiéter pour un tout ou pour un rien. “toi….toi! tu m’as démasquée! je voulais passer pour une faible femme pour avoir un peu de pitié de ta part.” elle joue son rôle à la perfection,tout est dans l’intonation de sa voix. de quoi faire sentir l'aîné des burton coupable s’il ne trouvait pas l’ensemble beaucoup trop comique. il roule les yeux au ciel, très peu amadoué par la jeune demoiselle. et pourtant sa joie de vivre est communicative, le sourire du garçon est si grand qu’il atteint ses pommettes. ses grands yeux bleus pétillants de malice. il se laisse prendre au jeu, peut-être un peu trop facilement. “je plaisante je déteste la pitié” qu’elle s’empresse d’ajouter tout en lui octroyant  un petit clin d’oeil. il ne sait pas vraiment si elle rigole ou si elle est sérieuse. peut-être il y a-t-il vraiment une part de vérité dans ses propos. il est encore trop tôt pour le savoir. ne sachant quoi dire il hausse des épaules. “c’est noté”. lui aussi n’aime pas trop ça. pour tout avouer il déteste qu’on puisse ressentir de la pitié à son égard. suite à la mort de ses parents, il avait dû affronter des regards emplis de compassion pendant beaucoup trop longtemps. des regards complètement faux de ses proches bien plus avare de ragots que du bien être du reste de la famille. son sourire reste toujours aussi brillant, alors qu’ils se dirigent tous les deux vers central park. les rues sont bondées, et pourtant les deux jeunes gens naviguent sans difficultés, ne faisant que très peu attention au monde qui les entoure. ils sont tous les deux dans leur bulle, rigolant, souriant. se cherchant des noises. tous les deux tentant subtilement d’en apprendre plus sur l’autre. un peu comme des animaux sauvages se reniflant pour savoir s’ils ont affaire à un ennemi ou futur ami. le courant semble passer, se sentant tous les deux à l’aise. “tu es un incurable romantique irwin….je l’ai deviné dès que je t’ai vu.” elle rigole à nouveau. de ce rire  cristallin qui illumine son visage. les yeux du jeune homme se remplissent de malice. “romantique est mon deuxième prénom. et puis j’ai jamais dit que j’étais hugh grant.” qu’il souligna d’une voix douce. avec les années il avait appris que chaque femme avait sa propre définition du mot. que certaines attendaient des bad boys à leur porte, que d’autres aimaient les hommes passionnés. irwin avait pour sa part même réussi à conquérir le coeur de abby quatorze ans lorsqu’il était au lycée, en sortant deux fusils nerfs lors de leur escapade à la piscine. avec un petit mot accroché à l’un d’eux  “vient me trouver, j’ai fait des munitions” elle lui avait mis la pâté, mais avait déclaré solennellement avoir vécu le meilleur rencard du monde. mais bon à quatorze ans tout est relatif, elle n’avait pas beaucoup d’expérience comparable. mais que voulez vous à l’époque irwin était déjà le tombeur de ses dames. (sisi laissez le croire qu’il est un séducteur, mieux que le bachelor ou les princes de l’amour réunis) alors un rendez vous chez mcdo, puis pique-niquer dans central park n’était pas si horrible. il aurait pu l’emmener manger un kébab dans le boui-boui du coin, avoir tous les deux une intoxication alimentaire, et vider leurs tripes l’un devant l’autre. il fallait relativiser. ébouriffant les cheveux de la demoiselle de manière affective, il la traîna jusqu’à une place à l’ombre. maintenant qu’ils étaient tous les deux bien installés, à manger des frites et se remplir le ventre de mauvaises choses, c’était l’heure des confessions intimes. de rentrer dans le vif de sujet, sans détour autorisé. irwin aurait bien aimé avoir une carte joker pour éviter certaines questions ,n’ayant pas forcément envie de s'épancher sur l’histoire que trop triste de sa famille. mais en voyant l’expression trépidante de luz, il savait déjà que cela serait peine perdue. il tenta de rester vague, de ne pas trop se mouiller, mais il pouvait lire le fourmillement de questions sur le visage de la demoiselle. elle voulait en savoir plus, beaucoup plus, et ne semblait pas le cacher. son attitude en était presque attendrissante. par bien des aspects, luz lui rappelait sa soeur anita. cette excitation palpable. il avait envie de la prendre dans les bras. au lieu de ça, il s’amusa à arracher des brins d’herbe, comme il pouvait le faire étant enfant. une habitude qui semblait ne pas avoir disparu, y trouvant une certaine satisfaction. surtout à faire languir ainsi la demoiselle. “et tu es aussi fin? c’est quoi ton secret? je tuerais pour pouvoir me goinfrer de chocolat tous les soirs.” il rigola. manquant de s’étouffer dans son verre de  coca. c’était bien un problème de fille ça. lui ne se posait pas ce genre de question, s’il avait faim et avait une envie de subite de chocolat il en mangeait et c’était tout. il ne pensait pas du tout à ce genre de choses. “qu’est ce qui t’en empêche? en plus il parait que le chocolat c’est bon pour la santé.” qu’il articule, s’amusant un peu de la situation. “t’es une fille alors tu vas manger de la salade jusqu’à la fin de ta vie c’est ça?” qu’il s’amuse encore un peu plus pour la taquiner. “si tu veux tu peux me donner tes frites.” qu’il rajoute cette fois-ci plus sérieusement. mais la vérité, c’était que lorsque le jeune homme s'attardait sur le corps de luz, il l’a trouvait attirante. bien plus que ça, elle était belle au naturelle. elle n’avait pas besoin d’artifices ou de maquillage. elle l’était point. néanmoins l’atmosphère chuta de quelques degrés lorsque irwin s'intéressa à son tour à la vie de cette jeune femme si fougueuse qui se tenait devant lui. lui aussi avait envie de poser des questions, d’en savoir plus. il ne remarqua pas luz qui se crispa. “tu sais il n’y a pas grand chose à dire.” elle reprenait mot pour mot ce qu’il venait de dire, la maline. les yeux d’irwin s'attardent sur sa bouche. néanmoins les propos de la jeune femme le refroidit quelque peu, ne s’attendant pas à une telle tournure de conversation. il ne pensait pas qu’elle serait aussi honnête et ouverte alors qu’il venait tout juste de se rencontrer. elle se livrait à lui, complètement transparente ce qu’il trouvait touchant. “ma mère m’a abandonné quand j’étais bébé. j’ai été accueillie par une famille adorable où je suis restée toute ma vie, jusqu’à maintenant du moins.” elle aussi semblait avoir vécu des choses difficiles dans la vie. elle hausse des épaules, comme si cette révélation ne lui faisait plus aucun effet à force de le dire trop souvent. “tu te souviens quand je te disais que je détestais la pitié?” qu’elle enchaîna rapidement, comme pour lui rappeler que s’il osait montrer une once de compassion il perdrait au passage une de ses couilles. il avala douloureusement sa salive, hochant de la tête. et pourtant ce n’était pas du tout ce sentiment qui prenait le dessus. non, c’était de la compréhension. peut-être parce que son histoire lui rappelait que trop bien celle de déborah, cette enfant rouquine accueillie à bras ouverts par une gentille famille, les burton. mais il ne sait pas encore s’il doit lui dire, s’il se sent prêt à se livrer à son tour sur le sujet. alors il opine légèrement de la tête, passant une main dans ses cheveux. “chacun son histoire.” qu’il lui répond tout aussi énigmatique. “ça me dit juste que t’es une femme forte qui sait se débrouiller.” qu’il souligne dans un vague mouvement d’épaules. “et qui va surement me frapper si je fais ça.” qu’il lui dit en attrapant les frites de la demoiselle, et fourrant plus de la moitié dans sa bouche. il avait le regard fier d’un homme qui venait d’énerver un lion, et qui savait qu’il risquait de se faire manger vivant mais qui espérait tout de même s’en sortir. heureusement pour lui, luz venait de partager avec lui une autre information personnelle à son égard.  “et maintenant je suis fleuriste dans un petit magasin du queens vert.” il hocha de la tête, fronçant légèrement les sourcils. ce travail semblait ennuyeux pour une fille si pleine de vie qu’était luz. il l’imaginait à un poste un peu plus actif, mais il semblait l’avoir mal jugé. “luz la fleuriste. j’aime bien.” son sourire s’élargit. “même si à la saint valentin ça doit être un peu pénible” qu’il réalisa soudainement, fronçant les sourcils. surtout si elle était en peine d’amour comme lui. au final lui ne connaissait pas grand chose au sujet des fleurs. que chaque couleur signifiait quelque chose. “moi j’aime les ronces et les orties, et toutes les plantes qui te laissent échapper un “aie””. il en rigole, pour l’avoir aussi souvent vécu. “en ce qui me concerne je suis serveur. et ce visage de rêve me permet d’avoir des pourboires de vieilles dames.” qu’il décide de dire avec une pointe d’humour tout en montrant son visage à la demoiselle. il n’avait pas honte de son métier, de ce mode de vie qu’il avait adopté. cela payait les factures, et à ses yeux c’est tout ce qui importait. et puis les pourboires n’étaient vraiment pas mauvais, surtout s’il se forçait à flirter quelque peu avec le personnel. c’était bien plus facile s’il prenait l’ensemble comme un jeu plutôt qu’une obligation. les journées pouvaient parfois être longue, surtout lorsqu’il travaillait sur le côté comme “livreur”. chose dont il n’était pas très fier. de plus, en effectuant un métier aussi “dangereux” il mettait sa famille en danger. il s’agissait néanmoins d’une source de revenue abondante et constante qu’il ne pouvait refuser pour le moment. il espérait un jour pouvoir arrêter cette double vie, un peu comme hannah montana lorsqu’elle a retiré sa perruque devant le monde entier. ses yeux légèrement dans le vague, oubliant presque où il se trouvait, il sursauta en entendant la question de la jeune femme.  “ta famille, elle est grande comment?”  “elle est grande comme les quatre doigts de la main.” qu’il s’amuse à dire. puis décide de rentrer un peu plus dans les détails, car elle méritait d’en savoir un peu plus. “je vis avec des adolescents en pleine crise. j’ai un petit frère vladimir qui a dix-huit ans, une petite soeur anita qui en a deux ans de moins. autrement dire encore une petite fille à mes yeux, même si elle me tuerait si elle m’entendait.”  qu’il dit joyeusement, voyant encore le petit visage agacé de sa petite soeur à force de la traiter comme une petite fille, ce qu’elle n’est plus. il l’a bien compris en devant aller acheter des serviettes hygiéniques, et se retrouver devant le rayon comme un con. qui aurait pu croire qu’il y aurait autant de choix? de marques? de possibilité? petit, pas petit? épais ou fin? “et puis j’ai une autre petite soeur aussi seize ans, deborah, que mes parents ont adopté lorsque j’étais petit. du coup cela fait de moi l’ainé de toute cette petite fratrie” qu’il expliqua. il n’en dit pas plus, pas que ses parents étaient morts, qu’il avait perdu la garde de deb. qu’il s’occupait de tout le monde. que c’était pour ça qu’il ramait autant. que c’était pour ça que le propriétaire de son appartement l’avait poursuivi jusqu’à dans le cinéma là où se trouvait luz. “donc tu vois j’ai pas vraiment le temps de m’ennuyer. et que si tu trouves que j’ai des côtés féminins je remets toute la faute sur mes soeurs qui m’ont fait du chantage affectif pendant des années pour que je regarde avec elles barbie contre mon gré.” qu’il se prit à dire comme pour se défendre de toutes les futures remarques qu’il pourrait un jour subir.  peut-être parce qu’il en avait beaucoup subi de ce style, les filles pouvaient le trouver trop sentimental. pauvre bébé irwin.
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