F(x)=((J+E)²-(J-E)²)TAI-4x/ME || x=JETAIME

traits de caractère / Mikhaïl est un homme séduisant, agréable dans les contacts humains, où il se montre ouvert, communicatif et compréhensif. Il dégage une impression de force, de confiance en soi et un certain magnétisme ; Mikhaïl est avant tout un homme sensible, noyé par cette soif de savoir, à l'esprit curieux et pédagogue. ll est sensible à la beauté et aime le beau geste, l'élégance, la distinction. En amour, il est passionné, entier, jaloux et, malgré un certain égocentrisme, il est attentionné et cherche à faire plaisir à sa compagne, notamment lorsqu'elle désire ce qu'il veut... Sensuel et plus sentimental qu'il n'y paraît, Mikhail ne résiste pas toujours comme il le voudrait aux tentations. Pourvu d'un esprit pratique, méthodique et rationnel, discipline et sens du devoir le caractériseront. Mikhaïl est un intellectuel, bavard, qui aime partager ses idées et ses opinions. Grand solitaire, c'est un grand soucieux du bien-être de ses proches. Sa générosité et son altruisme sont de grandes qualités chez lui. De nature observatrice, il peut être hostile face à une personne qu'il juge manipulatrice et malveillante. Mikhaïl se sent concerné par les autres et capable de se sacrifier pour une cause qui le touche. Les adultes l'ont beaucoup influencé durant son enfance, il garde une trace du communisme passé, empreinte de ses origines dont il accorde une importance cruciale. Susceptible et rancunier, ses relations peuvent se dégrader rapidement : il ne supporte pas les mauvais coups et les mensonges. Vif, les difficultés et les combats ne l'effraient guère. Il est attaché aux biens matériels et est loin d'être désintéressé par la sphère financière. Il trouve un silence à ses maux dans la fortune et le confort. Mikhaïl est un homme complexe ; rêveur et idéaliste mais quelques fois orgueilleux et misanthrope. Amoureux de la musique et de l'art puis éternel avide de découverte.

L'entrée du professeur Lehndorff invita un silence immédiat dans le vaste auditoire du premier étage. Ajustant sa cravate et déposant son cartable noir au pied de la chaise, il jeta un dernier regard aux étudiants face à lui. Il laissa échapper quelques secondes de silence avant de prendre la parole. « Commençons. Je m'adresse en premier lieu aux élèves qui ont choisi de passer leur master en physique quantique ; réfléchissez à votre travail de master dès maintenant. zzzz bzzz zzz. le haussement de sourcil de Lehndorff indiqua sa surprise : comment se fait-il qu'il n'ait pas éteint son téléphone? il appuya sur la touche rouge de son  SHARP J-SH04 sans même regarder le numéro. ..Surtout que l'optique, que nous allons voir tous ensemble aujourd'hui peut être un excellent sujet, si bien traité. zzzz bzzz zzz. La touche rouge est à nouveau pressée. Reprenons. Nous allons nous attarder durant quelques cours à l'un de mes sujets favoris, l'optique. J'espère que cela vous éclairera dans vos prochains travaux concernant le rayonnement cosmique en astrophysique..» zzzz bzzz zzz. Mikhaïl ne pouvant supporter à nouveau cette vibration qui faisait un vacarme dérangeant et résonnant, il s'excusa devant tout le monde avant de répondre. « Mikhaïl von Lehndorff. J'écoute? » La ligne grésilla, sans doute un appel de l'étranger. Aucune voix ne brisa le brouhaha continu. Une mauvaise blague? C'est finalement une voix de garçonnet, familière, tremblotante, qui surgit. « Papa? Papa? Il y a tonton Alek énervé dans la maison. Je fais quoi? ... Papa? Maman et Svetka m'ont dit de monter dans la chambre.. » c'est un cri de femme, déchirant, à l'autre bout du monde qui glaça le sang de Mikhaïl. « Mama! » l'auditoire resta silencieux, témoin d'une scène inimaginable. un bruit sourd réduisit lors d'un court instant le grésillement perpétuel. les pensées vagabondaient dans l'esprit de mikhaïl, où une paralysie avait condamné ses réflexes. la panique s'empara des mains de celui-ci, qui peinaient à tenir le téléphone portable. « sacha, cache toi sous le lit et ne dis plus rien » les seuls mots que le professeur pu prononcer avant que ce soit le cri de son fils qui ne l'assomme, d'un son fatal, apeuré, sanglotant. qu'on ne saurait oublier. des larmes, qui n'ont pu être retenues.


FAITS DIVERS « Russie : Drame chez les Lehndorff »
quatre personnes, dont la comtesse Aleksandra von Lehndorff, le fils héritier Sacha, la bonne ainsi que l'oncle de l'enfant, ont été trouvées tuées par arme à feu dans le manoir familial mardi matin à Saint-Petersbourg. Il s'agirait d' «un drame familial», l'oncle aurait tué sa belle-soeur, l'enfant puis la bonne «avant de retourner l'arme contre lui», a déclaré la police moscovite. «Nous ignorons la cause du drame, nous n'avons pas retrouvé de lettre d'adieu», a dit la source. C'est un cuisinier  qui a découvert les corps vers 11h20 mardi matin, selon une autre source, proche du dossier. La piste d'une vengeance familiale serait la principale piste que les enquêteurs possèdent pour le moment. La dynastie von Lehndorff se retrouve endeuillée. Le président sera présent lors des funérailles, ainsi que de nombreuses familles aristocrates du pays. Le comte Mikhaïl von Lehndorff, dernier héritier légitime de la famille, a immédiatement rejoint Moscou, quittant la ville de New-York où il enseigne en tant que professeur à l'Université de New-York.

certaines nuits semblent interminables. elles paraissent moins pénibles avec un verre dans la main, un verre en cristal, arborant un liquide ambré et corsé. il s'agit souvent de la valse n°2 de Dimitri Shostakovich qui résonne dans l'appartement à inspiration hausmannienne lors de ces longues nuits. rares sont les livres qui n'ont pas été rangés dans l'une des nombreuses bibliothèques. les encyclopédies de physique et d'astrophysique comptant des dizaines de volumes sont parfaitement rangés et dépoussiérés, non loin du vieux gramophone centenaire qui gît sur une table d'époque Louis XV. les cadres photos sont posés face contre la surface des meubles ou des étagères. les armoires des chambres sont encore pleines. la robe de velours rouge est toujours pendue au cintre noir, lui-même pendu à la porte de l'armoire, légèrement entrouverte, laissée comme telle depuis des années. les draps ne sont défaits que dans la chambre d'ami, qui n'a jamais côtoyés leurs parfums. la coiffeuse est toujours décorée de petits flacons de parfums et de son peigne en ivoire. le couvercle du piano à queue est quant à lui fermé, poussiéreux, abandonné, enfermant des notes qui n'en sortiront plus jamais. lorsque la valse se termine, le fauteuil se retrouve esseulé lors d'un instant, l'aiguille est portée à l'intérieur du disque, le verre est rempli à nouveau puis le fauteuil retrouve la compagnie qui lui manquait. des promesses sont faites dans cette pièce, des prières, on lui dit qu'il y a un moyen d'oublier, elles pensent être capables de lui faire oublier, mais dans un murmure caché il répond « non, il faut que je m'en rappelle »